Congo : près de 400 employés de la STP réclament 29 mois d’arriérés de salaires

Devant le ministère des Finances, ils poursuivent le mouvement de sit-in entamé depuis le mois d’octobre dernier.

 

C’est muni des sifflets, gourdins, barres de fer ou couvercles que les employés de la Société des Transports Publics Urbains (STP) poursuivent le sit-in devant le ministère des Finances. Ils sont près de 400 agents à réclamer 29 mois d’arriérés de salaires.

« Nous réclamons ce qui est de nos droits parce que tout travailleur mérite son salaire. Nous sommes les travailleurs de la seule et unique société de transports urbains. Depuis janvier 2024, nous n’avons pas perçu un seul mois de salaire. Nous comptabilisons 29 mois d’arriérés de salaires. » a résumé le syndicaliste Romaric Loubota.

Non loin des sons de leur colère, la station de bus est paralysée, une situation qui désole ces employés. Rappelons que, la STP qui a été créée en 2015, dispose d’un parc d’environ 200 bus opérant à Brazzaville et Pointe-Noire. Les chauffeurs, au nombre de 180, perçoivent en moyenne un salaire mensuel de 180 000 FCFA. Avec les arriérés, la facture s’élève désormais à plus de 5 millions de FCFA.

Congo : un sit-in des membres de la FESY-POSTEL

Les travailleurs de la société des Postes et de l’épargne du Congo exigent le départ de la directrice générale de cette entreprise.

 

Les membres de la Fédération des syndicats des postes et télécommunications ( FESY-POSTEL ) ont organisé un sit-in mercredi 14 février dernier, à Brazzaville. Ils exigent la révocation de la directrice générale de la société des Postes et de l’épargne du Congo (SOPECO). Ces employés se plaignent du mauvais management.

« Nous voulons un nouveau management au sein de la société des Postes et de l’épargne du Congo et cela passe par un changement de dirigeant. Nous exigeons le départ de la directrice générale de la SOPECO et toute son équipe. Cela fait six ans qu’elle dirige cette société mais il n’y a aucune évolution. Nous souffrons énormément à la SOPECO », a indiqué le secrétaire général de la Fédération des syndicats des postes et télécommunication auprès de la société des Postes de l’épargne du Congo, Franck Siassia

Ces employés revendiquent également le paiement de leurs salaires impayés qui s’élèvent à 41 mois. « Nous sollicitons l’intervention du Président de la République d’écouter notre cri de cœur, afin que nous trouvions gain de cause au paiement de nos arriérés de salaires, dont nous accumulons 41 mois », a ajouté Franck Siassia.

Notons que les travailleurs de la SOPECO ont plusieurs fois organisé des manifestions mais leurs n’ont jusqu’ici pas été pris en compte.

Congo : sit-in des vacataires de l’UMNG

Cette catégorie d’enseignants de l’Université Marien Ngouabi (UMNG), réclament le paiement de quatre ans d’arriérés d’heures de vacation.

 

Les enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) de Brazzaville réclament le paiement de quatre ans d’arriérés d’heures de vacation rester impayées ainsi que leur intégration à la fonction publique.

Ce lundi 17 octobre 2022,

Les enseignants vacataires de l’Université Marien Ngouabi (UMNG) ont entamé lundi 17 octobre 2022, un concert de casseroles devant la présidence de cette structure. Ils réclament le paiement de quatre ans d’arriérés d’heures de vacation rester impayées ainsi que leur intégration à la fonction publique.

« Il s’agit des années académiques 2018-2019 ; 2019-2020 ; 2020-2021 ; 2021-2022. Après échanges avec les autorités compétentes, qui sont restées insensibles à nos revendications, nous n’avons pas trouvé gain de cause. Nous avons ainsi amorcé les sit-in pour nous faire entendre », a martelé Julien Loemba, président du Collectif des enseignants vacataires de l’Université Marien-Ngouabi.

Notons que les vacataires de l’UMNG disent être ouvert au dialogue.

Congo : les invalidés de Mpila réclament leur indemnité

Ils réclament le paiement de leur rente viagère de 220 000 FCFA par personne, qui n’est plus versée depuis le début de l’année.

 

Les invalidés de Mpila entament ce lundi 28 juin leur deuxième semaine de sit-in devant le ministère des Finances. Les sont au moins 115 personnes, devenues invalides en 2012 après qu’un entrepôt d’armes et de munitions de l’armée congolaise ait explosé dans leur quartier. Ces personnes réclament le paiement de leur rente viagère de 220 000 FCFA par personne. Une somme qu’ils n’ont perçu depuis le début de l’année.

Dans son discours de politique générale, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso avait promis de dialoguer récemment pour régler les conflits sociaux. Pour les manifestants, jusqu’ici, le ministère des Finances n’est pas encore entré en contact avec eux.

Rappelons qu’en 2012, un dépôt d’armes et de munitions de l’armée congolaise explose dans le quartier Mpila à Brazzaville.

Congo : 500 apprentis magistrats font le sit-in devant le ministère de la justice

Ils veulent un déblocage urgent de budget dans la fonction publique et appellent à l’arbitrage du chef de l’État.

Près de 500 apprentis magistrats ont entamé, ce lundi, leur deuxième semaine de sit-in devant le ministère de la Justice à qui il demande une meilleure formation. Ces jeunes se disent abandonnés depuis 2014.

Dans le jardin des droits de l’homme, juste en face des bureaux du ministère de la Justice, ces manifestants se servent d’une cloche, des bidons vides, des vuvuzelas, des fanfares et bien d’autres instruments pour produire un bruit assourdissant. Après avoir épuisé toutes les voies de recours, selon leur propre expression, ils ont résolu d’organiser ce mouvement pour se faire entendre.

« Nous voulons aller en formation. Qu’on prenne un décret et qu’on nous nomme auditeurs de justice et que nous bénéficions des salaires d’auditeurs de justice. À ce moment-là, va arriver par vague la programmation de notre formation », prévient Alexis Kanga Ondélé, premier responsable du collectif.

Le gouvernement alerté

« Nous voulons tout de suite le décret et la formation pour tous, peu importe le lieu », peut-on lire sur une immense banderole déroulée par ces apprentis magistrats qui se disent laissés pour compte.

« On peut dire que nous sommes des laissés pour compte parce que jusqu’alors nous n’avons pas de solution à notre problème. Nous manifestons effectivement pour rentrer pleinement dans nos droits. C’est tout », a lâché un concerné.

Contactée, une source au ministère de la Justice a fait savoir que leur problème est bel et bien sur la table du gouvernement et une solution sera trouvée. « Seule une solution efficace et définitive mettra un terme à notre mouvement », ont prévenu les manifestants.

Complexe de l’unité : les expropriés réclament une indemnisation

Les anciens occupants des sites du Complexe de l’unité et du Centre international de conférence de Kintélé ont organisé, le 27 août à Brazzaville, un sit-in au ministère de l’Aménagement, de l’Equipement du territoire et des Grands travaux.

Depuis 2012,  les sites sur lesquels ont été construits le stade de la Concorde et le Centre international de conférence de la commune de kintélé avaient été expropriés pour cause d’utilité publique. Mais le gouvernement avait pris l’engagement d’indemniser les occupants des lieux. Sur un total de quatre mille trois cents (4300) expropriés, mille deux cents (1200) seulement ont perçu leurs indemnités.

« La constitution est claire en matière d’expropriation. Il faut qu’il ait une indemnisation avant toute procédure d’expropriation », a indiqué le président du collectif des occupants non indemnisés, Giscard Ghislain Tsiba.

Giscard Ghislain Tsiba plaide pour une indemnisation totale et non partielle de tous les ex-occupants du site.

Selon lui, en 2018, ils avaient reçu de la primature une assurance de paiement de la somme due par l’Etat.  De même, cette année, à peine quatre mois passés, affirme-t-il, au terme d’une audience au ministère de la Réforme foncière ainsi qu’au ministère des Finances, les deux départements nous rassuraient qu’ils étaient dans l’attente de la transmission des listes des non-indemnisés venant du ministère de l’Aménagement, de l’Équipement du territoire et des Grands travaux.

Le même problème s’est posé avec les occupants du site de l’Université Denis-Sassou-N’Guesso venaient également de présenter leurs doléances auprès des ministères impliqués pour les procédures d’expropriation. Le dossier serait en cours de traitement, selon les dernières informations qui ont été données par les autorités.

Sit-in des étudiants congolais à l’ambassade du Congo au Maroc

Ces derniers protestent contre le non-paiement de leurs bourses depuis 33 mois.

Depuis quelques jours, des vidéos circulent sur les réseaux sociaux, où on peut voir plusieurs dizaines d’étudiants congolais devant leur ambassade à Rabat.  Il a fallu l’intervention des forces de l’ordre marocaines pour essayer d’évacuer les manifestants. Ces étudiants réclament les bourses qu’ils n’ont pas reçu depuis 33 mois.

C’est le 22 juillet dernier que ces étudiants congolais ont commencé à camper devant leur ambassade à Rabat pour réclamer les bourses d’études qui leur sont dues et qu’ils n’ont toujours pas reçues depuis 2016.

Ils sont arrivés au Maroc entre 2014 et 2017 après avoir été orientés par la Direction de l’orientation, des bourses et aides scolaires (DOBAS) de la République du Congo.

« Cela dit, comme nos frais de scolarité n’ont toujours pas été payés, l’université refuse actuellement de nous délivrer des conventions de stage, alors que nous devrions tous faire un stage en ce moment. Et sans stage, nous ne pourrons pas valider notre année, donc nous risquons de redoubler », affirme un étudiant.

Les étudiants qui devaient normalement recevoir 730 euros par semestre vivre dans les cités universitaires et se nourrissent au restaurant de l’université. En ce moment, Mais actuellement ces structures sont fermées en raison des vacances scolaires. Ces étudiants se retrouvent donc dans des conditions très précaires.

Congo : les employés de la Sopeco lancent une grève illimitée

Les travailleurs de la Société des postes et de l’épargne du Congo (Sopeco), réclament le versement de trois mois de salaire sur seize impayés et le départ d’un de leurs responsables.

C’est parti pour une grève illimitée à la Sopeco. Le mouvement a été lancé mercredi 17 juillet par sit-in sonorisé. Il faut dire cette grève intervient trois mois après la signature d’un protocole d’accord entre l’intersyndicale et les dirigeants sociaux, grâce à un arbitrage du ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo.

Les syndicalistes accusent les autorités d’être responsables de la situation qui s’aggrave et celle-ci pourrait s’enfoncer davantage au point de créer une crise sociale et financière à la Sopeco. Pour l’un des responsables syndicaux, Franck Siassia Mikouiza, les autorités de tutelle portent l’entière responsabilité de cette impasse et leur refus de dialoguer.

« Nous demandons l’annulation du prochain comité de direction prévue en août ; le paiement des salaires du mois d’avril, mai et juin 2019 pour éviter l’accumulation des arriérés ainsi que l’annulation pure et simple des récentes affectations arbitraires », a déclaré Franck Siassia Mikouiza.

Il faut le dire, l’inspection départementale du travail avait tenté de mener des précédemment des négociations avec les dirigeants sociaux de l’entreprise publique. Lors de ces rencontres, les syndicalistes avaient sollicité l’arbitrage du Premier ministre pour essayer de répondre à cette crise. Mais presque toutes les tentations de médiation ont échoué.

Le protocole d’accord signé entre les deux parties, le 19 avril dernier, prévoyait un paiement par tranche des salaires par la direction générale de la Sopéco.

Congo : sit-in d’une cinquantaine de militaires devant le ministère de la défense

Ils se sont attroupés mercredi 05 juin en matinée, devant le ministère de la défense nationale, ces militaires blessés et mutilés pendant les attaques.

Assis devant le ministère de la défense, ces militaires sont préoccupés par leur état de santé. Certains d’entre eux devaient bénéficier des soins suivis à Brazzaville, les cas les plus graves devaient être évacués à l’étranger.

Jusqu’ici rien n’a été fait, le processus semble traîné. Pour prévenir les débordements, des unités de maintiens de l’ordre ont été déployées devant le siège du ministère de la défense nationale, situé près du musée Marien Ngouabi.

Le ministre qui a été retenu par la réunion du gouvernement, au Palais du peuple, n’a pas pu avoir un entretien avec eux. Mais une délégation représentant ce groupe de militaires a été reçue par le cabinet du ministre. Ils ont été entendus et ont été rassurés de ce que leur situation sera examinée.

SOPECO : les grévistes percevront leur salaire ce 24 avril 2019

Il faut rappeler que l’argent que les agents grévistes de la société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO) recevront ce jour, est leur salaire du mois de janvier 2019 que leur directeur général avait suspendu.

Cette annonce avait été faite par le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique, Léon Juste Ibombo le 19 avril dernier à Brazzaville. Léon Juste Ibombo avait donné cette information au cours d’une rencontre qu’il présidait ce 19 avril. Il s’agissait de la signature du protocole d’entente entre les grévistes, représentés par les confédérations syndicales, et la direction de la SOPECO. Cette mesure consistait à solder le salaire du mois de janvier 2019 de ces agents dès ce mercredi 24 avril, en attendant le paiement par échéancier de 25% du salaire de février à partir du mois de mai 2019. Une mesure qui devrait ramener un climat de sérénité au sein de cette entreprise.

« Le non-paiement des salaires de janvier et février 2019 concernant les agents grévistes était une mauvaise interprétation des textes par la direction générale de la SOPECO. Nos textes n’interdisent le versement du salaire par l’employeur qu’en cas de suspension du travail émanant de la volonté unilatérale des employés. Dans notre cas, les grévistes sont entrés en grève du fait des 13 mois non payés par l’employeur qui est la SOPECO », a précisé Vivien Obanda, un membre du syndicat de la Fesypostel.

Ils sont nombreux ces agents de la SOPECO, qui cumulent plus d’une dizaine de mois d’arriérés de salaire. Ils sont entrés en grève depuis le mois d’octobre 2018. L’intersyndicale de la SOPECO avait déclenché depuis le 09 avril dernier une série de sit-in, au siège de cette société suite à la suspension, par la direction générale, des salaires des mois de janvier et février.