La république du Congo vient élaboré et adopté le plan stratégique national de riposte au VIH/sida 2019-2022 étendu à 2023.
Les cadres du ministère de la Santé ainsi que les partenaires publics et privés de la République du Congo en matière de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles ont élaboré et adopté, le 2 juin, le plan stratégique national de riposte au VIH/sida 2019-2022 étendu à 2023.
L’atelier organisé par le Conseil national de lutte contre le VIH/sida, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies (CNLSE), a permis aux participants de revoir les différentes stratégies contre la pandémie du sida en République du Congo.
Les grandes lignes qui composent ce document permettront au Congo non seulement de renforcer sa stratégie de lutte, mais aussi et surtout de structurer cette lutte en privilégiant de diverses interventions dans le domaine de la prévention, de la recherche et de la prise en charge. Ce document servira, en réalité, de guide afin de suivre toutes les interventions sur le sida en République du Congo.
Selon le Dr Benjamin Atipo, directeur exécutif du CNLSE, cette pandémie reste généralisée en République du Congo. Depuis 2010, elle est quasi-stable malgré un taux de prévalence de 3,2 % chez les adultes.
« Cette pandémie réduit le gain d’espérance de vie, hypothèque la productivité et aliène une bonne partie des efforts de lutte contre la pauvreté, mettant ainsi en péril l’atteinte des objectifs de développement durable », a expliqué le directeur exécutif du CNLSE.
Pour sa part, le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, qui est également vice-président de la coordination nationale de lutte contre le sida, les infections sexuellement transmissibles et les épidémies, a justifié la nécessité pour le Congo d’étendre sa stratégie de lutte par le fait que le sida continue à impacter négativement la vie de certains citoyens. Selon lui, l’exécution de ces stratégies contribue à l’atteinte du point trois des objectifs de développement durable qui garantit la bonne santé pour tous. Il a, par la même occasion, réitéré la volonté du gouvernement de lutter contre le VIH/sida et les infections sexuellement transmissibles.