Congo : les prix du transport en commun vont augmenter en août

C’est ce qui ressort d’un communiqué de l’intersyndicale des transporteurs en commun du Congo.

 

A compter du 5 août 2024, les prix des transports en commun vont connaitre une augmentation. Pour les bus le prix est fixé à 250 FCFA et les taxis 1500 FCFA. Le transport des voyageurs connaîtra une augmentation de 20% tandis que celui des marchandises de 30%.

L’information a été donnée dans un communiqué de l’intersyndicale des transporteurs en commun du Congo. Cette décision fait suite à la non prise en compte des revendications des transporteurs, par le gouvernement.

Selon ce communiqué de l’intersyndicale, « Cette augmentation des prix sera appliquée sur toute l’étendue du territoire national ».

Transport en commun : vers l’implémentation d’une passcard numérique

Une carte électronique prépayée, rechargeable, qui permettra aux usagers de payer les frais de transport par voie électronique.

Au Congo, la modernisation du système de transport public passera par la passcard. Cette carte électronique prépayée et rechargeable, va permettre aux usagers de payer les frais de transport par voie électronique. C’est une occasion pour eux d’éviter l’utilisation de la monnaie habituelle, et aussi, de mieux effectuer les dépenses liées au transport. Conçue et développée par Net Technologie, le lancement et la présentation officielle de cet outil de paiement numérique pour le transport en commun encore appelée « passcard » s’est effectué le 9 février à Brazzaville.

La passcard présente des avantages tels que la réduction des tracasseries liées au transport, la réduction de 15% sur chaque course effectuée ; l’épargne familiale pour les frais de transport ; la possibilité d’effectuer des transferts de crédits de transport à un proche parent ; l’octroi des bons de carburant et la sécurisation des recettes.

Le ministre des Postes, Télécommunications et de l‘Economie Numérique, Léon Juste IBOMBO appelle les acteurs du secteur des transports à s’approprier ce nouveau produit novateur.

La passcard arrive au moment où le système de transport en République du Congo s’appréhender difficilement avec les référentiels des données actuelles.

Brazzaville : les stations-service sont à sec

Le prix du litre du carburant a triplé dans la capitale congolaise, et la situation paralyse l’activité des transports en commun.

Depuis deux semaines, Brazzaville et Pointe-Noire connaissent la pénurie d’essence. Les stations-service manquent de carburant, et on observe une paralysie dans le secteur d’activité des transporteurs. Le prix du litre d’essence a triplé, les plaintes se font de plus en plus entendre autant chez les vendeurs, les chauffeurs de taxi que chez les consommateurs.

Qu’est ce qui est à l’origine de cette pénurie ? Selon certaines informations, le problème viendrait de la logistique au niveau de la société nationale des pétroles du Congo (SNPC) qui assure le transport des hydrocarbures de Pointe-Noire à Brazzaville.

Selon une source proche de la Société nationale des pétroles du Congo, le carburant est disponible à la raffinerie à Pointe-Noire. Il aurait un manque de camions citernes pour l’acheminer de Pointe-Noire à Brazzaville.

Brazzaville : la mairie reprend la gestion des parkings

La collecte des recettes des parkings de la place de Brazzaville est désormais assurée par des agents dûment désignés, sur autorisation de la mairie centrale.

La municipalité de Brazzaville entend remettre de l’ordre dans la gestion des parkings des véhicules de transport en commun. Une réglementation est mise sur pieds dans ce secteur, générateur d’importantes recettes, alors des autorisations d’exploitation y sont imposées. La décision qui a été prise le 15 janvier par le maire de Brazzaville, Christian Roger Okémba, concerne pour le moment une trentaine de parkings sur les quelque cent construits dans la ville capitale.

D’après le premier vice-maire, Guy Marius Okana, la mesure vise essentiellement à reprendre les ressources de la municipalité. « Nous avons décidé de mettre en gestion indirecte ces parkings, en délivrant les autorisations d’exploitation provisoires de trois mois. Désormais, la police n’a plus le droit de mettre la main sur les recettes générées par ces parkings, c’est le travail de la mairie », a indiqué Guy Marius Okana.

En réalité, l’absence de règlementation du secteur est un véritable manque à gagner pour la mairie. Dans ces parkings, ce sont des individus en civil qui collectent sur chaque bus la somme de 100 ou 150 FCFA. A la fin de la journée, ces chargeurs clandestins additionnent d’importantes recettes qui sont ensuite versées dans des caisses autres que celles de la mairie.

Ces dernières années, la mairie a construit et réhabilité plusieurs parkings et arrêts de bus à Brazzaville, afin de pouvoir faciliter le stationnement des véhicules et la fluidité des transports.  Par exemple, les parkings du marché Total, les arrêts de bus du pont du Djoué, de Bifouiti, du CEG Angola-Libre, de Mikalou…

La nouvelle mesure prise par le maire va permettre, à terme, à la municipalité de Brazzaville, non seulement de renflouer ses caisses, mais également de mieux entretenir ces espaces publics et d’y installer de nouveaux services au grand bonheur des conducteurs et des usagers de la route.