Le mot est revenu à plusieurs reprises dans les discours des Chefs d’Etats africains le 27 octobre, lors de du 80e anniversaire du Manifeste de Brazzaville.
A l’ouverture, mardi 27 octobre, du colloque « De Gaulle et Brazzaville : une mémoire partagée entre la France, le Congo et l’Afrique », l’essentiel des allocutions a porté sur la volonté des intervenants de voir les parties concernées œuvrer à l’avènement d’une relation nouvelle tournée vers la solidarité et le respect mutuel.
Pendant deux heures, les chefs d’Etat et de délégation ont salué la célébration dans la capitale congolaise, ancienne capitale de la France libre, des 80 ans de la signature par le général Charles de Gaulle du Manifeste appelant à ne pas capituler face à l’Allemagne nazie. Ils ont plaidé pour que soit reconnue, à sa juste valeur, la place tenue par l’Afrique dans la mobilisation qui permit de triompher de l’occupant pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les présidents Denis Sassou N’Guesso, Idriss Déby Itno, Faustin Archange Touadera, Félix Tshisekedi, les Premiers ministre gabonais et camerounais, le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo et d’autres personnalités, parmi lesquelles, le président de la Fondation Charles de Gaulle, Hervé Gaymard et le maire de Brazzaville, Dieudonné Bantsimba, ont mentionné l’intérêt pour la France et l’Afrique de se mettre ensemble face aux défis communs du terrorisme, de la pauvreté et de la crise sanitaire de covid-19.