Congo : deux mois de grève à l’université Marien Ngouabi

Jusqu’ici aucune avancée significative, pour l’intersyndicale des enseignants, le gouvernement est responsable de la situation.

 

Depuis deux mois, les amphithéâtres et autres salles de cours de l’université Marien Ngouabi sont fermés et pas prêts de rouvrir. Pour l’intersyndicale le gouvernement est responsable de ce qui se passe.

« Nos revendications restent les mêmes. À ce jour, le gouvernement ne nous a payé qu’un seul mois de salaire sur les quatre mois dus. Le gouvernement doit jouer sa partition en nous conviant aux négociations le plus vite possible. La balle est dans le camp du gouvernement de la République », insiste Jean-Didier Mbelé, président de l’intersyndicale des enseignants de l’université Marien Ngouabi.

Romain Vivien Manangou, enseignant-chercheur de l’université, demande au gouvernement de prendre au sérieux les revendications : « Que l’État qui paie avec régularité les fonctionnaires de l’État, fasse aussi un effort pour payer avec régularité les enseignants de l’université. C’est tout ce que nous demandons ! Un regard attentif de la part de l’État ».

Les étudiants sont inquiets, ils espèrent un retour à l’ordre. Déclenchée depuis le 1ᵉʳ octobre à cause des impayés (salaires en retard et heures supplémentaires depuis 2018), c’est la deuxième grève de l’année 2024.

Congo : « Le gouvernement est à l’œuvre pour faciliter une reprise rapide des cours »

C’est une déclaration faite par le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

 

Le gouvernement congolais a tenu sa « Quinzaine » lundi 25 novembre 2024 le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, a donné une conférence de presse, le lundi 25 novembre 2024 à Brazzaville dans son Cabinet. Dans le cadre de la « Quinzaine du gouvernement », le ministre de la communication s’est adressé à la presse nationale et internationale.

Il est revenu sur quelques sujets qui font l’actualité depuis quelques temps en République du Congo. On cite entre autres la situation persistance de pénurie de carburant ; de la grève continue à l’université Marien Ngouabi ; la venue de la 5 G ; l’accord signé à la COP 29 et autres.

Pour ce qui est de la grève à l’université Marien Ngouabi, Thierry Lézin Moungalla a fait la promesse ferme et a rassuré que nullement cette année académique ne pourrait être blanche dans cette institution universitaire.

Pour le ministre, la situation à l’université Marien Ngouabi « C’est une préoccupation majeure, qui tient à cœur notre gouvernement. Rassurez-vous, il y a bien de négociations, il y a des discussions. Le caractère généralisé des revendications sociales rend difficile la solution ponctuelle de chacune des situations concernées.  Dans le cas de notre université, Marien Ngouabi, il y a là, une préoccupation plus importante puisqu’il s’agit de l’avenir de nos enfants, d’éviter un risque d’année blanche, cela serait un spectre intolérable pour un gouvernement. Nous espérons que le gouvernement et les organisations représentatives des enseignants trouveront une solution. Le gouvernement est à l’œuvre pour faciliter une reprise rapide des cours et des travaux universitaires au sein de l’Université Marien Ngouabi. Le gouvernement de la République n’acceptera jamais une année blanche à l’Université Marie Ngouabi ».

Cames 2024 : 16 Congolais admis comme maîtres de conférences agrégés

Ces enseignants de l’Université Marien-Ngouabi (UMNG), ont réussi au concours d’agrégation de médecine du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (Cames) 2024.

 

Ils étaient dix-sept admis en distanciel à Brazzaville, tandis qu’en présentiel à Conakry, seize ont été admis comme maîtres de conférences agrégés. Parmi ceux-ci, plusieurs spécialistes dont les chirurgiens pédiatres, oto-rhino-laryngologistes ou du chirurgien cervico-facial, chirurgiens généralistes, endocrinologues ou spécialistes des hormones, néphrologues, hépato-gastro-entérologues, pneumologues, gynécologues obstétriciens, rhumatologue ou spécialiste des pathologies des os, des muscles et des articulations et des urologues.

Notons tout de même que ces maîtres de conférences agrégés doivent s’adapter à un contexte où ces qualifications et ces compétences semblent parfois trop modernes pour les structures locales. Il se heurte à des résistances culturelles, précisément de la part de médecins plus âgés qui privilégient des pratiques anciennes.

Congo-UMNG : le budget 2025 connait une augmentation de 0,63%

Le comité directeur de l’Université Marien-Ngouabi (UMNG), a adopté le 30 octobre dernier, le budget 2025 à la somme de 61 352 771 348 FCFA.

 

Le budget 2025 de l’UMNG a été arrêté à la somme de 61 352 771 348 FCFA, contre 60 990 706 574 FCFA cette année, soit une augmentation de 0,63%. Hors mis le budget 2025, le comité de direction de cette université a également  adopté des documents importants tels le rapport d’activité exercice 2022-2023 ; les comptes administratif et de gestion exercice 2023; le plan stratégique de développement couvrant la période 2024-2028 ; le plan d’action budgétisé 2025 ; les documents comptables  dont le règlement financier et le plan comptable nomenclature budgétaire ; le projet de décision portant réorganisation de l’agence comptable à l’UMNG; le projet de décision fixant les règles de la comptabilité des matières ; la décision fixant les modalités de déclaration des documents délivrés par la direction de la scolarité et des examens et la création du centre unique d’information, d’orientation d’appui à l’insertion professionnelle et l’employabilité des étudiants ; le projet d’ouverture de la filière de formation anesthésie, réanimation à la faculté des sciences de la santé.

Le budget arrêté prend en compte plusieurs charges financières et administratives. Cette session du 30 octobre a permis d’évaluer l’avancement des réformes visant à renforcer la gouvernance de l’UMNG.

Les travaux ont permis au comité de direction de prendre deux délibérations et une recommandation. L’une de ces recommandations est relative à la mobilisation des fonds par le gouvernement pour l’opérationnalisation de la formation de la spécialité anesthésie, réanimation à la faculté des sciences de la santé et l’autre concerne la nomination aux différents postes de responsabilité vacants à l’UMNG. Quant à la recommandation, elle a porté sur la sanctuarisation des fonds pour la promotion des enseignants chercheurs candidats au comité technique spécialisé et au concours d’agrégation du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur.

Congo : la grève générale illimitée se poursuit à l’université Marien-Ngouabi

Les enseignants et l’ensemble des travailleurs réclament le paiement d’arriérés de salaires.

 

Aucune activité en vue dans les onze établissements de l’université Marien-Ngouabi. Enseignants et autres travailleurs sont en grève générale illimitée depuis le 1er octobre 2024. A l’origine de cette grève le collège intersyndical, qui a décidé d’intervenir le jour de la rentrée académique.

Le mouvement réclame le paiement d’arriérés de salaires et critique l’indifférence du gouvernement face aux difficultés de l’université. Le mouvement ne sera levé que lorsque tous les salaires et heures dus depuis 2018 auront été payés. C’est du moins ce qu’a affirment les syndicats.

Les salles sont vides et fermées, les étudiants sont inquiets face aux grèves récurrentes.

Congo: troisième semaine de grève à l’université Marien-Ngouabi

Les enseignants qui entament ce lundi 14 octobre, la troisième semaine de grève réclament des impayés de salaires de plusieurs mois.

 

La grève se durcit à l’université Marien-Ngouabi de Brazzaville. Les professeurs réclament des impayés de salaires de plusieurs mois. Les négociations entre le gouvernement et les grévistes ne sont pas suffisamment avancées.

« La grève est bien suivie par les travailleurs de l’université. Les contacts avec les autorités universitaires et le gouvernement n’ont pas encore donné satisfaction à nos revendications », déclare Jean-Didier Mbélé, président du collège intersyndical de l’université Marien-Ngouabi.

L’université Marien-Ngouabi en grève, ce sont onze établissements fermés et plus de 46 000 étudiants coincés à la maison. Les étudiants s’inquiètent des répercussions sur leur année académique. Ils appellent souhaitent que le gouvernement trouver une solution.

 

 

 

Congo : grève générale illimitée à l’Université Marien-Ngouabi

Initié par le collège intersyndical de cette structure universitaire, la décision de grever fait suite à l’inaction du gouvernement face aux problèmes des travailleurs.

 

Mardi 1er octobre à Brazzaville, le collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi (UMNG) a entamé une grève générale illimitée. Les plateformes syndicales revendiquent le paiement de tous les salaires dus, le règlement des heures non payées depuis 2018 et la signature d’un nouveau protocole d’accord.

La décision de grève fait suite selon le collège à l’inaction du gouvernement face aux problèmes des travailleurs de l’UMNG énumérés dans le préavis de grève émis le 26 septembre 2024. La plateforme se dit indignée face à l’indifférence des autorités en cette période de rentrée scolaire. Elle met en garde contre toute tentative de récupération politique de cette grève.

Toutes les activités académiques sont suspendues à l’UMNG, à l’exception des soutenances de thèses de doctorat. Dans les onze établissements de l’université, le même décor se répète : aucune activité. Pour les étudiants, c’est une situation désespérante.

Congo-Université Marien-Ngouabi : un préavis de grève annoncé

Le collège intersyndical dénonce entre autres le non-paiement des salaires des travailleurs de l’UMNG depuis le mois de juillet 2024.

 

Les travailleurs revendiquent le non-paiement des salaires depuis le mois de juillet 2024, le paiement de toutes les heures diverses dues depuis 2018 ; la signature du nouveau Protocole d’accord, gage d’une paix sociale à l’Université Marien-Ngouabi (UMNG).

Le collège intersyndical de l’UMNG a publié, jeudi 26 septembre, à Brazzaville un préavis de grève de 72 heures. Pour le collège intersyndical, à la veille de la rentrée scolaire, le gouvernement n’a toujours pas respecté les engagements qu’il avait pris. Et met en garde toute personne qui tenterait de récupérer politiquement ce préavis de grève.

Il est important de préciser que le collège intersyndical de l’UMNG regroupe le Syndicat national de l’Université, le Synesup et le Syndicat du personnel non-enseignant du supérieur.

Congo-Université Marien Ngouabi : les enseignants vacataires en grève

Ils réclament entre autres leur recrutement en qualité de permanent, le paiement des heures de vacation de 2019 à 2024.

 

Le corps des enseignants vacataires et prestataires des universités (Cevpu) est entré lundi 19 août 2024 dans une grève générale illimitée à l’Université Marien Ngouabi (Umng). Cette décision a été prise au cours d’une assemblée générale extraordinaire.

Le Cevpu avait prévenu de cette décision lors de la séance de travail du 25 juillet, avec la ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Edith Emmanuel, en présence du président de l’Université Marien Ngouabi et de son équipe technique.

Ces enseignants vacataires avaient demandé que le paiement des heures de vacation doit se faire avant la fête du 15 août. Le Cevpu dit avoir constaté le manque de volonté de la part du gouvernement à payer les heures de vacation, malgré la compréhension des enseignants vacataires et prestataires à préserver un climat social favorable au bon fonctionnement de l’UMNG.

Les membres du Cevpu ont décidé d’aller en grève générale illimitée à l’UMNG, jusqu’à la prise en compte de leurs réclamations.

Congo : les travaux du CMVB exécutés à 46%

La ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Delphine Edith Emmanuel a visité mardi 06 août, le chantier du Centre multiservices de valorisation des bioressources (CMVB).

 

Le niveau d’exécution du CMVB est de 46%. C’est ce qu’on retient du passage du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique, Delphine Edith Emmanuel sur le site où sont réalisés les travaux de construction.

Pour Delphine Edith Emmanuel, ce centre contribuera à l’amélioration qualitative de l’offre, de la formation et de la transformation de la recherche au Congo. Delphine Edith Emmanuel à cette descente sur le terrain était accompagnée du directeur de l’Agence française de développement (AFD) du bureau Congo, Maurizio Cascioli.

Pour Maurizio Cascioli, cet équipement répond aussi aux besoins exprimés par le secteur privé, des grandes entreprises, des petites entreprises, des jeunes qui veulent se lancer dans les activités.  Il répond également à tous les critères de qualité mis sur le marché.

Le Centre multiservices de valorisation des bioressources (CMVB), est situé à l’Université Marien-Ngouabi, plus précisément à l’Ecole normale supérieure (ENS). C’est le résultat d’un accord signé entre le gouvernement du Congo et l’AFD, le 8 juillet 2020. Cet accord s’inscrit dans le cadre d’un contrat de désendettement et de développement, une convention de financement au profit du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation technologique.

Congo-Université Marien Ngouabi : l’intersyndicale met fin à la grève

Après une dizaine de jours d’arrêt d’activités, la grève est suspendue après un terrain d’entente entre le gouvernement et l’intersyndicale.

 

Reprise de travail à l’université Marien Ngouabi. L’intersyndicale a mis fin à la grève après une dizaine de jours. Cette suspension arrive après des négociations entre le Premier ministre et les grévistes qui ont abouti à un terrain d’entente.

« Le collège intersyndical note avec satisfaction les avancées significatives sur la totalité des problèmes posés au gouvernement de la République ; et décide de la levée de la grève et de la reprise du travail à l’université Marien Ngouabi dès le lundi 15 janvier 2024 à 7h », a déclaré Célestin Désiré Niama, porte-parole de l’intersyndicale.

Rappelons que les enseignants revendiquaient de meilleures conditions de travail, notamment le remboursement des retenues sur les salaires de novembre dernier. Ces retenues sont estimées à près de 220 millions de FCFA, soit plus de 333 000 euros. À cela, il faut ajouter le paiement des heures dues de vacation.

Ils exigeaient aussi la révocation du directeur des affaires financières de l’université Marien Ngouabi, qu’ils accusent de mauvaise gestion. Il faut dire que c’est la énième grève que l’université Marien Ngouabi enregistre en peu de temps.

Congo : à l’Université Marien Ngouabi, la grève est confirmée

Le collège intersyndical de cette structure universitaire a décidé, le 8 juin à Brazzaville, d’aller en grève suite à la non prise en compte des doléances des travailleurs.

 

L’intersyndicale de l’Université Marien Ngouabi confirme la grève. Dans une déclaration conjointe, les trois mouvements syndicaux de cet établissement universitaire réclame « le paiement de salaires des mois d’avril et mai impayés et la signature du protocole d’accord déposé sur la table du Premier ministre, chef du gouvernement ».

Rappelons que l’intersyndicale avait eu des rencontres avec le gouvernement, c’est le non-respect des accords qui a abouti à cette grève. « La grève prendra effet à compter de mardi 11 juin 2024. ». C’est une précision de l’intersyndicale.

Selon l’intersyndicale, cette grève ne pourra être suspendue que si le gouvernement paye les deux mois de salaires. Un paiement à l’issue duquel « le collège intersyndical va encore s’asseoir pour la levée de la grève ».

Congo-Université Marien-Ngouabi : l’intersyndical publie un préavis de grève

Suite au non-paiement des salaires des mois d’avril et mai derniers, le collège intersyndical de cet établissement a lancé un préavis de grève de 72 heures.

 

Le collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi (UMNG) a publié, le 4 juin à Brazzaville, un préavis d’une grève de soixante-douze heures. Cette sortie fait suite au non-paiement des salaires des mois d’avril et mai derniers.

Les syndicalistes ont rappelé que le gouvernement avait pris l’engagement sur la question de la simultanéité du paiement des salaires des travailleurs de l’UMNG avec les agents de la fonction publique. Outre la concomitance de la paye, les agents de l’UMNG demandent la signature urgente du protocole d’accord entre le gouvernement et l’intersyndicale.

« Dans le protocole d’accord, il y a le problème des heures impayées, des heures d’encadrement des mémoires et thèses que nous avons mis, depuis une année, sur la table du gouvernement, mais pas encore signé. Nous savons que nous sommes face à un gouvernement responsable mais après soixante-douze heures, le préavis de grève pourrait déclencher une grève générale et illimitée », a indiqué Kimbouala Nkaya, secrétaire général adjoint du Syndicat des enseignants du supérieur privé (Synesup).

Enseignement supérieur : le Congo adopte le système LMD

Le système Licence, Master, Doctorat (LMD) a été approuvé au cours de la tenue mercredi 08 mai, du Conseil des ministres.

 

La ministre en charge de l’enseignement supérieur, Edith Emmanuel Adouki, a présenté mercredi 08 mai dernier, le système LMD. C’était au cours du Conseil des ministre présidé par le président de la République Denis Sassou N’Guesso.

La réforme vise à harmoniser l’enseignement supérieur avec les normes internationales et à remodeler l’organisation des études dans les universités et établissements d’enseignement supérieur. Le projet de décret portant organisation des études universitaires dans le cadre du système LMD a été approuvé par le Conseil des ministres.

Initialement introduit à l’Université Marien Ngouabi en 2009, le système LMD va désormais s’étendre à tous les établissements d’enseignement supérieur, publics et privés, de la République du Congo.

Rappelons que cette réforme est fruit de la volonté politique des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire et l’Afrique centrale (Cemac) exprimée en 2005. L’objectif est d’harmoniser l’enseignement supérieur avec les normes internationales.

Congo : les derniers réglages avant le lancement de la 2e phase du projet IKI2

C’est ce qui justifie la réunion mardi 23 janvier, à Brazzaville, entre la ministre de l’environnement, du développement durable et du bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault et les experts.

 

Le projet Initiative internationale pour le climat (IKI 2), concerne la République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC). Les travaux de sa deuxième phase vont bientôt démarrer mais avant, les derniers réglages se font. Le sujet était au centre d’une rencontre entre Arlette Soudan-Nonault, ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo et des experts nationaux et internationaux le mardi 23 janvier dernier.

IKI 2 est Financée par le gouvernement allemand, ce projet implique davantage les experts nationaux des deux Congo, du Programme des Nations unies pour l’environnement ainsi que ceux de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Son but est l’atténuation des changements climatiques ainsi que l’adaptation de leurs effets dans les pays en développement.

« Nous travaillons de commun accord avec le ministère pour l’exécution du projet IKI 2. Avec la ministre, nous avons parlé des tenants et aboutissements de ce projet. Très prochainement, nos délégations, en collaboration avec les chercheurs, se rendront sur le terrain. D’ailleurs, les diplomates de la RDC s’étaient rendus ici, au Congo, pour visiter et s’informer des tourbières de la Cuvette », a indiqué Yannick Ariane Rasoarimanana, représentante de la FAO au Congo et cheffe de mission.

Dans le cadre de ce projet, les chercheurs de l’Université Marien-Ngouabi et de la Grande-Bretagne travaillent ensemble pour sa réussite.

Université Marien-Ngouabi : l’avant-projet du statut particulier du personnel adopté

Le comité de direction de l’Université Marien-Ngouabi a tenu mercredi 24 janvier, à Brazzaville, sa session extraordinaire.

 

L’avant-projet du décret portant statut particulier du personnel de l’Université Marien-Ngouabi a été adopté mercredi 24 janvier. C’était au cours de la session extraordinaire du comité de direction de cet établissement.

Ce statut prendra en compte plusieurs points notamment l’encadrement technique et professionnel, la majoration, la suspension et le rétablissement de la prime de recherche mensuelle, la dignité universitaire, la catégorisation et le recrutement du personnel administratif, technique, ouvriers et de services, les recommandations par avancement exceptionnel d’échelons, la retraite ainsi que la révision de la grille indiciaire du personnel.

Il a aussi été question pour le comité de direction a également d’examiné l’avant-projet du décret modifiant certaines dispositions du décret 2012-698-du 06 juin 2012 portant statut particulier du personnel de l’UMNG.

Congo : levée de grève à l’Université Marien Ngouabi

L’intersyndical a mis fin à la grève après avoir trouvé un terrain d’entente lors des négociations avec le gouvernement.

 

Fin de la grève samedi 13 janvier, à l’Université Marien Ngouabi. Annonce faite par le porte-parole de cet établissement universitaire, Célestin Niama. Une décision qui fait suite à une rencontre avec le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, qui a pris en compte leurs revendications.

Les enseignants revendiquaient de meilleures conditions de travail, notamment le remboursement des retenues sur les salaires de novembre dernier. Ces retenues sont estimées à près de 220 millions de FCFA, soit plus de 333 000 euros. À cela, il faut ajouter le paiement des heures dues de vacation.

Les négociations avec le gouvernement qui a connus des avancées significatives ont donné espoir à l’intersyndicale qui a décidé de mettre un terme à la grève.

« Le collège intersyndical note avec satisfaction les avancées significatives sur la totalité des problèmes posés au gouvernement de la République et décide de la levée de la grève, et de la reprise du travail à l’Université Marien Ngouabi, dès le lundi 15 janvier 2024 à 7h00 », a déclaré le porte-parole de l’intersyndical de l’Université Marien Ngouabi, Celestin Niama, lors de la déclaration Du SYNESUP.

Après 10 jours de grève, les activités vont normalement reprendre à de l’Université Marien Ngouabi.

Congo : deuxième semaine de grève à l’Université Marien Ngouabi

L’intersyndical de cet établissement universitaire a lancé le 4 janvier 2023, un mouvement de grève générale illimitée.

 

Entamée depuis jeudi 04 janvier dernier, la grève générale et illimitée lancée par déclenchée par l’intersyndicale de l’Université Marien Ngouabi, entre dans sa deuxième semaine. Tous arrêtent de dispenser les cours et posent sur la table des négociations sur notamment le payement d’arriérés de salaire ; a révocation de M. Yoka André, directeur administratif et financier (Daf) accusé de mauvaise gestion ; le paiement des heures diverses dues et de vacation et autres.

« Cette grève est bien suivie. Elle a paralysé toute l’université Marien Ngouabi. Au moment où je vous parle tout l’enseignement supérieur est en plein repos. Après négociations [avec le gouvernement], nous allons voir si nous allons reprendre ou pas », a déclaré Célestin Désiré Niama, porte-parole de l’intersyndicale de l’Université publique.

L’intersyndicale affirme avoir eu des négociations, entre autres, avec le Premier ministre, chef du gouvernement. En attendant l’aboutissement, les étudiants, eux, regrettent l’arrêt des cours.

Université Marien Ngouabi : une grève illimitée lancée par le collège intersyndicale

Depuis les jeudi 04 janvier, les activités académiques ont été suspendues pour entre autres le non-paiement des heures diverses dues et de vacation.

 

L’intersyndical de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville a lancé le 4 janvier 2023, un mouvement de grève. Une décision a été prise au cours de leur réunion qui s’est tenue mercredi 03 janvier, à Brazzaville.

Le collège intersyndical renouvelle ses revendications et exige : le remboursement des retenues (soit le montant de 219.050.204 francs Cfa) des syndicats et mutuelles de l’Université détournées sur les salaires de novembre 2013; la révocation de M. Yoka André, directeur administratif et financier (Daf) et de M. Ngoubou Toussaint, délégué du contrôle budgétaire auprès de de l’Université Marien Ngouabi; le paiement des heures diverses dues et de vacation; la signature du deuxième protocole d’accord, gage d’une paix sociale à l’Université Marien Ngouabi.

Cette drève qui a été lancée le 04 janvier dernier, est générale illimitée. Les cours sont suspendus tout comme les services administratifs et académiques ne fonctionnent pas, au grand dam des étudiants et autres usagers des prestations. L’Université Marien Ngouabi, compte 5 facultés, 4 écoles, 4 instituts, un centre et une Académie des beaux-arts. Le travail ne pourra reprendre que si les revendications exprimées trouvent satisfaction dans leur totalité. Le Collège intersyndical a mis en garde quiconque pourrait tenter de récupérer son mouvement à des fins politiques.

Congo-Université Marien-Ngouabi : le Collège intersyndical annonce une grève

Celle-ci prendra effet à compter du 03 janvier 2024, si leurs revendications ne sont pas prises en compte.

 

Le Collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi annonce une grève générale et illimitée à partir du 3 janvier 2024. C’est une décision prise mercredi 27 décembre, lors d’une réunion et sera effective si leurs revendications n’ont pas de suite favorable.

Au nombre des revendications le paiement du salaire de décembre ainsi que des heures de vacation avant le 1er janvier 2024; le remboursement de 219 050 204 FCFA retenus sur le mois de novembre au profit des mutuelles et syndicats mais détournés par le directeur des affaires financières de l’Université Marien-Ngouabi ; la révocation d’André Yoka, directeur administratif et financier, et de Toussaint Ngoubou, délégué du contrôle budgétaire auprès de l’université. C’est ce qui ressort de la déclaration dudit Collège publiée le 27 décembre, à Brazzaville.

Il faut rappeler que la signature du deuxième protocole d’accord allonge la liste de ces revendications. En effet, le premier protocole signé avec le gouvernement, le 1er août 2019, était arrivé à terme. L’intersyndicale exige la signature du deuxième protocole d’accord, conformément au relevé de conclusions signé avec le gouvernement, le 21 septembre 2021.

Le Collège intersyndical a tout de même reconnu que le gouvernement s’est impliqué dans la résolution du déficit budgétaire à cette université.

Congo : un nouvel amphi réceptionné à l’Université Marien-Ngouabi

L’amphithéâtre Jean-Baptiste-Taty-Loutard, d’environ 1600 places va permettre de résoudre le problème de pléthore à la faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash).

 

L’université Marien-Ngouabi a un nouvel amphithéâtre. Le nouveau bâtiment Jean-Baptiste-Taty-Loutard d’environ 1600 places, a été réceptionné samedi 09 septembre 2023. Il a été mis en service pour résoudre le problème de pléthore à la flash.

Notons que, par manque de places du fait de la pléthore, en effet, le phénomène de désorientation des étudiants, d’une filière souhaitée à une autre non souhaitée, prenait de l’ampleur à l’Université Marien-Ngouabi avec des répercussions néfastes sur le parcours de ces derniers, au point de rendre difficile leur intégration sur le marché de l’emploi. L’opérationnalisation de l’amphithéâtre Jean-Baptiste-Taty-Loutard est une solution à la limite de ses 1600 places. Ce, après l’ouverture des amphithéâtres de 1600 places des facultés de droit et des sciences économiques.

Congo-Université Marien Ngouabi : la grève des vacataires se poursuit

La grève qui a été déclenchée le 17 octobre dernier ne prendra fin que lorsque le paiement de leurs arriérés sera effectué.

 

Les enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) de Brazzaville continuent leur grève. Ils estiment que les négociations avec les autorités congolaises ne leur ont pas permis d’obtenir ce que l’on souhaite. Le collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) revient sur ses revendications salariales.

Rappelons que la grève avait été déclenchée le 17 octobre 2022. Celle ne pourrait prendra fin que lorsque le paiement de leurs arriérés sera effectué. C’est du moins ce qu’ils ont indiqué mercredi dernier. Ces enseignants revendiquent le paiement de quatre ans des heures impayées et leur intégration à la Fonction publique.

Il en ressort que plus de deux semaines après le début de la grève amorcée par ledit collectif, la situation semble toujours au point mort. Les négociations avec la Primature, le Parlement et le ministère en charge de l’Enseignement supérieur ne lui ont pas permis d’avoir gain de cause.

La poursuite de la grève des enseignants vacataires de l’université de Marien Ngouabi n’est pas sans conséquences.

A Brazzaville, le groupe Bolloré offre une salle multimédias aux étudiants de l’école nationale supérieure polytechnique de l’université Marien Ngouabi

Le 29 septembre 2022, à l’occasion du Marathon day, le groupe Bolloré au travers de ses filiales Bolloré Transport & Logistics et Vivendi a offert une salle multimédias aux étudiants de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP) de l’université Marien Ngouabi, première université publique du pays.

La salle a été rénovée et équipée de 20 ordinateurs complets avec une connexion internet illimitée 24h/24 et 7 jours/7. Elle va favoriser la formation académique de plus de 900 étudiants qui y évoluent tous les ans. C’est le fruit de la participation de Bolloré Transport & Logistics, Congo Terminal, GVA Congo, Canal+, Canal Olympia et Terminaux du Bassin du Congo (TBC).

« Notre engagement sociétal vise à donner à la jeunesse les clés de son autonomie en renforçant les capacités des systèmes éducatifs locaux. Désormais dans une salle à Brazzaville, les étudiants de l’ENSP pourront puiser le savoir du monde entier et exceller dans leur travail » soutient Dzema AYESSA-NDINGA, Directeur Général Adjoint des Terminaux du Bassin du Congo (TBC).

« L’accompagnement des filiales congolaises du Groupe Bolloré est un geste fort pour soutenir la formation académique des jeunes. Nous les remercions en espérant que ce ne sera pas leur dernière action » déclare Robert NGOMEKA, chef de Cabinet de la vice-présidente de l’université Marien Ngouabi.

L’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP) est l’un des onze établissements que compte l’Université Marien NGOUABI (UMNG) de Brazzaville. Elle fût créée en 1996 sur les cendres de l’Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique (ENSET). Elle vise à former les cadres opérationnels
dans les domaines du génie mécanique, du génie civil, du génie électrique et des sciences et technologies alimentaires.

À propos du Groupe Bolloré au Congo

Présent au Congo dans le transport et la logistique, la communication et le divertissement, le Groupe Bolloré participe à la transition énergétique grâce à ses solutions d’alimentation à base de l’énergie solaire. Avec plus de 1 500 collaborateurs congolais à travers ses agences de Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, le Groupe Bolloré s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, l’environnement et la réinsertion sociale.

Congo : 730 anciens étudiants rentrés de Cuba recevront le paiement de leur bourse

Le Trésor public a lancé ce mardi 20 septembre à Brazzaville, le paiement de bourse de 730 anciens étudiants congolais rentrés de Cuba lors de ces trois dernières années.

 

Ils sont au total 730 bénéficiaires concernés par cette opération. Il s’agit des promotions des finalistes rentrées au pays en 2019 et en 2020 ainsi que les expulsés de Cuba pour inconduite. Ils reçoivent un trimestre de bourse à la présidence de l’Université Marien Ngouabi, à Brazzaville

Il faut noter que ces anciens étudiants ne sont pas tous à Brazzaville. Plusieurs d’entre eux ont été mis en stage dans les hôpitaux de l’arrière-pays, ils sont donc représentés par leurs parents. Pour entrer en possession de cet argent, les parents qui représentent ces anciens étudiants doivent se munir des procurations délivrées par l’Inspection générale des finances (IGF).

Pendant que cette opération est lancée au Congo, la ministre de l’Enseignement supérieur, Edith Delphine Emmanuel et son collègue de la Santé Gilbert Mokoki sont attendus ce jeudi 22 septembre à Cuba. Ils doivent faire face à la résistance des étudiants congolais finalistes.

Depuis plus de deux semaines, ces compatriotes refusent de percevoir les six mois d’arriérés de bourses qui leur sont alloués, et d’embarquer pour Brazzaville en vue de leur rapatriement. Ils exigent le paiement de l’intégralité des arriérés qui font treize trimestres au total.

Congo-université Marien Ngouabi : 1 milliard F le budget du syndicat

Le Syndicat des enseignants du supérieur (SYNESUP) a adopté le 23 Avril à Brazzaville son budget de fonctionnement exercice 2022.

 

Un milliard de FCFA, c’est la somme adopté par le SYNESUP, pour son fonctionnement au cour de l’exercice 2022.

« Nous nous sommes réunis, pour analyser les comptes exercice 2021 et adopter le budget exercice 2022. Nous traiterons des questions les plus cruciales et urgentes. Cette réunion s’inscrit dans le cadre de la session ordinaire du Conseil Central », a affirmé le secrétaire général du SYNESUP, Jean Didier Mbélé.

Pendant la rencontre qui a permis d’adopter leur budget, le Syndicat des enseignants du supérieur a épinglé les difficultés économiques  auxquelles les travailleurs de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) sont confrontés, particulièrement les enseignants-chercheurs. Notamment, la dette sociale de l’Etat envers cet alma mater, le  manque de concomitance dans le payement des salaires des agents universitaires, avec ceux de la fonction publique, et le non-paiement intégral des heures supplémentaires des enseignants.

« Nous avons déposé sur la table du gouvernement, un deuxième protocole d’accord, en vue d’éponger la dette sociale de l’Université Marien Ngouabi qui s’élève à plus de sept milliards de francs CFA », a ajouté le secrétaire général du SYNESUP.

Rappelons que le SYNESUP a pour mission de défendre les intérêts matériels et moraux des enseignants du supérieur et contribuer à la gestion administrative, pédagogique et financière de l’Université Marien Ngouabi. Cette association existe depuis 1995.

Congo-Université Marien Ngouabi : grève générale illimitée des enseignants vacataires

Ces enseignants vacataires réclament le paiement de plusieurs heures de vacation, et voudraient que leurs doléances soient prises en compte pour une reprise des cours.

 

A Brazzaville, les enseignants vacataires de l’université Marien Ngouabi ont entamé une grève générale illimitée le 31 mars 2021. Ils protestent contre la non prise en compte de leurs différentes réclamations.

Ces enseignants vacataires de l’UMNG réclament le paiement des heures de vacation 2016-2017 (les oubliés) ; 2017-2018 (25%) ; 2018-2019 ; 2019-2020 ; 2020-2021. Ils pensent reprendre les cours une fois que leurs doléances seront prises en compte.

Cette décision découle de l’assemblée générale du collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) qui s’est tenue ce mercredi 30 mars à l’esplanade de l’Amphithéâtre 1600.

« Compte tenu du non-respect des engagements pris par la hiérarchie, l’assemblée générale extraordinaire du Collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi décide d’une grève illimitée au sein des établissements à compter de jeudi 31 mars 2022 à 07h00 », rapporte le communiqué relatif à l’avis de grève.

Le Collectif des enseignants vacataires sollicite également le recrutement de ces derniers en qualité de permanents et  met en garde les enseignants vacataires qui n’observeront pas cet avis de grève.

Congo-université Marien-Ngouabi : service minimum depuis lundi

Comme annoncé par l’intersyndicale, il y a quelques jours, l’université Marien-Ngouabi a entamé une grève illimitée depuis le 20 septembre 2021.

 

C’est le service minimum depuis lundi 20 septembre 2021, à l’université Marien-Ngouabi. L’on assiste à l’arrêt des processus d’inscription, des visites médicales, des examens et des différents concours… Les étudiants qui devraient amorcer les rattrapages et les nouveaux bacheliers doivent attendre le dénouement de la situation.

L’intersyndicale réclame, entre autres, le paiement des heures diverses dues de 2014 à 2020 ; le respect de la concomitance dans le paiement des salaires des agents de l’université et ceux de la Fonction publique ; le versement d’une enveloppe spéciale pour la rentrée académique 2021-2022.

Une circulaire, signée du président de l’alma mater, le Pr Gontran Ondzotto, fait état d’un service minimum. « Les responsables académiques et administratifs : chefs d’établissement, directeurs centraux, chefs de département, responsables de parcours, chefs de service, chefs de bureau de stage travaillent normalement », souligne la note qui date du 20 septembre.

« Le service ne reprendra à l’université Marien-Ngouabi que lorsque le gouvernement respectera ses engagements écrits, pris dans le protocole d’accord signé le 1er août 2019, en versant les six quotités restantes sur les dix-huit convenues », précisait le communiqué final de la réunion de l’intersyndicale de l’université Marien-Ngouabi, tenue le 15 septembre à Brazzaville.

Congo-Université Marien-Ngouabi : l’intersyndical annonce une grève illimitée

Le collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi envisage d’entrer, à compter du 20 septembre, en grève générale illimitée.

 

En République du Congo, le collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi va entrer en grève à compter du 20 septembre prochain. Ce sera leur manière de protester contre le non-respect par le gouvernement des engagements dans le cadre du protocole d’accord qui est arrivé à échéance depuis le 30 juin dernier. C’est du moins ce qui est dit dans un récent communiqué dudit collège intersyndical. Relevons que cette manifestation arrive à quelques semaines de la rentrée académique 2021-2022.

« Les syndicats de l’Université Marien-Ngouabi ont respecté tous leurs engagements en maintenant la paix sociale au sein de l’alma mater pendant plus de deux ans », affirme le communiqué.

Le paiement des salaires depuis décembre 2019 et des indemnités de toutes les heures au titre des années académiques allant de 2014 à 2020, ce sont entre autres les revendications du collège intersyndical.

Selon l’avis de grève publié par le collège intersyndical, la grève générale illimitée portera sur l’arrêt de toutes les activités à l’Université Marien-Ngouabi. Il s’agit notamment de l’arrêt des processus d’inscription, des visites médicales, des examens et des différents concours d’entrée à l’université.

« Le service dans toutes les structures de l’université ne reprendra que lorsque le gouvernement respectera ses engagements écrits pris dans le protocole d’accord, en versant les six quote-part restants sur les 18 convenus », peut-on lire dans l’avis de grève.

« Nous exigeons aussi du gouvernement le respect de la concomitance dans le paiement des salaires des agents de l’université et ceux de la fonction publique ; mais également le versement d’une enveloppe spéciale pour la rentrée académique 2021-2022 », a précisé le collège intersyndical.

L’intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi menace de lancer un mouvement de grève illimitée

Jusqu’au 6 septembre prochain si les revendications ne sont pas prises en compte par le gouvernement, le collège intersyndical se réserve le droit de déclencher une grève générale et illimitée.

 

Dans une déclaration publiée le 6 août 2021 à Brazzaville, la coordination du collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi revendique entre autres, le paiement des salaires des mois de décembre 2019 et juillet 2021, le paiement au même rythme des salaires des agents de l’Université Marien-Ngouabi et de la Fonction publique, le versement d’une somme conséquente pour l’amélioration des conditions de travail et la réussite de la rentrée académique 2021-2022.

La coordination du collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi souhaite également que les indemnités de toutes les heures diverses au titre des années académiques allant de 2014 à 2020 soient payées.

En juin dernier, le collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi de Brazzaville a déploré le non-respect des engagements pris par le gouvernement congolais en exigeant le paiement des salaires des mois d’avril et mai 2021, ainsi que les quotités de janvier, février, mars, avril et mai de la même année.

Congo-Université Marien-Ngouabi : vers des réponses aux préoccupations

C’est du moins une promesse faite par La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Edith Delphine Emmanuel née Adouki.

 

La ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Edith Delphine Emmanuel née Adouki, a promis de faire diligence pour trouver des réponses adéquates aux préoccupations du Collège intersyndical de l’université Marien-Ngouabi.

« Au niveau du discours les choses ont évolué, nous sommes confiants, le Collège intersyndical est rassuré même si les points de crispation restent un peu en suspens », a déclaré le président du Collège intersyndical de l’université Marien-Ngouabi, Jean Didier Mbele, à l’issue d’un échange avec la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le 5 juin à Brazzaville.

Quelques jours auparavant, le Collège intersyndical tenait une réunion pour évaluer le niveau d’exécution du protocole d’accord signé avec le gouvernement le 1er août 2019. Le non-paiement des salaires des mois d’avril et de mai et les quotités de janvier, février, mars, avril et mai 2021 ont été déplorés tout comme l’absence de concomitance dans le paiement des salaires.

« Vous êtes des partenaires et non des adversaires. Malgré les difficultés que traverse le pays, le gouvernement fera de son mieux pour résoudre le problème. Nous continuerons à travailler pour l’intérêt de l’enseignement supérieur dans notre pays », a assuré la ministre Edith Delphine Emmanuel née Adouki.