Congo : le gouvernement accuse la E2C de ne pas payer la redevance audiovisuelle

C’est ce qui ressort de l’échange que Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement a eu lundi 12 août, avec les journalistes.

 

Dans le cadre de la quinzaine du gouvernement, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla a échangé avec les hommes de médias. Il s’est agit de passer en revue tous les sujets qui font l’actualité en République du Congo. L’un des sujets ayant meublé cet échange est la redevance audiovisuelle que devrait verser la société électrique du Congo (E2C).

Le porte-parole du gouvernement accuse la E2C de ne pas payer la redevance audiovisuelle (RAV) au secteur public. « La redevance audiovisuelle qui est collectée sur les factures E2C ne parvient pas au secteur public qui en est le principal destinataire et bénéficiaire. Je revendique la possibilité que nous percevions effectivement cette redevance audiovisuelle », a-t-il déclaré.

Notons que l’argent collecté par la E2C pour le paiement de la redevance audiovisuelle, est de 1 000 francs CFA sur chaque facture bimensuelle des consommateurs de courant. Cette RAV a été initiée depuis 2002 pour améliorer, un tant soit peu, les conditions de travail des médias, de la télévision publique singulièrement.

Congo : le gouvernement annonce la création de 10.000 emplois publics en 2024

C’est ce qui ressort du compte rendu du conseil des ministre lu par le porte-parole du gouvernement de la République du Congo, Thierry Moungalla.

 

« Le gouvernement, afin de donner l’exemple et l’impulsion au secteur privé, annonce la création, pour l’année 2024, de 10.000 emplois publics », a déclaré le ministre Moungalla. C’était jeudi dernier à Brazzaville, lors de la lecture du compte rendu du conseil des ministres.

Pour le porte-parole du gouvernement, sur deux millions de jeunes en demande d’emploi ou de formation, seuls 15.000 environ se sont inscrits auprès des guichets de l’Agence congolaise pour l’emploi (ACPE).

« Une prise en mains vigoureuse et prioritaire de ces populations jeunes, permettrait une résorption à terme de ce chômage endémique », a-t-il soutenu.

Notons que le président congolais Denis Sassou Nguesso a décrété « 2024, année de la jeunesse ».

Congo-rumeur d’un coup d’Etat : le gouvernement dément les « informations fantaisistes »

Une rumeur a circulé sur les réseaux sociaux faisant état d’une tentative de coup d’État en République du Congo dimanche 17 septembre 2023. Celle-ci a été formellement démentie par le gouvernement.

 

Dans la journée de dimanche 17 septembre 2023, une rumeur à fait le tour des réseaux sociaux. On pouvait lire que la République du Congo faisait face à un renversement du pouvoir par la garde présidentielle. Pour mettre un terme à la rumeur, le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, a démenti la fausse nouvelle dans un tweet.

« Des informations fantaisistes évoquent des événements graves qui seraient en cours à Brazzaville. Le Gouvernement dément ces fake news », indique le ministre Thierry Moungalla sur le réseau social « X » (ex-Twitter), ce 17 septembre 2023.

« Nous rassurons l’opinion sur le calme qui règne et invitons les populations à vaquer sereinement à leurs activités », ajoute-t-il.

Cette rumeur de coup d’Etat intervient alors que le président Denis Sassou N’guesso, s’est envolé pour New-York où il prendra part à la 78ᵉ Assemblée Générale des Nations Unies.

« C’est ce Dimanche 17 Septembre 2023, que je suis arrivé à New-York, où je participerai à la 78ème Assemblée Générale des Nations Unies. Mon séjour dans cette ville est aussi l’occasion de renforcer les relations bilatérales et de promouvoir le sommet des trois bassins forestiers tropicaux qui se tiendra, à Brazzaville, le mois prochain. », a-t-il déclaré sur X.

Congo : le député Thierry Moungalla se retire de l’Assemblée nationale

Le député élu de Sibiti, dans le département de la Lékoumou, Thierry Moungalla, s’est retiré de l’Assemblée Nationale ce vendredi 14 octobre 2022.

 

Thierry Moungalla annonce la suspension de son mandat de député à l’hémicycle, pour pouvoir exercer ses fonctions de ministre. Il évoque l’« incompatibilité » entre sa fonction de député et sa nomination dans le nouveau gouvernement.

Le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, cède son siège de député à son suppléant, Albert Pouomouo.

« J’ai reçu l’Honorable Albert Pouomouo, désormais député de Sibiti, par l’incompatibilité entre la fonction de Ministre et celle de député qui me frappe », a-t-il déclaré.

Selon l’article 105 de la loi fondamentale congolaise : « Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat électif, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et de tout emploi privé ou public, civil ou militaire ou de toute autre activité professionnelle. ».

Congo : Thierry Moungalla demande aux journalistes d’être professionnels

Le ministre de la Communication et des médias a fait cette invite au cours d’une conférence-débat qui s’est tenue le 26 août 2022.

 

La ville Brazzaville a abrité vendredi 26 août, une conférence-débat organisée par le Réseau panafricain des journalistes (RPJ). La rencontre placée sous le thème : « 24h dans une salle de rédaction », a réuni les journalistes de la République du Congo et ceux de la RDC.

Ce rendez-vous a eu pour objectif de revisiter le travail de différents acteurs des médias dont les journalistes et les techniciens au quotidien. La conférence-débat s’est déroulée en présence du ministre de la Communication et des médias, Thierry Moungalla.

« Ces gestionnaires doivent faire preuve de professionnalisme et de responsabilité dans toutes leurs publications, dans les secteurs respectifs. En effet, c’est une nécessité pour entamer la destruction du ver moderne qui s’est introduit dans le fruit de l’information pure reportage, à savoir les Fakes-news, véritable cancer de la communication de l’ère du numérique », a déclaré Thierry Moungalla.

Brazzaville : la Télé Congo sera bientôt dotée de nouveaux équipements (Thierry Moungalla

La chaîne nationale sera bientôt dotée de nouveaux équipements pour une amélioration des plateaux techniques et des conditions de travail du personnel. Au grand bonheur non seulement du personnel mais aussi du public qui a souvent formulé des critiques envers la Télé Congo.

 

Le ministre de la Communication et des médias, Thierry Moungalla est revenu samedi 20 août dernier sur l’impérieuse nécessité de la chaîne nationale, Télé Congo.

La chaîne nationale sera réhabilitée de fond en comble, à en croire le ministre.  « Il est prévu une réhabilitation totale de Télé Congo. Alors quand on dit réhabilitation totale, je me permets d’être très précis, c’est non seulement la poursuite de l’amélioration des plateaux techniques Télé Congo, Télédiffusion du Congo, mais c’est aussi et surtout l’amélioration des conditions de travail des journalistes et des techniciens », a-t-il déclaré.

Cette réhabilitation va passer par la réparation de la climatisation et des ascenseurs, par l’acquisition des moyens roulants et toutes les conditions qui vont permettre pour ce qu’il appelle « le navire amiral, c’estàdire, Télé Congo et le CNRTV [Centre national de radiodiffusion et de télévision, ndlr] d’être au top et relever le défi et le challenge d’une télé nationale au XXI siècle. »

Cela fait partie d’un programme à « plus long terme » inscrit dans le budget de l’Etat exercice 2023, a indiqué Thierry Moungalla. A court terme, Télé Congo sera dotée d’un certain nombres d’équipements pour améliorer la qualité de l’image et du son d’ici novembre.  Une annonce consécutive à la signature d’un accord de diffusion exclusive de la Coupe du monde 2022 entre le ministre de la Communication et le représentant des Stés New world tv, MBS et PCplus group, le 18 août dernier.

Notons que les téléspectateurs ont souvent critiqué les chaine nationale pour non seulement ses programmes mais aussi son équipements.

 

 

Coronavirus : le Congo enregistre 23.967 cas infectés

Le gouvernement congolais a annoncé lundi la réouverture de ses frontières terrestres et fluviales, fermées en 2020 pour contrer la pandémie de coronavirus.

 

Les autorités viennent de prendre une série d’assouplissements des mesures sanitaires à l’issue d’une réunion de la coordination nationale de gestion de la COVID-19, notamment la réouverture des frontières terrestres et fluviales et la levée du couvre-feu.

Le couvre-feu, fixé de 23H00 à 05H00 du matin à Brazzaville et Pointe-Noire, les deux principales villes du Congo, égaiement épicentres de l’épidémie, a donc été levé, selon le ministre congolais de la Communication, Thierry Moungalla.

Le gouvernement a également levé la mesure de fermeture des boîtes de nuit et autres espaces clos et de loisirs. Mais les tenanciers et gérants de ces établissements devront exiger de leurs clients, la présentation de la preuve de leur vaccination.

De même, les activités sportives et de masse vont reprendre, dans le respect des gestes barrières. Les tests obligatoires effectués jusque-là à l’entrée sur le territoire congolais ont été supprimés.

Toutefois, le gouvernement a appelé toujours à l’intensification de la vaccination de la population et au port du masque dans les lieux fermés et pour des événements avec une forte population.

Le Congo a enregistré à ce jour un total de 23.967 cas, dont 378 décès, depuis le début de l’épidémie en mars 2020.

Congo-coronavirus : Thierry Moungalla fait le tour des médias

Cette visite du ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.

 

Le ministre congolais de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement,  a effectué ce lundi 15 novembre 2021, une tournée des médias pour vulgariser sa circulaire indiquant l’obligation, pour accéder à son poste de travail pour les agents, de présentation d’un certificat de vaccination ou d’un test RT-PCR Covid négatif de moins de 72 heures.

Depuis le mois de juillet dernier, un délai de trente (30) jours a été accordé à tous les agents des médias publics pour se faire vacciner contre la Covid-19.

Dépassé ce délai, les agents non vaccinés devront impérativement présenter un test PCR-négatif au début de chaque semaine de travail, selon une circulaire signée le 30 juillet 2021 par le ministre congolais de la Communication et des Médias, Thierry Lézin Moungalla.

Congo mining a perdu son permis exploitation

L’annonce du retrait de permis de Congo mining a été faite jeudi 01er juillet 2021, par ministre de la Communication, Thierry Moungalla.

 

Le gouvernement de la République du Congo a prononcé le retrait d’un permis d’exploitation pour le fer à la société Congo mining Ltd, a-t-on appris jeudi du ministre congolais de la Communication, Thierry Moungalla.

« Sept ans après, la société peine à développer son projet minier en dépit des potentialités existantes et des avantages fiscalo-douaniers offerts par la convention d’exploitation minière signée avec le Congo », a déclaré M. Moungalla, qui est également porte-parole du gouvernement congolais.

Selon lui, ces difficultés ont été matérialisées par une absence prolongée d’activités liées au développement de la mine ainsi que par le non-respect du contenu local convenu entre les parties, « ce qui caractérise un cas de défaut irrémédiable ».

Moungalla a précisé qu’une mise en demeure adressée à Congo Mining Ltd aux fins d’effectuer les travaux relatifs au développement du projet minier était restée infructueuse.

Pour lui, l’attitude de cette société porte « un lourd préjudice » à l’Etat congolais et constitue une violation du code minier.

L’article 62 du code minier dispose que le titulaire d’un permis d’exploitation « qui au bout de douze mois à compter de la date d’attribution n’a pas commencé les travaux de développement du champ minier, peut se voir retirer ledit permis par décision du conseil des ministres sur proposition du ministre chargé des mines, sans droit à indemnisation », a expliqué le ministre congolais de la Communication.

Dénommé permis « Mayoko Moussondji », ce permis est situé dans le département du Niari (sud-ouest). La société Congo mining Ltd avait obtenu ce permis d’exploitation minière en 2014. Au cours d’un conseil des ministres tenu mercredi à Brazzaville, le gouvernement congolais a décidé de retirer ce permis.

Coronavirus au Congo : la réouverture des frontières aériennes prévue lundi 24 août

Le Congo rouvrira lundi ses frontières aériennes, fermées depuis mars comme l’ensemble des frontières du pays pour lutter contre la propagation du nouveau coronavirus, ont annoncé jeudi les autorités.

La Coordination nationale de gestion de la pandémie du coronavirus a décidé de « rouvrir les frontières aériennes à partir du lundi 24 août 2020 », a déclaré le ministre de la Communication Thierry Moungalla à l’issue d’une réunion.

Les frontières terrestres, fluviales et maritimes restent fermées, sauf pour le transport de fret qui était resté autorisé.

Dans une circulaire, le ministère des Affaires étrangères demande par ailleurs aux agents nommés et affectés dans les missions diplomatiques et consulaires de prendre les dispositions nécessaires pour rejoindre leurs lieux d’affectation à compter de ce lundi 24 août, à la faveur de la réouverture des frontières aériennes.

« Les titres de transport des agents sont à la charge des intéressés. Ils ne feront l’objet d’aucun remboursement », indique également la circulaire, signée par Cyprien Sylvestre Mamina, secrétaire général du ministère.

Une source au ministère des Finances a expliqué que cette disposition (inhabituelle) s’explique par la double crise économique et sanitaire que connaît le petit pays pétrolier de cinq millions d’habitants contraint de signer en 2019 un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) pour sortir son économie du gouffre.

Mesures difficiles à appliquer

Mais, le Congo peine à appliquer les 48 drastiques mesures qui lui ont été imposées.

« Les agents qui n’auront pas rejoint leur poste d’affectation, à partir du moment où les conditions seront réunies, s’exposeront à des sanctions disciplinaires », lit-on encore dans la circulaire.

Le Congo-Brazzaville a enregistré son premier cas de contamination par le nouveau coronavirus le 14 mars et avait fermé l’ensemble de ses frontières aux voyageurs fin mars.

Le dernier bilan de l’épidémie établi par le ministère de la Santé est de 3850 personnes contaminées, dont 1628 sont déclarées guéries et 77 sont décédées.

Congo : Thierry Moungalla rend hommage à Aurlus Mabélé et Manu Dibango

Le ministre congolais de la communication a fait un tweet ce matin dans lequel un salut les mémoires de ces deux légendes de la musique africaine.

Les artistes Aurlus Mabélé et Manu Dibango sont décédés tous deux de coronavirus, cette pandémie qui fait des ravages dans le monde. Le roi du soukouss, le congolais Aurlus Mabélé et le saxophoniste mondialement connu, le camerounais Manu Dibango, sont désormais dans la liste des nombreuses victimes du covid 19.

« L’Afrique culturelle et musicale paie un lourd tribut au COVID 19. Elle perd successivement deux monstres sacrés, du soukouss pour Aurlus Mabélé et du jazz mâtiné de nos rythmiques pour le saxophoniste mondialement connu Manu Dibango. Que la terre leur soit infiniment légère », a écrit le porte-parole du gouvernement congolais sur son compte Tweeter.

Le musicien Manu Dibango est décédé ce mardi des suites du Covid-19,  avait connu la gloire mondiale grâce à « Soul Makossa », initialement sorti à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations 1972, au Cameroun.

Aurlus Mabélé, ce grand défenseur de la musique congolaise des années 90, en Europe, aux Antilles et en Afrique de l’Ouest, s’est éteint jeudi 19 mars à l’hôpital Simone Veil d’Eaubonne en région parisienne. victime d’un AVC dont il trainait de graves séquelles depuis plus de dix ans déjà. Son organisme affaiblit n’a pas résisté aux infections opportunistes, à l’instar du coronavirus.

 

Le gouvernement met sur pieds une commission pour lutter contre la prolifération des armes

Le pays, dirigé par le président Denis Sassou-Nguesso, connaît des violences récurrentes depuis les années 1990.

Le gouvernement du Congo-Brazzaville a décidé de mettre sur pied une commission nationale chargée de lutter contre la prolifération et la circulation illicite d’armes légères et de petit calibre, selon un compte-rendu du conseil des ministres lu dimanche 20 octobre à la radio publique.

« Après examen et discussion, le conseil des ministres a adopté le projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre », indique ce compte-rendu lu par Thierry Moungalla, ministre de la communication.

« Notre pays a connu au cours de la décennie 1990-2000 un cycle de violences, et ce à l’instar d’autres pays des sous-régions d’Afrique centrale et des Grands Lacs, note le gouvernement. Ces troubles ont eu pour principale conséquence, dans tous ces Etats, la prolifération et la circulation illicite d’armes légères et de petit calibre, ainsi que l’augmentation concomitante des crimes et atteintes diverses. »

Guerres civiles et crises politico-militaires

Juste après la conférence nationale de 1991 et les premières élections pluralistes de 1992, le Congo a connu une série de guerres civiles. La plus meurtrière fut celle de 1997, qui a permis au président Denis Sassou-Nguesso, 76 ans, de reconquérir le pouvoir. Il cumule trente-cinq ans à la tête du Congo.

En 2016 et 2017, la province du Pool (sud), voisine de Brazzaville, a enregistré sa deuxième crise politico-militaire après celle de 1998-2003. Au moins 8 000 armes de tout calibre y ont été collectées auprès des ex-combattants Ninjas, dirigés par Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, qui ont combattu l’armée régulière.

Congo aura des agences de développement de l’agriculture et de la pêche

Le gouvernement congolais a adopté le 18 septembre, en conseil des ministres, deux projets de loi portant création des agences nationales de développement de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture.

Ces deux agences sont des établissements publics à caractère industriel et commercial, dotés de l’autonomie administrative et financière placés sous la tutelle du ministère en charge de l’agriculture.

« Il s’agit de doter le Congo de ces deux instruments opérationnels orientés vers l’action, avec comme objectif majeur l’atteinte de la sécurité alimentaire dans les meilleurs délais », a indiqué le porte-parole du gouvernement congolais Thierry Moungalla.

« Cet objectif devra être atteint, grâce à la synergie souhaitée des interventions des acteurs de développement dans les différentes filières agricoles, en permettant également à ces derniers de bénéficier d’un appui et d’un conseil technique de proximité », a-t-il ajouté.

L’agence nationale de développement de l’agriculture et de l’élevage est chargée de la recherche, la mobilisation et la sécurisation des espaces fonciers agricoles pour assurer l’extension des périmètres agro-pastoraux et le développement des cultures et élevages à haute valeur ajoutée.

S’agissant de l’agence nationale de développement de la pêche et de l’aquaculture, elle a pour mission de mettre en œuvre les politiques nationales en matière de développement durable de la pêche, de l’aquaculture et de préservation des ressources halieutiques et de leur biotope.

Le Congo veut mettre fin au phénomène « Fake news »

Un atelier sur l’éducation des professionnels des médias pour la lutte contre les Fake news, se tiendra au mois de juin prochain.

Thierry Moungalla, ministre congolais de la Communication et des Médias et Porte-parole du gouvernement, a annoncé lundi à Brazzaville la tenue d’un atelier. Un rencontre qui portera sur l’éducation des professionnels des médias pour la lutte contre les Fake news. Cette mesure a pour objectif de lutter contre la manipulation des informations qui se propagent sur les réseaux sociaux.

C’est une initiative de l’UNESCO en collaboration en collaboration avec le Ministère congolais de la Communication et des Médias. Thierry Moungalla a d’ailleurs eu un entretien avec le représentant de l’UNESCO au Congo et en RDC, Jean-Pierre Ilboudo à Brazzaville, pour parler des modalités d’organisations.

Le phénomène des Fake news va grandissant au Congo, et cet atelier vient donc à point nommé au moment où la désinformation sur les réseaux sociaux devient une arme de dé-crédibilisation et de déstabilisation par excellence.

Thierry Moungalla initie une plateforme interactive

Le but est de favoriser un échange virtuel entre le gouvernement et les populations, le gouvernement et les amis du Congo.

Le ministre congolais de la Communication et Porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, vient d’inaugurer une communication interactive qui favorise l’échange virtuel avec les congolais et les amis du Congo.

Afin de créer des autoroutes d’échange d’informations entre les dirigeants du pays et les citoyens, Thierry Moungalla a pris l’initiative de mettre à la disposition des citoyens de son pays, une plateforme à travers laquelle ils peuvent lui poser des questions.

La première communication interactive de Thierry Moungalla portait sur la convocation du Parlement en congrès par le Président de la République Denis Sassou Nguesso.

Il y a tout de même lieu de savoir si cet espace public virtuel permettra réellement un échange entre gouverneurs et gouvernés, en offrant au peuple la possibilité de s’exprimer librement sans qu’il y ait des contraintes.

Affaire Mokoko : « Le fait que nous n’ayons pas répondu ne vaut pas acquiescement », Thierry Moungalla

Le gouvernement congolais  répond au groupe de travail de l’ONU dans l’affaire Mokoko, selon eux, l’opposant Jean-Marie Michel Mokoko, condamné le 11 mai à vingt ans de prison bénéficier d’un « droit de réparation » pour détention arbitraire.

Suite aux  déclarations du Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire de Jean-Marie Michel Mokoko, un organisme placé sous la tutelle du Conseil des droits de l’homme s’est penché sur le sujet. Selon les arguments de sa défense, il avait été assigné à domicile le 4 avril 2016, quelques semaines après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle. Le groupe d’experts associe cette assignation à domicile à une « privation de liberté » dans la mesure où celle-ci aurait « interdit toute entrée et sortie » de l’opposant. Et le comité d’ajouter que cette privation de liberté devait s’inscrire dans un « cadre légal ». Or « il ressort des faits présentés […] qu’elle s’est faite en dehors de tout fondement légal et sans aucun contrôle ». Il en serait de même, ultérieurement, de la détention provisoire de l’opposant, qui a duré « presque deux ans » avant son procès. Le candidat malheureux à la présidentielle de 2016 a été condamné en mai dernier à vingt ans de prison pour « atteinte à la sûreté de l’État ».

 

Les conclusions non contraignantes, ont une portée symbolique,  Mais le rapport d’une dizaine de pages comporte exclusivement les arguments de la défense. Selon les experts, Brazzaville n’a pas répondu dans les délais : contactées en Mai, les autorités congolaises ne se sont manifestées qu’en juillet, demandant alors une « prorogation des délais », ce qui leur a été refusé. Pour le gouvernement congolais, ce retard dans la réponse au groupe de travail était dû à  un dysfonctionnement entre le ministère de la Justice et celui des Affaires étrangères. « Le fait que nous n’ayons pas répondu ne vaut pas acquiescement », souligne par ailleurs Thierry Moungalla, le porte-parole du gouvernement. Joint par Jeune Afrique, celui-ci fait part de son mécontentement : « Cette démarche est biaisée car les experts onusiens auraient dû nous accorder un délai supplémentaire pour que nous articulions notre réponse. »

 

Le groupe de travail de l’ONU pointe également du doigt  l’ingérence. D’après eux, le chef de l’État congolais avait manifesté son souhait de voir la justice clore « au premier trimestre 2018 » certains dossiers judiciaires, notamment celui de Jean-Marie Michel Mokoko. « En tant que premier magistrat du pays, Denis Sassou Nguesso avait alors émis ce vœu pour garantir l’apaisement, justifie Thierry Moungalla. Il ne s’agissait nullement d’une immixtion de l’exécutif dans le processus judiciaire. » Face au refus du gouvernement d’obtempérer aux préconisations des experts onusiens, Jessica Finelle, l’avocate du général Mokoko, affirme que la défense va saisir les bailleurs internationaux, comme le Fonds monétaire internationale (FMI) et l’Union européenne, pour que ces derniers exigent  des autorités congolaises le respect des recommandations formulées par le groupe de travail de l’ONU. De son côté, le gouvernement reste ferme. « Les droits de la défense ont été respectés : M. Mokoko a saisi les juridictions congolaises et a fait un pourvoi en cassation. Aujourd’hui, cette affaire est définitivement jugée et ne peut faire l’objet d’une intervention extérieure », estime Thierry Moungalla. 

 

Droits de l’homme : la situation du Congo examinée à Genève

Le Congo-Brazzaville figure dans la liste des 14 pays soumis à l’examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Cette session s’est ouvert le 5 et s’achèvera le 16 novembre. Ce sont quatre ministres, accompagnés de leurs sherpas défendent le dossier du Congo.

La délégation congolaise à Genève, comprenant entre autres personnalités, le Ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla, le Ministre de la justice et des droits humains et de la promotion des peuples autochtones Ange Aimé Bininga, la Ministre des affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo et la Ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, Inès Nefer Bertille Ingani, a eu une séance de travail avec la représentation de la Francophonie en Suisse, en vue du passage à l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, initialement prévu pour le mercredi 14 novembre.

À propos de la situation dans le Pool et des allégations contenues dans le livre de maître Dominique Kounkou, les ministres Thierry Moungalla et Ange Aimé Bininga ont avec force-détails, réfuté une « mascarade ». Aussi, ont-ils réaffirmé que le gouvernement congolais poursuit son action de consolidation du processus de paix dans le Pool, avec l’aide de ses partenaires bilatéraux et multilatéraux.

Une dynamique confortée par le fait que de nombreux « ambassadeurs accrédités au Congo se rendent dans le département du Pool et n’ont constaté, à aucun moment, l’existence de traces matérielles ou de suspicions d’un prétendu génocide ».

Quant aux déplacements des populations, du fait des hostilités armées qui avaient secoué certaines zones du département du Pool, la Ministre des affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo a relevé dans les détails, l’assistance humanitaire mise en place d’abord, sur fonds propres du gouvernement congolais, avant l’apport des agences des Nations-Unies et des partenaires bilatéraux, ce, dans le respect des prescrits des Nations-Unies sur la sauvegarde de la dignité humaine.

Les questions de préservations des droits de la femme ont échu à la Ministre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement Inès Nefer Bertille Ingani.

Rappelons que les discussions se font sur la base du rapport national, des informations soumises par l’État sous examen et d’une compilation d’informations provenant de rapports d’experts des droits de l’homme, plus connu sous le nom de procédures spéciales, d’organes créés au nom des traités internationaux des droits de l’homme et d’autres organismes des Nations-Unies.

L’affirmation ou l’infirmation des faits énoncés s’appuie aussi sur des informations provenant d’autres parties prenantes, y compris les institutions nationales des droits de l’homme, les organisations régionales et la société civile.

L’EPU est un mécanisme unique qui permet d’examiner périodiquement la situation des droits de l’homme dans les 193 États membres des Nations-Unies.

Thierry Moungalla a raté une sacrée occasion de la fermer

A propos de la réaction du ministre Thierry Moungala à la lettre des évêques du Congo : L’homme est trop fragile pour que nous l’affrontions !

Les Evêques du Congo-Brazzaville ont publié une lettre pastorale sur la crise sociopolitique et économique que vit actuellement le Congo. Dans cette adresse au peuple de Dieu ainsi qu’aux femmes et aux hommes de bonne volonté, les bergers de l’église catholique ont fait, entre autres, des propositions sur la sortie de la crise récurrente qui a lieu dans le département du Pool. Ils souhaitent que « le peuple ait le droit de savoir ce qui s’est passé : les causes et les conséquences, mais surtout les responsabilités des uns et des autres. Les morts et les destructions dans ce département appellent justice et réparation. Une réconciliation véritable n’est qu’à ce prix, pour permettre à notre pays de sortir de la crise multiforme ».

Sur la corruption, la concussion et la promotion de la bonne gouvernance, ils encouragent le Fonds monétaire internationale qui est en négociations avec le gouvernement du Congo et qui exige ces valeurs avant l’octroi du financement d’être ferme.
A propos des personnes jetées en prison à la suite des contentieux politiques, ils demandent purement et simplement leur libération.

Comme tous les Congolais, les évêques se posent des questions, eux aussi, sur les origines de la crise financière : « Comment comprendre, en effet, qu’après des années fastes de boom pétrolier, le Congo soit en récession économique ? Cette situation n’est-elle pas trop vite attribuée à la chute des prix du baril sur le marché international ? Comment s’expliquer notre manque actuel de ressources et notre endettement excessif après dix ans d’embellie au cours desquels le pays avait engrangé des richesses si énormes que même un fonds avait été créé pour les générations futures ? Comment comprendre par exemple qu’au moment où le gouvernement affirmait détenir un compte à Exim Bank de Chine pour le paiement de nos infrastructures que la dette vis-à-vis de la Chine soit aussi colossale : 40% du montant total de la dette ? » Pour résoudre cette crise multidimensionnelle, ils souhaitent la tenue d’un dialogue national.

L’ire de Thierry

Malheureusement, leur message provoque un violent emportement au ministre Thierry Moungala, le porte-parole du gouvernement. Il accuse les évêques d’avoir fait une injonction dans les affaires de l’Etat. Mais, ce n’est pas pour la première fois qu’il les traite ainsi. Thierry Moungala pense encore que le spirituel, c’est l’affaire des églises, et le temporel, celle de l’Etat.

Il y a lieu de lui rappeler que « le débat sur le spirituel et le temporel ou la séparation des pouvoirs entre l’Etat et les églises, sous d’autres cieux, est révolu depuis des siècles. Ils ne resurgit aujourd’hui que dans les régimes dictatoriaux et obscurantistes qui ont peur de la lumière des églises et de l’éveil des peuples. »

En tant que chrétien, nous n’acceptons pas le langage injurieux de Thierry Moungala à l’ endroit des Evêques, ce d’autant plus que son chef, Denis Sassou Nguesso, a déjà enterré vivant un cardinal (Emile Biayenda) et tué par empoisonnement trois Evêques (Mgr Georges Singha, Benoit Gassongo et Ernest Kombo).

Cependant, Thierry Moungala étant très fragile, nous ne voulons pas l’affronter directement. Nous lui demandons tout simplement de lire ces morceaux choisis de notre nouvelle « On se verra à Rome !  », publiée dans le recueil « L’Inforoman suivi de Quand la rue s’en mêle… » Fondation littéraire Fleur de Lys, Lévis, Québec, 2017, 300 pages. Dans laquelle nous avons réagi, en 2015, à ses outrages aux dignitaires religieux. Alors que ces derniers venaient de se prononcer sur le débat du changement ou non de la constitution.

L’Etat et les églises travaillent pour un même peuple

«  L’Etat et les églises ne travaillent ils pas pour un même peuple qui est le peuple de Dieu ? Certains dispensaires qui sont gérés par des religieux ne font ils pas mieux que les grands hôpitaux du gouvernement ? Il en est de même pour certaines écoles qui sont aussi gérées par les religieux et qui font mieux que les grandes écoles qui appartiennent à l’Etat. Alors pourquoi dans le domaine de la santé et de l’éducation qui concernent directement la vie des populations, les partisans du président Nzoko Monéné qui renvoient tout le temps les Evêques aller célébrer les messes, chaque fois qu’ils prennent position sur une crise, ne parlent ils pas d’injonction dans les affaires de l’Etat ? (…)
Mais, c’est seulement lorsque les pasteurs apprécient ou se prononcent sur une situation politique ou une crise qui a lieu dans le pays, notamment entre le pouvoir et l’opposition qu’on les envoie célébrer les messes. Surtout lorsque leur position va dans le même sens que celle de l’opposition.
 »

Le principe de la primauté du spirituel sur le temporel

« Aussi, faudra‐t‐il dire que le principe de la primauté du spirituel sur le temporel dont se servent les politiciens de la mouvance présidentielle de Kue Ngo pour malmener et vilipender dans la presse nationale et internationale les hommes d’églises ou leur interdire de participer aux débats politiques qui ont lieu dans leur pays ou encore de parler du pétrole, du bois, du fer et d’autres matières premières, ne permet pas, pourtant, de créer deux mondes diamétralement opposés : le spirituel et le temporel.
Le spirituel a besoin du temporel, et le temporel, du spirituel. Dans l’homme, il y a l’esprit et le corps. Ce principe ne doit servir que dans la hiérarchisation et non dans l’exclusion. Comme aussi, il ne doit pas servir pour limiter les champs d’action de l’Etat et de l’Eglise. C’est‐à‐dire croire que le spirituel, c’est l’affaire des églises, et le temporel, celle de l’Etat, est complètement faux !
L’Etat a le droit de contrôler la qualité de la nourriture spirituelle que servent les églises aux populations. Parce que ce sont ses citoyens.
Et, les églises ont aussi le droit de contrôler la qualité de tout ce que l’Etat fait consommer aux populations. Parce qu’elles font partie du peuple de Dieu.
En tant que pasteurs des églises, ils ont donc la mission de veiller sur le peuple de Dieu. C’est pourquoi les deux institutions sont condamnées à travailler ensemble et à se surveiller pour éviter que ni l’une ni l’autre ne développe un « terrorisme » c’est‐à‐dire devienne un lieu de la propagation des antivaleurs.
Et, aucune d’entre elles n’a le droit d’affaiblir l’autre. Leurs relations ne doivent pas être conflictuelles. Rien ne doit les pousser à être conflictuelles. Car, elles ne sont pas concurrentielles, mais plutôt complémentaires. C’est pourquoi, les églises ont, elles aussi, le droit de parler du pétrole, du bois, du fer, de l’or… dont regorgent leurs pays. Parce que c’est pour tous ceux qui y habitent c’est‐à‐dire le peuple de Dieu, et non simplement une poignée de gens ou un clan surtout encore si elle fait partie des populations issues de la colonisation, que Dieu les a mis dans les sous‐sols de ces pays.

Dieu n’a pas créé des peuples qui sont certains riches et d’autres pauvres

« Parce qu’il y a des peuples et des pays que Dieu a bénis à travers leurs ressources naturelles, et d’autres qui le sont à travers leurs ressources humaines. Dieu n’a pas installé son peuple là où il n’y a pas de richesses. Là où les terres sont pauvres il a mis le génie. Il suffit de le développer. Pour preuve, aujourd’hui le développement de la science et de la technologie montre suffisamment que l’on peut aussi bien vivre et construire des villes dans le désert ; que l’on peut rendre fertiles les terres qui ne le sont pas ; que l’on peut avoir l’eau, l’énergie dans le désert. Dieu n’a donc pas créé des peuples qui sont certains riches et d’autres pauvres. La pauvreté, elle peut venir de trois choses : la paresse qui est définie comme étant le comportement de quelqu’un qui répugne à l’effort, au travail et à l’activité ou qui a le goût pour l’oisiveté ; la carence affective ou le manque d’amour entre les hommes ; et l’égoïsme qui rapporte tout à soi.
Cependant, là où la misère devient extrême, apporter de l’agent, à manger, à boire, de quoi vêtir et soigner les populations ne suffit pas pour prouver l’amour ; mais il faut accompagner tout cela par la réponse donnée à la question « pourquoi cela est ainsi ? » C’est en effet la réponse donnée à cette question qui va éclore et servir de fumier au génie que Dieu a mis dans son peuple. 
 »

Monsieur le ministre, pourquoi le Congo est-il un pays pauvre ? Vous ne nous direz pas, sans doute, que c’est à cause de la chute du prix du baril de pétrole. C’est trop facile !

«Le procès du général Mokoko aura lieu dans quelques semaines»

Voilà deux ans que les opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa sont derrière les barreaux sans être jugés. Quant à Paulin Makaya, il reste en prison alors qu’il a purgé sa peine depuis plus de quatre mois ! La longue détention de ces trois opposants ne ternit-elle pas sérieusement l’image du régime du président Sassou Nguesso ? De passage à Paris, son ministre de la Communication et des Médias, Thierry Moungalla, répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

Thierry Moungalla, quatre mois après la signature d’un cessez-le feu la situation reste toujours très tendue dans le Pool. Le 24 mars dernier un rebelle Ninja a interpellé les délégués de la commission mixte paritaire en leur disant : « Si vous voulez la paix, commencez par libérer nos amis qui sont en prison ».

Je crois que beaucoup de Congolais et beaucoup d’observateurs étrangers ont été assez surpris de l’accord de cessez-le-feu qui a été conclu le 23 décembre dernier. La situation s’est brusquement débloquée. Pour quelle raison ? Parce qu’il y a eu une volonté politique commune. Celle des autorités, et en tête desquelles le président de la République, et celle du pasteur Ntumi.

Cette étape, qui était essentiellement opérationnelle, avec la cessation des hostilités, la reprise du trafic routier, la reprise attendue dans quelques jours du trafic ferroviaire et le retour progressif des populations. Cette phase est derrière nous. Il y a, à partir d’aujourd’hui, une phase qui est plus politique et qui est incarnée dans la commission paritaire qui a été mise en place, avec à égalité, les représentants du pasteur Ntumi et ceux du gouvernement. Et c’est au cours de cette phase que l’ensemble des questions politiques qui sont pendantes, la situation personnelle du pasteur Ntumi, la réinsertion effective des ex-combattants et les problèmes judiciaires, vont trouver leur solution.

Donc, pas de libération des Ninjas pour l’instant ?

Non. Je dis que c’est un processus dans lequel ce problème sera résolu dans le cadre de la commission mixte. Dans quelques semaines, dans quelques mois, ils pourront être libérés. Cela peut prendre quelques semaines. Cela peut prendre quelques mois.

Pas de paix sans le retour des populations du Pool qui se sont réfugiées à Brazzaville. Où en est-on ?

On en est déjà de la volonté de l’Etat, qui, malgré les difficultés financières que vous connaissez, a débloqué des crédits dans le cadre du budget 2018 qui a été voté fin 2017. Et cette somme débloquée, d’un milliard de francs CFA, permet déjà le retour progressif des populations. Il y a aujourd’hui des populations qui repartent dans leur localité d’habitation d’origine.

Oui, mais c’est au compte-gouttes.

C’est sûr que, compte tenu du fait qu’il y a à peu près 100 000 personnes qui ont été déplacées par les événements, c’est un processus long, pour lequel, d’ailleurs, l’Etat a demandé le concours et obtenu le principe de l’aide des Nations unies, lors d’une visite d’un des représentant des Nations unies au président de la République en janvier.

On a l’impression, monsieur le ministre, que pour l’instant on annonce le DDR – le désarmement -, mais que pour l’instant il n’est pas effectif.

Il y a deux aspects dans le DDR. Il y a le ramassage effectif des armes, qui est un processus que le président a annoncé depuis le mois d’octobre, quand il avait rencontré les notables du Pool. C’est-à-dire qu’on remet son arme et on reçoit un petit financement symbolique pour l’arme. Et il y a la seconde étape, qui est en fait l’étape la plus complexe, le financement de cette réinsertion qui nécessitera probablement l’apport de la communauté internationale.

Donc, pour l’instant, faute de moyens financiers, l’Etat n’arrive pas à convaincre les Ninjas de rendre leurs armes ?

Non, ce sont deux aspects différents. L’atmosphère aujourd’hui est à la restitution des armes. Il n’y a absolument plus aucune tension. Si vous voyez les convois de véhicules qui aujourd’hui ont ouvert la voie – comme on dit -, dans le Pool, ils sont mixtes. Ils sont composés de représentants de la force publique, de l’administration et des Ninjas.

A la tête de ces rebelles Ninjas il y a le pasteur Ntumi. D’un côté, la justice congolaise a émis un mandat d’arrêt contre lui, et de l’autre, l’accord de cessez-le-feu du 23 décembre stipule qu’il doit recouvrer ses droits et libertés. Alors, où en est-on ?

Tout est entre les mains de la commission mixte dont j’ai parlé. Je crois qu’il faut inscrire l’ensemble des questions d’ordre juridique, y compris la situation personnelle du pasteur Ntumi, dans le cadre des discussions qui sont en cours, qui ne cessent pas. Je peux comprendre l’impatience, notamment du pasteur Ntumi et de ses partisans les plus proches. On le comprend. Mais les choses sont sur la bonne voie et elles devraient se résoudre dans les prochaines semaines et les prochains mois.

Oui, mais en pratique il est toujours poursuivi en ce moment par la justice.

Je crois que la poursuite a totalement cessé sur un plan opérationnel. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, le pasteur Ntumi n’est, ni traqué, ni recherché.

Etes-vous en contact avec lui ?

Certainement de la part des autorités qui sont en discussion directe avec ses représentants.

Une amnistie est-elle possible ?

Tout est possible. Et je crois que tout est possible.

Le 30 décembre dernier, dans son message sur l’état de la nation, le président Denis Sassou-Nguesso a annoncé que les procès des opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa s’ouvriraient d’ici le 31 mars. Rien ne s’est passé. Pourquoi ?

Il faut distinguer les deux situations rapidement. L’instruction du dossier concernant le ministre Okombi Salissa n’est pas encore arrivée à son terme. Donc, l’instruction se poursuit. Pour ce qui concerne le général Mokoko, vous avez dû entendre il y a quelques jours le renvoi qui a été effectué de son dossier vers la cour criminelle. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, sauf s’il exerce un recours, c’est-à-dire la possibilité de demander que ce renvoi soit annulé, dans les quelques semaines qui viendront, il y aura le procès du général Mokoko.

Ces deux prisonniers emblématiques ont exercé – exercent -, toutes les voies de recours. Donc, plus on conteste une procédure et une instruction et plus elle ralentit. Donc, les deux ans que nous venons de passer s’expliquent par le fait que l’instruction a été à la fois sérieuse de la part du magistrat instructeur et suffisamment ouverte et respectueuse des droits de monsieur Mokoko, puisqu’il a exercé à chaque étape les garanties que lui fournit la loi.

Selon l’un de ses avocats, le général Mokoko ne peut pas être poursuivi devant les juridictions de droit commun, du fait de son élévation à la dignité de Grand officier de l’Ordre du Mérite congolais.

Là, je ne rentre pas dans le débat juridique, qui est complexe, et je dis que ses conditions d’incarcération sont tout à fait normales, sur le fait qu’il s’agirait d’une infraction politique, je viens de vous dire que le Code pénal prévoit l’incrimination d’atteinte à la sécurité intérieure. Il n’y a donc, du point de vue de l’Etat, aucun élément qui justifie cette volonté de décrédibiliser le procès à venir.

Autre opposant politique en prison, Paulin Makaya. Il y est depuis octobre 2015. Et depuis le 1er décembre 2017 il a purgé sa peine. Et pourtant, il est toujours derrière les barreaux. N’est-ce pas un scandale judiciaire ?

Non. Il a purgé sa peine, effectivement. Simplement, il y a aujourd’hui une incrimination qui pèse sur monsieur Paulin Makaya. C’est que, fin décembre 2016, il y a eu une tentative d’évasion dans laquelle il a été impliqué et pour laquelle il a été de nouveau inculpé par le parquet. Et de nouveau, parce que dans quelques semaines il y aura certainement ce procès également, de nouveau conduit à s’expliquer devant la Cour criminelle.

Pour l’avocat de Paulin Makaya, l’ordonnance de renvoi pour tentative d’évasion est un moyen de maintenir en prison son client.

Son avocat le défend. Je comprends qu’il essaie de trouver tous les subterfuges. Simplement, je vous rappelle qu’il y a eu mort d’homme. Il y a deux agents de la force publique – deux gendarmes en l’occurrence -, qui ont trouvé la mort lors de ces événements.

Jean-Marie Michel Mokoko, André Okombi Salissa, Paulin Makaya… Avez-vous conscience que, tous ces prisonniers politiques font beaucoup de mal à l’image de votre pays à l’étranger ?

Je crois qu’un Etat – un Etat organisé -, qui constate des infractions de droit commun – je le rappelle, de droit commun –, il a deux options. Soit la faiblesse : considérer que tout est dans tout et on peut se permettre de faire que l’Etat se délite. Soit, de poursuivre conformément à la loi. La qualité d’homme politique ne donne aucune immunité pour commettre des crimes ou des délits de droit commun.

Trois opposants politiques en prison cela ne fait pas beaucoup ?

Il y en a des centaines, des milliers d’autres, qui ne sont pas en prison et qui exercent leurs activités d’opposants.

Mais vous savez bien que Mokoko, Okombi et Makaya ne sont pas n’importe qui.

Parfait Kolélas n’est pas n’importe qui, il est libre. Tsaty Mabiala à la tête du premier parti de l’opposition confère les dernières élections législatives, n’est pas n’importe qui non plus. Madame Munari, que vous recevez souvent sur vos antennes, n’est pas n’importe qui. Charles Zacharie Bowao n’est pas n’importe qui. Vous voyez que l’on peut ne pas se limiter à trois exceptions qui confirment une règle. C’est que, au Congo, on est en emprisonné quand on commet un crime ou un délit de droit commun.

Ceux qui sont en prison sont ceux qui sont le plus radicaux dans leur opposition et qui ont notamment refusé de reconnaître les résultats de la dernière présidentielle. Est-ce seulement un hasard ?

Non. Monsieur Mokoko avait lancé des appels à l’insurrection. Après cette fameuse histoire de vidéo dont tout le monde a entendu parler, il y a eu, juste après la proclamation des résultats ou juste avant – je ne sais plus -, un appel public à l’insurrection. Vous voyez que l’on est dans une autre logique. Vous parlez de radicalité. Je crois que, quand vous recevez monsieur Bowao ou madame Munari qui ne reconnaissent pas les institutions, ils le disent et ils le proclament tous les jours. Ils ne sont pas poursuivis. Ils sont libres.

Le 13 décembre dernier le président Denis Sassou-Nguesso est venu à Paris pour un sommet climat. Il a souhaité rencontrer son homologue français Emmanuel Macron. Mais finalement il n’a pu rencontrer que le ministre de l’Economie et des Finances. N’est-ce pas le signe que votre régime est tenu à distance ?

Je ne suis pas dans les méandres protocolaires, j’étais membre de la délégation. Je n’ai pas entendu dire que le président de la République souhaitait rencontrer le président Macron. Je vous rappelle qu’ils se sont rencontrés dans le cadre du sommet.

Il n’y a pas eu tête à tête ?

Il n’a pas eu de tête à tête non plus avec les dizaines de chefs d’Etat qui étaient arrivés ce jour-là pour ce sommet.

Le président Sassou ne souhaitait pas rencontrer le président Macron ?

C’est vous qui le dites. Moi, je vous dis simplement que le président a participé à un sommet multilatéral, que, comme tous les autres chefs d’Etat, il a pu pleinement faire part de la position du Congo sur les questions de climat et il était venu pour cela. Par contre, il y a eu un entretien, qui lui, était spécifique à la situation financière du Congo avec le ministre des Finances Bruno Le Maire.

Mais vous n’y avez pas vu tout de même une mauvaise manière de la part du président Macron ?

C’est vous qui spéculez.

Cette rencontre avec Bruno Le Maire, en effet, c’était sur la situation financière de votre pays qui est très difficile. Sa dette est de 120 % du Produit intérieur brut. Et il y a six mois, le FMI a confirmé l’information de RFI, qui révélait que la moitié de cette dette avait été dissimulée. Est-ce que vous ne craignez pas que vos partenaires ne vous fassent plus confiance ?

Un pays en difficulté financière est un pays qui ne dissimule pas. C’est un pays qui, par la multiplicité des créanciers, peut avoir – ça peut arriver aussi à une personne privée – besoin d’un peu de temps pour rassembler l’ensemble des informations à mettre à disposition du FMI. C’est ce qui a été fait. Et aujourd’hui, nous pensons que l’ensemble des éléments sont sur la table. D’ailleurs, une mission du FMI est actuellement à Brazzaville. Elle est en train d’achever sa mission et nous venons de passer une étape essentielle qui était celle de la détermination des termes de référence. Il fallait que nous parlions le même langage avec le FMI – c’est fait -, sur les questions essentielles, la gouvernance, la restructuration de la dette.

Sur la gouvernance il y a un accord qui a été établi sur la base d’un mémorandum lié à la gouvernance économique et financière, dont les termes de référence de base. Ce document est un document commun aujourd’hui. Et pour ce qui concerne la restructuration de la dette il y a eu le recrutement courant mars du cabinet Ernst & Young, qui aujourd’hui est à pied d’œuvre et va nous permettre d’avancer le plus vite possible.

Ce que nous pouvons dire, c’est que cette phase étant terminée, nous entrons dans une phase un peu plus technique, qui consiste à ce qu’en interne le FMI examine et fasse son miel de toutes les données recueillies et propose à l’Etat congolais ou indique à l’Etat congolais le moment où le dossier passera en Conseil d’administration du FMI pour l’accord final. Donc, toute la phase antérieure aujourd’hui est terminée. Et il y a un accord global satisfaisant pour les deux parties.

Et vous souhaitez passer, évidemment, devant un Conseil d’administration dans pas trop longtemps ?

Ce serait le souhait.

C’est à dire ?

Je crois que le prochain est en juin. Croisons les doigts.

Congo: 1600 milliards F CFA pour le projet de budget 2018

Il est en baisse par rapport à celui de 2017 qui était de près de 2744 milliards FCFA , a indiqué jeudi, 28 décembre, à Brazzaville, Thierry Lézin Moungalla, porte-parole du gouvernement

Le projet de budget 2018 au Congo est estimé à près de 1600 milliards F.CFA, et a subi une baisse par rapport à celui de 2017 qui était de près de 2744 milliards FCFA , a indiqué jeudi à Brazzaville, le porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

Par ailleurs souligne Thierry Moungalla ce projet de budget dégage un excédent budgétaire prévisionnel de 219.000.000.000) de frs CFA, destiné à résorber le déficit en ressources de trésorerie.

Malgré la conjoncture économique internationale plutôt favorable le porte-parole du gouvernement congolais a déploré que  l’économie congolaise continue de subir « les effets de la récession constatée en 2016 et accentuée en 2017, avec une croissance négative de 4,6%. »

Il relève toutefois que le Congo devrait renouer avec une légère croissance, dont le taux prévisionnel est fixé à +0,7% en 2018, et ce
grâce à un regain d’activités du secteur pétrolier, caractérisé entre autres, par l’entrée en production du nouveau champ MOHO Nord. Un retour timide à la croissance qui devrait permettre une résorption des déséquilibres des finances publiques.

Ce projet de budget sera transmis à l’Assemblée nationale pour adoption dans les prochains jours a conclu, Thierry Lézin Moungalla.

L’accord de paix dans le Pool a été signé « sous contraintes » selon un collectif d’opposants

L’accord a été signé entre le gouvernement et Jean-Gustave Ntondo, présenté par les autorités comme le représentant du chef rebelle, Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, qui a pris les armes en avril 2016

Le Congo-Brazzaville a annoncé samedi un accord de paix pour mettre fin aux hostilités à huis clos avec les rebelles de la région du Pool, qui s’étaient soulevés en avril 2016 contre Brazzaville.

Un accord signé « sous contraintes » a cependant dénoncé auprès de l’AFP un collectif d’opposants.

Le ministre congolais de l’Intérieur, Raymond Zéphyrin Mboulou, a supervisé la signature de cet « accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités » avec Jean-Gustave Ntondo, présenté par les autorités comme le représentant du chef rebelle, Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, qui a pris les armes en avril 2016.

L’accord a été signé dans le département du Pool à Kinkala, à 70 km au sud de Brazzaville, avant une conférence de presse dans la capitale.

« L’accord entre en vigueur aujourd’hui » (samedi), a déclaré M. Ntondo, secrétaire général du Conseil national des Républicains (Cnr), le parti du pasteur Ntumi.

« L’accord est une bonne nouvelle à un moment où la situation économique n’est pas très bonne », a réagi auprès de l’AFP le porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla.

Adversaire du régime du président Denis Sassou Nguesso, le collectif Sassoufit a cependant dénoncé « un accord sous contrainte ».

« M. Ntondo était en prison, il a été libéré, il est surveillé, il n’est pas libre de ses mouvements…Il n’a pas été en contact avec ceux qui sont dans le maquis », a indiqué à l’AFP depuis Paris le porte-parole de ce collectif principalement actif sur internet, Andrea Ngombet.

« Que vaut réellement un accord signé sous la menace de la torture et de la prison ? Rien », a ajouté le collectif dans un communiqué.

Après plusieurs mois de prison, Jean-Gustave Ntondo et l’un des porte-parole du pasteur Ntumi, Franck Euloge Mpassi, ont été libérés le 6 novembre. Ils affirment avoir été en contact avec Ntumi depuis leur libération jusqu’à la signature de l’accord.

Huis clos médiatique 

Les « Ninjas » du Pasteur Ntumi ont pris les armes dans le département du Pool au sud de Brazzaville en avril 2016 contestant la réélection du président Denis Sassou Nguesso, qui cumule 33 ans au pouvoir dont 20 d’affilée.

La violence des rebelles et la réponse militaire de Brazzaville a eu lieu dans un huis clos médiatique total.

Le conflit a engendré des conséquences bien réelles pour l’économie malade du Congo-Brazzaville, pays pétrolier d’à peine cinq millions d’habitants touché par une sévère récession depuis que le prix du baril plafonne à 50-60 dollars.

Le chemin de fer Congo-Océan et la route entre Brazzaville et le port pétrolier de Pointe-Noire ont été coupés à la circulation en novembre 2016 en raison de l’insécurité.

Les élections législatives n’ont pas pu se tenir dans neuf des quatorze circonscriptions du Pool en juillet dernier. Le Parti congolais du Travail (PCT) du président Sassou Nguesso a sans surprise hérité d’une confortable majorité à l’Assemblée.

Surtout, les violences ont placé 138.000 personnes dans une situation humanitaire difficile, selon les estimations.

Selon cet accord dont l’AFP a reçu copie et qui tient en deux paragraphes, le révérend Pasteur Ntumi Bintsamou Frédéric s’engage à « faciliter le ramassage des armes détenues par les ex-combattants » et à « ne créer aucune entrave » au rétablissement de l’autorité de l’Etat dans le département du Pool.

Le gouvernement s’engage lui à garantir « le processus de démobilisation, de réinsertion professionnelle, sociale et économique des ex-combattants après le ramassage des armes ».

Brazzaville veut aussi garantir « la réinstallation des populations dans leurs localités d’origine » et la « libre circulation des personnes, des biens et des services dans le département du Pool ».

Une commission mixte paritaire sera mise en place pour l’application de l’accord.

Le Pasteur Ntumi demandait aussi « l’arrêt immédiat des bombardements dans le Pool » et la « libération sans condition de tous les détenus politiques », affirme le porte-parole du collectif Sassoufit.

Après être déjà entré en rébellion contre Brazzaville depuis sa région du Pool de 1998 à 2003, Ntumi était ensuite devenu un notable local, avant de se rebeller de nouveau en 2016.

Deux anciens candidats à l’élection présidentielle de 2016, Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, sont en prison, officiellement poursuivis « pour atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat ».

Des activistes ont demandé cette semaine la libération de l’opposant Paulin Makaya, arrêté le 25 novembre 2015 pour avoir organisé une marche interdite contre le changement de Constitution, et condamné à deux ans de prison. Ses soutiens estiment qu’il a purgé sa peine.