Congo-Hydrocarbure : un nouvel investisseur s’installe

La compagnie pétrolière nationale, Sonatrach, va investir République du Congo dans les domaines d’exploration et de services pétroliers.

 

L’Algérie et la République du Congo ont signé, mardi 17 septembre, un mémorandum d’entente dans le secteur des hydrocarbures. Il porte sur la dynamisation de la coopération bilatérale et a été signé à Brazzaville, par le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab et le ministre congolais des hydrocarbures, Bruno Jean-Richard Itoua.

Selon un communiqué le mémorandum porte particulièrement sur la coopération entre la société Sonatrach et la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), notamment en matière d’aval pétrolier.

Cet accord a également, pour objet, le transfert des expertises et expériences dans le développement du secteur du gaz, notamment le Gaz naturel liquéfié (GNL), l’assistance technique en matière des pétrochimies, le développement, la promotion et l’utilisation du Gaz de pétrole liquéfié (GPL), ainsi que dans le domaine de la réduction de l’empreinte carbone dans l’industrie des hydrocarbures.

Congo : la SNPC présente ses atouts à l’APPO

C’était au cours d’une journée portes ouvertes dédiée aux directeurs généraux de l’organisation des producteurs de pétrole africains (APPO), en prélude à leur 5ème réunion.

 

La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) a organisé une journée portes ouvertes mercredi 15 novembre 2023, à Brazzaville. C’était pour l’entreprise pétrolière de présenter ses activités pétrolières, ses filières et les opportunités d’investissement aux directeurs généraux membres de l’APPO.

« Cette journée portes ouvertes est dédiée aux directeurs généraux de l’organisation des producteurs de pétrole africains (APPO), prélude à la 5ème réunion des directeurs généraux qui se tiendra le 16 novembre. Il s’est agi de présenter la société nationale des pétroles du Congo (SNPC) ses missions, sa stratégie dans la production du pétrole, ses filières, ainsi que ses opportunités d’investissement », a déclaré la Cheffe de division associations et relation tutelle SNPC Bi-Dia–Ayo Ibata, à l’occasion de la journée portes ouvertes de la SNPC.

La démarche permet aux compagnies sœurs issues des 18 pays de l’APPO de se familiariser à la SNPC, en vue d’envisager un probable investissement dans les domaines de la production énergétique, et du projet Eco Zamba et bien d’autres projets en cours.

Notons que la journée portes ouvertes organisée par la SNPC intervient en prélude à la 5ème réunion des directeurs généraux membres de l’APPO qui s’ouvre ce jeudi 16 novembre 2023.

Congo : signature d’un protocole d’entente entre la SNPC et Sonatrach

La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) a procédé, le 16 juillet, à Alger à la signature d’un protocole d’entente avec la Sonatrach, la société nationale algérienne des hydrocarbures.

 

L’accord va permettre aux deux parties de renforcer leur coopération en matière d’exploration et de développement des hydrocarbures. Le protocole d’entente signé porte sur l’échange d’informations concernant les sujets liés au pétrole et au gaz, le partage d’expertise dans plusieurs domaines de toute la chaîne de valeur. Il renforcera la collaboration entre la SNPC et la Sonatrach tout en favorisant le développement mutuel de leurs capacités dans le secteur pétrolier.

Notons que les échanges d’informations et d’expertises permettront d’optimiser les pratiques et technologies et favoriseront le développement durable des ressources énergétiques.

Congo : pose de la première pierre du siège de la SNPC

Denis Sassou N’Guesso, a posé, le 26 avril dans la capitale économique, la première pierre de construction du futur siège de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

 

La SNPC va se doter d’un nouveau siège dans la ville de Pointe-Noire. L’ouvrage sera construit sur une superficie d’environ 10 000 m2 sur l’avenue Moe Telli, au quartier Plateau-ville, dans le premier arrondissement, Emery-Patrice-Lumumba. Le coup d’envoi des travaux a été donné par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, mercredi 26 avril 2023.

Le projet de construction de cette structure s’inscrit dans le cadre de la célébration du centenaire de la ville de Pointe-Noire et du 25e anniversaire de la création de la SNPC. Ce sera un immeuble de 16 étages composé des bureaux, salle de conférence, auditorium de 528 places, restaurant, cinq ascenseurs, deux monte-charges, parking souterrain, parking extérieur, salle de sport, des salles polyvalentes.

La tour de la SNPC sera construite dans le respect des normes de sécurité exigées au niveau international, notamment la sécurité incendie, la détection, l’extinction, le compartiment automatique et le désenfumage, la possibilité d’évacuation rapide, le contrôle d’accès, la vidéo surveillance.

Le début des travaux du futur siège de la SNPC est prévu en juin prochain pour une durée de vingt-quatre mois. L’entreprise chargée de la construction de l’édifice est la société turque Centurion Partners Sarl.

Congo : 5 mois pour construire un complexe scolaire à Tchiminzi

Ce complexe scolaire est un don de la Société national des pétroles du Congo (SNPC), à la population de Tchiamba Nzassi.

 

La pose de la première pierre marquant le lancement des travaux de construction du complexe scolaire de Tchiminzi, a eu lieu mardi 11 avril 2023. Situé à 60 km de Pointe-Noire, c’est un don du Groupe de la Société nationale des pétroles du Congo. Cette offre s’inscrit dans le cadre des activités liées à la célébration des 25 ans de cette société.

La construction du complexe scolaire de Tchiminzi, dont les travaux seront exécutés par l’entreprise Serru-top va durer cinq mois. L’objectif est de mettre fin au calvaire des enfants de ce village, obligés de parcourir des dizaines de kilomètres pour rallier Tchitanzi et parfois même Tchiamba en periode scolaire.

La cérémonie de pose de la première pierre a été présidée par Bruno Jean-Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures, et de Jean-Luc Mouthou, ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation.

Congo : la 5éme édition de la CIEHC prend fin ce 02 décembre

Kintélé accueille depuis le 30 novembre dernier la conférence internationale et exposition sur les hydrocarbures du Congo (CIEHC).

 

Ce sont quelques 1000 participants qui prennent part à la 5ème édition de la conférence internationale et exposition sur les hydrocarbures du Congo. L’évènement qui s’est ouvert mercredi 30 novembre 2022 à Kintélé, en République du Congo s’achève ce vendredi 02 décembre.

Pour cette 5ème édition, le thème choisi est : « La transition énergétique au Congo : opportunités et défis. ». Il s’est agi de fixer entre autres objectifs de réinventer le secteur pétrolier et gazier, en vue de sa consolidation, sa résilience et sa performance.

Plusieurs thématiques ont meublé la CIEHC notamment les opportunités et les ressources en Hydrocarbures, le développement du gaz naturel, le cadre juridique et réglementaire du gaz en Afrique et les opportunités en Deep offshore.

La Société Nationale des pétroles du Congo (SNPC) qui a été porté par son directeur général, Maixent Raoul Ominga, n’a pas manqué d’énumérer quelques actions menées par sa société dans le cadre de la transition énergétique. Au nombre de ces actions, il a cité le plan directeur pour l’aménagement des gaz naturels et la mise en œuvre des formations sur les métiers du Gaz.

A ces assises de Brazzaville participent plusieurs pays africains, notamment le Sénégal, la Guinée Equatoriale, le République Démocratique du Congo, la Centrafrique et l’Algérie.

Pour rappel, le CIEHC qui se tient à Brazzaville tous les 4 ans fait partie désormais des grands rendez-vous sur le secteur pétrolier gazier en Afrique.

Congo : la Société nationale des pétroles du Congo réhabilite deux centres de santé

A Kombo et à Talangaï, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) a rénové et équipé deux structures sanitaires dans le cadre de sa responsabilité sociétale.

Le Centre de santé intégré de Kombo Matari, dans le 9e arrondissement Djiri et un complexe sanitaire à Talangaï dans le sixième arrondissement ont pris un coup de neuf. C’est un travail de rénovation et d’équipement dont s’est chargée la société nationale des pétroles du Congo. Les deux structures ont été livrées lundi 08 mars 2021.

Cette action de la SNPC entre  dans le cadre de sa responsabilité sociétale. C’est du moins ce qu’explique le directeur général de l’entreprise. « La rénovation et l’équipement de ces centres de santé intégrés que nous mettons à disposition aujourd’hui s’inscrivent dans le cadre de la responsabilité sociétale de la SNPC en vue de répondre aux besoins sanitaires de la population », a indiqué le directeur général de l’entreprise, Maixent Raoul Ominga.

Au centre de santé intégré de Kombo Matari, la réhabilitation et l’équipement se sont faits au niveau de l’unité fonctionnelle de la vaccination, les salles de surveillance nutritionnelle, de consultation prénatale, le laboratoire de prélèvement et d’analyse. En dehors de ces compartiments sanitaires, il y a des ouvrages d’appui comme le forage avec une réserve d’eau de plus de 9m3, l’incinérateur, le groupe électrogène, etc.

Notons que le centre de santé intégré de Kombo Matari s’étend sur une superficie de 1.183,44 m2 et est composé de deux modules et douze pièces.

Le deuxième centre rénové et équipé se trouve dans le sixième arrondissement.  La particularité de cette structure est qu’il est un complexe composé d’un centre de santé intégré et d’un hôpital pédiatrique.

Le bâtiment principal de 356,26 m2 de 18 pièces a été remis aux normes y compris la maternité avec ses 14 pièces reconstruites sur une superficie de 223,13 m2. Ces structures comprennent, entre autres, un bloc opératoire, des salles d’anesthésie, de néonatologie, d’accouchement, de stérilisation.

Il faut aussi préciser que les mêmes ouvrages d’appui comme le forage, un incinérateur, un groupe électrogène sont désormais disponible.

La SNPC a mis à disposition des deux structures des ambulances et véhicules dédié aux opérations de vaccination chacune, des médicaments de première nécessité.

Congo : la SNPC offre des produits de purification de l’eau aux populations

Ce don de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), vise à lutter contre les maladies hydriques.

Le don a été fait à la demande de Francis Camille Tathy, maire de la communauté urbaine de Tchiamba Nzassi, à la suite de l’alerte donnée, en décembre dernier, par les responsables du district sanitaire et le poste de l’hygiène générale de Tchiamba Nzassi. La population de cette communauté urbaine encourait un potentiel en consommant au quotidien de l’eau présumée potable issue des puits et des sources environnantes responsables de nombreuses maladies hydriques. Constitué de pastilles d’Aquatabs (produits agrées par l’OMS), le don a été remis à Francis Camille Tathy par Roland Patrick Mabona, réprésentant la SNPC, au cours d’une cérémonie qui a eu lieu le 15 février dernier au siège de la communauté urbaine de Tchiamba Nzassi.

En effet, ces produits permettront à environ sept cents habitants de Tchiamba Nzassi, qui a une population estimée à sept mille personnes, de purifier l’eau dans des bouteilles de dix litres et des bidons de vingt-cinq litres pendant six mois. «Donner de l’eau potable à population est pour nous un devoir car, comme on le dit souvent, l’eau c’est la vie»,  a indiqué Francis Camille Tathy. Pour un bon usage desdits produits, une démonstration a été faite par Edgard Hardy de la société Equapharm, distributeur officiel des produits de potabilisation d’eau au Congo Brazzaville, en présence de Bertrand Heyraud, un des dirigeants de cette société, ainsi qu’une dégustation de l’eau traitée.

Roland Patrick Mabona a donné la raison du don de la SNPC qui opére à Tchiamba Nzassi. «Nous sommes sensibles aux doléances de la population car nous ne faisons que notre devoir d’entreprise citoyenne. Nous espérons que ce que nous faisons leur apportera, tant soit peu, un soulagement», a-t-il déclaré.  Les pastilles de potabilisation d’eau ont été remises aux chefs de quartier qui se sont chargés de les distribuer gratuitement à la population. Bernard Makaya, un des chefs de quartier, s’en réjouit : «Nous sommes ravis parce que nous avons maintenant de l’eau de bonne qualité qui ne nous rend pas malades. Nous ne pouvons que dire merci au donateur.»  Le geste de la SNPC a été salué par les habitants de Tchiamba Nzassi qui sont contents de consommer, depuis deux semaines, de l’eau potable. Cela les épargne des maladies hydriques dont ils sont souvent victimes particulièrement en période des pluies.

Congo : la SNPC dévoile présente sa démarche sur la valorisation du gaz

La société a présenté sa vision sur le secteur lors du deuxième forum des pays exportateurs de gaz, tenu récemment à Malabo, en Guinée équatoriale.

La délégation de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), conduite par son secrétaire général, Georges Hossié, a participé au panel sur le gaz naturel, énergie et atteinte des objectifs de développement durable. Elle a partagé au pays membres la vision du Congo dans le secteur gazier. « Le pays a interdit le torchage de routine du gaz sur les sites de production », a indiqué Georges Hossié, soulignant le rôle à donner au gaz comme source d’énergie transitoire, l’équilibre à trouver dans l’usage concomitant ou alterné du gaz et des ressources hydroélectriques, l’orientation progressive vers les énergies renouvelables, le mix énergétique et le développement durable.

Par ailleurs, le chef de projet Gaz-SNPC, Cyriaque Etroubeka, a fait une présentation sur la démarche de la société pétrolière nationale concernant la valorisation du gaz au Congo. L’action repose essentiellement sur la recherche d’un partenaire de référence, la conception du master plan gaz dans un délai de quatre mois, l’amélioration du cadre juridique et réglementaire, l’attractivité du secteur gazier à travers des mesures fiscalo-douanières, l’actualisation du code des investissements ainsi que l’amélioration de la communication dans ce domaine.

Au nom du directeur général de la SNPC, Raoul Ominga, la délégation a salué l’initiative du secrétariat exécutif du forum des pays exportateurs de gaz d’avoir invité cette entreprise pour représenter le Congo. Cette délégation, précisons-le, a également pris part à la réunion du Join Organization Data Initiative dont le rôle est de gérer la base des données internationales en matière d’informations et statistiques gazières.

JIF : les femmes de la SNPC font un don des médicaments aux centres de santé intégrés

La célébration de la journée internationale de la femme a commencé le 07 mars 2019, dans les centres de santé intégré Marien-Ngouabi et Moukondo.

Cette activité des femmes de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), s’inscrit dans le cadre de la célébration de la femme. Il s’est agi pour ces dames d’apporter leur assistance à ces établissements sanitaires. C’est travers un don de médicaments que les ladies de la SNPC, ont voulu marquer d’une pierre l’édition 2019 de la JIF.

Tout a commencé en matinée ce mars. Ces femmes ont débuté leur ronde au chevet des femmes ayant accouché, à cette date, au Centre de santé intégré Marien-Ngouabi, dans le sixième arrondissement, Talangaï. Ensuite, elles ont poursuivis à l’autre structure sanitaire de Moukondo, dans le quatrième arrondissement, Moungali.

Les mamans ont-elles aussi reçu de la part de leurs sœurs de la SNPC, des kits de trousseaux de maternité, d’habits pour les nouveau-nés, des pagnes. « Par ce geste, la direction générale de la SNPC prouve que l’entreprise est toujours proche de la population », a expliqué Esther Itoua Ekamba-Elombé, qui a conduit la délégation.

Elle a  souligné que les femmes qui accouchent ne sont pas souvent prises en compte de façon conséquente lors des festivités de la Journée internationale de la femme. La SNPC a donc tenu à mettre un accent particulier sur elles.

Pour le chef du centre de santé intégré Marien-Ngouabi, le Dr Gérard Ngakosso, ce don vient à point nommé. Il a assuré que ces médicaments seront d’une grande importance puisqu’ils permettront de répondre aux besoins sanitaires de la population. Le directeur du centre de santé de Moukondo, le Dr Pascal Itoua, lui aussi a salué l’action des femmes de la SNPC.

Les ladies de SNPC ne se sont pas limitées à Brazzaville, elles ont poursuivi leur Pointe-Noire, notamment à l’hôpital de base de Tié-Tié et aussi à l’orphelinat du centre social de Mahouata ; à Impfondo, dans le département de la Likouala.

Congo : Denis Sassou Nguesso promet la guerre aux corrompus

Le chef de l’Etat avait fait cette promesse le 28 décembre dernier, devant l’Assemblée nationale réunis en Congrès.

Devant l’Assemblée nationale réunie en Congrès, le chef de l’Etat congolais Denis Sassou Nguesso s’est incliné le 28 décembre dernier. Pour demander pardon. Notamment à l’endroit des familles endeuillées dans le Pool, il a formulé l’expression de toute sa compassion en réitérant l’hommage posthume de la Nation. Il promet désormais de faire la guerre aux corrompus dans ces temps difficiles. Et promet de faire un audit de la SNPC tel que souhaité par le FMI.

A en croire Denis Sassou, le Congo ne pourra sortir de sa léthargie s’il n’y a pas un véritable changement : des mentalités, et des habitudes de l’administration. « Nous devons couper les têtes du serpent. Et mettre fin au tribalisme et à la gabégie financière » a-t-il déclaré.

Le rapport 2018 de la Banque mondiale sur la pauvreté et la prospérité

« L’action gouvernementale requiert rigueur et abnégation, surtout dans l’exécution des politiques publiques et la gestion des proximités avec nos concitoyens. Cet environnement conforte la nécessité d’instaurer une expression plus étendue et mieux régulée de l’Etat de droit » poursuit le président congolais Denis Sassou.

Les pressions du FMI pour plus de rigueur dans la gestion des fonds publics se font de plus en plus importante. Alors que le trésor public peine à payer les salaires depuis près d’un an. Le pays est au bord de l’explosion, au sein même des plus fidèles du camp présidentiel.

Sacrifier les Mbochis pour le FMI

Les responsables de régis financières des Impôts (Antoine Ngakosso) et Douanes (Jean Alfred Onanga) viennent d’être sacrifiés illico pour le FMI. C’est une question de vie ou de mort pour le régime. Originaires de l’axe Oyo-Boundji-Olombo, ils sont les premiers que le régime a choisis pour faire un exemple.

Pour cela, une commission d’enquête (encore secrète) est mise en place afin d’expédier un pseudo procès politique. L’objectif sera de montrer au FMI la bonne volonté de l’Etat congolais d’assainir les comptes publics et d’en finir avec la corruption. La pression de la Banque Mondiale n’est que plus grandissante envers le Congo. Surtout après la découverte de nouvelles dettes cachées.

Accord pour auditer la SNPC

Afin de reprendre en main les négociations, Denis Sassou Nguesso est prêt à donner un gage supplémentaire à la Banque Mondiale. Sur recommandation de Dominique Strauss Khan, un audit indépendant des comptes de la SNPC sera effectué pour permettre sa restructuration définitive.

Brazzaville : les stations-service sont à sec

Le prix du litre du carburant a triplé dans la capitale congolaise, et la situation paralyse l’activité des transports en commun.

Depuis deux semaines, Brazzaville et Pointe-Noire connaissent la pénurie d’essence. Les stations-service manquent de carburant, et on observe une paralysie dans le secteur d’activité des transporteurs. Le prix du litre d’essence a triplé, les plaintes se font de plus en plus entendre autant chez les vendeurs, les chauffeurs de taxi que chez les consommateurs.

Qu’est ce qui est à l’origine de cette pénurie ? Selon certaines informations, le problème viendrait de la logistique au niveau de la société nationale des pétroles du Congo (SNPC) qui assure le transport des hydrocarbures de Pointe-Noire à Brazzaville.

Selon une source proche de la Société nationale des pétroles du Congo, le carburant est disponible à la raffinerie à Pointe-Noire. Il aurait un manque de camions citernes pour l’acheminer de Pointe-Noire à Brazzaville.

La SNPC veut améliorer ces performances

Le sujet était à l’ordre du jour à la séance plénière des sénateurs le mercredi 27 juin dernier.

Mercredi 27 juin à Brazzaville, les sénateurs ont examiné et d’adopté deux textes.  L’un porte sur les nouvelles dispositions de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), pour permettre l’améliorer des performances de ladite société.

Pour Pierre Mabiala, ministre des Affaires foncières et du domaine public, chargé des relations avec le parlement, ce projet de loi ne portait pas sur l’examen du statut juridique de la SNPC mais plutôt sur la modification et le complément de quelques dispositions de la structure afin d’introduire une notion importante liée au contrôle.

« Nous avons besoin de la transparence, de la bonne gouvernance. Et puisque ce contrôle est exigé par le gouvernement qui est le propriétaire de l’EPIC, alors il faut se mettre en rapport avec d’autres structures qui peuvent venir nous aider. Voilà l’urgence. Celle d’introduire dans la loi de création de la SNPC la notion d’audit externe annuel afin de renforcer les conditions de transparence et nous sommes en contingence », a-t-il déclaré.

Pierre Mabiala a signifié : « Le temps nous est compté et c’est pour cela que vous avez été appelés en urgence pour examiner ce projet de loi.  Alors, allons droit au but, et le but ici, c’est l’introduction dans la loi de création de la SNPC de cet audit externe avec ses conséquences à récolter qui nous permettront d’être en conformité avec nos partenaires qui souhaitent que les résultats financiers soient audités par un troisième œil ».

Les Sénateurs  ont également adopté le projet de loi portant création d’un établissement public à caractère administratif dénommé « Bourse de sous-traitance et de partenariat d’entreprises » qui va, de manière pratique, travailler sur la base d’un profilage gérer par deux fichiers, à savoir le fichier des donneurs d’ordre, c’est-à-dire les grandes et moyennes entreprises, et où seront consignés leurs besoins ou leurs demandes, et le fichier des receveurs d’ordre des moyennes, très petites et petites entreprises devant certifier leurs capacités d’exécuter les commandes.

La Bourse de sous-traitance et de partenariat d’entreprises est un centre d’information technique de promotion, de développement, d’organisation et de gestion de la sous-traitance et du partenariat d’entreprises. Un espace de mise en relation entre les grandes entreprises dites principales et celles dites sous-traitantes. Ce projet de loi a été expliqué devant les sénateurs par la ministre des Petites et moyennes entreprises, de l’artisanat et du secteur informel, Yvonne Adélaïde Mougany.

Les employés de la Société nationale des pétroles du Congo décorés

Ils ont reçu leurs distinctions  ce 7 mai, à Brazzaville du colonel Norbert Okiokoutina, grand chancelier des ordres nationaux.

Ils sont une centaine, ces agents de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) ayant reçu des distinctions honorifiques pour travail rendu. La cérémonie de remise de ces distinctions a été patronnée par le colonel Norbert Okiokoutina, grand chancelier des ordres nationaux.

Les médailles remises à ces employés concernent essentiellement l’Ordre du mérite congolais, l’Ordre du dévouement congolais et l’Ordre de la médaille d’honneur. Élevé dans l’Ordre du mérite congolais au grade de commandeur, Maixent Raoul, le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) s’est dit honoré par cette décoration, qui est une marque de reconnaissance pour les services rendus à la Nation par lui et ses prédécesseurs.

La SNPC soutiendra sa filiale en charge de la distribution des produits pétroliers

L’appui annoncé par le directeur général de l’entreprise publique, Maixent Raoul Ominga, le 25 avril à Brazzaville, vise à parer aux pénuries des produits pétroliers liquides et gazeux dans les stations-service.

« Nous avons parlé des problèmes et des solutions à apporter au sein de cette société. On fera en sorte qu’il y ait la régularité des produits au niveau de notre propre filiale avant d’en assurer chez les autres. Nous allons travailler la main dans la main pour atteindre cet objectif », a déclaré Maixent Raoul Ominga.

S’exprimant à l’issue d’une visite des locaux de la SNPC distribution, il a signifié que des investissements importants étaient consentis dans le réseau de distribution. « Cette année et les années à venir, nous devons faire en sorte que les produits soient disponibles dans les stations », a renchéri le directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC).

Lors de sa prise de fonction, le 5 mars dernier, le directeur général de la SNPC avait fixé un certain nombre de priorités parmi lesquelles la lutte contre les pénuries de produits pétroliers dans le pays. Pour réussir ce challenge, la SNPC est tenue d’appuyer les efforts de sa filiale en charge de la distribution.   

« C’est un honneur de recevoir notre nouveau directeur général groupe qui est en même temps notre président du conseil d’administration. La SNPC distribution est une filiale appartenant à 100% à la SNPC holding. Nous avons échangé sur tous les sujets, notamment les plus brûlants qui concernent la pénurie des produits ainsi que les perspectives et certains projets », a indiqué le directeur de la SNPC distribution, Teddy Christel Sassou N’Guesso.

« Nous nous sommes totalement accordés. Je fais confiance à notre nouveau directeur général groupe pour nous accompagner et nous amener vers l’excellence pour que la SNPC distribution prenne sa place dans le pays en étant le numéro 1 de la distribution des produits pétroliers liquides et gazeux », a-t-il ajouté. 

Congo : la SNPC veut mettre fin aux pénuries

En se lançant dans la production des gaz liquéfiés, la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) voudrait mettre fin à la rareté du produit sur le marché congolais.

Un chantier vers lequel tous les regards des Congolais sont désormais tournés. C’est bien l’usine de production du gaz liquéfié en construction au port de Pointe-Noire. Dotée de deux cuves de 200 mètres cube- chacune, la structure devrait stocker et enfûter le gaz provenant via un oléoduc, de la Congolaise de raffinage (CORAF).

L’usine dont les travaux sont sur le point de s’achever d’après Les Dépêches de Brazzaville, devrait produire près de 4 000 bouteilles de gaz par jour. « Depuis que nous avons quitté Hydro Congo, c’est pour la première fois que la SNPC construit une usine d’embouteillage de gaz. C’est un chantier très important. Comme nous avons commencé à faire pour les projets pétroliers, nous allons faire en sorte qu’on puisse réduire les pénuries liées au gaz », s’est récemment félicité Maixent Raoul Ominga, directeur général de la SNPC.

Une production qui aiderait à rompre avec la sempiternelle pénurie enregistrée au Congo. « J’imagine que nous n’aurions plus de longues files d’attente aux centres de distribution du gaz, car le gaz est jusqu’ici un produit de luxe pour nous les ménagères congolaises. Mais, ce qu’il faut redouter, c’est la pénurie artificielle, celle que créent les distributeurs du gaz. Voilà qui nous rend souvent la tâche difficile au Congo », redoute Blanche Makindou, une ménagère de Pointe-Noire.

Née des cendres d’Hydro-Congo, la SNPC est une entreprise publique créée en 1998. Elle est spécialisée dans des activités comme, l’exploration, l’exploitation et la distribution des hydrocarbures. Elle est à cet effet présente dans plusieurs projets pétroliers dont le géant Moho Nord (15%) et Nkossa (15%).

Congo – SNPC : Raoul Ominga a pris ses fonctions

La cérémonie de passation de service avec le directeur sortant, Jérôme Koko, a été patronnée par le ministre des hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya.

Nommé récemment en conseil des ministres, Maixent Raoul Ominga a pris officiellement ses fonctions de directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), le lundi 5 mars 2018.

La cérémonie de passation de service avec le directeur sortant, Jérôme Koko, a été patronnée par le ministre des hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya.

Installé dans ses nouvelles fonctions après le paraphe des documents de passation de service, Maixent Raoul Ominga, s’est fixé quatre priorités de travail, afin de rendre effective l’action de la SNPC dans le domaine de l’exploration et de la production.

La nouvelle administration entend « relever les défis de faire de la SNPC une société productrice, d’améliorer progressivement les conditions d’approvisionnement du pays en produits pétroliers, d’améliorer la performance de la société de sorte qu’elle puisse contribuer d’avantage au budget de l’État et de renforcer les capacités de l’ensemble du personnel du Groupe SNPC par une formation qualifiante et par corps de métiers », a dit Maixent Raoul Ominga, dans son mot de circonstance.

Les nouveaux statuts de la SNPC fixent le mandat du directeur général à quatre ans renouvelable. Le ministre des Hydrocarbures a indiqué que la nomination de Maixent Raoul Ominga s’inscrivait dans l’optique du nouveau cadre juridique de cette entreprise publique.

Maixent Raoul Ominga est Expert-comptable agréé Cémac (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale).

Maixent Raoul Ominga, nouveau DG de la SNPC

Maixent Raoul Ominga a été nommé au cours du Conseil des ministres qui s’est réuni mercredi 28 février 2018 au Palais du peuple, sous la très haute autorité du président de la République, Denis Sassou Nguesso.

Maixent Raoul Ominga, expert-comptable agréé CEMAC, est le nouveau directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), une compagnie qui gère depuis 1998, les ressources pétrolières du Congo et demeure jusqu’à présent la seule entreprise publique congolaise exerçant les activités pétrolières.

Maixent Raoul Ominga a été nommé en Conseil des ministres qui s’est réuni mercredi 28 février 2018 au Palais du peuple, sous la très haute autorité du président de la République, Denis Sassou Nguesso.

Le natif de la ville d’Oyo (nord) remplace à ce poste Jérôme Koko qui faisait de la résistance face aux travailleurs qui dénonçant sa mauvaise gestion, demandaient son départ.

La SNCP exerce ses activités sur Moho-Bilondo (15 %), Nkossa (15 %), M’Boundi (8,8 %), Kitina (35 %), Sendji (15 %), Yanga (15 %), Djambala (35 %), Foukanda (35 %), Mwafi (35 %), Emeraude (49 %), Yombo (49 %), Tilapia (35 %), Azurite (15 %) et Turquoise Marine-1 (15 %) au travers de sa filiale « Congolaise de Raffinage » (CORAF).