Congo : un député arrêté après sa vidéo dans laquelle il critique le pouvoir

Aimé Hydevert Mouagni qui est détenu dans les locaux de la Centrale d’intelligence et de la documentation (Cid), ne serait pas encore formellement inculpé.

 

C’est la troisième nuit que passe le député de la majorité Aimé Hydevert Mouagni dans les services de renseignements. Il y est pour répondre aux questions au sujet d’une vidéo qu’il a publié sur les réseaux sociaux. Dans celle-ci, le parlementaire aurait dénigré les services de sécurité du pays.

Selon RFI, Aimé Hydevert Mouagni ne serait pas encore formellement inculpé mais il reste retenu dans les locaux de la Centrale d’intelligence et de la documentation (Cid), l’ex- Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

RFI précise que Aimé Hydevert Mouagni, a déjà été interrogé à deux reprises pour « flagrance », sans autres précisions. Son domicile a été perquisitionné par les services de police et dans la semaine, il sera présenté au procureur de la République.

Le média poursuit en disant que dans un échange téléphonique authentifié par les services de police sur les réseaux sociaux, on entend Aimé Hydevert Mouagni critiquer vertement la gestion du pays, notamment les détournements des fonds publics, le non-paiement des émoluments dus aux parlementaires. Il y pointe du doigt également l’insécurité dans les grandes villes du pays, indexant clairement le ministre de l’Intérieur et les services de sécurité : d’après lui, ces derniers ne sont pas en mesure d’éradiquer cette insécurité.

Congo : l’épiscopat est contre la bénédiction des couples de même sexe

Dans une lettre publiée le samedi 23 décembre 2023, les archevêques et évêques disent non à la déclaration « Fiducia Supplicans ».

 

En République du Congo, les archevêques et évêques s’opposent à la bénédiction des couples en situation irrégulière et des couples de même sexe. « Affermis par le pape François lors de notre visite Ad Limina, en communion avec lui et au nom de notre fidélité à l’Evangile, par respect pour notre patrimoine culturel, et pour le bien de la famille humaine, il nous est impossible, nous archevêques et évêques du Congo Brazzaville, de permettre la bénédiction des unions évoquées dans le Fiducia Supplicans », peut-on lire dans la lettre des archevêques et évêques. Cette lettre a été signée par Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou, archevêque de Brazzaville, président de la Conférence épiscopale du Congo.

Pour l’épiscopat congolais le texte de Genèse 1 : 27 est clair, « Homme et femme, Il les créa ».  « Dans le respect de nos traditions culturelles sur le mariage que la foi chrétienne a assumées et purifiées à la lumière des Saintes Ecritures, nous pasteurs et peuples de Dieu au Congo-Brazzaville demeurons strictement attachés à l’union d’un homme et d’une femme confirmée par la doctrine de l’Eglise selon le dessein du Créateur », peut-on lire dans ladite lettre.

Notons qu’une vidéo de Mgr Bienvenu Manamika Bafouakouahou fait le tour des réseaux sociaux depuis quelques jours. Dans cette vidéo, l’archevêque appelle les prêtres à s’abstenir de toute bénédiction de couple de même sexe.

Par ailleurs, les archevêques et évêques invitent les prêtres à la prière et à la paix.

Congo : détention pour la bande des policiers tortionnaires

Le Procureur de la République, Antoine Oko Ngakala a présenté et ordonné le placement en détention de quatre policiers et trois civils.

 

Détention pour les quatre policiers et trois civils, coupables de faits de tortures sur des tiers sous le viaduc de Kintélé. Le Procureur de la République, Antoine Oko Ngakala a présenté et ordonné leur placement en détention. C’était au cours d’une brève cérémonie qui a eu au Palais de Justice de Brazzaville jeudi 06 janvier 2022.

Devant la presse, le procureur de la République est revenu sur la vidéo qui a circulé sur la place de Brazzaville. Celle-ci, montrait des policiers en train de torturer des personnes. Sur instruction du commandement territorial des Forces de Police de Brazzaville, ces malfaiteurs, au nombre de sept, ont été tous identifiés présentés au parquet.

Il s’agit de quatre agents de police et trois civils habillés en tenue de policier, notamment, l’adjudant-chef de police Ngakégni Tadet, en service au commissariat de police de Makabandilou. L’adjudant de police Gandou Charel, chef du poste de police du quartier Château-d’eau Ngamakosso. Le brigadier-chef Mobié Color alias Tyson, chef du poste de police ‘’Viaduc’’. Le brigadier-chef Makélé Éric, chef du poste de police arrêt Église, quartier Manianga. Nzaba Ronnel, Bakala Ngandziami et Samba Hugues.

Au terme des dispositions de l’article 55 du code de procédure pénale, ces présumés auteurs sont poursuivis pour les faits d’association de malfaiteurs et de coups et blessures volontaires. Ils ont été mis aux arrêts.

Du rappel des faits, dans une vidéo d’une barbarie insoutenable, les mis en cause se livrent à une séance de torture sur des personnes ligotées, en leur broyant les pieds au moyen d’un marteau-masse d’environ cinq kilos. Malgré les pleurs des suppliciés disant sentir leurs os broyés, les coups sont portés avec plus de violence, en toute indifférence.

Ces faits commis par des agents de police en fonction dont certains assument des fonctions et identifiés sur la vidéo, ont aussitôt conduit le commandement de la Police nationale, à diligenter une enquête, afin de mettre hors de ses rangs, ces brebis galeuses dont les pratiques renvoient aux yeux de l’opinion, une mauvaise image de la Police.

Outre les poursuites judiciaires, les policiers encourent des sanctions disciplinaires pour non-respect des règlements et du code éthique. Cela peut conduire jusqu’à leur radiation des effectifs de la Police.

Congo : une bagarre dégénère à cause d’une pièce de 100 FCFA

Une vidéo a largement été diffusée la toile où on voit des jeunes congolais se battre à l’arrêt de bus dans la capitale congolaise, Brazzaville.

La modique somme de 100 FCFA a été à l’origine d’une scène bagarre à Brazzaville. C’est du moins ce que montre clairement une vidéo qui a fait le tour de la toile. Celle-ci montre plusieurs jeunes se livrant à une bagarre générale, devant des policiers impuissants.

Ladite vidéo a suscité des commentaires de tout genre. Ils sont tout de même nombreux a avoir dénoncé cet acte. D’aucuns évoquant même que des problèmes tels que la pauvreté, le chômage seraient à l’origine de tels actes.

La république du Congo comme plusieurs pays dans le monde fait face à la pandémie de coronavirus. A cela il faut ajouter la crise financière que traverse le pays depuis un moment.