Un atelier de validation de la stratégie de mise en œuvre de l’amendement de Kigali 2024-2030, s’est tenu jeudi 7 novembre à Brazzaville.
L’atelier organisé pour la période 2024-2030 vise à renforcer les engagements du Congo dans le cadre de cet amendement, en définissant une stratégie nationale de mise en œuvre. Les experts ont mis l’accent sur l’importance de la transition vers des technologies alternatives, moins polluantes et accessibles, ainsi que sur le besoin d’appui technique et financier pour accompagner les industries locales dans cette transition.
La stratégie validée prévoit des mesures concrètes pour réduire l’utilisation des HFC et favoriser l’adoption de technologies propres, tout en assurant une formation adéquate des professionnels du secteur pour garantir un impact positif durable.
L’atelier qui s’est tenu le 7 novembre dans la capitale congolaise a été présidé par La ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, et l’ambassadeur de l’Allemagne au Congo, le Dr Wolfgang Klapper.
L’amendement de Kigali, en vigueur depuis 2019, élargit le champ d’application du protocole de Montréal en incluant la réduction progressive des hydrofluorocarbures (HFC), des gaz à effet de serre puissants utilisés notamment dans les systèmes de réfrigération et de climatisation.
La République du Congo avait signé la convention de Vienne pour la protection de la couche d’ozone, le 15 septembre 1988, et l’a ratifiée le 16 novembre 1994, en même temps que le protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone, ainsi que les amendements y afférents, à savoir Londres, Copenhague, Montréal, Beijing et tout récemment Kigali.