Congo : « Le gouvernement est à l’œuvre pour faciliter une reprise rapide des cours »

C’est une déclaration faite par le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

 

Le gouvernement congolais a tenu sa « Quinzaine » lundi 25 novembre 2024 le ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, a donné une conférence de presse, le lundi 25 novembre 2024 à Brazzaville dans son Cabinet. Dans le cadre de la « Quinzaine du gouvernement », le ministre de la communication s’est adressé à la presse nationale et internationale.

Il est revenu sur quelques sujets qui font l’actualité depuis quelques temps en République du Congo. On cite entre autres la situation persistance de pénurie de carburant ; de la grève continue à l’université Marien Ngouabi ; la venue de la 5 G ; l’accord signé à la COP 29 et autres.

Pour ce qui est de la grève à l’université Marien Ngouabi, Thierry Lézin Moungalla a fait la promesse ferme et a rassuré que nullement cette année académique ne pourrait être blanche dans cette institution universitaire.

Pour le ministre, la situation à l’université Marien Ngouabi « C’est une préoccupation majeure, qui tient à cœur notre gouvernement. Rassurez-vous, il y a bien de négociations, il y a des discussions. Le caractère généralisé des revendications sociales rend difficile la solution ponctuelle de chacune des situations concernées.  Dans le cas de notre université, Marien Ngouabi, il y a là, une préoccupation plus importante puisqu’il s’agit de l’avenir de nos enfants, d’éviter un risque d’année blanche, cela serait un spectre intolérable pour un gouvernement. Nous espérons que le gouvernement et les organisations représentatives des enseignants trouveront une solution. Le gouvernement est à l’œuvre pour faciliter une reprise rapide des cours et des travaux universitaires au sein de l’Université Marien Ngouabi. Le gouvernement de la République n’acceptera jamais une année blanche à l’Université Marie Ngouabi ».

Congo : le gouvernement veut renforcer l’offre en eau potable

C’est un projet qui s’inscrit dans le cadre d’un plan triennal d’un montant de 135 milliards de Fcfa.

 

Le gouvernement congolais veut mettre en œuvre des actions pour un renforcement de l’offre en eau potable. Le projet se fera en partenariat avec l’Italie. L’annonce a été faite mercredi 18 septembre à Brazzaville, lors de la troisième « Quinzaine du gouvernement », par le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla.

Ce projet qui s’inscrit dans le cadre d’un plan triennal d’un coût total de 135 milliards de Fcfa, aura trois phases. La première phase prévoit la construction d’ici 2025, des unités compactes de potabilisation d’eau devant desservir Brazzaville, Kibina, Kombé, Madibou, Mafouta, Massissia, Ngangalingolo et les zones environnantes.

Pour ce qui est de la 2eme phase de ce plan, elle démarrera en 2026 et couvrira plusieurs arrondissements et quartiers, parmi lesquels Mfilou, Kitsoundi, Diata, Mayanga, Oms, la Base, la Poudrière et Batignolles. La phase 3 quant à elle, prévue pour l’exercice budgétaire 2027, concerne les quartiers Caserne militaire et les quartiers environnants,

Ce plan triennal vient résoudre les difficiles d’approvisionnement d’eau portable dont font face les congolais.

Congo-gestion covid-19 : le gouvernement va déposer son rapport au Parlement

Un rapport qui pourrait être examiné au cours de la session ordinaire qui s’ouvre ce 2 juin au niveau des deux chambres du Parlement.

 

« Le gouvernement soumettra sous peu au Parlement son rapport sur la gestion des fonds covid-19 comme le prévoit la loi sur l’état d’urgence », annonçait l’exécutif.

La gestion des fonds covid-19 a alimenté pendant un moment des interrogations. La première institution à alerter les autorités est la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR). Celle-ci a relevé, à l’issue d’une enquête diagnostique réalisée courant octobre 2022, de nombreuses irrégularités sur le fonctionnement du Fonds covid-19 et le Fonds national de solidarité, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie gouvernementale de riposte à cette pandémie.

« Certains marchés des biens et services ont été passés avec de nombreuses irrégularités ; l’Etat congolais s’est retrouvé très endetté ; certains bénéficiaires des marchés ont été payés sans avoir livré les biens et services commandés », soulignait un communiqué de presse de l’institution datant du 18 janvier dernier, avant de procéder aux auditions des personnes physiques ou morales intéressées ou se reconnaissant dans ces faits.

Selon la CNTR, l’urgence des mesures mises en place pour lutter contre la covid-19 avait relégué au second plan l’exigence de la transparence et de responsabilité dans la gestion des ressources mobilisées dans cette lutte.

L’organisation non gouvernementale « Publiez ce que vous payez- Congo » parle, dans son communiqué du 12 mai, de plus de 25 milliards FCFA non justifiés des dépenses destinées à la lutte contre la pandémie. « A la Haute autorité de lutte contre la corruption et à la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques d’investiguer sur les soupçons de corruption mis à jour dans le rapport d’audit des dépenses covid et de saisir la justice pour la suite à donner aux résultats de son enquête. Au Parlement d’ouvrir une enquête parlementaire en lien avec les constats de ce rapport d’audit », recommandait « Publiez ce que vous payez- Congo ».

Des accusations que le porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, avait balayé d’un revers de la main, le 17 mai, à la clôture du sixième séminaire gouvernemental estimant que les fonds ont été bien gérés et qu’il pourrait tout juste avoir quelques écarts entre les chiffres.

Notons que la gestion du Fonds covid-19 et du Fonds national de solidarité avait été confiée aux ministères en charge des Finances et de la Santé.

France : Anatole Collinet Makosso au lancement du Fespam

Le premier ministre est arrivé à Paris jeudi 25 mai 2023, où il assistera au lancement du Fespam et aura une série d’entretiens.

 

Anatole Collinet Makosso est arrivé, jeudi matin du 25 mai, à Paris où il a été accueilli par trois membres de son gouvernement, l’ambassadeur délégué permanent de la République du Congo auprès de l’Unesco, Henri Ossebi, et les membres du corps diplomatique.

Déjà sur place, Lydie Pongault, ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des Loisirs, qui procède aux derniers ajustements du lancement du Fespam à l’Unesco.

Est également présents, Thierry Lézin Moungalla, ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement et son homologue Denis Christel Sassou Nguesso, ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du partenariat public-privé.

Congo: compte rendu du Conseil des Ministres du 03 août 2022

Le Conseil des Ministres s’est réuni ce Mercredi 03 Août 2022 au Palais du Peuple, sous la très haute autorité de Son Excellence, Monsieur Denis SASSOU N’GUESSO, Président de la République, Chef de l’Etat.

 

Quatre (4) affaires étaient inscrites à son ordre du jour, à savoir :

– Deux (2) projets de décret au titre du Ministère de la justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones ;

– Un (1) projet de décret au titre du Ministère de l’économie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale ;

– Un (1) projet de décret au titre du Ministère du développement industriel et de la promotion du secteur privé ;

I/- Ministère de la justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones

Invité par le Président de la République à prendre la parole, M. Aimé Ange Wilfrid BININGA, Ministre de la justice, des droits humains et de la promotion des peuples autochtones, a soumis deux (02) projets de décret aux Membres du Conseil des Ministres.

Le projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du comité technique institutionnel d’éradication de l’apatridie en République du Congo répond au souci de lutter contre la prolifération des cas d’apatridie.

Selon la convention de New York du 28 septembre 1954, un apatride est « toute personne qu’aucun Etat ne considère comme son ressortissant par application de sa législation ; de manière claire, un apatride est toute personne dépourvue de nationalité.

Le projet de décret soumis à l’examen du Conseil est consécutif à la ratification par notre pays, après autorisation du Parlement, des conventions relatives au statut des apatrides et à la réduction des cas d’apatridie.

Ces deux instruments juridiques internationaux recommandent au Congo de mettre en place un comité technique chargé de rendre effective l’identification des apatrides, la détermination de leur statut ainsi que leur protection.

Ce comité consacre également : les normes minimales de traitement des personnes reconnues apatrides qui doivent jouir des mêmes prérogatives que les citoyens congolais et les autres étrangers en matière de liberté, de religion, d’éducation de leurs enfants, du droit d’association, du droit à l’emploi et au logement ainsi qu’à un traitement égal à celui accordé à d’autres étrangers ; les règles d’attribution et de non attribution de la nationalité congolaise ou étrangère, afin de prévenir les cas d’apatridie, en mettant principalement l’accent sur la prévention de l’apatridie à la naissance ; l’obligation pour les Etats parties d’accorder leur nationalité aux enfants nés sur leur territoire ou nés de ressortissants étrangers qui seraient apatrides ; la prévention de l’apatridie, en interdisant le retrait de la nationalité aux ressortissants des Etats par perte, renonciation ou privation pour éviter les cas d’apatridie.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du comité technique institutionnel d’éradication de l’apatridie en République du Congo

Poursuivant son propos, le Ministre BININGA a soumis au Conseil des Ministres un projet de décret fixant les modalités de prévention et de gestion des conflits d’intérêt. Ce projet important a pour vocation à rendre effectives les dispositions des articles 13 et 14 de la loi n°9-2022 du 11 mars 2022 portant prévention et lutte contre la corruption et les infractions assimilées, qui prescrivent l’obligation de prévention et de cessation de tout conflit d’intérêts dans l’exercice des fonctions publiques, par la mise en place de mécanismes de gestion des cas de conflits d’intérêts.

Le projet de décret prévoit, entre autres : des dispositions liées à l’obligation de déclarer tout cas de conflit d’intérêt ; la procédure de gestion des conflits d’intérêts, de vérification et de contrôle des déclarations de conflit d’intérêts, d’information du public et les sanctions prévues.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret fixant les modalités de prévention et gestion des conflits d’intérêts.

II/- Ministère de l’économie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale

Invitée à son tour par le Président de la République à prendre la parole, Mme Ingrid Olga Ghislaine EBOUKA-BABACKAS, Ministre de l’économie, du plan, de la statistique et de l’intégration régionale, a soumis à l’examen et adoption du Conseil des Ministres un projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la commission nationale de rationalisation de l’aide publique au développement.

Le projet répond aux préoccupations exprimées par les partenaires techniques et financiers de disposer d’un cadre formel de concertation avec le Gouvernement, pour une meilleure coordination et gestion de l’aide publique au développement. Il est donc prévu la mise en place d’une commission nationale de rationalisation de l’aide publique au développement, cadre de concertation et d’orientation en matière de politique nationale d’aide publique au développement.

Placée sous l’autorité du Premier Ministre, Chef du gouvernement, cette commission, composée d’une coordination nationale et d’un secrétariat technique permanent, est un outil de performance qui permet de garantir la transparence, l’efficience et l’efficacité dans la gestion de l’aide publique au développement telles que prônées par les lois n°10-2017 du 9 mars 2017 portant code relatif à la transparence et à la responsabilité dans la gestion des finances publiques et n°31-2019 du 10 octobre 2019 d’orientation de la performance de l’action publique.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la commission nationale de rationalisation de l’aide publique au développement.

III/- Ministère du développement industriel et de la promotion du secteur privé

Invité par le Chef de l’Etat à prendre la parole, M. Antoine Thomas Nicéphore FYLLA SAINT-EUDES, Ministre du développement industriel et de la promotion du secteur privé, a soumis à l’examen et adoption du Conseil des Ministres un projet de décret portant institution d’un système de marquage des produits de tabac fabriqués ou importés au Congo.

Ce projet s’inscrit dans le cadre de la lutte anti-tabac. Il s’agit de lutter contre le commerce illicite de tabac, en permettant l’authentification et la traçabilité des produits jusqu’au premier acheteur non affilié au fabricant ou à l’importateur-distributeur. Ce système, basé sur des normes internationales ouvertes et non propriétaires, compatibles avec les équipements d’impression du commerce, doit fournir les interfaces garantissant l’interopérabilité des équipements existants de la chaîne logistique et permettre le suivi, l’enregistrement et la transmission de tous les mouvements et est à la charge des fabricants ou des importateurs-distributeurs.

Après examen et discussion, le Conseil des Ministres a adopté le projet de décret portant institution d’un système de marquage des produits de tabac fabriqués ou importés au Congo.

Plus rien n’étant inscrit à l’ordre du jour, le Président de la République a clos la réunion et levé la séance.

Commencée à 10h00, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 12h15.

Fait à Brazzaville, le 03 août 2022

Le Ministre de la Communication et des Médias,

Porte-parole du Gouvernement,

Thierry Lézin MOUNGALLA

Assises de la presse: vers de nouvelles résolutions dans ce secteur d’activité

L’enjeu des ces rencontres est de faire l’état de l’évolution des médias, 25 ans après celles tenues en 1992.

C’est ce jeudi 25 octobre 2018, à Brazzaville, qu’ont démarré les assisses de la presse congolaise. Ces états généraux arrivent 25 ans après les derniers qui s’étaient tenus en 1992. Il est question au cours de ces assises de faire le point sur l’évolution des médias en République du Congo. C’est une initiative du Conseil supérieur de la liberté de la Communication (CSLC) du Congo.

« Avec la tenue de ces assises la presse congolaise devrait passer par les étapes incontournables que sont la formation, la professionnalisation, la responsabilité, l’acquisition des vertus humaines (…) pour se rende davantage utile et indispensable à la société congolaise », a souhaité Philippe Mvouo.

Le ministre de l’Intérieur et de l’Administration du territoire, Raymond Zéphirin Mboulou, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, a décrié la pratique du journalisme au Congo qui ne « comble pas encore les attentes du public ». Pour lui, ces assises arrivent à point nommé.

« Ces assises arrivent à point nommé car, les mauvaises pratiques du journalisme au Congo caractérisées par le sensationnel, la diffamation, la calomnie…subsistent et ont tendance à s’aggraver », a déploré Raymond Zéphirin Mboulou.

Le ministre souhaite que cette rencontre « dégage des solutions correctives afin que cette presse réponde aux attentes du public en matière d’information, et qu’elles fassent sortir un cadre juridique adapté au niveau paysage médiatique mondiale. ».

Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungalla, quant à lui, « cet évènement doit être considéré comme une nécessité historique en ce qu’il devrait poser les jalons d’un journalisme du 21ème siècle au Congo et contribuer à la démocratie, facteur de progrès. »

Le 28 octobre prochain, les travaux de ces assises de la presse devront prendre fin, avec de nouvelles résolutions dans ce secteur d’activité.