Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda, a revendiqué le meurtre de seize soldats au nord du Togo.Les autorités togolaises n’ont pas donné de bilan après l’embuscade tendue le 24 novembre dernier à un groupe de militaires à Tiwoli, une localité proche de la frontière avec le Burkina Faso. Selon des informations relayées par des médias, plusieurs soldats togolais ont été tués dans cette attaque dont le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), ou JNIM de son acronyme arabe, dans sa forme arabe, assure être l’auteur.
Dans un communiqué de son agence de propagande, Az-Zallaqa, le groupe jihadiste affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) dit avoir tué 16 soldats, incendié deux véhicules et 16 armes avant de saisir 24 chargeurs et 5 motos.
En août dernier, l’armée togolaise affirmait avoir repoussé une attaque menée par des « groupes armés terroristes » ayant fait « quelques blessés » dans le village de Blamonga, dans l’extrême-nord du pays. Il s’agissait de la cinquième attaque perpétrée depuis novembre 2021 dans la partie septentrionale du Togo, en proie à des incursions des groupes djihadistes présents de l’autre côté de sa frontière, au Burkina Faso.
Face à la menace grandissante, les Etats côtiers s’organisent, notamment avec l’initiative d’Accra lancée en 2017 par le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo, pour renforcer leur coopération sécuritaire.