Congo : la Banque mondiale promet de soutenir le gouvernement

Le soutien de la Banque mondiale (BM) au Congo s’inscrit dans le cadre du plan national de développement (PND) 2022-2026.

 

Le vice-président de la Banque mondiale (BM), Ousmane Diagana, a promis lundi au gouvernement de la République du Congo de le soutenir pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre du Plan national de développement (PND) 2022-2026.

« Nous allons sur le plan interne réviser notre stratégie de partenariat avec le Congo pour qu’il soit davantage aligné sur les objectifs de développement du pays », a indiqué Ousmane Diagana au sortir d’un entretien avec le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, à Brazzaville, capitale congolaise.
Sur le plan de la stratégie régionale, a-t-il précisé, la BM va mettre un accent particulier sur quatre éléments pertinents aussi bien pour le Congo que pour l’ensemble des pays de l’Afrique centrale.

Selon lui, la vision du développement de son institution envers le Congo s’appuie sur le partenariat actuel entre les deux parties, basé sur son engagement résolu à aller vers les réformes structurelles et sectorielles importantes, mais aussi celle à diversifier son économie.

D’après le chef du gouvernement du Congo, le premier élément de cette stratégie concerne l’importance des institutions solides, stables, crédibles dans le cadre d’une gouvernance bien appuyée. Le second, a fait savoir Collinet Makosso, est relatif à l’urgence permettant à l’économie congolaise à créer des opportunités d’emplois pour tous, notamment pour les jeunes.

L’engagement de la BM rejoint celui de la Banque africaine de développement (BAD) qui conditionne son soutien à la présentation, par les autorités congolaises, des priorités du moment.
 « Nous savons tous que le secteur privé, c’est le lieu où les décisions les plus rationnelles en matière d’investissement sont prises. Il est créateur d’emplois et source d’investissement dans la durée », avait déclaré au gouvernement le chef de la délégation de la BAD, Matungulu Mbuyamu Ilankir qui a récemment séjourné au Congo.

Congo : l’Union européenne entend apporter son appui aux agriculteurs

L’ambassadeur chef de délégation de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula, a promis le 4 décembre dernier l’appui de son institution au programme de renforcement des capacités des chaînes de valeurs agricoles nationales.

L’Union européenne entend soutenir les agriculteurs congolais. L’ambassadeur chef de délégation de l’Union européenne au Congo, Raul Mateus Paula a exprimé cette volonté de son institution en présence du coordonnateur national des réseaux et associations de la société civile œuvrant sur la gouvernance démocratique et électorale (Coraged), Céphas Germain Ewangui.

Le diplomate européen s’est félicité de l’amélioration du climat des affaires au Congo. Il a assuré que son institution va mobiliser un fonds de quinze millions d’euros pour soutenir la filière manioc en République du Congo.

« Nous travaillons sur le renforcement des capacités dissipées sur les nouveaux projets qui seront lancés. Nous avons des programmes de renforcement des capacités entrepreneuriales, pour soutenir la chaîne de valeurs dans l’amélioration du climat des affaires », a indiqué Raul Mateus Paula.

Après avoir visité la Maison de la société civile, l’ambassadeur chef de la délégation de l’Union européenne a fait savoir que beaucoup de travail restait à faire pour reformer le secteur de la société civile.

Il a souligné la nécessité d’une formation adéquate pour les membres de la société civile congolais et insisté sur la mobilisation des jeunes pour améliorer l’éducation, adapter les jeunes aux nouvelles réformes pour assurer la diversification de l’économie congolaise.

« Améliorer les capacités des organisations de la société civile, soutenir les ONG et la société civile fait partie des sujets auxquels l’union européenne travaille. Bien que la société civile connait des avancées significatives, elle a encore de nombreux défis à relever », a-t-il dit.

Santé : le CHUM entend apporter son soutien au CHUB

Un accord de partenariat y relatif a été signé mardi 11 septembre, par la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, et la directrice de l’Unité santé internationale du Centre hospitalier universitaire de Montréal, Karina Dubois-Nguyen.

La ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, et la directrice de l’Unité santé internationale du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM), Karina Dubois-Nguyen, ont signé, le 11 septembre à Brazzaville, un accord de partenariat relatif à l’appui à la gestion du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B).

Les termes de référence du mémorandum indiquent que le CHUM fournira au CHU-B une assistance technique à long terme à travers son Unité de santé internationale. Les experts dans les domaines comme le management hospitalier, le génie biomédical et la logistique seront mis à la disposition du CHU-B dans une perspective de transfert de connaissances. « Le prestataire facilitera la mise sur pied des missions de formation in situ et à l’étranger », souligne le document.

Par ailleurs, la phase du renforcement de la gestion du CHU-B va durer trois ans (2018-2021). Son exécution requiert 3,5 milliards FCFA. Ce projet de renforcement a été développé en collaboration avec l’Unité de santé internationale de l’université de Montréal pour prendre en charge et apporter des solutions durables aux multiples faiblesses et insuffisances qui minent le fonctionnement de l’établissement. Le projet prend en compte tous les défis majeurs auxquels le CHU-B est confronté: réhabilitations, équipements, approvisionnements en médicaments et autres consommables, gouvernance…

Selon la ministre Jacqueline Lydia Mikolo, le projet d’appui à la gestion du CHU-B est en étude depuis août 2017 à la suite des missions d’audit et d’analyse institutionnelle. Celles-ci ont fait sans complaisance un diagnostic des dysfonctionnements de cet établissement qui ne répond plus aux standards des hôpitaux de ce rang. « Je m’adresse à la crème du CHU-B que constitue le corps des praticiens hospitaliers et universitaires en leur demandant de s’engager résolument dans la mise en œuvre des préconisations qu’ils ont eux-mêmes exprimées à différentes occasions, et qui ont été prises en compte tout aussi dans les recommandations des missions d’audit que dans le projet d’établissement », a déclaré la ministre de la Santé et de la population.

Pour sa part, la directrice de l’Unité santé internationale du CHUM, Karina Dubois-Nguyen, a indiqué que sa structure aidera au mieux le CHU-B à améliorer ses performances afin de permettre à la population de bénéficier des soins de santé de qualité.

 

Soutenir la mise en place d’une plate-forme de formations des enseignants

L’initiative a été annoncée à Brazzaville par la représentante de l’Unesco au Congo, Mme Ana Elisa de Santana Afonso.

«Nous sommes en ce moment en train de soutenir la mise en place d’une plate-forme de formation des enseignants pour une assurance de la qualité de l’enseignement», a annoncé, le 23 janvier à Brazzaville, la représentante de l’Unesco au Congo, Mme Ana Elisa de Santana Afonso.

La représentante de l’institution onusienne a fait cette annonce, en présence du coordonnateur régional de l’éducation au bureau de Yaoundé, M. Hilaire Mputu, et de Mme Fatou Niang de l’Unesco/Paris,  à l’issue d’un entretien avec le ministre de l’enseignement supérieur, M. Bruno Jean Richard Itoua.

Considéré comme l’une des priorités du gouvernement, le projet de la plate-forme de formation des enseignants se trouve renforcé avec l’encadrement effectif des enseignants. «Jusqu’à présent, nous avons formé 800 enseignants en Technologies de l’information et de la communication (TIC) et en Technologies de l’information et de la communication appliquées à l’éducation (TICE)», a fait savoir Mme Ana Elisa de Santana Afonso.

Au cours de l’entretien, Mme Santana Afonso et la délégation de l’Unesco ont, entre autres, évoqué avec M. Itoua la question de la révision et de l’évaluation de la Stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025 ainsi que celle de l’excellence au niveau de l’enseignement supérieur, notamment la mise en place d’une agence d’assurance qualité. Cette dernière question a trait à l’adéquation entre la formation et l’emploi ainsi qu’à l’orientation scolaire.

Ce projet, a-t-on appris, est financé par la Chine à hauteur de huit millions de dollars, soit environ quatre milliards de FCFA. Cette aide intervient dans le cadre de l’accord de fonds en dépôt passé entre l’Unesco et la Chine pour le soutien des activités de cette organisation onusienne en faveur de l’éducation en Afrique pour un enseignement de qualité.

Selon Mme Santana Afonso, grâce à ce projet, plusieurs réalisations ont été faites au Congo, parmi lesquelles la mise en place d’une bibliothèque virtuelle et des salles équipées pour la formation présentielle des enseignants dans six localités du pays.

Au regard du retrait des Etats-Unis d’Amérique (USA) et de l’Israël de l’Unesco, Mme Ana Elisa de Santana Afonso a dit que l’institution onusienne est prête à poursuivre ses missions avec les ressources qu’elle pourra mobiliser.

Pour ce qui concerne le Congo, elle a lancé un appel aux agences du système des Nations Unies qui œuvrent dans le domaine de l’enseignement, aux mécènes et aux partenaires pour une contribution au développement de l’éducation dans ce pays.