Congo : plus de 500 000 doses de vaccins pour renforce le projet « Kobikisa »

Ce lot de vaccins est l’exécution du prêt de 50 millions de dollars dont le Congo a bénéficié de la part de la Banque mondiale.

 

Le ministère de la Santé et de la Population de la République du Congo vient de réceptionner un lot de 537.535 doses de vaccins. Ces vaccins sont destinés aux enfants âgés de 0 à 5 ans issus des familles démunies.

Ces doses sont composées de vaccins BCG, bOPV, DTP-HepB-Hib, PCV, Fièvre jaune, Td, MR et Rotavirus. Ils intensifieront la lutter contre des pathologies telles que la tuberculose, la poliomyélite, la fièvre jaune, la rougeole et bien d’autres.

Ce lot de vaccins est l’exécution du prêt de 50 millions de dollars dont le Congo a bénéficié de la part de la Banque mondiale dans le cadre du projet de renforcement du système de santé appelé « Kobikisa », en français « sauver ».

Rappelons que le projet « Kobikisa » vise à accroître l’utilisation et la qualité des services de santé maternelle, reproductive et infantile dans les zones ciblées, en particulier les ménages les plus vulnérables. Il couvre 39 districts sanitaires, soit plus de 2.400.000 bénéficiaires.

Congo-coronavirus : les États-Unis font un don de plus de 300.000 doses de vaccins

Selon le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Afrique, ce don s’inscrit dans le cadre du mécanisme Covax.

 

La République du Congo a reçu plus de 300.000 doses de vaccins contre le coronavirus. C’est un don des États-Unis qui s’inscrit dans le cadre du mécanisme Covax, dont la première livraison a été réceptionnée ce week-end. C’est du moins ce qu’a indiqué ce lundi 30 août le bureau régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Afrique.

«La première livraison de vaccins contre la COVID19 par le COVAX au Congo a eu lieu ce week-end à Brazzaville», écrit l’OMS Afrique sur twitter. Le dispositif Covax vise à fournir cette année des vaccins anti-Covid à 20% de la population de près de 200 pays à travers le monde. «Le pays (Congo-Brazzaville) a reçu 302.400 doses de vaccin J&J [Johnson&Johnson] données par les États-Unis», précise le bureau régional de l’OMS.

Rappelons qu’au Congo, la campagne de vaccination contre le Covid-19 avait démarré en avril dernier. Les vaccins chinois Sinopharm et russe Sputnik étaient proposés aux candidats au vaccin. Cette campagne n’a jusqu’à présent pas suscité l’engouement des habitants. Mi-août, seuls 1,8 à 2% de la population éligible à la vaccination avaient reçu leurs doses, à cause des résistances et de la méfiance que suscitent les vaccins.

Congo-coronavirus : plus de 600 millions FCFA pour éviter la perte des vaccins

Le gouvernement congolais vient de s’acquérir de nouveaux équipements destinés à renforcer la chaîne du froid pour éviter la perte des doses de vaccin.

 

Plus de 600 millions de Fcfa, c’est la somme qui a été déboursée pour renforcer la chaîne de froid pour éviter la perte des doses de vaccin. C’est du moins ce qu’a affirmé mercredi 12 août 2021, le ministère de la santé. L’objectif du gouvernement est d’accueillir un plus grand nombre de doses de vaccin.

« La chaîne du froid du niveau central sera sollicitée à court et à moyen termes par la nécessité de stocker les vaccins de routine, les vaccins des campagnes contre la poliomyélite, la fièvre jaune… », a indiqué le responsable du Plan national de déploiement lancé le 9 juillet.

Notons que sur 487 centres de santé intégrés, 332 disposent d’un équipement de la chaîne du froid, tandis que sur les 52 districts sanitaires que compte le pays, 48 sont dotés de réfrigérateurs pour le stockage de vaccins.

A Brazzaville, le Programme élargi de vaccination dispose de cinq chambres froides positives (+2°C ; +8°C), soit une capacité nette en positif de 33.540 litres, et deux chambres froides négatives (-25°C ; -15°C), d’une capacité nette en négatif de 6.250 litres.

Pour le renforcement de la chaîne du froid, le gouvernement a bénéficié, à l’instar d’autres pays, de l’appui de l’Alliance pour la vaccination (Gavi) ainsi que d’autres partenaires tels que la Banque mondiale et les agences du système des Nations Unies.

Rappelons que la République du Congo utilise le russe Spoutnik V et celui du laboratoire chinois Sinopharm comme vaccins contre le coronavirus.

Congo-Covid-19 : au moins 100 000 doses de vaccin pourraient être jetés

Depuis le lancement de la campagne de vaccination contre le coronavirus le 24 avril 2021, les congolais sont restés méfiants.

 

La méfiance des congolais à l’égard des vaccins contre le coronavirus pourrait entraîner la perte d’au moins 100 000 doses. Il faut dire que les vaccins ont tous une date de péremption donc ne peuvent être utilisés après celle-ci. On s’achemine droit vers la date de péremption.

La campagne de vaccination lancée le 24 avril 2021, à Brazzaville par le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, est loin d’être le succès espéré. Plusieurs raisons expliquent cet état des choses notamment l’hésitation de la population vis-à-vis des vaccins, qui est aussi la conséquence de la désinformation ; le sentiment relativement répandu qu’il n’y a aucune urgence à se faire vacciner, d’une part en raison de la faible circulation du virus au Congo donc du risque sanitaire limité et de l’autre, faute de mesures incitatives ; beaucoup ne voient aucun intérêt à se faire vacciner…

Les autorités multiplient alors les communications pour éviter tout au moins limiter les dégâts. Elles rappellent l’importance de la vaccination pour permettre une immunité collective et ainsi enrayer la pandémie.

Rappelons qu’en République du Congo, le nombre de cas confirmés au 07 juin 2021 s’élève à 12 121 pour 160 décès, soit un taux de létalité de 1,3%.

Fin de la poliomyélite en Afrique

La « polio sauvage », plus connue sous le nom de polio, est officiellement éradiquée du continent africain. La confirmation a été donnée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le 25 août, lors d’une réunion en visioconférence.

On comptait parmi les participants : le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, la directrice du bureau régional pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, les milliardaires et philanthropes nigérian Aliko Dangote et américain Bill Gates.

« Grâce aux efforts déployés par les gouvernements, le personnel soignant et les communautés, plus de 1,8 million d’enfants ont été sauvés de cette maladie », s’est réjouie l’OMS dans un communiqué. « C’est un moment historique pour l’Afrique. A partir de maintenant, les enfants qui naitront sur ce continent n’auront pas à craindre d’être infectés par la polio », a déclaré la directrice Afrique de l’OMS, Matshidiso Moeti.

La nouvelle survient quatre ans après l’apparition des derniers cas dans le Nord-Est du Nigeria. « Aujourd’hui, les membres de la Commission de certification pour la région Afrique (ARCC) déclarent que la transmission du poliovirus sauvage a été interrompue en Afrique », a affirmé la présidente de l’ARCC, Dr Rose Leke.

La polio est une maladie très contagieuse « provoquée par un virus qui envahit le système nerveux et peut entraîner une paralysie totale en quelques heures », a expliqué l’OMS. Elle touche principalement les enfants de moins de six ans et s’attrape  principalement par voie fécale-orale. C’est-à-dire, lorsqu’on met dans sa bouche des doigts, objets, de la nourriture ou boisson ayant été en contact avec des matières fécales.

Le virus se propage ensuite dans l’intestin et provoque les symptômes suivants : fièvre, fatigue, maux de tête, vomissements, raideur de la nuque et douleurs dans les membres. À plus long terme, la polio peut donner lieu à une paralysie musculaire quand le virus atteint la moelle épinière. Selon l’OMS, une infection sur deux cents entraîne une paralysie irréversible. Parmi les sujets paralysés, 5 à 10% meurent lorsque leurs muscles respiratoires cessent de fonctionner.

Comment l’Afrique a-t-elle éliminé la polio sauvage ?

Sans remède, un vaccin développé en 1952 par le Dr Jonas Salk a donné l’espoir que les enfants pourraient être protégés de la maladie. En 1961, Albert Sabin a été le pionnier du vaccin oral contre la polio qui a été utilisé dans la plupart des programmes nationaux de vaccination dans le monde. En 1996, le poliovirus a paralysé plus de soixante-quinze mille enfants sur le continent. A l’époque, Nelson Mandela avait lancé le programme « Kick Polio Out of Africa », mobilisant des millions d’agents de santé qui se sont rendus de village en village pour distribuer les vaccins.

Depuis 1996, neuf milliards de vaccins oraux contre la polio ont été fournis, ce qui a permis d’éviter environ 1, 8 million de cas de poliovirus sauvage. Les dernières communautés exposées au risque de polio vivent dans des endroits parmi les plus compliqués pour mener des campagnes de vaccination.

Le Nigeria est le dernier pays d’Afrique à avoir signalé un cas de poliomyélite sauvage, dans l’État de Borno, au nord-est reculé du Nigeria, et l’épicentre de l’insurrection de Boko Haram, en 2016. En dehors du Nigéria, le dernier endroit où un cas de polio a été recensé est la région du Puntland en Somalie en 2014.