Un accord qui permettra une restructuration d’une dette de 1,7 milliard de dollars.
Le gouvernement de la République du Congo espère conclure un accord avec les négociants de pétrole Glencore et Trafigura pour restructurer une dette de 1,7 milliard de dollars avant une réunion avec le Fonds monétaire international (FMI) qui se tiendra le mois prochain. L’information a été donnée par Maixent Raoul Ominga, le patron de la société publique du pétrole (SNPC).
La restructuration des prêts garantis par le pétrole congolais accordés par les négociants suisses est une condition préalable à de nouveaux décaissements du FMI. Ceci, conformément au programme de prêts de 449 millions de dollars sur trois ans, conclu en juillet dernier entre l’institution et Brazzaville. Déjà 45 millions ont été débloqués sur l’enveloppe totale.
Des sources proches du dossier ont confié à Reuters, il y a quelques semaines, que les pourparlers entre la République du Congo et les négociants en énergie suisses avaient échoué après que les entreprises eurent rejeté une réduction de la dette. Dans le cadre des nouvelles négociations, si les négociants acceptent une valeur inférieure par rapport au marché des actifs, le Congo dépensera moins pour le service de la dette.
Le FMI a estimé le fardeau de la dette de la République du Congo à près de 9,5 milliards de dollars, soit 85,5 % de son PIB, lorsqu’il a approuvé son programme de prêt triennal.