Le séjour du ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’intégration africaine à Brazzaville entre dans le cadre d’une mission d’évaluation générale de la situation des Maliens au Congo.
Yaya Sangaré, ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’intégration africaine, a eu un échange avec le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso.
« Je ne pouvais pas repartir sans venir remercier les autorités congolaises et, notamment, le chef de l’Etat, Denis Sassou N’Guesso. Car, c’est grâce à lui que les Maliens vivent ici en paix et en toute sécurité. Ils me l’ont déclaré et, dans l’ensemble, les rapports sont très fraternels avec la population du Congo », a-t-il déclaré.
Le ministre des Maliens de l’extérieur a profité de ce voyage au Congo pour saluer l’implication du président congolais Sassou Nguesso – il faisait allusion à son statut de président du Comité de pilotage de la crise libyenne – dans le règlement des conflits au niveau du continent.
Yaya Sangaré est aussi revenu sur la solidarité du président congolais aux côtés de son frère du Mali, Ibrahim Boubacar Kéïta, dont le pays fait face à plusieurs menaces terroristes.
Après le ministre malien, Jean-Claude Gakosso a échangé avec le coordonnateur-résident du Système des Nations unies au Congo, arrivé au terme de son mandat.
«Le ministère des Affaires étrangères est notre porte d’entrée et de sortie. J’ai pensé lui réserver la priorité de cette phase de visites d’adieux. Je n’ai pas de bilan à faire car, en tant que fonctionnaire onusien, je travaille selon un programme défini, exécuté par mon prédécesseur et par celui qui va me succéder. Le secrétaire général de l’ONU m’a affecté en Mauritanie qui sera mon nouveau poste. Je m’en vais tout en restant Congolais », a lâché le fonctionnaire onusien, Antonhy Ohemeng Boamah.