Transport aérien : vers la reprise des vols directs Brazzaville-Bangui

Le sujet a été au centre des échanges lundi 19 août, entre le ministre congolais des Transports, Honoré Sayi, et son homologue centrafricain chargé de la Promotion du secteur privé, Jean Paul Ngate.

 

Aucun vol direct ne relie la République du Congo et la Centrafrique. La liaison entre les deux pays avait été suspendue depuis la crise sanitaire de covid-19. Pour faire 1h30 de vol entre Bangui et Brazzaville, il faut obligatoirement faire une escale soit en Afrique de l’Est ou alors en Afrique de l’Ouest. Mais encore, il faut débourser entre 300 000 et 350 000 FCFA pour une billet de vol aller simple. Une situation difficile que les autorités des deux pays entrevoient de rouvrir la liaison aérienne entre les capitales Brazzaville et Bangui.

Le ministre congolais des Transports, Honoré Sayi a eu un tête-à-tête lundi 19 août avec le ministre centrafricain chargé de la Promotion du secteur privé, Jean Paul Ngate. Le sujet à l’ordre du jour, les possibilités de rouvrir la liaison entre leurs deux pays. Les deux personnalités ont exprimé leur engagement d’accélérer le processus de réouverture du pont aérien. Ils sont tout de même conscients qu’ils seront certainement butés à de nombreuses contraintes notamment économiques.

Congo : le transport aérien sollicite une subvention

Cette demande a été formulée lundi 29 juin, à Brazzaville, par le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile, Florent Serge Ndzota.

La République du Congolais enregistre une baisse de 98% de son trafic aérien. Une situation qui s’explique du fait de la pandémie de coronavirus. Cette maladie a causé de conséquences énormes dans tous les secteurs d’activités notamment dans le transport avec la fermeture des frontières aériennes et autres.

Pour faire face à cette délicate situation que traverse ce secteur d’activité, le directeur général de l’Agence nationale de l’aviation civile, Florent Serge Ndzota, a sollicité une subvention de l’Etat en faveur de ce secteur en difficulté. Il l’a formulé lundi 29 juin à Brazzaville, au cours d’une séance de travail avec la ministre des Transports, Ingrid Olga Ebouka-Babackas.

Transport aérien : le Congo doté d’un centre de contrôle régional

La structure dont l’inauguration est prévue ce 27 avril aura pour mission de permettre aux avions de rester en communication permanente avec la tour de contrôle, afin de suivre leur route sans risque de se perdre.

Le directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), Mohamed Moussa, a livré l’information le 26 avril à Brazzaville, à l’issue d’une audience avec le ministre des Transports, Fidèle Dimou.

« Ce projet est le résultat des décisions prises par les ministres des Transports des pays membres de l’Asecna. Après près de huit ans, il vient d’être achevé complètement tant en infrastructures qu’en équipements. J’espère que le Congo ouvrira d’autres nouveaux centres à partir desquels nous serons en mesure d’assurer la sécurité aérienne sur cette zone », a déclaré le directeur général de l’Asecna,

Outre le volet inauguration, les deux personnalités ont fait l’état des lieux de la situation de cette agence au Congo. Ils se sont félicités d’avoir réalisé des progrès importants. Récemment, l’Asecna a lancé le projet de construction de la tour de contrôle. Elle compte également démarrer, sous peu, la construction du bureau technique de cette tour. 

L’Asecna a pour mission d’assurer la sécurité de la navigation aérienne sur les 16 000 000 de km² des Etats membres. Pour relever un tel défi, elle est en train de se doter des moyens techniques spécialisés. C’est dans cette optique qu’elle vient de développer un système de communication vaste constitué de cent vingt-huit stations terriennes implantées sur les quatre continents. Elle dispose désormais des équipements lui permettant de visualiser les avions.

Cette année, l’Asecna a déjà rendu opérationnel le guidage radar des avions dans trois pays membres. Le Congo est l’une des prochaines cibles.  A ce propos, une mission y arrivera sous peu pour une étude de faisabilité.