Le professeur Mwahila Tshiyembe estime que les chefs d’Etat visiteurs, qui sont membres de la CIRGL, viennent donner un coup de pouce au processus électoral en RDC marqué par quelques inquiétudes.
Les présidents de la RDC, Joseph Kabila, du Congo, Denis Sassou Ngouesso, et d’Angola, Joao Lourenco vont se retrouver mercredi 14 février à Kinshasa. Cette réunion tripartite est confirmée notamment par le porte-parole du Gouvernement, Lambert Mende.
En l’absence de communication officielle sur l’ordre du jour de la réunion, le professeur Mwahila Tshiyembe estime que les chefs d’Etat visiteurs, qui sont membres de la CIRGL, viennent donner un coup de pouce au processus électoral en RDC marqué par quelques inquiétudes.
Il est tout à fait normal que les deux pays, l’Angola et du Congo-Brazzaville qui ont piloté la CIRGL, viennent se pencher sur climat interne de la RDC « qui est en train de se corser, pour écouter probablement le président Joseph Kabila», affirme Mwahila Tshiyembe, le directeur de l’Institut panafricain de géopolitique de Nancy en France.
Il évoque notamment le calendrier électoral publié par la CENI, qui est appuyé par la communauté internationale mais critiqué par une frange de l’opposition congolaise. A cela s’ajoutent, selon lui, les divergences sur la mise en œuvre l’accord politique du 31 décembre 2016.
Mwahila Tshiyembe indique enfin que la rencontre entre les trois chefs d’Etats voisins pourrait aussi s’intéresser aux relations entre la RDC et la MONUSCO.