Congo : tenue du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye à Brazzaville

Cette réunion est la dernière étape avant la conférence de réconciliation inter-libyenne fixée au 28 avril prochain.

 

La capitale congolaise, accueillait lundi 5 février 2024 une réunion du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye. L’objectif de cette rencontre, encadrer la voie du retour à la paix dans ce pays nord-africain déchiré par une guerre civile depuis 2011.

Cette rencontre, la neuvième depuis la création du comité de haut niveau de l’Union africaine, a été l’occasion de demander aux responsables de la Libye de mettre sur pied, dans les plus brefs délais, un commissariat national de réconciliation. C’était la dernière étape avant la conférence de réconciliation inter-libyenne fixée au 28 avril prochain.

« Aucune initiative ne sera plus forte que celle qui viendra du cœur et de la raison des frères libyens eux-mêmes. En vue de résoudre cette crise, nous avons toujours privilégié le dialogue inclusif inter-libyen, comme levier de réconciliation et préalable à tout processus électoral. » a interpellé les Libyens, Denis Sassou-Nguesso, chef de l’État congolais et président du Comité de haut niveau.

« La crise libyenne a trop duré et coûté très cher à son peuple. Elle a été la source nourricière du terrorisme au Sahel dont les conséquences ont produit ce qu’elles ont produit en termes de destructions et d’instabilité politique. » pense pour sa part Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA.

Congo : le Parlement approuve la charte africaine des valeurs et principes de la décentralisation

Le document avait été adopté lors de la 23e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine le 27 juin 2014 à Malabo, en Guinée équatoriale.

 

L’Assemblée nationale et le Sénat ont approuvé, le 11 août dernier, la ratification de la Charte africaine des valeurs et principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local. La charte a pour objectif de promouvoir, protéger et stimuler la décentralisation, la gouvernance locale et le développement local en Afrique.

Il est question au travers de cette signature, de mobiliser les ressources et d’assurer le développement économique local pour éradiquer la pauvreté en Afrique, de guider l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation des politiques de décentralisation, de gouvernance locale et de développement local au niveau continental.

Adoptée lors de la 23e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine le 27 juin 2014 à Malabo, en Guinée équatoriale. Elle a aussi pour but de promouvoir la participation de la société civile, du secteur privé et de la population aux initiatives de décentralisation, de gouvernance locale et de développement local. Elle prévoit en son sein les modalités de sa mise en œuvre au niveau de chaque Etat partie ainsi que les clauses de sauvegarde, le règlement des litiges, la signature, la ratification, l’adhésion, l’entrée en vigueur, les amendements et leur dépôt.

Lutte contre les crises humanitaires : le Congo apporte une contribution de deux millions de USD

Le président de la République Denis Sassou Nguesso a annoncé que son pays  apporte une contribution de deux millions de dollars pour abonder le Fonds humanitaire commun de l’Union africaine (UA).

 

Le chef de l’État congolais l’annoncé lors de la conférence des donateurs tenue  jeudi 26 mai  dernier à Malabo, en Guinée Équatoriale.

L’Union Africaine a tenu  jeudi 26 mai à Malabo, en Guinée Équatoriale, le sommet sur la situation humanitaire en Afrique. Les travaux de ce sommet  ont connu la participation de plusieurs Chefs d’Etat dont le congolais Denis Sassou Nguesso.

Dédié à la conférence des donateurs, ce sommet vise à mobiliser le soutien et les ressources continentales et internationales pour l’action humanitaire sur le continent. Ce, au bénéfice des personnes en détresse et vulnérables dont les réfugiés. 

Guerre en Ukraine : Macky Sall demande un cessez-le-feu à Poutine

Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l’Union africaine (UA), s’est entretenu mercredi 09 mars avec son homologue russe, Vladimir Poutine.

 

« Je me réjouis de mon entretien de ce matin avec le président Poutine en ma qualité de président de l’Union africaine pour solliciter un cessez-le-feu durable en Ukraine », a écrit Macky Sall sur son compte Twitter.

« Je salue son écoute et sa disponibilité à maintenir le dialogue pour une issue négociée du conflit », a-t-il poursuivi.

L’UA avait, dans un communiqué publié le 24 février, appelé la Russie au respect impératif du droit international, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationale de l’Ukraine. Elle avait exhorté la Russie et l’Ukraine à un cessez-le-feu immédiat, et à l’ouverture de négociations sous l’égide de l’ONU.

Le 28 février, elle s’est émue dans un autre communiqué des informations selon lesquelles des ressortissants africains fuyant les combats étaient empêchés de franchir la frontière, et a jugé que de tels refus  .

Depuis, le Sénégal, aux relations fortes avec les pays occidentaux, a surpris la communauté internationale, le 2 mars, en s’abstenant lors d’un vote de l’Assemblée générale de l’ONU en faveur d’une résolution qui exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l’Ukraine.

Le texte a été approuvé par 141 pays, cinq s’y opposant et 35 s’abstenant dont la Chine et le Congo, sur les 193 membres que compte l’organisation. Près de la moitié des pays africains s’est abstenue ou n’a pas pris part au vote. L’un d’eux, l’Erythrée, a voté contre.

Tout en exprimant sa grave préoccupation face à la situation en Ukraine, le Sénégal réaffirme son adhésion aux principes du non-alignement et du règlement pacifique des différends, disait un communiqué du Conseil des ministres publié le même jour.

Dakar a, par ailleurs, signifié jeudi son mécontentement auprès de Kiev, l’invitant à retirer un appel à combattre en Ukraine et à cesser tout recrutement à partir du Sénégal, après l’annonce d’un enrôlement de trente-six personnes pour aider dans la guerre contre les Russes.

Coopération bilatérale : vers un partenariat vert entre l’UE et le Congo

Le sujet était au centre de l’échange entre l’ambassadeur de l’UE au Congo, Giacomo Durazzo et la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault.

 

En prélude à la quinzième Conférence des parties (COP15) sur la biodiversité, et à la rencontre Union européenne (UE)-Union africaine (UA), l’ambassadeur de l’UE au Congo, Giacomo Durazzo, est allé exprimer auprès de la ministre de l’Environnement, du Développement durable et du Bassin du Congo, Arlette Soudan-Nonault, la volonté de son institution pour un partenariat vert avec le Congo.

L’ambassadeur de l’UE était accompagné de son homologue de l’Allemagne, Wolfgang Klapper, ainsi que de la représentante de l’ambassadeur de France, Fabien Marie. L’UE, qui ne cesse de manifester sa volonté d’établir un nouveau cadre de partenariat vert avec le Congo, se dit prête à l’accompagner dans sa politique de conservation et de préservation de la biodiversité, à la veille de la COP15 qui se tiendra à Kunming, en Chine. Son ambassadeur en République du Congo l’a fait savoir à sa sortie des échanges avec la ministre Arlette Soudan-Nonault.

« Nous avons saisi la ministre pour un dossier particulièrement important concernant le nouveau cadre pour la biodiversité qui est en train d’être négocié en vue de la prochaine conférence des parties de la biodiversité qui aura lieu au mois d’avril. Nous avons échangé avec la ministre sur les priorités, l’intérêt du Congo pour la mise en place de ce cadre, qui est un cadre d’engagement mutuel. Tout est parti de la COP pour avancer avec des objectifs ambitieux, des résultats chiffrés, dans la protection de la biodiversité mondiale », a déclaré Giacomo Durazzo.

La protection de la biodiversité et le changement climatique vont de paire en paire. Il n’est pas possible d’atteindre les résultats de mitigation de changements climatiques sans la protection de la biodiversité, a-t-il poursuivi.

Les deux parties ont évoqué aussi le prochain sommet de l’UE- UA qui aura lieu en mi-février à Bruxelles (Belgique), au cours duquel les questions de conservation et de protection du changement climatique seront traitées. A propos, le chef de l’État congolais présentera un certain nombre d’idées et de recommandations.

Quant à l’apport de l’UE au Congo en ce qui concerne l’environnement, Giacomo Durazzo a indiqué que son institution et les Etats membres fournissent des appuis substantiels dans ce dossier, en termes de conservation, de protection de l’environnement et aussi de gestion rationnelle des forêts qui constituent un patrimoine important au niveau naturel, mais aussi au niveau économique. « L’UE, à travers un programme important qui s’appelle le Flegt, appuie la bonne gestion des forêts congolaises. Nous avons aussi un financement à travers un programme qui s’appelle Cafi qui est piloté par l’Allemagne sur les gestions forestières. Donc le sujet de la conservation de l’environnement des forêts est  l’une des grandes priorités sinon la plus grande priorité de la coopération de l’UE au Congo », a-t-il fait savoir.

Dans la même optique, l’ambassadeur de l’Allemagne a confirmé la nécessité de son pays d’accompagner le Congo dans sa politique de conservation et de préservation de sa biodiversité.

Congo-UA : Mohamed Younis el-Menfi chez Denis Sassou N’Guesso

L’UA veut davantage s’impliquer dans la résolution du conflit libyen qui a des répercussions dans d’autres parties du continent depuis dix ans.

 

Le président congolais Denis Sassou-Nguesso a reçu lundi 26 juillet à Brazzaville le chef du Conseil présidentiel libyen, Mohamed Younis el-Menfi. C’est en sa qualité de président du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la crise libyenne que le chef de l’Etat congolais a eu cet entretien. L’UA veut davantage s’impliquer dans la résolution du conflit libyen qui a des répercussions dans d’autres parties du continent depuis dix ans.

La visite de Mohamed Younis el-Menfi fait suite à celle effectuée le 20 juin dernier, à Brazzaville, par le Tunisien Cheikh Farhat Jaabiri, le leader spirituel des ibadites, un homme qui avait pris part aux pourparlers sur la sortie de la crise libyenne tenus en 2015

Mohamed Younis el-Menfi, qui arrive ce lundi 26 juillet en milieu d’après-midi, doit, selon le programme officiel, avoir des entretiens en tête-à-tête avec le chef de l’État congolais. Denis Sassou-Nguesso devrait quant à lui, et selon des sources diplomatiques, indiquer à son interlocuteur la démarche que l’UA entend mettre en œuvre pour que la Libye puisse régler son conflit armé, et comment elle entend accompagner les autorités libyennes jusqu’à l’organisation d’élections, dont les conditions et la date restent à déterminer.

Cette démarche passe notamment, selon les mêmes sources, par l’envoi par l’Union africaine de conseillers et autres émissaires auprès des autorités libyennes. Car la situation en Libye inquiète la Communauté économique des États de l’Afrique centrale. Lors d’un sommet tenu début juin à Brazzaville, les dirigeants de cet ensemble ont évoqué les conséquences de cette crise libyenne dans la sous-région, notamment au Tchad, qui subit parfois des incursions des bandes armées.

Ils ont également affirmé que la solution à la situation qui prévaut en Libye viendrait incontestablement de l’Afrique. De ce fait, l’UA ne peut être mise à l’écart par les puissances occidentales.

Congo-présidentielle 2021 : plusieurs dysfonctionnements relevés pendant le scrutin

La mission d’observation de l’Union africaine (UA) a noté plusieurs irrégularités pendant la présidentielle qui s’est tenue dimanche 21 mars 2021.

En République du Congo, la mission d’observation de l’Union africaine (UA) a noté plusieurs dysfonctionnements dans l’organisation du vote.

« Le vote a démarré avec un retard dans 66,7% des bureaux de vote témoin. Le retard, allant de 30 minutes à une heure, est dû à : l’arrivée tardive du personnel électoral : 36,4%, à l’aménagement des lieux devant accueillir le vote : 27,3%, à la livraison tardive du matériel électoral : 18,2% », a expliqué Dileita Mohamed, chef de mission d’observation de l’UA

Les observateurs de l’Union africaine ont aussi constaté que « dans la quasi-totalité des bureaux de vote, les formalités d’ouverture ont été respectées, les urnes ont été montrées, vides, en présence de représentants des candidats, des observateurs et des électeurs présents mais pas systématiquement scellées. »,

« La Commission a constaté des lacunes de la part de certains membres des bureaux de vote qui ne semblaient pas maîtrisé tout à fait les procédures, a poursuivi Dileita Mohamed. Les électeurs se trouvant dans l’impossibilité d’effectuer leur opération de vote ont pu bénéficier d’une assistance adéquate dans 72,22% des bureaux ouverts. »

La Commission nationale électorale indépendante (CNEI) a livré lundi 22 mars, les premières tendances qui donnent déjà le président sortant Denis Sassou Nguesso vainqueur quasiment partout.

Forum mondial de l’eau : les experts congolais se rendront à Dakar

Dakar, la capitale du Sénégal va  abriter du 22 au 27 mars 2021, la neuvième édition du forum mondial de l’eau.

La 9eme édition du forum mondial de l’eau va se tenir du 22 au 27 mars 2021, à Dakar au Sénégal. C’est une initiative du Conseil mondial de l’eau, de l’Union Africaine et du Conseil des ministres africains en chargé de l’eau (Amcow).

L’objectif principal de la rencontre internationale est de permettre aux experts et ministres œuvrant dans le domaine de l’eau de faire les recommandations à l’endroit des gouvernements des Etats membres  sur les questions liées à l’assainissement et au traitement de l’eau en Afrique.

« Le forum permettra aux participants de trouver les réponses pour un meilleur accès à l’eau dans les zones rurales et les pistes de solution pour promouvoir les progrès concernant les innovations technologiques et la qualité de service et distribution de l’eau », ont déclaré les organisateurs.

Congo : Denis Sassou N’Guesso de retour à Brazzaville

Après un séjour passé à Niamey, où il a pris part au sommet extraordinaire de l’Union Africaine qui s’est tenu les 7 et 8 juillet 2019, le chef de l’Etat a regagné Brazzaville.

C’est ce lundi 08 juillet que l’avion du Denis Sassou N’Guesso a atterri à l’aéroport international de Maya-Maya. Il fait partie de la trentaine des chefs d’Etats africains à avoir assisté aux assisses du sommet extraordinaire de l’Union Africaine à Niamey au Niger.

Ce 33éme de l’UA était consacré à la création de la zone de libre-échange continental (ZLEC). Le sujet était au centre des échanges de la rencontre de deux jours des présidents africains. Ce n’est plus une proposition, c’est une réalité, l’Afrique dispose dorénavant de sa zone de libre-échange. Ce sont 54 pays africains, dont la République du Congo, qui ont signé, l’accord portant création de la zone de libre-échange continentale.

Il faut tout de même dire que l’accord qui vient d’être paraphé entre en vigueur à partir de juillet 2020. Pour le président nigérien, Mahamadou Issoufou, c’est « un ensemble cohérent de mesures qui doivent permettre d’augmenter le niveau des exportations interafricaines. L’Afrique sera riche de ses matières premières lorsqu’elle sera capable de les transformer ».

La création de la ZLEC vise à éliminer, d’ici cinq ans, des droits des douanes sur un ensemble de produits représentant 90% des lignes tarifaires.

Le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahmat a affirmé que dès son lancement, la ZLEC sera soutenue par un mécanisme de surveillance en ligne et d’élimination des barrières non tarifaires continentales, ainsi que par une plateforme panafricaine de paiements et de règlements numériques, une application pour les entreprises et un portail de l’observatoire africain d’e-commerce.

La ville d’Accra au Ghana a été retenue par les chefs d’État africains pour abriter le siège de cette nouvelle structure.

Politique : le message de Sassou Nguesso à l’Union Africaine sur la crise Libyenne

Le sommet de l’Union Africaine  qui vient de fermer les portes à Nouatchook en Mauritanie a vu la participation de 26 chefs d’Etats. Sassou Nguesso en a profité pour donner sa position sur la résolution de la crise libyenne.

Le président du Congo, Denis Sassou Nguesso a réaffirmé sa position sur la crise Libyenne lors du 31 eme sommet des Nations Unies à Nouakchott.  «Nous exigeons la prudence dans la gestion du dossier Libyen et demandons l’organisation préalable d’un forum inter libyen inclusif de réconciliation afin de poser les bases d’un consensus pour les élections apaisées », a déclaré celui qui dirige le Comité de haut niveau de l’Union Africaine sur la Libye.

Il faut rappeler que déjà en mai dernier, les représentants des différentes parties prenantes de la crise libyenne, réunis à l’Élysée, à Paris, avaient signé une déclaration commune prévoyant notamment l’organisation des élections législatives et de la présidentielle le 10 décembre 2018. Les différentes parties s’étaient notamment entendues pour faire de l’adoption d’une « base constitutionnelle » un préalable à l’organisation du scrutin.

Malgré les points de divergences manifestés ces derniers jours par les différents acteurs de la crise, Sassou Nguesso insiste sur l’implémentation d’un véritable dialogue entre les différentes parties pour une sortie définitive de crise.

Union Africaine : ce que Emmanuel Macron vient faire à Nouakchott

Le président français est attendu ce 2 juillet à Nouakchott à l’occasion du 31e sommet de l’Union africaine. Il déjeunera à huis clos avec les chefs d’Etats Africains.

Emmanuel Macron sera en Mauritanie ce lundi 2 juillet, il rencontrera notamment les chefs d’Etats du continent présent au 31e sommet de l’Union africaine. Une étape importante du sommet, les échanges porteront notamment sur le financement des opérations de maintien de la paix.

Le président français tiendra par la suite une réunion de travail avec les cinq chefs d’Etat du G5 Sahel et le président de la Commission de l’UA. Il faut dire que les deux derniers attentats terroristes au Mali, vendredi à Sévaré et ce dimanche à Gao, donnent à cette réunion de travail un caractère d’urgence.

Si la force conjointe du G5 Sahel est opérationnelle, elle est encore fragile dans son déploiement et sa capacité à réagir aux attaques. Mohamed Ould Abdel Aziz, le chef de l’Etat Mauritanien l’a reconnu à l’ouverture du sommet de l’Union Africaine. « Si l’état-major du G5 Sahel a été attaqué, c’est qu’il y a énormément de failles » a t-il déclaré. L’un des principaux objectifs de la rencontre de Macron avec ses homologues sera de faire monter en puissance ce dispositif multinational.

Rappelons que le thème de ce 31e sommet de l’Union africaine est La « bataille contre la corruption ». 26 chefs d’états sont présents, ils discutent également sur la réforme de l’organisation continentale, la Zlec et le Sahara occidental.

 

 

Congo/UA: Le président Denis Sassou-Nguesso au 30ème sommet de l’Union Africaine

Le chef de l’Etat a profité de cette occasion pour partager avec ses pairs l’expérience du Congo dans le domaine de la corruption.

Le président congolais, M. Denis Sassou-N’Guesso,  a représenté le Congo au 30ème sommet de l’Union Africaine (UA) qui s’est tenu, du 28 au 29 janvier à Addis-Abeba (Ethiopie) sur le thème «L’Afrique à l’assaut de la corruption», apprend-on de source présidentielle.

M. Sassou-N’Guesso qui a participé à ce sommet aux côtés de ses pairs africains, a partagé à cette occasion l’expérience du Congo dans le domaine de la corruption et a insisté sur la nécessité de renforcer la coordination pour lutter contre les flux financiers internationaux illicites, précise la source.

Ce sommet a été précédé des réunions des experts et des ministres africains des affaires étrangères. Il s’est tenu également, le 26 janvier dernier, la réunion du Conseil exécutif de l’UA qui a abouti à l’entrée du Maroc au sein de cette structure.

C’est le président rwandais Paul Kagame qui a pris le relais du président guinéen Alpha Condé à la tête de l’UA, à l’issue de ce sommet.

L’UA salue l’accord de cessez-le-feu entre Brazzaville et le révérend Pasteur Ntumi

Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a pris note avec satisfaction de la signature de cet accord

L’Union africaine (UA) s’est félicitée de l’accord de cessez-le-feu signé samedi entre le gouvernement de la République du Congo et un groupe armé mené par le révérend Pasteur Ntumi.

Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a pris note avec satisfaction de la signature d’un accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités dans le département du Pool entre le gouvernement de la République du Congo et le révérend Pasteur Ntumi, à Kinkala, chef-lieu du département du Pool, selon un communiqué publié dimanche par le bloc panafricain.

M. Mahamat a félicité les deux parties pour cette importante avancée dans la recherche d’une solution pacifique, et a encouragé les deux parties à tenir strictement leurs engagements.

La mise en oeuvre de cet accord permettra de contribuer à la création d’un environnement pacifique et stable, nécessaire pour le développement du Congo et la consolidation de la démocratie dans le pays, a souligné M. Mahamat.