Parc industriel de Maloukou : projet de construction de 200 logements sociaux sur le site

Le projet vise à doter la Zone économique spéciale (ZES) de Maloukou d’une cité ouvrière une fois qu’elle sera opérationnelle.

 

Deux cent (200) logements sociaux, une route, l’installation des générateurs électriques et le déploiement de panneaux solaires, constituent la première phase d’un projet dédié à la ZES de Maloukou. Une délégation gouvernementale composée des ministres chargés de la Promotion du partenariat public-privé, des Zones économiques spéciales, de la Construction et de l’Energie, a visité, le site mardi 19 novembre. Ladite délégation était en compagnie d’un groupe d’investisseurs des Émirats arabes unis et aussi du directeur de cabinet du ministre d’État chargé des Affaires foncières.

Pour le ministre chargé de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, le projet vise à réduire les déplacements quotidiens des travailleurs, et à améliorer leurs conditions de vie. « Le parc industriel de Maloukou est amené à fonctionner de façon optimale. Et pour cela, le personnel devrait être logé dans l’enceinte de ce parc. C’est dans ce cadre que nous voulons lancer ce projet pour permettre aux ouvriers qui vont travailler à terme dans cette ZES de pouvoir disposer de ces logements », a-t-il expliqué.

Congo : le ministère des ZES va valider son plan d’action stratégique

Le plan stratégique qui sera adopté fait partie des réformes que le gouvernement veut mener à titre expérimental dans six départements ministériels.

 

Le ministère des Zones économiques spéciales (ZES) et de la Diversification économique a ouvert, le 10 mai, à Kintélé dans le Pool, un séminaire atelier pour valider son plan d’action stratégique.

Jusqu’au 13 mai, les experts venus de plusieurs ministères vont faire l’état des lieux du ministère des ZES et de la Diversification économique. Il sera question pour eux d’identifier les vrais obstacles qui entravent au bon fonctionnement des Zones économiques spéciales (ZES).

Le plan stratégique qui sera adopté fait partie des réformes que le gouvernement veut mener à national de développement 2022-2026. Il permettra au ministère des ZES et de la Diversification économique de bien élaborer des actions publiques et de bien planifier ses dépenses dans le cadre de la gestion axée sur les résultats.

L’objectif de la réforme est de chercher à concilier le cadre juridique congolais aux six directives adoptées dans le cadre harmonisé de la gestion des finances publiques dans la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

Pékin préoccupé par la situation économique du Congo

C’est une affirmation de l’ambassadeur chinois au Congo, Ma Fulin au sortir d’un déjeuner de presse qu’il a organisé mercredi 27 février à Brazzaville.

Au cours de ce déjeuner, le diplomate a faisait le point sur la relation sino-congolaise cinquante-cinq ans après leur établissement en 1964. Ma Fulin, a annoncé la détermination de son gouvernement de voir le Congo conclure l’accord avec le Fonds monétaire international, dans le cadre d’un programme économique et financier.

« Une lettre du gouvernement et une autre d’Exim-bank, principal créancier de la dette congolaise auprès de la Chine, envoyée aux autorités congolaises, confirme la volonté chinoise pour annuler ou rééchelonner la dette. A ce jour, les négociations dans ce sens sont déjà bouclées », a déclaré Ma Fulin.

L’ambassadeur a précisé que l’Etat chinois intervient actuellement auprès d’Exim-bank afin de voir, d’ici à trois mois, que les deux parties parviennent à la signature d’accord devant marquer la fin des négociations.

Par ailleurs, dans le cadre du partenariat stratégique global conclu entre la Chine et l’Afrique, en général, et avec le Congo, en particulier, le diplomate chinois a rappelé que le souhait de son pays est de corriger les faiblesses de la coopération sino-congolaise, en faisant de sorte que l’assistance s’adapte aux besoins et réalités congolaises.

« Il faut dans l’avenir corriger les insuffisances de notre coopération qui doit aller dans le sens des huit initiatives majeures lancées par le président Xi Jinping, lors du dernier sommet de la coopération sino-africaine », a-t-il souhaité,

Interrogé sur le projet de construction de la Zone économique spéciale (ZES) de Pointe-Noire, un des plus en vue de la coopération sino-congolaise, dans le cadre de la diversification économique du Congo, l’ambassadeur de Chine a estimé qu’il a atteint un niveau d’avancement considérable.

En effet, après des études de faisabilité approfondies sur l’investissement et celles des infrastructures, deux des cinq processus d’ordre légal de sa réalisation, il reste à la partie congolaise d’amorcer l’expropriation afin que les choses avancent.

« Le travail avance et d’ici à l’année prochaine, certaines industries pourront voir le jour. Sauf que c’est un projet complexe qui intègre plusieurs aspects qui nécessitent un important investissement », a précisé Ma Fulin, annonçant l’arrivée, cette année, d’une équipe chinoise qui sera basée au Congo pour une bonne suivie des travaux de construction de ces ZES.

Zone économique de Pointe-Noire : le Congo et la Chine examinent le plan conceptuel

Les deux parties se sont retrouvées le 29 janvier, à Brazzaville, pour peaufiner la dernière version du document.

La délégation congolaise a été conduite par le ministre en charge des Zones économiques spéciales (ZES), Gilbert Mokoki, et celle de la Chine par le président du conseil d’administration de la société China overseas infrastructure development and investment corporation limited (COIDIC) et vice-président du Fonds de développement Chine-Afrique, Zhou Chao.

« Trois rapports ont été faits dans le cadre des études de faisabilité de la ZES de Pointe-Noire. Aujourd’hui, nous recevons une forte délégation pour faire le point des études », a lancé le ministre Mokoki.

Il a informé la partie chinoise de l’adoption par les deux chambres du parlement de la loi portant création de la ZES de Pointe-Noire, de l’examen en cours au niveau du gouvernement du projet des statuts de l’agence de planification des ZES, ainsi que du renouvellement de la commission chargée des expropriations.

« Nous renouvelons notre engagement de réaliser ce projet dans le cadre du partenariat stratégique entre le Congo et la Chine », a déclaré Gilbert Mokoki.

Réagissant sur les expropriations, le chef de la délégation chinoise a souligné qu’il serait difficile, sans celles concernant la première phase de 8,1km, pour développer le projet. Zhou Chao a signifié que la société COIDIC prenait à bras le corps la seconde phase des études de la ZES de Pointe-Noire, annonçant la sélection des sociétés chargées de réaliser les études techniques et économiques de ce projet.

Pendant son séjour à Pointe-Noire, le président du conseil d’administration de COIDIC a lancé les études du quai multifonctions et de la voie d’accès à la ZES, d’une longueur de 15km.

Le Congo et la Chine seront amenés à créer une société qui assurera le fonctionnement et la gestion de la ZES de Pointe-Noire. Actuellement, les documents relatifs à la mise sur pied de ladite société sont en cours d’élaboration.

Rappelons qu’en 2016, un accord a été conclu à Beijing, en Chine, entre les deux parties pour la réalisation des études de faisabilité de la ZES de Pointe-Noire par la société COIDIC.