Congo : reprise de la grève au CHU de Brazzaville

L’intersyndical de cette formation médicale a appelé ce mardi 29 octobre, à la grève générale avec service minimum dans tous les services cliniques.

 

La grève reprend ce mardi 29 octobre, au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville. C’est du moins ce qui ressort du communiqué de l’intersyndical de cette formation hospitalière, qui appelait à la grève générale avec service minimum dans tous les services cliniques, médico-techniques et administratifs, à partir de 7h00.

Selon la même source, les travailleurs sont appelés à la discipline et à la responsabilité en vue de sauvegarder l’outil de travail.

L’intersyndical du CHU de Brazzaville exige le paiement successif des salaires des mois d’août, septembre et octobre 2024, la concomitance du paiement des salaires avec les fonctionnaires, la signature d’un protocole d’accord en vue de l’apurement des arriérés de salaires des mois de novembre, décembre 2019 et décembre 2020.

Le communiqué précise que l’intersyndical met en garde contre toute éventuelle manœuvre de récupération politique de ce mouvement de grève dont le fondement et la finalité sont uniquement relatifs aux salaires.

Congo : service minimum au CHU

Le personnel du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Brazzaville a entamé un mouvement de grève lundi 03 juin 2024.

 

La grève, entamée lundi 3 juin, est le résultat de la non-satisfaction des demandes du personnel du CHU de Brazzaville. Les revendications portent sur la concomitance du paiement des salaires avec les fonctionnaires, l’apurement des trois mois d’arriérés de salaires ainsi que l’amélioration des conditions matérielles de travail.

La décision de grever avait été prise au cours de l’assemblée générale de la Confédération syndicale du Congo (CSC) CHU-B qui a eu lieu le vendredi 31 mai 2024. Face à la grève, la direction générale du CHU a instauré un service minimum pour assurer la continuité des soins.

« Nous en tant que travailleur de la santé nous avons une activité particulière, parce que nous avons à prendre en charge la santé des populations et que malgré nos revendications, nous veillons toujours à ce que nous soyons organisé pour que les malades soient pris en charge », a indiqué le professeur Alexis Thierry Raoul Gombet, directeur général du CHU.

Cette mesure vise à équilibrer le droit de grève des employés et la nécessité de garantir un accès aux soins pour les patients les plus vulnérables.

Congo-université Marien-Ngouabi : service minimum depuis lundi

Comme annoncé par l’intersyndicale, il y a quelques jours, l’université Marien-Ngouabi a entamé une grève illimitée depuis le 20 septembre 2021.

 

C’est le service minimum depuis lundi 20 septembre 2021, à l’université Marien-Ngouabi. L’on assiste à l’arrêt des processus d’inscription, des visites médicales, des examens et des différents concours… Les étudiants qui devraient amorcer les rattrapages et les nouveaux bacheliers doivent attendre le dénouement de la situation.

L’intersyndicale réclame, entre autres, le paiement des heures diverses dues de 2014 à 2020 ; le respect de la concomitance dans le paiement des salaires des agents de l’université et ceux de la Fonction publique ; le versement d’une enveloppe spéciale pour la rentrée académique 2021-2022.

Une circulaire, signée du président de l’alma mater, le Pr Gontran Ondzotto, fait état d’un service minimum. « Les responsables académiques et administratifs : chefs d’établissement, directeurs centraux, chefs de département, responsables de parcours, chefs de service, chefs de bureau de stage travaillent normalement », souligne la note qui date du 20 septembre.

« Le service ne reprendra à l’université Marien-Ngouabi que lorsque le gouvernement respectera ses engagements écrits, pris dans le protocole d’accord signé le 1er août 2019, en versant les six quotités restantes sur les dix-huit convenues », précisait le communiqué final de la réunion de l’intersyndicale de l’université Marien-Ngouabi, tenue le 15 septembre à Brazzaville.

Congo : service minimum au Centre hospitalier de Brazzaville

Comme prévue, la grève illimitée des agents du Centre hospitalier de Brazzaville a été déclenchée ce lundi 10 mai 2021.

 

Après le déclenchement d’une grève générale et illimitée qui est entrée en vigueur ce 10 mai, seuls les agents désignés pour le service minimum se sont présentés dans leurs services respectifs au Centre Hospitalier et Universitaire (CHU).

Le droit de grève concilie la nécessité d’assurer la continuité de certains services considérés comme essentiels, notamment en matière de santé en ce qui concerne le CHU-B, reconnait l’intersyndicale des travailleurs de cette structure hospitalière. Ainsi, dans la matinée du 10 mai, jour de l’entrée en vigueur de la grève générale et illimitée, les malades ont afflué comme d’habitude, les travailleurs retenus pour le service minimum étaient eux aussi au rendez-vous. Il est clair que dans un tel climat les services seront débordés, l’offre des soins de santé sera ralentie, les malades vont durement en pâtir.

Pour la défense des droits des travailleurs, l’intersyndicale se montre rigide. « Au nom de l’assemblée générale des travailleurs du CHU-B, l’intersyndicale met en garde contre tout acte et toute manœuvre de quelque nature que ce soit de la part de la direction générale visant à entraver le libre exercice du droit de grève garanti par la législation en vigueur », souligne le communiqué de l’intersyndicale qui annonce la mise en place du service minimum.

Pour reprendre le service à plein régime, les travailleurs exigent le paiement de deux mois cumulés de salaires sur cinq mois impayés ainsi que la signature d’un protocole d’accord déterminant l’échéancier d’apurement des arriérés de salaires restants.

De son côté, la direction générale du CHU-B s’est dite surprise du déclenchement de la grève alors qu’elle avait déjà lancé une démarche conjointe avec l’intersyndicale afin d’obtenir du gouvernement l’apurement des arriérés et la régularisation des salaires à venir. Ainsi, la direction a appelé les agents à se rendre au service.

L’intersyndicale attend donc l’intervention urgente et immédiate de la ministre en charge de la Santé pour résoudre la situation salariale des travailleurs du CHU-B qui, selon eux, se détériore davantage.