Congo-Owando : un homme interpellé avec trois pointes d’ivoire

Le présumé trafiquant de produits de la faune a été surpris, le vendredi 29 novembre à Owando, chef-lieu du département de la Cuvette.

 

Il est accusé de détention, circulation et tentative de commercialisation de trois pointes d’ivoire. L’ensemble de tout ce qu’il avait en sa possession lorsqu’il a été arrêté représente deux éléphanteaux tués, espèce animale intégralement protégée par la loi en République du Congo. Ce présumé trafiquant faunique a été arrêté par l’unité d’intervention de la région de gendarmerie en collaboration avec les agents de la direction départementale de l’Economie forestière, avec l’appui technique du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (Palf).

Cet homme âgé de 40 ans, aurait ramené ces pointes d’ivoire d’Etoumbi, un district du département de la Cuvette Ouest. Il a reconnu avoir détenu, transporté et gardé ces pointes d’ivoire chez lui pendant plusieurs jours en vue de les vendre.

Selon la loi, le présumé délinquant faunique risque des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions FCFA.

Congo : deux délinquants fauniques écopent de 12 mois de prison ferme

La sentence est tombée jeudi 03 octobre dernier, au tribunal de grande instance d’Owando, Jean Henri Oyela et Prospère Epandeze ont été condamnés.

 

Un an de prison ferme et deux cent mille FCFA d’amendes chacun, c’est la sentence écopée le 03 octobre, par deux délinquants de la faune. Jean Henri Oyela et Prospère Epandeze étaient à la justice du tribunal de grande instance d’Owando, dans le département de la cuvette.

Les deux hommes ont été condamnés pour détention, circulation et tentative de commercialisation de deux gros sacs contenant une importante quantité d’écailles et des griffes de pangolin géant. Il faut noter que ces deux espèces animales sont protégées par la loi congolaise.

Les deux condamnés avaient été arrêtés le 10 août dernier, à Owando alors qu’ils revenaient de Ouesso avec ces produits de faune, dans le but de trouver des clients pour les revendre. Ils ont reconnu les faits qui leur ont été reprochés au cours des audiences qui se sont tenues les 22 août et 19 septembre 2024.