Sensibilisation sur les droits humains : 600 jeunes formés à Brazzaville

Le ministère de la Justice et des droits humains, Ange Aimé Wilfrid Bininga a lancé une opération de sensibilisation aux droits et libertés fondamentaux dans la ville capitale.

L’humanité a commémoré, le 10 décembre, le soixante et onzième anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme sur le thème « La jeunesse se bat pour les droits de l’homme ».

La campagne de vulgarisation a été lancée par le ministre de la Justice, des droits humains et de la protection des peuples autochtones, Ange Aimé Wilfrid Bininga, en collaboration avec le Conseil consultatif de la société civile et celui de la jeunesse. Elle a commencé par Brazzaville, où six cents jeunes, filles et garçons, préalablement formés, ont été mis à contribution.

Ils ont pour mission d’aller auprès de la population, surtout des jeunes, pour leur expliquer le contenu de la charte universelle des droits de l’homme, en ce qui concerne le respect des droits et libertés fondamentaux. L’opération se poursuivra progressivement sur l’ensemble du pays.

L’objectif du ministère de la Justice est de permettre à chaque citoyen congolais de connaître avant tout ses droits, mais aussi de connaître ceux des autres et d’être capable de les respecter, conformément à l’esprit de la Charte universelle des droits de l’homme.

Dans cette charte dont des copies ont été distribuées à ces jeunes, il est mentionné, par exemple, à l’article premier, que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience, et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

En son article 7, la même déclaration précise que tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi, et ont droit à une protection égale. S’exprimant à l’occasion, le secrétaire exécutif du Conseil consultatif de la jeunesse, Juste Bernardin Gavet, a appelé les jeunes au respect des droits humains, socle de la liberté, de la justice et de la paix. Pour sa part, le secrétaire permanent du Conseil consultatif de la société civile et des ONG, Cephas Germain Ewangui, a souhaité que les droits de l’homme passent d’une réalité juridique à une réalité sociale. Rappelons que la Déclaration universelle des droits de l’homme a été adoptée, le 10 décembre 1948, à Paris au Palais de Chaillot, par la résolution 217 de l’Assemblée générale des Nations unies. Elle précise les droits fondamentaux de l’homme.

Enseignement technique : ouverture de la campagne des examens nationaux

L’opération a été lancée par le ministre de tutelle, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, le 7 mai à Brazzaville, au cours d’un message adressé aux acteurs impliqués dans la gestion du processus.

Le 8 mai, a indiqué le ministre en charge de l’Enseignement technique et professionnel, débutent les épreuves pratiques d’éducation physique et sportive du baccalauréat technique et professionnel sur toute l’étendue du territoire national et, le 15 mai, les épreuves dites avancées de cet examen ; pendant que le 11 du même mois se déroulera le concours professionnel pour les travailleurs. La fin de la campagne est prévue pour le 30 août avec d’autres examens et concours.

Ainsi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes a souligné qu’ils sont 31 207 candidats qui vont affronter les examens nationaux tous cycles confondus. Cet effectif, a-t-il précisé, se répartit comme suit : 14 126 pour le baccalauréat, toutes séries confondues ; 3 386 pour le brevet d’études techniques ; 246 pour le brevet d’études professionnelles ;145 pour le brevet de technicien ; 45 pour le brevet de technicien forestier ; 1051 pour les concours professionnels ; 1241 pour les examens professionnels et 10 947 pour les concours directs (Enma-Enba-Enef-Epm).

 Interdiction des Téléphones portables et autres appareils électroniques

Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel a mis un accent particulier sur les mesures devant être observées pendant le déroulement des examens, la correction des copies et la proclamation des résultats. A cet effet, il a dit qu’il sera procédé au renvoi systématique de tout candidat ou encadreur pris avec un téléphone portable dans un centre d’examen et / ou avec des supports tels que les « bombes » et « bébés lillis ».

« J’exhorte chacun des acteurs impliqués dans la gestion du processus des examens : superviseurs, surveillants, candidats, correcteurs, agents de saisie, agents de santé et de sécurité, à observer le maximum de rigueur des préparatifs en passant par le déroulement jusqu’à la proclamation des résultats. J’exhorte les candidats à être sereins et confiants en eux pendant le déroulement des épreuves et, surtout, à respecter le code de conduite des examens », a déclaré Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes.

Par ailleurs, le ministre a martelé que seuls la fraternité, l’effort personnel, le sérieux requis et la transparence devront contribuer à améliorer le processus d’évaluation des apprentissages dans lequel l’enseignement technique et professionnel s’est engagé depuis quelques années, afin d’instaurer, a-t-il rappelé, la culture de l’excellence, gage d’un développement solide.

Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint-Eudes a relevé que l’année scolaire 2017-2018 s’est ouverte et déroulée dans un contexte financier tendu, rendant difficile la prise en charge financière des prestataires, pilier important du système éducatif. Il a signifié que n’eussent été la détermination et l’engagement du président de la République, Denis Sassou N’Guesso, et du Premier ministre, Clément Mouamba, à réaliser les examens dans les délais arrêtés par le gouvernement, son ministère ne serait pas certainement arrivé au niveau actuel des préparatifs des examens nationaux.  Aussi le ministre de l’Enseignement technique et professionnel a-t-il salué leur détermination et leur engagement.

Djiri: les enseignants sensibilisés sur l’utilisation des réseaux sociaux

L’initiative qui est du Mouvement des jeunes congolais pour la réflexion et l’analyse (Mojecra), a pour thème  » Monde ouvert et éducation des jeunes »

L’objectif principal de l’initiative du Mojecra, lancée au CEG Bernadette-Bayonne, est de renforcer la lutte contre la mauvaise utilisation des réseaux sociaux qui a un impact négatif sur l’éducation des enfants et encourage la dépravation des mœurs. Au cours de cette campagne, les participants ont l’occasion d’être édifiés sur les grandes questions actuelles, plus précisément celles liées à l’utilisation des nouvelles techniques de l’information et de la communication. Selon les animateurs, plusieurs facteurs influencent actuellement la bonne éducation des enfants parmi lesquels les réseaux sociaux, la télévision et le téléphone s’ils ne sont pas utilisés à bon escient.

Pour ce faire, le personnel enseignant doit être formé et sensibilisé aux conséquences de la dynamique mondiale sur l’éducation des jeunes, d’autant plus qu’en leur qualité d’encadreur, ils ont le devoir d’analyser et de proposer les bonnes pratiques éducatives dans les écoles, afin de promouvoir les valeurs morales et républicaines.

 « Pour promouvoir le bon suivi des enfants, il faut qu’il y ait rapprochement entre l’école et la famille. Aujourd’hui, les enfants manipulent le téléphone même devant leurs enseignants et parfois aux heures des cours et leur attention est plus orientée vers les réseaux sociaux. La conséquence est que le parent peut aussi accéder à des images affreuses et négatives de son enfant », a expliqué Daniel Oba, président du Mojecra. Il a argumenté qu’environ 70% des messages des jeunes sur les réseaux sociaux portent sur les poèmes d’amour, alors qu’ils ne devraient utiliser leur téléphone que pour les appels.

La mauvaise utilisation des réseaux sociaux et du téléphone 

Dressant un tableau des effets négatifs résultant de ces outils de communication, l’orateur a insisté sur le fait que la jeunesse est l’espoir, l’avenir et la relève d’un pays. Mais, pour réaliser ce rêve, cette jeunesse doit être bien éduquée et moins vulnérable bien que dominée par la dynamique mondiale. Par exemple, ces dernières années, a poursuivi Daniel Oba, la société fait face à la montée en puissance des actes inciviques et de vandalisme que posent les jeunes et à l’émergence en vitesse de nouveaux comportements déviants.  Tout cela, a-t-il soutenu, est aussi en partie dû au fait que les jeunes accordent plus d’intérêt aux produits corrupteurs de conscience que proposent les réseaux sociaux. « Nous devrions faire attention, parce que nous somme devant une jeunesse qui revendique ses droits mais qui accomplit de moins en moins ses devoirs. Elle est catégorisée par des jeunes scolarisés, les non scolarisés, les décrochés scolaires et de ceux qui ne font rien », a encore précisé, l’un des animateurs.  

Pour contrer le phénomène, les participants à la campagne ont recommandé que l’Etat mette en place des politiques d’insertion des jeunes; qu’il y ait une sensibilisation régulière des élèves ainsi que du personnel enseignant aux conséquences qu’engendrent les réseaux sociaux; que soit instauré des organes d’appui et d’éveil de comportement au sein des écoles qui seront animés par les chefs de bloc, de quartier et la police. Cependant, les écoles doivent, de leur côté, uniformiser leurs règlements intérieurs et coopérer largement avec les associations qui œuvrent dans le cadre de l’éducation des jeunes. « La question de la jeunesse est transversale car, elle touche tout le monde, notamment l’Etat, la société civile, la famille, l’école, les confessions religieuses, les associations, les médias et les entreprises, etc. », a conclu, Daniel Oba.       

Education sexuelle : les lycéens sensibilisés sur l’usage les méthodes contraceptives

La campagne menée par la jeune chambre internationale M’foa La Verte dans les établissements scolaires, s’est achevée le 13 avril à Brazzaville.

 

 

Les jeunes lycéens brazzavillois ont été sensibilisés sur l’usage des contraceptifs. C’était une initiative de le Jeune Chambre Internationale M’foa La verte du Congo. L’objectif de cette campagne de sensibilisation était de limiter voire mettre fin aux grossesses précoces. Les lycéens qui étaient la cible principale de la campagne, ont montré leur intérêt à travers des questions portant sur la qualité, la sensibilité, le caractère impératif des préservatifs féminin et masculin ainsi que les conséquences de leurs lubrifiants sur l’organisme.

En réponse, les conférenciers ont démontré l’importance du préservatif en tant que seul moyen de contraception en mesure de protéger contre les infections sexuellement transmissibles.  D’après eux, les injectables et les implants aident à protéger contre le cancer de l’endomètre, les fibromes utérins, l’anémie ferritine et restreignent les crises de drépanocytose. Leur particularité concerne le fait qu’ils conviennent le plus aux femmes âgées à partir de 35 ans ainsi qu’aux femmes allaitantes. Concernant les pilules, les orateurs ont informé les jeunes qu’elles améliorent les troubles menstruels en diminuant les flux sanguins et les douleurs menstruelles, de même qu’elles ont un effet bienfaisant pour la peau.

Le sujet de l’utilisation des contraceptifs par les organisateurs de la campagne vient du fait que dans les établissements scolaires tout comme dans les familles, la sexualité demeure un tabou.