Congo-Université Marien-Ngouabi : vers des réponses aux préoccupations

C’est du moins une promesse faite par La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Edith Delphine Emmanuel née Adouki.

 

La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Edith Delphine Emmanuel née Adouki, a promis de faire diligence pour trouver des réponses adéquates aux préoccupations du Collège intersyndical de l’université Marien-Ngouabi.

« Au niveau du discours les choses ont évolué, nous sommes confiants, le Collège intersyndical est rassuré même si les points de crispation restent un peu en suspens », a déclaré le président du Collège intersyndical de l’université Marien-Ngouabi, Jean Didier Mbele, à l’issue d’un échange avec la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le 5 juin à Brazzaville.

Quelques jours auparavant, le Collège intersyndical tenait une réunion pour évaluer le niveau d’exécution du protocole d’accord signé avec le gouvernement le 1er août 2019. Le non-paiement des salaires des mois d’avril et de mai et les quotités de janvier, février, mars, avril et mai 2021 ont été déplorés tout comme l’absence de concomitance dans le paiement des salaires.

« Vous êtes des partenaires et non des adversaires. Malgré les difficultés que traverse le pays, le gouvernement fera de son mieux pour résoudre le problème. Nous continuerons à travailler pour l’intérêt de l’enseignement supérieur dans notre pays », a assuré la ministre Edith Delphine Emmanuel née Adouki.

Université Marien-Ngouabi : grève illimitée des enseignants vacataires

Cette grève illimitée des enseignants vacataires a débuté lundi 28 décembre 2020, et ils réclament trois ans de non-paiement des émoluments.

Les enseignants vacataires de l’Université Marien-Ngouabi ont entamé une grève illimité lundi 28 décembre 2020. « Aujourd’hui, les enseignants vacataires totalisent trois ans de non-paiement des émoluments. En conséquence, il a été décidé une grève générale illimitée à compter du 28 décembre 2020 », peut-on lire sur l’avis de grève du Collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien-Ngouabi publié le 22 du mois en cours.

Cette décision de grever a été prise à l’issue de l’assemblée générale dudit Collectif. Pour causes : le budget de fonctionnement du rectorat prévoit une rubrique de paiement des heures de vacation, des encadrements, de surveillance… Mais cette ligne n’est pas versée au rectorat. Aussi, la non-prise en compte des revendications des vacataires depuis février dernier est également épinglée.

Notons que la grève générale illimitée a été est annoncée au moment où certains établissements de l’Université Marien-Ngouabi commençaient les évaluations.

Congo : Sassou N’Guesso élevé au grade de « Docteur Honoris Causa »

L’Université Marien N’Gouabi de Brazzaville a élevé le président Denis Sassou N’Guesso au grade de « Docteur Honoris Causa ».

Le Président Denis Sassou N’Guesso a été élevé au grade de « Docteur Honoris Causa » par l’université Marien Ngouabi, le 12 novembre 2020 à Brazzaville. À l’occasion, le chef de l’État congolais a également reçu le prix de « haute distinction d’honneur de la fraternité de plume des écrivains sénégalais ».

La cérémonie qui a eu pour cadre le palais du parlement, a réuni le personnel universitaire, les corps constitués nationaux et étrangers, ainsi que des invités, ce dans le strict respect des mesures barrières sur la Covid 19.

Le président Denis Sassou N’Guesso a été revêtu de la toge universitaire, aux écussons et emblèmes de l’université Marien Ngouabi, correspondant au grade académique qui lui est décerné.

L’éclat de la cérémonie a été doublé d’une autre distinction, le chef de l’État congolais ayant également reçu le prix de « haute distinction d’honneur de la fraternité de plume des écrivains sénégalais ».

Signalons que le président Denis Sassou N’Guesso a déjà été élevé au grade de Docteur Honoris Causa, par de nombreuses universités prestigieuses, à travers le monde.

Le titre de Docteur Honoris Causa est l’une des plus prestigieuses distinctions décernées par les établissements d’enseignement supérieurs. Il s’agit avec ce titre, d’honorer des personnalités en raison de services éminents rendus aux Sciences, aux Lettres et aux Arts.

Congo : les étudiants renouent avec le chemin de l’école

Les étudiants de l’université publique de Brazzaville reprennent les cours ce lundi 21 septembre 2020, après six mois d’interruption imposée par le coronavirus.

Ce sont au total 35 000 étudiants de l’Université Marien Ngouabi qui n’ont plus mis pied dans les amphithéâtres et vidé les campus depuis mars dernier. Ils reprennent les activités ce matin, et sont contents du fait que l’année académique 2019-2020 soit sauvée.

Cette reprise s’accompagne de nouveaux fonctionnements. Dans les onze établissements de l’université publique tout va désormais se dérouler dans le respect des mesures imposées par le coronavirus. C’est du moins ce qu’affirme Koncernant Epara, président du Mouvement national des élèves et étudiants du Congo (MEEC).

Ce retour à l’école est une occasion pour ces étudiants de réclamer au gouvernement le versement de leur bourse.

Université Marien-Ngouabi : vers la reprise des cours à la faculté des sciences économiques

La semaine prochaine, les sessions ordinaires de l’Université Marion-Ngouabi vont commencer. Les assisses ponctueront sur la reprise des cours à la Faculté des sciences économiques et celle des Lettres, arts et Sciences humaines.

« Le Doyen de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines, informe les étudiants de la reprise des cours académiques ce lundi 21 septembre 2020, avec la session d’examens des premiers semestres », peut-on lire sur une note de la direction de ladite faculté.

Les modalités pratiques et les différentes dates du déroulement des épreuves seront, sans doute, déterminées en conseil d’établissement qui se tient ce vendredi.

En termes de dates, il y a plus de précisions au niveau de la Faculté des sciences économiques. Là-bas, les épreuves des semestres impairs de la session ordinaire débuteront le 26 septembre soit cinq jours après la reprise des cours prévue pour le 21 du même mois. Les modalités d’organisation pédagogique sont également fixées, qu’il s’agisse des cours en présentiel ou en distanciel.

A l’Ecole normale supérieure (ENS), les évaluations ordinaires et les rattrapages se feront entre le 7 décembre 2020 et le 9 janvier 2021. « En raison des perturbations ayant occasionné l’arrêt provisoire de stage (Licence 3 et Master 2), le déroulement traditionnel du stage et les examens pratiques au titre de l’année académique 2019-2020 sont annulés. Cependant, pour valider ce semestre, chaque étudiant de Licence 3 est tenu de rédiger un rapport de stage sur la base du stage suivi jusqu’en mars 2020 », indique une note signée du directeur adjoint, Fulbert Ekondi. La rentrée au titre de l’année académique 2020-2021 est fixée au 18 janvier 2021 à l’ENS.

La situation n’est pas la même à l’Ecole nationale supérieure polytechnique qui, dans un premier temps, finira d’abord les cours du premier semestre (Master recherche) et du deuxième semestre (Licence3) dans la période du 21 septembre au 3 octobre. La session de rattrapage est prévue du 5 au 17 octobre 2020.

En rappel, au mois de mars de l’année en cours, certains établissements de l’Université Marien-Ngouabi, dont la Faculté des lettres, arts et sciences humaines avaient déjà débuté les sessions. La pandémie de Covid-19, avec pour conséquence le confinement, a mis tout aux arrêts. C’est donc pour finaliser ce qui avait été amorcé que la première semaine de la reprise des cours est consacrée aux évaluations.

Congo : le budget 2021 de l’Université Marien-Ngouabi revu à la baisse

Le budget exercice 2021 de l’Université Marien-Ngouabi adopté par son Comité de direction, le 19 août à Brazzaville, est chiffré à plus de 49.616.118.880 milliards de francs CFA, soit une baisse de 30,5% par rapport à celui de 2020 qui était de 70.928.763.410 milliards de francs CFA.

La baisse du budget de l’Université Marien-Ngouabi est due à la réduction des prévisions d’investissement compte tenu des difficultés économiques et financières que connaît le pays du fait de la pandémie de Covid-19. « Les choix budgétaires nous permettront d’honorer, entre autres, l’accueil du 20ème Concours d’agrégation de médecine et disciplines associées », a expliqué le président du Comité de direction de l’Université Marien-Ngouabi, Louis Bakabadio, à l’ouverture des travaux de la session budgétaire.

Il sera également question de permettre à l’Alma mater de tenir sa distance face à l’Université Denis-Sassou-N’Guesso dont les travaux d’implémentation à Kintélé avancent. Selon Louis Bakabadio, l’Université Marien-Ngouabi dispose d’un capital humain performant à la hauteur de ses devoirs.

Dans sa délibération relative au 20ème concours d’agrégation en médecine et disciplines associées qui se tiendra à Brazzaville du 2 au 11 novembre prochains, le Comité de direction a sollicité du gouvernement, le financement à titre exceptionnel de l’organisation de cette rencontre scientifique.

Par ailleurs, le Comité de direction a adopté le rapport d’activités, le compte administratif et le compte de gestion exercice 2019, le plan d’actions 2020. Clôturant les travaux, le président du comité de direction a exhorté les universitaires à tirer les leçons de la pandémie de Covid-19 et à avoir un regard prospectif sur la société congolaise de demain.

Université Marien-Ngouabi : le comité de direction a adopté son budget de l’exercice 2020

Un projet de budget qui a été validé et s’élève à 70,9 milliards de franc CFA, soit une augmentation de 2,3% par rapport à 2019.

A Brazzaville le 14 juin 2019, l’Université Marien-Ngouabi a tenu sa session ordinaire. Celle-ci s’est tenue sous la direction de son président, Louis Bakabadio, conseiller à l’éducation, à la recherche scientifique et à la formation professionnelle du chef de l’Etat. Au cours des travaux, un projet de budget de 70,9 milliards de franc CFA au titre de l’année 2020 a été validé, soit une augmentation de 2,3% par rapport à 2019.

D’autre projets ont été adoptés au cours de cette session, notamment le plan d’actions 2019, lié à la mise en œuvre du plan stratégique de développement à partir duquel l’Université Marien-Ngouabi est obligée de remplir au mieux ses trois missions cardinales que sont la formation, la recherche et le service à la société.

Des questions administratives et financières telles que le rapport d’activités exercice 2018, le compte administratif et de gestion de la même année ont toutes été également adoptées. Deux délibérations ont été prises à cette occasion, à savoir la délibération n°001/2019 relative à la création du titre de Docteur Honoris Causa à l’Université Marien- Ngouabi et la délibération n°003/2019 relative à l’exclusion des assistants ayant plus de six ans dans le grade. En effet, cette université, dans l’article 9 de son règlement intérieur, dispose qu’au terme de six années après son engagement, nul ne peut rester assistant sauf décision contraire du conseil technique. Le comité de direction a donné mandat au recteur pour l’application de cette délibération.

Université Marien-Ngouabi : les droits de la femme rurale au centre d’une conférence

Il était question au cours de cette rencontre de parler du rôle que joue la femme rurale dans la lutte pour l’autosuffisance alimentaire à travers les activités agropastorales.

Le sujet sur les droits de la femme rurale souvent marginalisée a été débattu le 22 mars à l’université Marien-Ngouabi de Brazzaville.

« La femme rurale est confrontée à plusieurs difficultés dues à l’environnement, notamment les problèmes sanitaires, le manque d’électricité et la pénibilité du travail. Nous devons aider ces femmes car nous sommes leurs porte-paroles. Les institutions spécialisées doivent améliorer la situation des femmes en général et celle des femmes rurales en particulier », a déclaré la Pr Delphine Adouki l’une des conférencières lors des échanges.

La femme rurale, selon Delphine Adouki, est celle qui fabrique des produits agricoles dans les conditions artisanales. Cette femme a des droits, mais qui sont souvent bafoués. L’article 6 du projet avancé de la Déclaration des Nations unies sur les droits des femmes rurales reconnaît, en effet, leur droit à la prise de décision, aux soins de santé, à l’autonomie, à la production de revenus, à la sécurité sociale, à la formation et à l’éducation, l’accès à la terre et aux ressources naturelles.

Les participants à cette conférence ont également été édifiés sur plusieurs autres problématiques, notamment l’implication de la femme dans l’agriculture, l’élevage et la pêche. S’agissant de la transformation et la conservation des produits de base, en l’occurrence le manioc, la Pr Géneviève Maloumbi a indiqué que cette denrée et ses dérivées peuvent permettre aux Congolaises d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. Hélène Dembet a abondé dans le même sens en soulignant que l’agriculture est la principale activité de la femme en milieu rural. Elle assure le stockage, la transformation et la commercialisation des produits agricoles. Dans l’élevage, elle s’occupe des petits détails comme entretenir les poulaillers. Au niveau de la pêche, elle la pratique dans les étangs et les rivières.

Université Marien-Ngouabi : les enseignants mettent fin à leur grève

Cette décision vient après avoir obtenu de la part du gouvernement les garanties visant à l’amélioration de leurs conditions de travail.

C’est depuis le 06 septembre dernier, que les enseignants de l’Université Marien-Ngouabi, sont entrés en grève. Ces « donneurs du savoir » réclamaient l’amélioration de leurs conditions de travail.  Après trois mois de grève de leurs enseignants, les étudiants de cet établissement reprennent les cours ce vendredi 30 novembre 2018.

Ces enseignants ont décidé de lever leur grève en assemblée générale le jeudi 29 novembre, après avoir obtenu les garanties du gouvernement allant dans le sens de l’amélioration de leurs conditions de travail.

Le gouvernement a décidé de mettre à leur disposition une enveloppe spéciale en vue de couvrir plusieurs charges, notamment le paiement d’un mois d’arriérés de salaires sur six, le versement de la subvention de fonctionnement et le versement d’une subvention spéciale pour l’organisation des examens. Le gouvernement s’est également engagé à leur payer régulièrement les salaires au même rythme que les agents de la fonction publique.

A la suite de négociations entre enseignants et le gouvernement, ces pédagogues ont décidé de mettre en place une commission de suivi interne de l’application des engagements du gouvernement.

C’est une satisfaction au sein de l’intersyndicale. « Pour nous, c’est une décision raisonnable. Mais, vous voyez bien qu’à la fin on souligne un point important. On se réserve le droit de déclencher une grève si la partie gouvernementale ne respecte pas ses engagements. Nous restons attachés au respect des engagements qu’ils ont pris », a déclaré Gabriel Bissanga, secrétaire général de l’intersyndicale.

Mot d’ordre de grève maintenu pour les professeurs d’université

Ils revendiquent entre autre le payement de leur salaire et des heures supplémentaires effectuées.

C’est jour de grève à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville, au Congo. Allées désertes, salles de cours vides, professeurs absents, Ici, à l’institut de gestion, le portail d’entrée est même fermé avec chaines et cadenas. La situation perdure depuis plusieurs semaines. Les syndicats enseignants sont déterminés à poursuivre le mouvement.  “Nous réclamons le paiement de six mois de salaires impayés, le paiement des heures supplémentaires, d’encadrement des thèses et mémoires des années 2015-2016-2017 et 2018. Enfin, nous exigeons un engagement clair du gouvernement de nous payer régulièrement comme on paie les autres fonctionnaires congolais”, a déclaré Gabriel Bissanga, président de l’Intersyndicale des enseignants du supérieur.

Le dialogue entre les grévistes et le gouvernement n’avance pas. Au point où les syndicats estiment que l’Etat a oublié leur mouvement. Mais ces derniers pensent  le contraire. Selon Bruno Jean-Richard Itoua, le ministre de l’Enseignement Supérieur, “d’autres pays africains ont réfléchi et ont résolu la question de l’autonomie financière de leurs universités pour ne pas dépendre totalement de l’Etat. Et nous, depuis dix ans, pour les mêmes raisons on a des grèves récurrentes. C’est ça le vrai débat. Donc il n’y a pas de grève oubliée”. Face à cette situation, les étudiants n’ont pas d’autre choix que de prendre leur mal en patience. Ce dialogue de sourd entre gouvernement et syndicats risque de prolonger le mouvement de grève…au grand dam des étudiants congolais.

Congo: le personnel de l’université Marien Ngouabi poursuit la grève

La grève a été déclenchée par l’intersyndicale de l’université Marien Ngouabi pour notamment des arriérés de salaire.

Depuis lundi 11 septembre 2018, la grève du personnel de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville est effective. Huit mois après avoir levé leur dernière grève, les enseignants de cet établissement  ont lancé un nouveau mouvement. Ceux-ci réclament notamment le paiement de six mois d’arriérés de salaires.

L’initiative de ce mouvement est de l’intersyndicale de l’université Marien Ngouabi. « Nous demandons le paiement des arriérés de salaires : au 31 août 2018, les travailleurs de l’université Marien Ngouabi totalisent six mois de salaires impayés. Nous demandons également le paiement des heures supplémentaires et complémentaires des années 2015-2016, 2016-2017 et 2017-2018. A cela, il faut ajouter les heures d’encadrement des thèses et mémoires. Nous voulons aussi que le gouvernement s’engage à nous payer régulièrement les salaires. Si les fonctionnaires sont payés, nous également nous voulons être payés », a énuméré le professeur Gabriel Bissanga, président de ce syndicat.

Cours en ligne : les enseignants de l’Agence universitaire de la Francophonie se forme

Les enseignants de l’Université Marien-Ngouabi ont suivi, du 22 au 25 mai, une formation à distance lors de l’atelier portant sur la création et la gestion de site dynamique, organisé au Campus numérique de Brazzaville.

L’idée principale est de favoriser la visibilité des travaux scientifiques des enseignants dans l’usage des dispositifs pédagogiques innovateurs, l’objectif général étant de leur permettre d’utiliser les composantes du logiciel joomla pour la création d’un site web. Parmi les objectifs spécifiques, figurent la maîtrise de l’installation du système de gestion de contenu joomla, le déploiement et l’intégration des modules et composantes du logiciel, l’administration du back office joomla ainsi que l’autonomie dans la gestion et les mises à jour du contenu.

Le facilitateur de la formation, le Pr Peter Kidoudou, a édifié ses apprenants sur la capacité de modifier et de faire leur mise à jour à travers le logiciel joomla. Selon lui, le thème a été choisi suite au constat fait chez les enseignants qui ne font pas connaître leurs enseignements au niveau international. « À l’issue de cette formation de l’Agence universitaire de la Francophonie, ces enseignants seront capables de publier les informations via internet. La formation paraît nouvelle, certes, mais ces étudiants finiront par s’habituer à l’environnement », a indiqué Peter Kidoudou.

Pour Kévin Bikindou, enseignant chercheur à l’Université Marien-Ngouabi évoluant à l’Ecole normale supérieure, cette formation a permis d’apprendre comment créer le site web avec ce logiciel. Grâce aux enseignements reçus, il pourra désormais contrôler ses étudiants à distance, diriger les travaux en ligne puis prendre connaissance des corrigés des examens. Les étudiants, a-t-il ajouté, pourront de leur côté consulter leurs cours à distance, sans avoir un contact avec l’enseignant.

Nadège Samlon Okiemy, chercheuse à l’Université Marien-Ngouabi au laboratoire de biochimie et de pharmacologie de la Faculté des sciences de la santé, a rappelé qu’à l’ère du numérique, tout enseignant doit s’aligner dans la même démarche de la mondialisation. « La formation m’a été très bénéfique, parce qu’elle me facilite désormais à être distante des étudiants. La mise en ligne des cours vient également changer ma façon de travailler avec la pléthore des salles », a-t-elle déclaré.