Congo-université Marien-Ngouabi : levée de grève et reprise du travail

Cette décision fait suite à une rencontre qui a eu lieu mardi 21 septembre entre le Premier ministre et le collège intersyndical de l’université.

 

Fin de la grève à l’l’université de Marien-Ngouabi. Après une rencontre entre le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso et le collège intersyndical de l’université Marien-Ngouabi, le travail a immédiatement été repris conformément aux mécanismes syndicaux.

La séance de travail a porté sur les revendications syndicales contenues dans la déclaration du 15 septembre dernier. « Après un échange respectueux et fructueux, les deux parties ont tiré les conclusions suivantes: la mise à disposition immédiate d’une enveloppe couvrant quatre quotités sur les six attendues ; le paiement en cours du salaire du mois d’août 2021 ; la poursuite des négociations avec la ministre de tutelle en vue de la signature d’un nouveau protocole d’accord », peut-on lire dans le relevé de conclusions de la réception de la coordination élargie du Collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi.

Les deux parties sont également tombées d’accord sur le paiement régulier des salaires au même rythme que les agents de la Fonction publique, conformément au protocole d’accord du 1er août 2019. Elles se sont, par ailleurs, engagées à respecter les termes du relevé de conclusions. « Nous pouvons dire qu’il y a une oreille attentive de la part du gouvernement et de notre côté, nous allons proposer ce qu’ils nous ont dit à notre base dès demain. Nous verrons ensuite à propos de la grève si nous devons la lever ou pas, mais nous tendons vers une situation d’apaisement et de paix sociale à l’université Marien-Ngouabi au regard de ce que le gouvernement nous a proposé », a déclaré le président du Collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi, Jean Didier Mbelé, qui conduisait la délégation.

 

 

Congo-Université Marien-Ngouabi : 10154 dossiers de bourses en étude

Les travaux de la sous-commission des bourses nationales, se sont ouverts le 10 août à Brazzaville, par la ministre de l’Enseignement supérieur, Edith Delphine Emmanuel.

 

Ce sont 6598 dossiers pour les étudiants congolais sur le territoire et 3556 pour ceux qui sont à l’étranger qui sont en examen par la sous-commission des bourses nationales.

« Au moment où s’ouvrent ces travaux, la question du cumul des arriérés de bourse au cours de ces dernières années se pose. Je vous invite donc, en marge de l’examen des dossiers à votre disposition, à envisager la manière dont l’état pourrait solder sa dette sociale envers les étudiants », a déclaré la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel, en présence de son collègue de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphébatisation, Jean-Luc Mouthou, ainsi que celui de l’Enseignement technique et professionnel, Ghislain Thierry Manguessa Ebome.

L’examen en cours des dossiers de bourse est, selon la ministre, un exercice important qui vise à faciliter la formation des jeunes par le soutien financier de l’Etat.

Pour sa part, la directrice générale des Actions sociales et des œuvres universitaires, Zita Inko, a précisé que, conformément aux textes en vigueur, l’analyse des dossiers portera sur l’attribution, le renouvèlement, la suspension, la suppression ou encore le rétablissement de la bourse.

Dans l’analyse des dossiers, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation technologique a invité au strict respect des dispositions en vigueur, en toute objectivité. « Il s’agira de retenir les étudiants qui méritent parce que répondant aux critères définis par les textes en vigueur », a-t-elle insisté.