Congo : les trafiquants présumés de peaux de panthère seront face à la justice

Leur première audience aura lieu jeudi 25 avril, au Tribunal de Grande Instance de Oyo dans le Département de la Cuvette (nord).

 

Les trafiquants présumés de peaux de panthère et d’écailles de pangolin comparaissent jeudi 25 avril, au Tribunal de Grande Instance de Oyo. Ils avaient été interpellés le 03 avril dernier et avaient à leur possession deux peaux de panthère et un sac d’écailles de pangolin géant, espèce animale intégralement protégée par la loi au Congo. Leurs chefs d’accusations sont détention, circulation et tentative de commercialisation de deux peaux de panthère et d’un sac d’écailles de pangolin géant.

Les deux présumés délinquants fauniques appartiendraient à un réseau. L’un aurait acheté ces produits à Gamboma dans le Département des Plateaux et les auraient transportés de cette à Oyo afin de les revendre. Pour tromper la vigilance des services de contrôle le long de ce trajet, cet individu aurait camouflé les peaux de panthère et les écailles de pangolin géant dans des sacs. Ces produits de faune auraient été stockés dans la maison de son complice à Oyo pendant plusieurs jours.

Ces deux hommes risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement fermes ainsi qu’une amende allant jusqu’à 5 millions de FCFA conformément à la loi.

Trafic d’or à Mbinda : un réseau démantelé par la police en poste

Trente-sept (37) personnes, originaires de la RDC, ont été interpellées, à bord de deux bus, immatriculés 102 L E 6 et 386 L D 6, pour orpaillage illégal.

Les policiers au poste avancé de Boungoto ont démantelé un réseau de trafiquants présumés d’or à Mbinda dans le Niari (sud).

Ces 37 hommes sont tous de ressortissants de la RDC, en situation irrégulière. Ils sont  soupçonnés d’avoir extrait de l’or de plusieurs carrières de manière illégale à Mbinda. Ils  revendent le précieux minerai au Gabon et à Pointe-Noire.

On se souvient qu’en octobre dernier, Baron Frédéric Bouzock, Préfet du Niari, avaient reçu des populations de Mbinda, des plaintes sur l’afflux des expatriés qui pillent illicitement leur or.

L’orpaillage illégal est une activité qui se développer depuis plusieurs années dans les zones de Mbinda et Mayoko. Ce sont des « chantiers clandestins de très petites tailles » difficiles à trouver et à raser.

Bon à savoir, la zone de Mbinda-Mayoko possède une tradition aurifère reconnue qui draine et attire des ressortissants d’autres pays africains.