Après la levée des barrières sur les principaux axes routiers dans le Pool qui a permis la reprise normale du transport des marchandises et des voyageurs, le marché « Commission » de Bacongo, leur principal point de chute, reprend ses activités avec l’abondance des différents aliments, devenus rares depuis avril 2016.
Depuis 3 semaines, le marché commission à Bacongo a repris son animation d’avant. Le ballet incessant des gros véhicules a repris son cours, bien qu’il n’ait pas encore atteint son niveau de croisière. Du côté des marchandises, les acheteurs commencent à avoir l’embarras du choix.
A chaque arrivée des véhicules en provenance de Kindamba ou Mindouli, il devient difficile de circuler dans ce marché. En effet, les principales voies sont encombrées ici par les véhicules qui déchargent ou chargent, là on y voit des sacs de foufou, de tubercules de manioc, de l’huile de palme, des patates douces, des bananes plantains.
Outre Kindamba et Mindouli, les marchandises proviennent aussi des localités comme Kilembé moussa, Kinkakasa, Mpangala et autres.
Roger Malonga, conducteur d’un véhicule en provenance du village Nvounda affirme qu’il existe encore quelques barricades. Mais, leur nombre est très réduit. « Nous allons dans tous les villages de Kindamba pour acheter les marchandises pour les charger dans nos véhicules. La principale difficulté reste encore celle de payer à chaque barricade, 5000, 4000, 3000 francs CFA », déclare-t-il.
De son côté, Rachelle Mayela, vendeuse au marché commission se réjouit de la reprise du trafic des voyageurs et des marchandises entre le Pool et Brazzaville. « Je suis contente de revoir de nouveau les anciens clients. Leur retour a eu une grande incidence sur les prix des marchandises. Avant le gros manioc était vendu à 2500 francs CFA, actuellement nous achetons le manioc à 1000, 1500 francs CFA. Le petit manioc se négociait pour sa part à 750 francs CFA ».