Le Secrétaire général du Comité national économique et financier (Cnef) du Congo, Michel Dzombala, a annoncé le 25 novembre à Brazzaville, la mise en œuvre des réformes des sociétés mobilières et immobilières au Congo, dans le cadre de son programme d’activités 2021.
Cette action relatives aux réformes desdites sociétés sera exécutée avec l’appui financier de la Banque africaine de développement (Bad), a-t-il fait savoir à l’ouverture du séminaire organisé sur le thème «Mise en œuvre de la médiation financière au Congo : Etat des lieux et perspectives».
La médiation financière, a-t-il expliqué, est une pratique courante de règlement des différends dans le monde des affaires, notamment entre les institutions financières et leurs clientèles. Elle consiste, pour la personne choisie par les antagonistes, à entendre les parties, à confronter les points de vue et à leur soumettre un projet de solution, a-t-il précisé.
A son avis, ce mode de résolution des conflits a l’avantage de faciliter le règlement des litiges dans les meilleurs délais et à moindre frais, de soulager les tribunaux de la multiplication des plaintes et des recours.
Le Secrétaire général de la Cnef a également présenté d’autres actions inscrites dans son programme d’activités de 2021. Il s’agit entre autres de la réalisation d’une étude diagnostic sur les contraintes et freins au développement de l’affacturage et du crédit-bail, assortie d’une feuille de route financée par la Bad, ainsi que de l’amélioration du dispositif de suivi du secteur de la micro finance, avec l’appui technique du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud).
Par ailleurs, Dzombala a reconnu que la technicité et la profondeur du thème choisi a comporté une exigence imposée, forte dans la recherche et le choix des panélistes qui sont tous des personnalités qualifiées et de haute valeur dans le domaine de compétences respectives.
«Dans cette perspective, je suis persuadé que la mise en place d’un dispositif de médiation entre les banques et leurs clientèles constitue un instrument efficace à la fois pour l’inclusion financière au service de l’amélioration des conditions de vie des citoyens et pour le développement économique et social du Congo», a-t-il déclaré.
Au cours de ce séminaire organisé par le Cnef, trois panels ont fait l’objet de débats. Le premier a mis l’accent sur la présentation générale du concept de la médiation financière, le second a parlé de l’expérience dans le traitement des litiges entre les banques et leurs clients avant l’adoption du règlement portant fonctionnement du Cnef et de la Cemac.
Le dernier panel a permis de définir le cadre de la médiation au Congo à travers les expériences des pays comme le Sénégal et la France.
Outre les acteurs du secteur financier, à savoir la Banque centrale, les banques commerciales, les établissements de microfinance, les compagnies d’assurance et les sociétés de bourse, ce séminaire a intéressé les consommateurs des services financiers, les autorités en charge de l’action publique, les chambres de commerce ou encore les acteurs en charge de la justice.