Gabon : le vote du référendum est prévu au 16 novembre

Le gouvernement de transition a fixé le vote par référendum le nouveau projet de Constitution le 16 novembre 2024.

 

Tous les Gabonais sont appelés aux urnes le 16 novembre prochain, pour voter par référendum le nouveau projet de Constitution. C’est la dernière étape de la procédure lancée après la destitution du président Ali Bongo. Selon un communiqué Laurence Ndong, porte-parole du gouvernement mené par le général Brice Ngema Oligui, le projet de loi fondamentale a été adopté la semaine dernière en conseil des ministres.

Le texte précise que quatre décrets ont été adoptés pour encadrer la procédure, dont l’un convoque le collège électoral « le 16 novembre 2024 », et un autre précise que les électeurs auront le choix entre deux bulletins, « Oui » et « Non ».

Le projet de loi fondamentale n’a pas encore été rendu public, encore moins les quelque 800 amendements proposés par l’Assemblée constituante qui avait été convoquée pour donner son « avis motivé » sur le texte rédigé après la récolte d’un millier de propositions lors d’un dialogue national inclusif organisé au mois d’avril.

Le texte prévoit l’instauration d’un régime présidentiel sans Premier ministre, un mandat présidentiel de sept ans renouvelables une fois et l’obligation pour tout candidat d’être né de parents gabonais. Il consacre également le mariage comme l’union entre deux personnes de sexe différent, rend le service militaire obligatoire et confirme le français comme langue officielle du pays. C’est du moins la version du texte qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelques jours.

Le régime présidentiel gabonais inclut également deux vice-présidents aux côtés du chef de l’Etat détenteur du pouvoir exécutif et le président peut dissoudre l’Assemblée. Les parlementaires peuvent mettre le président en accusation devant la Haute cour de Justice pour violation de son serment ou pour haute trahison.

Congo-présidentielle 2021 : les militaires convoqués aux urnes

Les forces de défense et de sécurité doivent passent devant les urnes ce mercredi 17 mars 2021, dans le cadre d’un vote par anticipation.

Ils sont estimés entre 55 000 et 60 000 personnes, extraites du fichier général de plus de 2,5 millions d’électeurs. Ces militaires doivent voter ce mercredi matin par anticipation. Un vote qui sera comptabilisé avec celui du 21 mars prochain. Au moins 131 bureaux seront ouverts ce mercredi entre 7 et 17 heures sur l’ensemble du pays et c’est une première expérience que tente la République du Congo.

Pour les autorités ce vote doit permettre de gagner en temps, car la force publique ne s’occupera plus que la sécurisation du scrutin le jour J. « Ce vote anticipé est juste une application de la loi qui stipule que la force publique vote en premier lieu. Ça  permet de gagner certainement en temps », a indiqué une source à la CNEI pour justifier la démarche. Elle a précisé que le dépouillement et  la compilation de ce vote anticipé se feront au même moment que  ceux du vote général du 21 mars.

L’opposition et la société civile y voient par contre une occasion créée pour frauder.

« Pourquoi ce vote anticipé des militaires quand on sait que les militaires ont toujours voté le même jour que les civils ? Quels sont les objectifs derrière ce vote-là ? Une fois le vote organisé, les urnes seront organisées par qui, où et comment ? », s’est interrogé Franck Nzila Malembé, activiste.

Le Congo a déjà reçu des observateurs pour superviser la présidentielle, venus notamment des pays membres de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (CIRGL).