Congo : près de 5 000 jeunes seront impactés par le projet Mosala

Le ministre de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Hugues Ngouélondélé a procédé au lancement de ce projet d’inclusion socio-économique des jeunes.

 

La mise en pratique de ce projet pourra impacter près de 5 000 jeunes dont 50% des femmes. Mosala vise à renforcer l’adéquation formation-emploi, à améliorer l’employabilité des jeunes, à réduire les inégalités de genre et à maintenir les jeunes dans un emploi décent. Sa mise en œuvre est de la responsabilité du ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi à travers le Fonds national d’appui à l’employabilité et l’apprentissage et l’Agence congolaise pour l’emploi.

Financé par l’Agence française de développement et la délégation de l’Union européenne à hauteur de 6.7 milliards de FCFA, le projet Mosala sera exécuté pendant cinq ans au profit de la jeunesse congolaise.

Notons que les associations, les regroupements patronaux et institutions de formations sont aussi partenaires du projet. La carnaval Mosala va parcourir plusieurs départements du Congo afin de vulgariser ce projet. Pour le premier conseiller à la délégation de l’Union européenne, Bondo Tshiani, les enjeux de ce projet vise, entre autres, à préparer la jeunesse à se lancer dans le monde du travail en leur offrant les possibilités d’apprendre et de travailler.

Il sera question de faciliter la divulgation de l’information sur l’emploi avant de les orienter sur les métiers dont la demande est forte. Des jeunes demandeurs d’emploi et porteurs de projet qui souhaitent bénéficier des services de Mosala s’inscrivent déjà auprès des différents stands disponibles au village Mosala qui a été inauguré récemment.

Le projet interviendra dans plusieurs secteurs dont les plus importants sont le numérique, l’écotourisme, l’agriculture et la logistique.

Congo-bois : le budget investissement de déploiement du Silv maintenu à 220 millions F

L’état des lieux de la mise en œuvre de l’accord de partenariat volontaire (APV) signé entre le Congo et l’Union européenne (UE) a été fait le 25 septembre dernier.

 

La capitale congolaise a accueilli le 19e comité conjoint regroupant des cadres congolais et leurs collègues européens de la filière bois. Il s’est agi au cours de cette rencontre de faire un état des lieux de la mise en œuvre de l’APV sur l’Application des réglementations forestières, et la gouvernance et les échanges commerciaux (Flegt). Il en ressort que près de quinze ans après la signature de l’APV, le processus n’est pas encore bouclé et l’équipe de suivi de la mise en œuvre du Silv rencontre des difficultés.

Des missions de contrôles de premier niveau selon les grilles de légalité ont déjà été menées dans les douze départements du pays, avec un plan de coaching des entreprises forestières afin d’assurer leur conformité au Silv. Mais les missions de contrôle de deuxième niveau n’ont pu être exécutées en raison de l’absence de déploiement complet du Silv. C’est une précision apportée par les participants.

Notons que le processus de l’APV-Flegt est censé permettre à la République du Congo d’écouler normalement ses produits du bois sur le marché européen, en assurant la traçabilité des ressources. Cette initiative conjointe Congo-UE entend contribuer à la lutte contre le trafic illicite du bois.

Congo : une nouvelle règle prescrite aux PME de la filière bois

Le texte vise à empêcher l’entrée sur le marché européen des produits issus de la déforestation ou du trafic illicite.

 

Le nouveau Règlement de l’Union européenne sur la déforestation (RDUE) devrait être appliqué à partir de juin 2025. Il concerne aux Petites et moyennes entreprises (PME), producteur et exportateur du bois. Le RDUE vise à empêcher l’importation et la commercialisation sur le marché européen les produits des chaînes d’approvisionnement associés à la déforestation et d’accroître le commerce de produits du trafic illicite.

Selon adiac-congo.com, la Commission européenne a mis en place un système d’information par lequel les PME devront soumettre une déclaration de diligence raisonnée. Ce dispositif d’évaluation est prévu à travers la collecte d’information, l’analyse et la réduction du risque. Grand consommateur de matières premières associées à la déforestation (11 % des émissions de gaz à effet de serre) et de la perte de biodiversité, l’espace européen veut réduire sa contribution à la déforestation et s’assurer que les produits importés n’impactent pas les forêts dans le monde.

Le RDUE devrait comporter les exigences européennes en matière de traçabilité des produits, d’évaluation des risques et des mesures d’atténuation.

Congo : Denis Sassou N’Guesso prend part au sommet Italie-Afrique

Le président de la République du Congo est arrivé dans la capitale italienne samedi 27 janvier 2024.

 

Denis Sassou N’Guesso séjourne en Italie depuis samedi 27 janvier. Le chef de l’Etat prend part au sommet Italie-Afrique qui se tient du 28 au 29 janvier, en marge duquel se tiendra également un forum entre l’Italie et la République du Congo.

L’Italie pourrait au cours de ce sommet présenter à ses partenaires africains. Notons que ce nouveau programme basé sur la coopération en matière énergétique. Il devrait permettre d’approvisionner l’Union européenne en énergie et de promouvoir le développement des pays africains tout en réduisant les mouvements migratoires illégaux de leurs ressortissants vers l’Europe

La République du Congo et l’Italie entretiennent de relations bilatérales depuis plusieurs décennies. Le groupe pétrolier italien ENI exploite les hydrocarbures depuis plus de cinquante ans au Congo où il figure parmi les trois grands opérateurs pétroliers.

Inondations : le Congo reçoit 131 millions FCFA d’aide humanitaire

L’Union européenne (UE) vient d’octroyer environ 131millions FCFA en aide humanitaire, à la République du Congo.

 

Au Congo, 350 000 personnes ont été touchées par les inondations. Le pays est placé en état d’urgence humanitaire.  L’Union européenne (UE) a octroyé environ 131millions FCFA en aide humanitaire. L’objectif est de contribuer à la réponse aux besoins les plus urgents des habitants de Brazzaville, des Plateaux et de Pointe-Noire.

D’après un communiqué de l’UE publié le 25 janvier, les inondations généralisées ont fait des dizaines de victimes, endommagé des infrastructures vitales et submergé des terres agricoles causant une perte importante en moyens de subsistance. L’organisme estime à 350 000 personnes touchées par les inondations.

« Le financement de l’UE renforcera les effets de la Croix Rouge congolaise pour apporter l’aide dont les victimes ont tant besoin, notamment en matière d’eau, d’assainissement, de santé, de transferts en argent liquide et autres types d’assistance essentielle », précise le communiqué.

Cet appui d’urgence s’ajoute au précédent pour la préparation du plan triennal de contingence inondation qui avait été achevé en juillet.

Congo-UE : renouvellement de l’Accord partenariat volontaire

Des cadres nationaux examinent depuis le 19 septembre, à Brazzaville, le nouveau plan quinquennal 2024-2028 pour la mise en œuvre de l’Accord de partenariat volontaire (APV).

 

Au cours des trois jours de concertation, les participants vont tenter de formuler des propositions pour un cadre de suivi-évaluation et un plan de travail budgétisé 2024 associés au plan quinquennal 2024-2028 pour la mise en œuvre de l’APV au Congo. Il s’agit d’un processus participatif impliquant toutes les parties prenantes à l’application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (APV-FLEGT), un mécanisme institué par l’UE pour lutter contre l’exploitation illégale du bois.

Cet atelier de concertation vise, en effet, à valider de manière participative et informée la version finale de la théorie du changement associée à un plan d’action quinquennal pour la mise en œuvre de l’APV-FLEGT sur la période 2024-2028, ainsi qu’à élaborer un plan annuel de travail budgétisé 2024 et permettre aux parties de s’accorder sur les éléments essentiels du cadre de suivi-évaluation.

Selon les deux parties, il s’agit de partager avec les participants le résultat du diagnostic de l’analyse et de l’évaluation du cadre de suivi de la mise en œuvre du plan quinquennal 2018-2022 et la capitalisation des expériences apprises ; de définir de façon participative le cadre de suivi-évaluation essentiel pour le suivi de la mise en œuvre du plan quinquennal ; et de proposer à la validation par les participants un mécanisme opérationnel, efficace et efficient de suivi-évaluation du nouveau plan.

Signé en 2010, l’APV est entré en vigueur depuis mars 2013. Près d’une décennie de mise en œuvre, les experts ont noté des avancées concernant la révision du cadre légal et normatif sectoriel, le développement d’un système informatique de vérification de la légalité, la mise en place d’un audit indépendant du système et l’organisation d’une observation indépendante mandatée et non mandatée.

Congo : lancement du projet de professionnalisation de la police

La police congolaise va bénéficier pendant trois ans d’un programme d’appui à sa professionnalisation.

 

Brazzaville a officiellement lancé le 13 juin, un projet destiné à professionnaliser la police. Ledit projet est financé à hauteur de cinq millions d’euros – soit environ 3,2 milliards de francs CFA – par l’Union européenne. C’est une solution prise à cause des accusations de torture et mauvais traitements par les organisations non gouvernementales portées à l’endroit de ces hommes en tenue.

A l’origine de ce programme : une affaire qui remonte à 2018. Cette année-là, au moins 13 jeunes avaient été retrouvés morts des suites de tortures dans le commissariat de police du quartier Mpila à Brazzaville. En 2020, ce sont six autres personnes qui ont trouvé la mort au commissariat central de la capitale, dans des conditions similaires.

Le projet « Police+  » prévoit notamment d’accompagner l’Etat congolais dans la promotion du respect des droits humains au sein des forces de police.

la police congolaise va bénéficier pendant trois ans d’un programme d’appui à sa professionnalisation, financé à hauteur de cinq millions d’euros par l’Union européenne (UE). Dénommé « police + », il a débuté officiellement mardi 13 juin.

Le ministre de l’Intérieur Raymond Zéphyrin Mboulou a lancé ce programme en présence de quelques hauts gradés de la police congolaise : « Le programme « Police + » a pour objectifs, entre autres, de prévenir toute forme de torture, de traitements dégradants ou inhumains. C’est un excellent projet qui va permettre d’aider structurellement les forces de police à mieux gérer les personnes gardées à vue pour une meilleure prise en charge », a-t-il déclaré.

Congo-sécurité maritime : une formation ouverte à Pointe-Noire

La ville océane abrite depuis lundi 05 juin une formation sur le traitement de l’information maritime et à la conduite des opérations.

 

Le stage qui s’inscrit dans le cadre de l’action de l’Etat en mer va se poursuivre jusqu’au 15 juin 2023. L’organisation de cette formation consacrée au traitement de l’information maritime en vue d’une conduite efficace de missions opérationnelles en mer va permettre de former des ressources humaines de qualité afin de bâtir une économie maritime régionale sécurisée, sûre et durable.

Cette formation devra déboucher au renforcement de capacités au bénéfice des états de la zone de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et des structures de l’Architecture de la sécurité de Yaoundé, notamment le Crismac et la zone D.

Pendant plus d’une semaine, les participants vont se pencher sur des thématiques qui font la préoccupation principale de l’Architecture de Yaoundé dont la communauté maritime entend célébrer les dix ans d’existence en ce mois de juin.

Notons que cette formation régionale qui s’attaque aux problématiques majeures de sécurité maritime à destination des professionnels est organisée par l’institut de sécurité maritime internationale avec l’appui technique et financier de la direction de coopération, de sécurité et de défense du ministère des Affaires étrangères françaises au bénéfice de la zone CEEAC et du projet Gogin de l’Union européenne.

Gouvernance forestière : l’UE et le Cuba réaffirment leur soutien au Congo

Le chef du gouvernement congolais Anatole Collinet Makosso a échangé mercredi 4 mai  dernier à Brazzaville avec l’ambassadeur de l’Union européenne au Congo Giacomo Durazzo et celui de Cuba, José Antonio Garcia Gonzalez.

 

 

Il sied de noter que, les deux rencontres ont porté sur les questions de la gouvernance  forestière et sur la formation en médecine des étudiants à Cuba.

« Nous avons proposé d’établir un partenariat sur les forêts entre l’Union Européenne et le Congo, visant à renforcer la coopération dans le secteur forestier, dans la valorisation de l’économie forestière dans l’économie nationale que ce soit dans l’agriculture sans déforestation, la reforestation, la conservation et la biodiversité », a déclaré le diplomate Européen Giacomo Durazzo, au la sortie de ses échanges avec le premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso.

Et d’ajoute, «nous avons une initiative de soutenir le partenariat avec nos Etats membres. Le montant global de l’aide que nous voulons apporter dans le domaine forestier est évalué à 180 millions d’euros pour les cinq prochaines années, ainsi nous espérons signer cet accord avec le Congo, lors de la prochaine COP 27 »

De son côté, le diplomate cubain, José Antonio Garcia Gonzalez a discuté avec le chef du gouvernement sur le renforcement de la coopération entre les deux pays, dans la formation des étudiants en médecine.

 

 

Congo : début du programme « Villes résiliences » à Nkayi et Owando

Après la phase d’assainissement, le programme « Villes résilientes » a officiellement été lancé mardi 15 février dans les mairies de Nkayi et Owando.

 

Les mairies de Nkayi et Owando ont été retenues dans le cadre du programme « Villes résilientes ». Le programme a été officiellement lancé le 15 février à Nkayi, dans la Bouenza et est subventionné par l’Union européenne (EU).

Les experts du cabinet belge IBF seront déployés auprès des autorités municipales de Nkayi et d’Owando pour une assistance technique. Cette assistance portera sur l’amélioration de la gouvernance et le renforcement des capacités en matière de fiscalité des services rendus, grâce à des outils de gestion plus adaptés et à un volume important de formation des agents municipaux.

Le premier défi consiste à favoriser un meilleur climat de dialogue d’abord à l’intérieur des maries et, ensuite, entre les maries et les services techniques locaux et entre les autorités communales et les organisations de la société civile composées des comités de quartiers. Le cadre de concertation permettra aux comités locaux des quartiers de dialoguer avec leurs autorités communales et de mener des plaidoyers auprès du gouvernement pour pouvoir permettre l’application de certains règlements, la formulation de certaines lois…

« Trois assistants techniques sont mobilisés, dont un à Brazzaville et les deux autres dans les localités retenues. Leur travail consiste à appuyer les mairies à mieux planifier les services de l’assainissement et la gestion des ordures. Il s’agit d’une activité prioritaire pour les mairies. Le délai de quatre ans est suffisant pour permettre de renforcer les capacités des mairies et d’arriver à un changement dans la gouvernance locale »,  a indiqué Dario Césaréo chef du projet IBF.

Outre l’assistance technique, les communes de Nkayi et d’Owando vont également bénéficier des équipements sanitaires et des ouvrages de drainage des eaux pluviales et de lutte contre les érosions, avec l’expertise de l’Agence française de développement. L’objectif principal du programme est de créer de meilleures conditions de développement local et d’adaptation au changement climatique. Un soutien des partenaires européens salué par les autorités locales concernées, en l’occurrence le préfet de la Bouenza, Jules Monkala-Tchoumou; le maire de Nkayi, Gaston Mampassi; et celui d’Owando, Michel Elenga.

Pour l’ensemble du projet censé durer cinq ans, l’UE a débloqué 32 millions d’euros, environ 21 milliards FCFA, dans le cadre du 11e Fonds européen de développement.

Coopération bilatérale : vers un partenariat vert entre l’UE et le Congo

Le sujet était au centre de l’échange entre l’ambassadeur de l’UE au Congo, Giacomo Durazzo et la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

 

En prélude à la quinzième Conférence des parties (COP15) sur la biodiversité, et à la rencontre Union européenne (UE)-Union africaine (UA), l’ambassadeur de l’UE au Congo, Giacomo Durazzo, est allé exprimer auprès de la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, la volonté de son institution pour un partenariat vert avec le Congo.

L’ambassadeur de l’UE était accompagné de son homologue de l’Allemagne, Wolfgang Klapper, ainsi que de la représentante de l’ambassadeur de France, Fabien Marie. L’UE, qui ne cesse de manifester sa volonté d’établir un nouveau cadre de partenariat vert avec le Congo, se dit prête à l’accompagner dans sa politique de conservation et de préservation de la biodiversité, à la veille de la COP15 qui se tiendra à Kunming, en Chine. Son ambassadeur en République du Congo l’a fait savoir à sa sortie des échanges avec la ministre Arlette Soudan-Nonault.

« Nous avons saisi la ministre pour un dossier particulièrement important concernant le nouveau cadre pour la biodiversité qui est en train d’être négocié en vue de la prochaine conférence des parties de la biodiversité qui aura lieu au mois d’avril. Nous avons échangé avec la ministre sur les priorités, l’intérêt du Congo pour la mise en place de ce cadre, qui est un cadre d’engagement mutuel. Tout est parti de la COP pour avancer avec des objectifs ambitieux, des résultats chiffrés, dans la protection de la biodiversité mondiale », a déclaré Giacomo Durazzo.

La protection de la biodiversité et le changement climatique vont de paire en paire. Il n’est pas possible d’atteindre les résultats de mitigation de changements climatiques sans la protection de la biodiversité, a-t-il poursuivi.

Les deux parties ont évoqué aussi le prochain sommet de l’UE- UA qui aura lieu en mi-février à Bruxelles (Belgique), au cours duquel les questions de conservation et de protection du changement climatique seront traitées. A propos, le chef de l’État congolais présentera un certain nombre d’idées et de recommandations.

Quant à l’apport de l’UE au Congo en ce qui concerne l’environnement, Giacomo Durazzo a indiqué que son institution et les Etats membres fournissent des appuis substantiels dans ce dossier, en termes de conservation, de protection de l’environnement et aussi de gestion rationnelle des forêts qui constituent un patrimoine important au niveau naturel, mais aussi au niveau économique. « L’UE, à travers un programme important qui s’appelle le Flegt, appuie la bonne gestion des forêts congolaises. Nous avons aussi un financement à travers un programme qui s’appelle Cafi qui est piloté par l’Allemagne sur les gestions forestières. Donc le sujet de la conservation de l’environnement des forêts est  l’une des grandes priorités sinon la plus grande priorité de la coopération de l’UE au Congo », a-t-il fait savoir.

Dans la même optique, l’ambassadeur de l’Allemagne a confirmé la nécessité de son pays d’accompagner le Congo dans sa politique de conservation et de préservation de sa biodiversité.

Congo : l’Union européenne préoccupée par la mise en œuvre du projet « Villes résilientes »

Destiné aux communes de Nkayi, dans le département de la Bouenza, et d’Owando, dans la Cuvette,  le projet « Villes résilientes » ambitionne de permettre un développement territorial équilibré et d’améliorer les conditions de vie de plus de cent mille personnes.

 

La mise en œuvre du projet « Villes résilientes » a été au cœur des entretiens que le ministre de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local, Guy Georges Mbacka, a eus le 1er décembre à Brazzaville, avec l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en République du Congo,  Giacomo Durazzo. « Nous avons parlé de la coopération entre l’Union européenne et le Congo, notamment de la mise en œuvre du projet  Villes résilientes. C’est un projet important avec un montant de 32 millions d’euros qui a été  mobilisé. Donc là, nous avons fait le point sur la mise en œuvre du programme, des différentes activités. Ce projet concerne deux villes : Nkayi et Owando »,  a expliqué le chef de la délégation de l’UE à sa sortie d’audience.

D’une durée de quarante-quatre mois, soit de décembre 2020 à décembre 2024, ce projet vise à améliorer les conditions de vie de la population de Nkayi et d’Owando en matière d’assainissement, à travers une gouvernance locale inclusive et sensible au genre ; améliorer les pratiques d’hygiène et d’assainissement des habitants via la mise en place des services d’assainissement durables. Il s’agira également de renforcer les capacités et la participation de la société civile, en particulier les organisations des femmes et des jeunes, à la gouvernance locale.

Outre la mise en œuvre du projet Villes résilientes, les deux personnalités ont évoqué la question des prochaines élections législatives et locales, prévues en 2022. « Nous avons aussi parlé des élections qui arrivent l’année prochaine, ce que l’Union européenne pourrait apporter au Congo. Il y a des défis logistiques évidents, le ministre a été très clair, mais pour l’instant, ce n’est pas quelque chose que nous avons envisagé… C’est aussi au niveau des Nations unies que nous voulons un peu vérifier puisque souvent, ce sont elles qui coordonnent les appuis aux élections. Donc, j’échangerai avec les Nations unies à ce sujet aussi », a laissé entendre le diplomate européen.

Qualifiant cette rencontre de très riche et très positive, Giacomo Durazzo entend poursuivre ce genre d’échanges avec le gouvernement congolais. « Nous en sommes absolument sortis satisfaits, c’est une coopération que nous avons avec le ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement local. C’est, d’ailleurs, important de noter  l’importance du dossier de la décentralisation, le fait qu’un nouveau ministère à part entière a été créé. Ce qui souligne évidemment l’importance politique que les autorités donnent à ce sujet », a conclu l’ambassadeur de l’UE au Congo.

Congo : vers de nouveaux projets de partenariat avec l’Union européenne

L’Union européenne (UE) entend intensifier et améliorer la coopération avec le Congo en vue de renforcer davantage leur partenariat.

 

Le nouvel ambassadeur de l’UE en République du Congo, Giacomo Durazzo, a eu un échange avec le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso. Il s’est agi le 25 novembre au cours de cette réunion entre les deux personnalités de faire une évaluation de la coopération entre le Congo et l’UE.

A cet effet, a procédé à la présentation de l’état des lieux de l’exercice de programmation du nouveau partenariat entre l’UE et le Congo, des secteurs de priorités ainsi que l’identification d’un certain nombre de projets et programmes à lancer dans les prochains mois.

« C’était une prise de contact très intense et intéressante pour faire un peu le bilan rapide de la coopération entre l’Union européenne et le Congo et pour projeter le futur. La coopération avec le Congo est déjà très bonne et peut encore s’intensifier, s’améliorer », a déclaré l’ambassadeur de l’UE, Giacomo Durazzo

Il faut relever que les relations entre l’UE et la République du Congo reposent sur la stratégie de développement. Celles-ci visent à soutenir l’intégration régionale (notamment par la réparation des infrastructures de transport et la diversification de l’économie) et la bonne gouvernance.

Le nouvel ambassadeur de l’UE en République du Congo a fait part de la volonté de son institution d’intensifier et améliorer la coopération avec le Congo en vue de renforcer davantage leur partenariat.

Congo : l’UE promet 5 millions d’euros pour la police

L’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula, l’a annoncé le 23 juin à Brazzaville.

 

L’Union européenne promet 5 millions d’euro pour appuyer le fonctionnement de la police congolaise. L’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula l’a fait cette annonce à l’issue d’un échange avec le ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso en compagnie de l’ambassadeur de France au Congo, François Barateau.

Ce financement va s’inscrire dans le cadre d’un projet novateur axé sur la professionnalisation et l’amélioration des méthodes de fonctionnement de la police que la France a aidé à faire éclore.

« Ce projet va permettre à nos forces de police de travailler dans de meilleures conditions, d’améliorer leurs capacités d’intervention et d’être à l’écoute de façon plus professionnelle en ce qui concerne les préoccupations liées à leurs fonctions respectives », a expliqué Denis Christel Sassou Nguesso.

Le chef de la délégation de l’UE a indiqué pour sa part indique que « la police est très importante car elle est un axe fondamental de souveraineté d’un Etat. Il faut des infrastructures adéquates et des formations inscrites dans la durabilité, afin d’améliorer l’action de la police.»

Congo-espace maritime : renforcement des synergies

Le sujet a été abordé lors du séminaire portant sur l’Action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales organisé le 21 juin.

 

L’initiative est de l’ambassade de France et la délégation de l’UE au Congo, en partenariat avec les autorités civiles…

Le séminaire était axé sur la lutte contre les activités illégales en mer, ce séminaire de travail a permis d’échanger sur la démarche engagée par le Congo pour sécuriser l’espace maritime et les eaux continentales. Les experts nationaux et régionaux ont éclairé les participants sur les enjeux de sécurité maritime et fluviale, les retombées socioéconomiques ainsi que la préservation des ressources naturelles et de l’environnement marin dans le Golfe de Guinée et le Bassin du fleuve Congo.

« Lors de cette réunion thématique, nous avons mis à la disposition de nos partenaires une série d’informations concernant le plan de la réglementation et le dispositif juridique qui est déjà en place au Congo. L’accompagnement dans le renforcement de nos capacités est nécessaire pour que nos administrations mettent ensemble leurs capacités afin que nous soyons en mesure de répondre aux exigences du gouvernement. L’objectif visé est de créer des conditions d’une bonne exploitation de nos ressources au niveau  de la mer et du fleuve», a indiqué le capitaine de vaisseau René Nganongo, chef d’état-major de la marine nationale, président du groupe interministériel de finalisation du cadre institutionnel (GIMFCI) de l’AEMEC.

Pour lui, les différentes administrations notamment de la pêche, de la marine marchande, des hydrocarbures ainsi que le ministère de la Défense nationale se doivent de renforcer leurs synergies pour que le milieu marin et fluvial soit sain et stable afin de permettre aux opérateurs économiques et aux populations de travailler en toute sécurité pour le développement du Congo.

« Dans l’Action de l’Etat en mer nous parlons de « mutualisation ». Les moyens dont disposent le Centre régional de sécurité maritime d’Afrique centrale, la pêche et les hydrocarbures peuvent être mis ensemble avec les moyens de la marine nationale pour accomplir ces missions conjointes de sécurisation de notre espace et créer les opportunités de travailler dans un environnement sain », a ajouté le capitaine de vaisseau René Nganongo.

L’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula, a souligné que le travail du ministère en charge de la Défense nationale peut être soutenu par des transferts à la fois de compétences et budgétaires en mutualisant les efforts menés à bien par la marine. « Nous avons eu de bonnes discussions et un bon diagnostic de la situation dans ses différentes dimensions notamment celles des ressources halieutiques qui nous intéressent beaucoup », a-t-il déclaré.

Pour sa part, François Barateau, ambassadeur de France au Congo a estimé que ces échanges d’informations ont été essentiels pour évaluer ce qui a été fait ainsi que les problèmes restants, et voir comment les parties concernées pourront avancer ensemble.

Congo : l’UE finance dix projets en faveur des vulnérables

L’Union européenne a déboursé une enveloppe de 5.247.656.000 milliards francs CFA destinée à renforcer la lutte contre la pauvreté et à protéger les personnes vulnérables.

 

Les dix projets financés par l’UE ont été présentés le 17 juin à Brazzaville, en présence de la ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou-Kimbatsa ainsi que des partenaires au développement. Parmi ces projets, cinq sont issus de l’appel à proposition lancé en 2020.

Ces 5 projets axés sur la question des droits de l’homme s’inscrivent dans les domaines de la promotion et de la protection des droits de l’enfant, du renforcement des droits des populations autochtones, de la protection des femmes et des filles contre les violences basées sur le genre.

D’une durée de trois ans pour la plupart, ces projets visent à améliorer les conditions de vie des personnes les plus vulnérables aux soins de santé et à l’éducation, à faciliter leur réinsertion sociale et à contribuer au développement du pays notamment des départements du Pool et de la Bouenza.

Ces projets sont soutenus dans le cadre de deux instruments financiers dédiés aux organisations de la société civile notamment le programme thématique « organisations de la société civile (OSC) » qui permet à l’UE d’appuyer chaque année les actions de la société civile en matière de lutte contre la pauvreté ainsi que « l’instrument européen pour la démocratie et les droits de l’homme » qui permet  d’apporter un soutien financier aux activités visant à renforcer la démocratie et les droits de l’homme.

« Au travers des deux instruments financiers pour la démocratie et les droits humains et l’appui à la société civile, l’UE promeut le respect de l’ensemble des droits de l’homme et des libertés fondamentales, ainsi que l’inclusion de la société civile comme partenaire responsable », a expliqué l’ambassadeur, chef de délégation de l’UE au Congo, Raul Mateus Paula.

Selon lui, il est certes question d’un appui à la société civile, mais sur des thématiques plus diverses à savoir la protection des enfants, la lutte contre les violences basées sur le genre, les relations entre les communautés autochtones et bantoues, la prévention des épidémies, l’entrepreneuriat agricole local.

La ministre des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, Irène Mboukou, a félicité les acteurs de la société civile bénéficiaires des fonds. Elle a, de même, réitéré l’engagement du gouvernement quant à travailler avec les partenaires au développement, ainsi que toutes les autres parties prenantes sur les initiatives qui touchent à la protection sociale.

Notons que ces projets seront réalisés par les ONG Avsi, Azur développement, Apprentis d’Auteuil, la Croix rouge française, Initiative développement et leurs partenaires.

Congo-Nkayi : vers la construction de 2000 latrines modernes dans des ménages

Le projet s’inscrit dans le cadre du programme « villes résilientes » financé entièrement par l’Union européenne à hauteur d’environ 21 milliards FCFA.

 

Des ménages des onze quartiers que compte la commune de Nkayi, dans le département de la Bouenza bénéficieront des latrines modernes. Ce sera dans le cadre du programme « villes résilientes », et financé par l’Union européenne à hauteur d’environ 21 milliards FCFA à travers le 11e Fonds européen de développement.

Ces installations des latrines au sein des ménages seront accompagnées d’une initiative pour le changement des habitudes liées à l’hygiène et l’assainissement.

Notons que les deux arrondissements de la commune de Nkayi et leurs 71000 habitants sont confrontés au manque d’accès à des toilettes propres et décentes. L’absence de ces infrastructures de base est la cause de nombreuses maladies et mauvaises conditions de vie dans cette partie de la Bouenza, surtout en saison de pluies.

La commune de Nkayi et l’une des deux villes secondaires bénéficiaires du programme « villes résilientes ». En matière d’assainissement, cette commune va bénéficier de l’assistance technique de l’ONG Gret, à travers la formation des acteurs de la société civile locale pour leur implication dans la gestion de la ville, la mise en place des services de la voirie urbaine, de la gestion des eaux pluviales et déchets solides.

Environ 110000 habitants d’Owando (Cuvette) et de Nkayi, ainsi que les maries des deux villes, 3000 ménages et 20 écoles sont ciblés par le programme. Des autres phases du projet seront lancées dès le début l’année prochaine.

Congo-Gestion forestière : 4 projets bénéficient de 3,6 millions d’euros

C’est un financement d’environ deux milliards FCFA octroyé par l’Union européenne pour les trois prochaines années.

 

Au total quatre projets locaux intervenant dans la gouvernance forestière, de la promotion des droits des communautés riveraines et autochtones ont bénéficié du financement d’environ deux milliards FCFA octroyé par l’Union européenne (UE) pour les trois prochaines années.

Les initiateurs des quatre projets sont des Organisations de la société civile (OSC) locales qui exercent dans les zones forestières auprès des communautés dépendantes des ressources naturelles. L’enveloppe annoncée s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à la gouvernance forestière, financé au titre du 11e Fonds européen de développement(FED) signé en mars entre le gouvernement congolais et l’UE.

L’aire protégée de Messok Dja, situé dans le département de la Sangha, est l’un des quatre projets bénéficiaires de l’appui financier. Sous la supervision de l’ONG Nature+ en partenariat avec l’Association des communautés locales autochtones des zones forestières du Congo et le Cercle des droits de l’homme et du développement, le projet va inclure de nouvelle pratique impliquant les communautés locales et autochtones. Il est financé à hauteur de 138,9 millions FCFA et couvre les districts de Souanké, Sembé et Ngbala.

Un autre projet intitulé « appui au secteur privé en République du Congo » est une initiative qui intègre la dimension genre dans la mise en œuvre de la certification forestière et la légalité du bois, à travers l’Accord de partenariat volontaire. Les deux derniers projets cités portent sur l’Observation indépendante de la gouvernance forestière dans le pays.

L’aide des partenaires a, en effet, permis de rapprocher les pouvoirs publics, les OSC et le secteur privé dans le contrôle des activités forestières au Congo. « L’observation indépendante des forêts sera encore plus forte, plus professionnelle grâce au développement de systèmes d’approches de méthodologies et d’outils innovants, avec l’espoir à terme qu’ils obtiennent la certification ISO 9001 : 2015, norme internationale certifiant les systèmes de management de la qualité », a signifié Aimé Blaise Nitoumbi, le directeur général du partenariat au développement.

Il faut souligner que la protection de l’environnement constitue l’un des principaux axes d’intervention de l’UE au Congo, grâce à son pacte vert mis en place par la commission européenne. Une autre rencontre est prévue pour le 17 juin prochain consacrée toujours aux projets portés par la société civile et financés par l’UE.

Congo-forêts : l’Union européenne finance deux projets

La ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo et l’ambassadeur de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula, ont lancé à Brazzaville deux projets d’observation indépendante des forêts.

 

Les deux projets d’observation indépendante des forêts s’inscrivent dans le cadre de l’accord de partenariat volontaire-APV FLEGT. Ces nouveaux projets sont intitulés : « Appui à la société civile pour l’amélioration de la gouvernance forestière en République du Congo à travers le système normalisé d’observation indépendante externe (Pasgof-Snoie Congo) » et l’« Observation indépendante de l’application de la loi et de la gouvernance forestière  dans  le cadre  de  l’APV  FLEGT  au  Congo  (OI –APV FLEGT) ».

Le projet Pasgof-Snoie Congo a bénéficié du soutien financier de l’Union européenne, qui s’élève à 2.300.000 euros. Il contribue à l’appui des organisations de la société civile congolaise, membres de la plateforme pour la gestion durable des forêts (PGDF). Ce projet œuvre également à l’amélioration de la gouvernance forestière en faveur d’une gestion durable, inclusive et transparente des ressources naturelles.

« Les deux subventions estimées à huit cent mille euros, soit environ cinq cent vingt-cinq millions de francs CFA et neuf cent quatre-vingt-quatre mille vont permettre de poursuivre le développement de systèmes, approches, méthodologies et outils d’observation indépendante des forêts. L’APV FLEGT est un accord ambitieux qui nécessite l’implication, la participation et la collaboration de toutes les parties prenantes pour atteindre les objectifs communs fixés. L’observation indépendante des forêts sera encore plus forte, professionnelle et crédible… », a rappelé Raul Mateus Paula.

Par contre ces deux projets travaillent pour relever plusieurs défis dont, entre autres, le développement des partenariats multi-acteurs souples, la garantie d’un  transfert  durable  des compétences  et  un  partage  d’expérience tout au long de la mise en œuvre de l’action pour renforcer l’autonomisation des organisations de la société civile nationale et locale, la mise en place d’un système de suivi par les citoyens sur le contrôle des forêts par  l’État,  ce  qui  les  rendra  moins  vulnérables  à  la  corruption  et  augmentera  la crédibilité des efforts de contrôle.

Ils auront aussi à recourir à une nouvelle technologie satellitaire (Flegt Watch), puis rendront publiques les infractions forestières et diffuseront les cas de non-application de la législation nationale sur les plateformes en ligne. Ils faciliteront le déploiement du système normalisé d’observation indépendante externe au Congo pour améliorer la transparence et la démocratisation des informations requises par les différentes parties prenantes.

Congo-Agence universitaire francophone : 5 millions d’euros pour développer la recherche

C’est l’un des éléments qui vont constituer à la nouvelle stratégie de l’Agence Universitaire Francophone (AUF) au cours des quatre prochaines années.

L’AUF avec l’Union européenne entendent collecter la somme de 5 millions d’euro auprès des bailleurs de fonds pour permettre le développement de la recherche au cours des quatre prochaines années. Ces fonds seront mis à la disposition des 102 universités membres de l’AUF Afrique centrale et Grand Lacs.

Cette Association mondiale d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche dans le cadre de ses nouvelles orientations a opté pour une méthode de co-construction basée sur les besoins et les priorités exprimés par ces partenaires. A cet effet, elle a récemment lancé une consultation mondiale qui a permis de connaitre l’état des lieux actuel des systèmes éducatifs universitaires. Les résultats de cette enquête ont contribué à éditer un « livre blanc » qui servira de canevas à des actions sur le terrain. Les autres éléments de cette consultation sont entre autres la formation des formateurs, l’accompagnement des enseignants, l’employabilité, le réseautage…

Face à la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie de coronavirus, l’AUF va accompagner les universités et grandes écoles d’Afrique centrale et Grand Lacs à la transition numérique afin de faire face au défi de l’enseignement à distance. Cette transformation numérique se fera au niveau de l’infrastructure, la pédagogie avec des programmes spécifiques, les plaidoyers auprès des décideurs politiques et surtout la recherche.

C’est pour présenter sa nouvelle stratégie dans le cadre des défis liés à la transition numérique en Afrique centrale et Grand lacs que l’AUF a organisé ce 03 mars 2021 un Café presse. Une stratégie qui sera d’ailleurs adopté lors de sa prochaine assemblée générale qui se tient tous les quatre ans. C’est le Pr. Slim Khalbous, recteur de de l’AUF qui a d’ailleurs procédé à la présentation de ladite stratégie. Notons qu’en marge de l’Assemblée générale, l’AUF entend organiser les premières assisses de la francophonie scientifique les 22 et 23 septembre 2021 à Bucarest en Roumanie.

La rencontre qui s’est tenue ce mercredi en visioconférence a regroupé les représentants des organes de presse du Burundi, Congo, Gabon, Centrafrique, République démocratique du Congo, Tchad et Cameroun.

Congo-Présidentielle 2021 : l’Union européenne entend soutenir le processus

C’est pour confirmer cette information que l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula a rencontré Henri Bouka, le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI).

Le 21 mars prochain, les congolais devront élire leur nouveau président de la République. Une échéance qui s’annonce déjà mouvementé au sein de la classe politique. L’UE vient de rassurer de son soutien au processus électoral. C’est ce qui a permis la rencontre entre Raul Mateus Paula, ambassadeur de l’UE au Congo et Henri Bouka, président de la CNEI, mardi 26 janvier à Brazzaville.

Au menu des échanges des deux personnalités, l’évolution du processus électoral en cours, allant de la révision des listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats.

« Le président Bouka a bien mis en avant sa volonté en tant que commission électorale indépendante d’assurer un processus électoral transparent. Il m’a aussi rassuré que c’est possible d’avoir des missions d’observation électorale », a expliqué le chef de la délégation de l’UE en République du Congo.

Le soutien de l’UE, c’est aussi permettre aux journalistes de bien couvrir la campagne électorale. C’est à cet effet que cette organisation tient ce 28 janvier, en partenariat avec le Conseil supérieur de la liberté de communication, un séminaire de formation sur les processus électoraux. Animé par les experts nationaux et internationaux, ce déroulera par visioconférence et en présentiel à cause de la crise sanitaire.

Congo : l’Union européenne entend apporter son appui aux agriculteurs

L’ambassadeur chef de délégation de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula, a promis le 4 décembre dernier l’appui de son institution au programme de renforcement des capacités des chaînes de valeurs agricoles nationales.

L’Union européenne entend soutenir les agriculteurs congolais. L’ambassadeur chef de délégation de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula a exprimé cette volonté de son institution en présence du coordonnateur national des réseaux et associations de la société civile œuvrant sur la gouvernance démocratique et électorale (Coraged), Céphas Germain Ewangui.

Le diplomate européen s’est félicité de l’amélioration du climat des affaires au Congo. Il a assuré que son institution va mobiliser un fonds de quinze millions d’euros pour soutenir la filière manioc en République du Congo.

« Nous travaillons sur le renforcement des capacités dissipées sur les nouveaux projets qui seront lancés. Nous avons des programmes de renforcement des capacités entrepreneuriales, pour soutenir la chaîne de valeurs dans l’amélioration du climat des affaires », a indiqué Raul Mateus Paula.

Après avoir visité la Maison de la société civile, l’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne a fait savoir que beaucoup de travail restait à faire pour reformer le secteur de la société civile.

Il a souligné la nécessité d’une formation adéquate pour les membres de la société civile congolais et insisté sur la mobilisation des jeunes pour améliorer l’éducation, adapter les jeunes aux nouvelles réformes pour assurer la diversification de l’économie congolaise.

« Améliorer les capacités des organisations de la société civile, soutenir les ONG et la société civile fait partie des sujets auxquels l’union européenne travaille. Bien que la société civile connait des avancées significatives, elle a encore de nombreux défis à relever », a-t-il dit.

Le Congo a reçu 13 milliards FCFA de l’Union européenne

Cet argent servira au financement des travaux de réhabilitation et d’extension des systèmes de collecte et de gestion des eaux pluviales.

La subvention octroyée par l’Union européenne (UE), dans le cadre du 11e Fonds européen de développement (FED), servira au financement des travaux de réhabilitation et d’extension des systèmes de collecte et de gestion des eaux pluviales, ainsi que la mise en place des dispositifs de lutte contre les érosions dans les villes de Nkayi (Bouenza) et d’Owando (Cuvette).

Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre du programme « villes résilientes », a fait l’objet d’une convention de financement d’un montant de 13 milliards FCFA signée le 2 décembre à Brazzaville, entre les ministres des Finances et du Budget, de l’Aménagement du territoire, l’ambassadeur de France au Congo et le directeur de l’Agence française de développement.

Cette action répond d’après l’ambassadeur de l’UE, aux préoccupations des habitants confrontés au quotidien à des problèmes d’inondation, d’érosion et de nuisances liées aux déchets ainsi qu’aux eaux usées. Il s’agit également d’une riposte à des besoins d’appui de la part des administrations locales dans un contexte de décentralisation.

« Nous sommes résolument engagés à faire de ce projet un véritable vecteur de développement. Nous avons adopté une approche territoriale du développement local qui place les autorités et les populations locales au cœur d’un processus dynamique allant de la base au sommet », a indiqué Raul Mateus Paula.

Pour l’ambassadeur de France, François Barateau, le projet ville résiliente au Congo s’inscrit notamment dans le nouveau consensus européen pour le développement et le nouveau programme pour les villes, adopté au sommet de Quito, afin de promouvoir une collaboration renforcée avec les autorités locales. « Nous nous engageons de façon concrète et pragmatique, pour réduire les inégalités et promouvoir un développement durable », a-t-il souligné.

Signalons que depuis les années 90, le Congo peine à résorber l’épineux problème d’occupation anarchique des terres et l’urbanisation non-planifiée, cause essentielle des érosions et des calamités qui en résultent.

« Nous sommes comblés de savoir que les objectifs de ce projet visent l’équilibre territorial et participatif sans compter l’amélioration du cadre de vie et l’attractivité des villes bénéficiaires », s’est réjoui le ministre de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, également présent, avant de rassurer que le Congo veillera à ce que les composantes du projet s’exécutent à merveille et que les actifs soient transférés dans les délais aux deux villes et ce, après un travail basé sur l’approche « Haute intensité de main d’œuvre », et dans le stricte respect de l’environnement.

Le pilotage global du programme « villes résilientes » au Congo sera assuré par le ministère du Plan en tant qu’ordonnateur national du Fonds européen de développement. Le ministère de l’Aménagement du territoire assurera quant à lui, le pilotage des travaux de drainage pluvial et de lutte contre les érosions.

Dialogue national : l’Union européenne encourage le consensus

Le chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula, s’est entretenu, le 13 février à Brazzaville, avec le secrétaire général du Parti congolais du travail (PCT), Pierre Moussa. Au terme des échanges, il a émis le vœu que le dialogue national se tienne sur la base d’un consensus.

Accompagné de quelques ambassadeurs et chefs de missions diplomatiques des pays membres de l’UE accrédités au Congo, Raul Mateus Paula, a inscrit cet entretien dans le cadre d’un premier contact avec le nouveau secrétaire général du PCT.

Les deux personnalités ont parlé de plusieurs sujets d’intérêt national, touchant le bon fonctionnement du pays. Le diplomate européen a exprimé l’adhésion de son institution à la tenue d’un dialogue politique et souhaité que celui-ci puisse résulter d’un consensus entre le gouvernement, les acteurs politiques et autres organisations impliquées dans le processus.

« Cette rencontre nous a permis de discuter des questions concernant le dialogue national, l’unique occasion qui permettra aux Congolais de discuter des réformes à apporter en vue de bien préparer les prochaines élections. L’UE étant un partenaire important pour le Congo souhaite à ce que la majorité présidentielle et l’opposition s’entendent sur cette question », a indiqué Raul Mateus Paula.

Abordant la question des élections (présidentielle en 2021 et législatives en 2022), le chef de mission de l’UE au Congo a signifié qu’il était du ressort du Congo d’organiser ces échéances électorales, sans interférence de l’UE.

« L’UE ne peut pas interférer dans l’organisation des élections, il revient aux Congolais de les organiser. Nous rencontrons les acteurs pour voir quels sont les défis à relever afin que nous apportons notre appui aux droits de l’homme, à la société civile et aux médias », a-t-il conclu.

Congo : bientôt de nouveaux équipements au port autonome de Brazzaville

Cette annonce a été faite le 28 mai à Brazzaville, lors de la sixième édition du forum du partenariat UE-Congo.

L’objectif est de rendre le port autonome de Brazzaville et les ports secondaires (PABPS) plus performants. Il faut tout de même dire que ce matériel ne vient pas à complémentarité de ce qui existe déjà mais il vient remplacer. C’est une action de L’Union européenne (UE), cette organisation financera l’achat de quatre grues dont deux de quarante tonnes et deux autres de six tonnes.

Cette information a été donnée le 28 mai à Brazzaville, pendant la 6ème édition du forum du partenariat UE-Congo. Ces infrastructures portuaires pourraient offrir à ses clients (armateurs, exploitants forestiers, industriels et négociants), les meilleures conditions d’accès au port de transit des marchandises.

Cette rénovation pourrait aussi être bénéfique dans la mesure où elle facilitera l’approvisionnement en produits vivriers et autres biens de consommation courante de qualité, contribuera à la création des emplois durables, enfin, donnera la possibilité aux riverains de développer des activités commerciales. Au niveau national et international, elle favorisera les investissements.

Pour rappel, cette action s’inscrit  dans le cadre d’une convention de financement établie via le dixième FED, que l’UE et le gouvernement congolais coopèrent depuis 2010, pour la réhabilitation du port public autonome de Brazzaville.  Vingt-six milliards francs CFA ont été investis par l’UE pour les réalisations suivantes : études de faisabilité et missions d’expertise, renforcement et rénovation de plus d’un kilomètre, enfin la fourniture des quatre grues.

Le Port de Brazzaville sera bientôt doté de nouvelles grues

Ce sera un don de l’Union européenne. L’annonce a été faite par l’envoyé spécial de cette institution pour la région des Grands Lacs, Koen Vervaeke.

Le débarcadère fluvial de Brazzaville, la capitale congolaise va être doté, dans les prochains jours, de nouvelles grues par l’Union européenne (UE). L’annoncé a été faite le 20 mars à Brazzaville, par l’envoyé spécial de ladite institution pour la région des Grands Lacs, Koen Vervaeke.

L’émissaire de l’UE est arrivé au Congo où il a eu un entretien avec le Président Denis Sassou Nguesso. Au sortir du tête à tête, Koen Vervaeke a indiqué que son institution entend investir davantage en Afrique pour aider le continent à réaliser la croissance économique et créer des emplois.

« En Europe, nous savons qu’avec nos partenaires africains, la croissance économique, la création d’emplois viendront de l’investissement et non de l’aide au développement. Nous avons créé les moyens et les instruments d’investir davantage sur le continent », a indiqué Koen Vervaeke.

En ce qui concerne la République du Congo, il a déclaré : « L’ambassadeur (de l’UE NDLR) a signé un contrat de construction d’un port de pêche à Pointe-Noire. Dans quelques semaines, on va installer des grues au port de Brazzaville. C’est ce genre d’actions que nous allons développer davantage ».

Rappelons que l’UE est partie prenante dans le projet de construction de la route Gambari-Mindouli, dans le département du Pool. Elle a, par le truchement de la Banque européenne d’investissement, contribué au financement du programme de modernisation des installations du Port autonome de Pointe-Noire.

Koen Vervaeke e Denis Sassou Nguesso ont évoqué les questions liées aux relations entre les deux parties. Ils ont également abordé les négociations entre le Congo et le Fonds monétaire international devant aboutir à la conclusion d’un accord de coopération économique.

Dans leur échange, les deux personnalités ont également parlé des questions liées à la paix et à la sécurité dans la région des Grands Lacs où l’UE appuie les efforts de certains pays en matière de sécurité et de développement.

Selon Koen Vervaeke, l’UE a mobilisé huit cents millions d’euros en faveur de la République centrafricaine, en soutien à l’accord de paix. L’UE a aussi déployé deux cents militaires pour former les futures Forces armées centrafricaines.

Congo : l’Union européenne nomme un nouvel ambassadeur au Congo

Raul Mateus Paula a présenté ses lettres de créance au Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger.

Raul Mateus Paula, le nouvel ambassadeur de l’Union Européenne a rencontré à Brazzaville Jean-Claude Gakosso, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger. Les deux hommes ont à cette occasion évoqué les axes prioritaires de la coopération UE-Congo.

Pour rappel, le patron de la diplomatie européenne a commencé sa carrière au Cameroun, puis est passé au Niger avant d’arriver au Congo Brazzaville. C’est son troisième poste en qualité d’ambassadeur. Il y remplace Saskia De Lang dont le mandat a pris fin en juillet dernier.

Diplomatie : l’ambassadrice de l’Union Européenne au Congo fait ses adieux

Saskia Lang, en fin de mission au Congo Brazzaville a fait ses adieux au ministre de l’économie forestière.

Rosalie Matondo a reçu ce 23 juillet dans son cabinet ministériel Saskia Lang ambassadrice de l’Union Européenne au Congo Brazzaville. Il faut dire que la patronne de diplomatie Européenne au Congo en fin de mission faisait ses adieux au Ministre congolais de l’économie forestière.

Les deux personnalités ont notamment discuté sur la préservation de faune et de la forêt, ainsi que des grands chantiers en cours de réalisations dans le secteur de l’économie forestière.  » Je suis satisfait du travail que nous avons abattu au Congo avec madame la ministre. j’ai découvert un pays chaleureux doté d’un grand potentiel  » a déclaré Saskia Lang à sa sortie d’audience.

 » Cela fait toujours un peu de peine de se séparer de quelqu’un avec qui on a entretenu une longue relation de travail et d’amitié. Le Congo sera toujours son pays  » a indiqué Rosalie Matondo, ministre de l’économie forestière. Pour rappel, l’Union européenne aide le Congo à commercialiser son bois sur l’ensemble du territoire européen.

En poste au Congo depuis 2014, les rapports entre Saskia Lang et le Congo n’ont toujours pas été au beau fixe. On se souvient qu’en 2016, le ministère des Affaires étrangères congolais avait demandé à l’Union européenne de rappeler son ambassadrice dans le pays, au motif, que le comportement de cette diplomate néerlandaise de 59 ans serait « incompatible » avec sa fonction. Une demande que l’UE avait formellement rejetée. Depuis lors, les rapports entre la diplomate et le Congo se sont apaisées.

 

Brazzaville : l’UE a son nouveau siège

Inauguré jeudi 05 juillet par le premier ministre, Clément Mouamba, le nouveau siège de la délégation de l’Union Européenne à Brazzaville a coûté 2,5 milliards de FCFA.

Lancés le 16 mai 2016, le nouveau siège de la délégation de l’Union Européenne (UE) a coûté 2,5 milliards FCFA.  Les travaux de cette structure ont été réalisés sous la supervision technique de l’entreprise COEM et ont mobilisé près de 80 ouvriers. La cérémonie d’inauguration a eu lieu jeudi à Brazzaville, en présence du Premier ministre congolais, Clément Mouamba, et du directeur général de l’UE pour l’Afrique, Koen Vervaecke.

« Cet ouvrage est construit sur une superficie totale de 2,797 m2. Il est doté d’un bâtiment de 1295 m2 qui abrite 28 bureaux, dont deux salles de réunions, une cafétéria, une salle de conférence, une grande et une petite terrasse, un patio et un parking », a indiqué l’ambassadeur représentante de l’Union Européenne au Congo, Mme Saskia De Lang.

Le ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion des peuples autochtones, Ange Wlifred Bilinga, qui a parlé au nom du gouvernement, a salué les bonnes relations de coopération qui existent entre le Congo et l’UE.

« Je souhaite que l’inauguration du nouveau siège de la délégation de l’Union Européenne au Congo puisse traduire la volonté de l’union d’aller de l’avant dans la restructuration de son partenariat avec notre pays, notamment la négociation des Accords de Partenariat Economique (APE) », a dit le ministre de la Justice.

Les femmes se forment sur la gestion des projets

A travers un atelier initié par l’association Azur développement, avec l’appui financière de l’Union Européenne.

Depuis le 19 juin 2018, une vingtaine de participantes, membres des organisations de femmes des départements de Brazzaville, Bouenza et Pointe-Noire, sont en atelier de formation. Celle-ci s’inscrit dans le cadre du projet « Promotion des droits et autonomisation socio-économique des femmes et filles vulnérables », initié par l’association Azur développement.

Pour les organisateurs de cet atelier, cette rencontre de quatre jours est l’occasion, entre autres, d’aider les participantes à comprendre le cycle d’un projet et ses différentes étapes ; améliorer leurs connaissances sur la rédaction d’un projet, dans l’élaboration du cadre logique et le suivi des indicateurs, ainsi qu’en suivi et évaluation.

« En effet, la situation des femmes et jeunes filles issues des milieux défavorisés, victimes des violences de toutes natures, ainsi que celles des séropositives et des femmes et jeunes filles déplacées du Pool, qui sont les principales bénéficiaires de ce projet, a toujours été l’une des préoccupations majeures du gouvernement de notre pays et, en particulier, de la structure ministérielle que je représente ici », a déclaré, dans son mot d’ouverture, la représentante de la direction départementale de la santé, Alice Ibomba Kaba.

Sylvie Niombo, la directrice exécutive de l’association Azur développement a insisté sur l’intérêt de cette session. « Pour nous, organisations de femmes, cette formation est une opportunité d’apprentissage et d’échanges sur l’élaboration de projet, la gestion de projet, le suivi et l’évaluation, et la mobilisation des ressources pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour l’amélioration des conditions de vie pour les femmes et les filles et pour leurs droits », a-t-elle rappelé aux participantes.

Notons que, ce sera l’occasion pour cinq cents jeunes filles et femmes vulnérables sensibilisées de bénéficier des opportunités de formation, des kits d’installation et des activités génératrices de revenus, afin qu’elles deviennent autonomes

Ce sont quatre mille femmes et deux mille jeunes filles, trois mille hommes et garçons qui bénéficieront de ce projet. Celui-ci cible spécifiquement les femmes et jeunes filles victimes de violence, séropositives, économiquement défavorisées et les déplacées des zones de crise du Pool.