Congo : Zao fête ses 40 ans de carrière musicale

L’artiste musicien congolais sera en concert le 26 mars 2022 au Centre culturel Zola (CCZ) à l’occasion de cette célébration.

 

Centre culturel Zola (CCZ) va abriter le concert le 26 mars prochain de l’artiste Zao. Ce rendez-vous musical marque les quarante années de carrière de l’artiste et son 69ème anniversaire.

A propos de ce concert inédit, le responsable du CCZ a dit: « Zao c’est une icône de notre musique et on a jugé bon, vu son niveau, qu’il soit le premier à ouvrir le bal des productions à Zola. Bien sûr qu’il y a diverses productions, mais sa grandeur est une lumière qui éclaire les jeunes artistes qui se produisent et se produiront à Zola ».

Né le 24 mars 1953 dans le district de Goma Tsé-Tsé, département du Pool, Zao va célébrer à travers ce concert les soixante-neuf ans de son existence et les quarante ans de sa carrière musicale.

Notons que Casimir Zoba dit Zao a débuté sa carrière musicale à l’âge de 12 ans, dans les chorales religieuses et les ballets traditionnels, avant de devenir membre de plusieurs groupes et ensembles dont les « Adhérents » ou les « Gloria » au lycée, ainsi que les « Anges ». Percussionniste en passant, Zao a fini par obtenir le concours de l’Ecole normale des instituteurs (ENI) en 1978. Cependant, son admission à l’ENI ne lui a pas empêché de continuer avec la carrière musicale. C’est dans les années 1980 qu’il se lance en carrière solo et depuis lors, il s’est fait remarquer dans un style caractérisé à la fois d’humour satirique et d’ironie. Zao aborde des sujets très sensibles comme la corruption, la mort, l’adultère, la guerre, l’alcool.

En 1982, il reçoit le prix « Découvertes » de Radio France internationale en particulier grâce au titre « Sorcier ensorcelé ». Il reçoit aussi en 1983 le prix de la meilleure chanson au Festival des musiques d’Afrique centrale pour la chanson « Corbillard ».

A soixante-six ans, Zao revient avec un nouveau bébé

L’Institut français du Congo servira de cadre à la célébration du 66ème anniversaire de l’artiste-musicien, Zoba Casimir (Zao), le 24 mars 2019.

Cette célébration d’anniversaire sera couplée au lancement du nouvel album intitulé « Liberté ». Le nouvel album de Zao compte quatorze titres.

« Lorsqu’on n’est pas libre dans sa tête, beaucoup de choses peuvent se passer. Parce que la liberté a plusieurs couleurs. Il y a le monde des esclaves qui sont partis de Loango enchaînés jusqu’en Amérique, en passant par l’île de Gorée.  Libérés, ils se sont dit que la liberté c’est quelque chose qu’on adore », a-t-il indiqué.

Selon l’artiste, « Liberté » est un message qui a pour but d’amener chaque être humain à se sentir libre en tout temps et en tout lieu. L’album est produit par un Français et la sortie officielle aura lieu à la FNAC, en France.

Zao a collaboré dans cet album avec Pierre Richet, un Français, au Congo, avec Finka Kevin, Alino Kizaza et bien d’autres artises qui se distinguen par leur voix, pour donner une tout autre coloration à « Liberté ». C’est un ensemble de RNB, afrobeat, bluzz, la musique africaine et mondiale.

« La musique est une science qui évolue. Nous ne voulons pas rester en arrière. Les enfants ont choisi les autres genres de musique. Dans cet album, je suis ouvert », a-t-il expliqué.

L’album « Liberté », en phase de finalisation, va sortir dix ans après le tout dernier, « Aiguille » et sera vendu par des plates-formes. Le 24 mars, des CD seront mis en vente dans la salle Savorgnan de l’Institut français du Congo.

Notons que Zoba Casimir Zao était récemment à de Dakar, au Sénégal, où il a pris part à l’inauguration du musée de civilisation noire, et du Rwanda, et au Festival panafricain de danse.

Le 24 mars prochain sera une occasion pour les fans de Zao de réécouter ses chansons qui ont les ont fait  danser. Notamment « Soulard », « Corbillard », « Moustique », « Ancien combattant », et bien d’autres.

Les musiques du Congolais Zao programmées dans une émission spéciale de Couleurs tropicales

Couleurs Tropicales a offert, du 18 au 23 décembre 2017, une semaine spéciale thématique animée par Claudy Siar et ses chroniqueurs sur RFI

Comment les artistes répondent-ils en musique ? C’est la question que s’est posée Celine Guillaume qui a consacré sa spéciale aux chansons interprétées en réponse à des rumeurs. Pour illustrer son propos, elle a choisi les titres du chanteur guadeloupéen Admiral T On S’en Fout, les Camerounais Blanche Bailly et Minks en duo sur Mimbayeur, le groupe américain Destiny’s Child avec Bootylicious et enfin le regretté Patrick Saint Eloi avec Palé Palé.

Chansons à textes ludiques et humoristiques. C’est ainsi que Kerwin Mayizo a souhaité revenir sur l’année 2017, et bien plus loin encore, car, il a choisi dans sa playlist le célèbre parolier ivoirien considéré comme l’un des pionniers du zouglou du début des années 2000, Petit Denis, le Congolais de Brazzaville Zao (lauréat du Prix Découvertes RFI 1982), le Camerounais Francis Bebey mais aussi le rappeur Franco-Congolais Kamini connu pour son tube Marly Gomont. 

Six femmes qui ont marqué l’année 2017 en musique. Féminisme a été élu mot de l’année 2017 le 12 décembre dernier par le plus important dictionnaire américain. Quelques jours auparavant, Time Magazine avait dévoilé sa traditionnelle personnalité de l’année et il s’agissait des femmes ayant brisée le silence et révélé l’affaire Weinstein. C’est donc tout naturellement que Florelle Manda est revenue sur l’année 2017 en faisant la part belle à ces femmes qui se sont illustrées. Dans sa playlist, Beyoncé a ouvert le bal avec Formation suivi d’une chanson issue de la campagne de publicité de l’Unicef au Bénin contre le mariage forcé et le viol des jeunes filles avec la participation d’Angélique Kidjo, Zeynab, Danialou Sagbohan, Sessimé, Dibi Dobo. Puis Rihanna, Yemi Alade, Aya Nakamura et Daphnée ont clôturé cette présentation. Vous pouvez réécouter la spéciale de Florelle Manda dans Couleurs Tropicales ici.

Les 20 ans de carrière du groupe de rap français La Rumeur. Hortense Volle est revenue sur les 20 ans de carrière du groupe de rap français La Rumeur. Après quatre albums et un long-métrage salué par la critique en 2016 (Les Derniers Parisiens, avec Reda Kateb), deux de ses MCs (Hamé et Ekoué) viennent de publier Il y a toujours un lendemain, aux éditions de l’Observatoire. La Rumeur est un groupe qui a souvent dérangé les institutions et le pouvoir en place de l’ère Sarkozy notamment. Hortense Volle revient sur ce passage de leur histoire et la création d’un certain rap français.

L’afro-futurisme. C’est le thème que je vous ai proposé, en racontant ce qu’est l’afro-futurisme, ce courant qui fait le pont entre technologie et racines, musique traditionnelle et musique électronique, histoire de la communauté noire et métaphysique. Là où les afrocentristes prônent un retour à la terre originelle, l’afro-futurisme propose même un aller pour Jupiter. Loin d’être une idéologie fantasque, de nombreux artistes se revendiquent de ce mouvement. On peut citer les Afro-Américains Erykah Badu, Janelle Monae, Jidenna, ou encore le Tchadien Afrotronix et le DJ centrafricain Boddhi Satva. Au-delà de la musique, la photographie, l’art plastique, la danse, le cinéma, la mode et même l’art culinaire sont largement imprégnés d’afro-futurisme.

Les Gnawas. Vanessa Meflah nous parle des Gnawas, de la culture et de la musique Gnaoui, cette fusion de plusieurs cultures africaines venue des descendants d’esclaves déportés d’Afrique noire au Maghreb, durant la traite arabe. Elle revient sur leur histoire, leur culture, leur musique, leur emprunte au Maroc et la mutation de leur musique liée à leur internationalisation.

Le rap de gosses de riches. C’est tout le programme que nous propose Mickael Quiroga qui se penche sur le rap pratiqué par les « gosses de riches », ou plus simplement par ceux qui ne sont pas sortis du ghetto. C’est le cas en France du groupe Assassin, créé en 1985 par Mathias Cassel, frère de l’acteur Vincent Cassel. Aux États-Unis, il y a l’exemple de la rappeuse Queen Latifah, fille d’un père policier et d’une mère professeur ou encore l’immense acteur Will Smith actuellement à l’affiche du film Bright sur Netflix et dont la B.O est composée de poids lourds du rap actuel. La preuve que le hip hop a toujours attiré des gens de tous horizons.

Les meilleures productions reggae de 2017. Malik Boulibaï, le spécialiste reggae de Couleurs Tropicales revient sur les meilleures productions du genre de l’année écoulée. Le fameux Boulibaï Mix fait le bilan de ce que représente cette culture rastafari aujourd’hui, de Kingston en Jamaïque à Addis Abeba en Ethiopie en passant par Ouagadougou. Dénoncer le système esclavagiste, renouer avec les racines historiques, voici ce qu’est le reggae aujourd’hui selon lui.

Les collaborations dans les musiques lusophones. Carina Brito a proposé une spéciale consacrée à cinq des meilleures collaborations musicales de l’année 2017 dans les pays lusophones. Un peu de tristesse, beaucoup d’amour et d’importants échanges culturels, voici ce que l’on retrouve dans ces duos de mélodies tropicales aux accents kizomba et founana. La Bissau-Guinéenne Yasmine et le Cap-Verdien Badoxa, l’Angolais C4 Pedro et le groupe kenyan Sauti Sol, les Cap-Verdiens Elida Almeida (lauréate du prix découvertes RFI 2015) et Djodje et enfin le duo de Sao Tomé et Principe, Calema.

Le top des reprises des chansons caribéennes. C’est avec Laura Beaudi que cette semaine spéciale s’est achevée. Avec elle, nous sommes revenus sur les plus belles reprises de chansons caribéennes, entre tradition et modernité. Un voyage dans le temps en somme. Le tout en musique bien sûr, avec les chansons du Martiniquais E.sy Kennenga, Zoukamine, la Guyanaise K-Reen, le Guadeloupéen DJ Jairo, la Martinico-Espagnole Kim et enfin l’enfant de Saint Anne en Guadeloupe, Matt Houston.