Okombi Salissa n’a pas reconnu un témoin à charge qui dit avoir appartenu à sa garde ; mais qui lors de la confrontation a répondu à ses questions de façon évasive.
Le jeudi 28 février, lors du procès d’André Okombi Salissa, deux témoins ont été entendus. Rappelons que cet opposant est poursuivi pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Candidat malheureux à la présidentielle de 2016, défendu par six avocats dont trois venus de l’étranger, il a continué à nier avoir détenu des armes présentées sous scellé par la cour criminelle.
Le parquet général a fait venir un expert armurier des Forces armées congolaises (FAC) pendant l’audience. Celui-ci a donné les caractéristiques des armes présentées sous scellés et censées appartenir à André Okombi Salissa. Mais l’officier n’a pas souhaité dire à quoi elles pouvaient servir.
Au nombre de ces armes figurent entre autres des pistolets mitrailleurs, des lance-roquettes ou encore des lance-missiles. « Elles ne sont pas ma propriété, sinon je vous invite à prélever mes empreintes, celles de ma garde et même des proches de ma famille pour savoir si nous les avons manipulées ou pas », a suggéré l’accusé.
L’accusé n’a pas reconnu l’un des témoins. L’autre témoin n’a pas reconnu ses propres déclarations contenues dans un procès-verbal d’instruction lu par le parquet général. « On ne vient pas devant une cour criminelle en aventure parce qu’il s’agit de la vie des gens », a dit le président de la cour à ce témoin qui doit revenir à la barre à l’audience de ce vendredi 01er mars 2019.