Etat civil et citoyenneté : des journalistes sénégalais portent le combat

Le bureau sénégalais du Réseau International des Journalistes Francophones pour l’État Civil et la Citoyenneté (RIJFEC) a été installé samedi à Dakar.Suivant l’exemple de confrères de plusieurs pays de l’espace francophone africain, des hommes et femmes de médias du Sénégal viennent de lancer une association pour promouvoir l’état civil et la citoyenneté à travers la communication et la sensibilisation. Un bureau composé de neuf membres a été porté sur les fonts baptismaux.

Ainsi, plusieurs points ont été retenus lors de l’Assemblée générale tenue à la Maison de la Presse Babacar Touré. Au-delà de la sensibilisation, des activités allant des plaidoiries aux rencontres avec des collectivités locales, en passant par les séances de formation et la sensibilisation contre les saccages des édifices publics lors des manifestations par exemple, ont été inscrites dans le programme qui sera déroulé prochainement.

Le second objectif du RIJFEC, créé en novembre 2019 à Yaoundé (Cameroun) et dont le bureau international est dirigé par le Malien Touré Hamidou Elhadji, est de participer aux objectifs du Dividende dans les pays de l’espace Francophone conformément aux Objectifs de Développement Durable (ODD) numéro 4 et 6.

A travers cette initiative sociale, le réseau mène des missions aux côtés des États et des organisations nationales et internationales dans le but de sensibiliser sur l’enregistrement des faits d’état civil. Il participe également à la veille citoyenne à travers l’observation des élections dans les pays africains, d’où la problématique de la citoyenneté.

« Il était important aujourd’hui de regrouper ou de rassembler ces journalistes qui sont sensibles à des problèmes de ce genre, et essayer de voir comment travailler en synergie pour sensibiliser, porter le plaidoyer, mais aussi porter le message dans le cadre de cette citoyenneté. C’est la raison pour laquelle nous avons installé la section Sénégal », a expliqué Daouda Sow, vice-président du bureau sénégalais du RIJFEC, par ailleurs rédacteur en chef du bureau dakarois de la chaîne marocaine Medi 1 TV Afrique.

Sénégal : Alioune Badara Cissé, abécédaire d’un particulier médiateur

Le médiateur de la République, décédé samedi à Dakar, repose désormais dans la cité religieuse de Touba (Centre) après avoir mené une vie chargée d’enseignements.Décédé à l’âge de 63 ans, l’avocat né à Saint-Louis (Nord) et compagnon de première heure du président Macky Sall a été inhumé dimanche en fin d’après-midi. A l’annonce du décès d’Alioune Badara Cissé, les témoignages ont été unanimes sur les qualités morales du défunt, l’un des rares proches du chef de l’Etat à oser lui dire certaines vérités jusqu’à se mettre à dos son propre camp politique.

Nommé ministre des Affaires étrangères par Macky Sall après son élection en 2012, Alioune Badara Cissé a été débarqué par son « ami » sept mois plus tard lors du premier remaniement ministériel de la deuxième alternance. « Il ne m’a jamais appelé pour me notifier mon limogeage. C’est le Premier ministre d’alors (Abdoul Mbaye) qui me l’a (dit) par téléphone », confiait-il, déplorant ensuite une campagne de diabolisation médiatique pour justifier son limogeage.

« Cela m’a fait profondément mal. Parce que ces mensonges (liens avec un narcotrafiquant) venaient de mon propre camp politique et de personnes avec qui je voulais cheminer jusqu’à la fin de ma vie », regrettait-il dans des propos repris par le site local Seneweb.

Si d’aucuns avaient fini d’interpréter son éjection comme le début de la détérioration des relations avec le chef de l’Etat, ce dernier coupe court et le réhabilite en août 2015. Il est nommé médiateur de la République avec « pour principale mission de veiller à la bonne adéquation entre le fonctionnement de l’Administration et les droits des citoyens ». En d’autres termes, il s’agit pour lui « d’améliorer les relations entre l’Administration et les citoyens et/ou usagers ».

Traversée du désert

Il jouait ainsi pleinement son rôle en ayant des positions mal perçues par certains camarades de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir), qui n’hésitaient pas à réclamer sa démission. Son franc-parler était devenu encombrant dans la communication gouvernementale. Certains propos étaient interprétés comme des critiques contre le régime, venant surtout d’une personnalité nommée par le président de la République.

En revanche avec ce dernier, « la rupture n’a jamais été totale. Peut-être que « ABC », comme on l’appelait affectueusement, était une sorte de boussole, de repère pour le président Macky Sall, pour ne pas trop déraper », remarque sur RFI Mamoudou Ibra Kane, directeur du groupe de presse E-média.

Son long appel au président Macky Sall pour écouter la rue lors des événements sanglants de mars dernier est encore frais dans les mémoires. « C’est la vôtre (votre voix, celle du président de la République)  que le peuple veut entendre. Ces Sénégalais d’ici, dans tous les coins et recoins de ce pays, les Sénégalais de Rome, de Milan et de partout ailleurs veulent vous entendre. Pourquoi diable ne leur parlerait-on pas ! », avait-il déclaré dans une captivante éloquence devant la presse.

Ce discours faisait suite aux violentes manifestations qui ont éclaté dans le pays après l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko classé troisième avec 15 % à l’élection présidentielle de 2019. Le leader du parti Pastef est accusé de viols répétés et de menaces de mort par une employée d’un salon de beauté et de massage situé à Dakar.

Macky Sall réagira vingt-quatre heures après l’appel de son ancien conseiller spécial et directeur de cabinet. Dans son adresse à la nation, le président affirme : « Je vous ai compris ». La tension se décrispera après des mesures fortes comme la libération de Sonko au terme de trois jours de garde à vue.

« Le Sénégal perd un grand homme avec sa disparition inattendue. (…) Il s’était personnellement impliqué pour empêcher ma radiation injuste de la Fonction publique en 2016. Par la suite, il s’était également beaucoup impliqué lors des malheureux évènements de février-mars 2021 pour prévenir et éviter l’irréparable », a témoigné l’opposant qui décrit Alioune Badara Cissé comme « un homme cultivé, racé, affable, généreux et d’un raffinement singulier ».

Au-delà de la politique

Né dans une famille polygame où il est l’aîné des garçons, ABC grandit sous l’aile des deux coépouses de sa mère et reçoit une éducation « très rigoureuse » de son père, surveillant principal des travaux publics. Ayant commencé les études à Saint-Louis, il les poursuivra à Dakar où il n’est pas à l’abri de tentations qui lui vaudront son exclusion du lycée.

« On m’a exclu au mois de mars avec mon petit groupe d’amis. Pour me punir, mon père m’a amené, à son corps défendant, à faire de la mécanique au garage de la Soadip (Société africaine de diffusion et de promotion) et j’avais commencé à prendre goût. Le vieux, qui avait peur que je finisse par détester l’école, m’a inscrit au C.E.A.L (temple évangélique Albert Luthuli de Dakar) où on s’est tous retrouvés ». La flamme reprend tout de suite et les diplômes s’enchaînent, dans un parcours qui force le respect.

Il fut lauréat du Concours Général en anglais en 1977 avant de décrocher son baccalauréat en 1978 avec la mention. Poussé par sa passion des langues, il poursuit ses études en France et enseigne l’anglais, l’espagnol et le français au Beath High School, en Ecosse, jusqu’en 1983.

Il revient par la suite dans l’Hexagone pour entamer des études de Droit. Son diplôme en Droit économique en poche, il est admis au Barreau de Dakar comme avocat en 1988. Repoussant à chaque fois ses limites, l’ancien président du Saint-Louis Basket Club bénéficie du Hubert Humphrey Followship Program et séjourne pendant une décennie (1992-2002) à Minnesota (Etats-Unis), où sont nés trois de ses enfants.

L’un d’eux, Abdoulaye Néné Cissé, servant dans l’armée américaine, a été poignardé à mort en octobre 2019, le jour de son 27e anniversaire, alors qu’il essayait d’intervenir contre un cambriolage.

Avant de rejoindre à l’au-delà son fils, également enterré à Touba, le défunt médiateur de la République, disciple mouride, a pu aller jusqu’au bout de son mandat qui s’est terminé le 5 août dernier. Le nom de son successeur, le magistrat Demba Kandji, ex-premier président de la Cour d’appel de Dakar, a été dévoilé depuis quelques mois par la presse sénégalaise.

La presse sénégalaise pleure Alioune Badara Cissé

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, rendent hommage au médiateur de la République décédé samedi soir à l’âge de 63 ans à l’Hôpital Principal de Dakar.C’est la « fin de mission d’un régulateur social », indique Le Soleil. La mort d’Alioune Badara Cissé, poursuit le quotidien national, a créé l’émoi, la consternation et une immense tristesse au Sénégal.

« Du port (vestimentaire) au verbe…un délectable homme politique s’en est allé », souligne L’AS. Ce journal informe que l’ancien ministre des Affaires étrangères, né en 1958 à Saint-Louis (Nord), repose désormais au cimetière Bakhiya de Touba (Centre) aux côtés de son fils, Abdoulaye Néné.

Sous le titre « Une icône perdue », EnQuête rapporte que l’avocat de profession avait « le don de fédérer autour de lui tous ceux qui sont épris de justice » et « suscitait chez tout le monde respect et admiration ».

Cela fait dire à Vox Populi qu’il y a « unanimité sur un homme de valeurs ». Dans les colonnes de ce quotidien, opposants et tenants du pouvoir s’accordent sur les qualités du défunt : « véridique, courageux, courtois, raffiné… ».

Abdou Mbow, porte-parole national adjoint de l’Alliance Pour la République (APR, au pouvoir) a déclaré dans Vox Populi que l’homme public, « qu’il plaise ou déplaise, n’hésitait jamais à dire ce qu’il pensait ».

Dans « l’ABCDAIRE d’une vie de combat », L’Observateur retrace le parcours de ce brillant intellectuel qui fut notamment « le premier lauréat en anglais du Concours Général de 1977 ».

Alioune Badara Cissé est l’un des membres fondateurs de l’APR. A en croire Le Quotidien, « ABC, l’être capital, a été emporté par la Covid-19 ». Dans les colonnes de Sud Quotidien, l’opposant Ousmane Sonko rappelle qu’ « il s’était personnellement impliqué pour empêcher (sa) radiation injuste de la Fonction publique en 2016 » là où le président Macky Sall salue la mémoire d’ « un homme de conviction et un brave compagnon ».

Justement, WalfQuotidien s’intéresse à la relation entre le chef de l’Etat et Alioune Badara Cissé. Ce n’était pas « un long fleuve tranquille », note ce journal mais plutôt « une idylle (avec) des hauts et des bas ».

Tout bien considéré, le politique Boubacar Camara résume parfaitement la vie d’Alioune Badara Cissé : « (Il) a quitté ce monde à 63 ans (âge de la fin de mission du Prophète Mohamed PSL) et à la date anniversaire de la fin de mission de Cheikh Ahmadou Bamba RTA (fondateur du mouridisme). Cette coïncidence n’est pas anodine pour moi. Elle révèle le peu de place qu’ABC a toujours réservée à la vie d’ici-bas dont les bienfaits ne l’ont jamais aveuglé ».

Politique, santé et faits divers alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus ce samedi à APA accordent un traitement de faveur aux sujets politiques, à la santé et aux faits de société.Dans sa rubrique « Grand’Place », EnQuête donne la parole au professeur Mary Teuw Niane, ancien ministre de l’Enseignement supérieur et candidat à la mairie de Saint-Louis. « Je n’exclus aucune alliance. Ce n’est plus le président de désigner qui doit être maire de Saint-Louis », dit le professeur Niane.

A propos de la caution pour les élections territoriales du 23 janvier 2022 fixée à 15 millions f cfa, ce « n’est pas de nature à aider la majorité présidentielle ».

Le Mandat parle de la hausse des denrées de première nécessité et renseigne que « le Grand Parti de Malick Gakou tape du poing sur la table ».

Cela fait dire à 24 Heures que « Malick Gakou foudroie Macky » à cause des inondations et de la cherté de la vie.

A la Une de Walf Quotidien, Abdoul Mbaye, ancien Premier ministre et président du parti ACT avertit à propos des élections territoriales: « L’opposition perdra si… »

Dans le même journal, Déthié Faye, Coordonnateur du pôle des non-alignés estime que « la coalition PDS-Pastef-Taxawu n’augure rien de bon ».

Sud Quotidien reste sur la gestation de cette coalition  Pastef-Pds-Taxawu Senegal-Pur et fait état d’un « avis de tempête sur le Macky ». Selon nos confrères, cette « alliance contre nature (est) prometteuse pour les locales ».

Le Soleil traite du sommet « Compact avec l’Afrique » du G20 tenu hier en Allemagne et informe que pour les pays africains confrontés à la Covid-19, « Macky Sall et Paul Kagamé plaident ».

« Audience avec le DG de BioNTech: Macky, le G20 et la production de vaccins (antipaludiques et antituberculeux) au Sénégal », rapporte L’Observateur, à côté de Vox Populi qui précise que « BioNTech veut produire des vaccins ARNm au Sénégal contre le palu et la tuberculose ».

De son côté, Les Échos s’ intéresse à réallocation des Droits de tirage spéciaux du FMI et note que « Macky Sall perfuse le secteur de la santé ». Le journal précise que la production de vaccins, la mise à niveau des hôpitaux et la riposte sanitaire dont priorisées.

« Allocation des Droits de tirage spéciaux-Macky Sall appelle à investir dans la santé », renchérit EnQuête.

Traitant de la réforme de la gestion de l’hydraulique rurale, Le Quotidien parle de « l’eau de désolation » des populations qui mettent à nu les manquements des concessionnaires.

Mais pour ce journal, Aquatech, Seoh et Flexeau accusent l’Office des forages ruraux (Ofor) qui, de son côté, affirme qu’il est très tôt de parler d’échec.

« Dans l’attente d’être indemnisés depuis 4 ans-Les impactés du TER (train express régional) réclament 50 milliards à l’État », titre L’As.

Libération consacre sa Une à cette « tragédie au large de Saint-Louis » où, une pirogue transportant 58 personnes qui voulaient se rendre en Espagne a chaviré, faisant 46 disparus et un corps repêché.

« Vol et chantage-Dieyna et compagnie en prison », informe L’Observateur.

Vox Populi revient sur la mort de l’enfant S.B. Dia en novembre 2020 à la crèche la « Cigogne Bleue » et révèle que la Directrice et la nourrice sont placées sous mandat de dépôt.

Afrique : la production de vaccins antipaludiques en gestation

Le laboratoire allemand BioNTech songe à implanter des sites de production au Rwanda et au Sénégal.Appliquer la technologie de l’ARN messager au paludisme, c’est le pari de BioNTech. Ce même procédé a permis à la société allemande, associée à Pfizer, de mettre sur le marché mondial un vaccin efficace contre le nouveau coronavirus.

L’ambition de BioNTech est de « produire sur le continent africain tous les vaccins issus de la mise au point de ses candidats vaccins antipaludiques », informe un communiqué reçu vendredi à APA.

En marge de la Conférence « Compact avec l’Afrique » qui se tient à Berlin, en Allemagne, ce projet a réuni le président rwandais Paul Kagamé, son homologue sénégalais Macky Sall, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission de l’Union européenne (UE), Werner Hoyer, le président de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et Uğur Şahin, le PDG et cofondateur de BioNTech.

John Nkengasong, le Directeur des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) et Matshidiso Moeti, la Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, ont également pris part aux discussions.

Le rapport 2020 de l’OMS sur le paludisme dans le monde renseigne que l’Afrique représente 94 % (215 millions) des cas estimés dans le monde en 2019. Cette année-là, la maladie a tué sur le continent noir 384.000 personnes.

Un vaccin contre le paludisme, il n’en existe pas encore. Le projet de BioNTech est donc une « belle initiative » pour le chef de l’Etat sénégalais. Même son de cloche chez son pair rwandais selon qui « l’Afrique a besoin en urgence d’unités de production de vaccins ».

Le laboratoire allemand veut aussi produire des vaccins antituberculeux en Afrique. En attendant l’aboutissement de ce projet, « le vaccin de BioNTech contre le Covid-19 peut en principe être fabriqué dans les centres de production locaux, en vue de sa distribution en Afrique », indique la source.

Football : Sénégal-Togo à huis clos

La Confédération africaine de football (Caf) a refusé la présence de spectateurs lors de ce match comptant pour la 1ère journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.L’instance faîtière du foot continental a invoqué la Covid-19 dans un communiqué de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) reçu vendredi à APA. Le stade Lat Dior de Thiès, 70 kilomètres à l’Est de Dakar, où s’affronteront les Lions et les Éperviers, sonnera très creux. 

La rencontre est prévue le mercredi 1er septembre prochain à 16 heures Temps Universel. Aliou Cissé, le sélectionneur du Sénégal, a publié ce matin une liste de 25 joueurs. Après la réception du Togo, les Lions feront face au Congo. Ce sera le mardi 7 septembre à Brazzaville.  

Foot : le Sénégal avec 25 Lions contre le Togo et le Congo

Le sélectionneur Aliou Cissé a annoncé vendredi le retour du latéral droit Ibrahima Mbaye dans une liste de 25 joueurs retenus pour affronter en septembre le Togo et le Congo, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2022.L’entraineur sénégalais n’a pas surpris les observateurs dans sa liste rendue publique ce matin. La plupart des joueurs sélectionnés avaient participé aux deux derniers matchs amicaux joués en juin par l’équipe nationale contre la Zambie et le Cap-Vert.

D’aucuns attendaient la convocation de l’attaquant Ibrahima Niane qui monte en puissance depuis l’année dernière au FC Metz. Ou celle de Moutarou Baldé, pensionnaire de Teungueth FC (Ligue 1 Sénégal), pour pallier les absences de Youssouf Sabaly (blessé) et de Lamine Gassama (sans club).

Certains ont estimé que la sélection du capitaine rufisquois s’imposait vu les performances réalisées avec son club en phases de poules de la Ligue des champions africaine cette saison où il a été également sacré champion de Ligue 1. Mais Aliou Cissé a jeté son dévolu sur le latéral de Bologne, club de Série A italienne.

Le technicien a toutefois expliqué en conférence de presse que le groupe n’était pas fermé vu que certains joueurs sont « incertains ». Des clubs en Europe refusent en effet de libérer leurs protégés pour cette fenêtre internationale en raison de la Covid-19.

Il confie suivre ainsi d’autres joueurs, notamment au plan local, pour parer à cette éventualité. Moutarou Baldé en fait partie puisqu’il admet être le premier entraîneur à le convoquer en sélection olympique.

Assis à ses côtés en compagnie de ses collaborateurs, Augustin Senghor, le président de la Fédération sénégalaise de football nouvellement réélu pour un quatrième mandat, a renouvelé sa confiance à Aliou Cissé face aux nombreuses critiques dans la gestion de la Tanière.

« Je voudrais marquer notre soutien à Aliou Cissé. Comme nous l’avons souvent dit, nous croyons fermement en lui. Nous avons la chance d’avoir l’un des meilleurs entraineurs du continent, je dirais même du monde sur la durée. Je crois fortement à l’expertise locale. On ne se valorise pas assez. On a de la qualité ici et nous devons reconnaître et mettre cela en valeur. Je souhaite qu’on atteigne ensemble nos objectifs » dont la qualification à la Coupe du monde Qatar 2022, a-t-il déclaré.

Pour cela, il faut bien débuter les premières journées des éliminatoires face au Togo le 1er septembre au stade Lat Dior de Thiès, qui a été récemment homologué par la FIFA, puis le Congo le 7 septembre à Brazzaville.

Voici la liste des joueurs convoqués :

Gardiens de but : Edouard Mendy (Chelsea, Angleterre), Alfred Gomis (Rennes, France), Seyni Dieng (Queens Park Rangers, Angleterre).

Défenseurs : Pape Abou Cissé (Olympiakos, Grèce), Saliou Ciss (Nancy, France), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Abdou Diallo (PSG, France), Fodé Ballo Touré (AC Milan, Italie), Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Abdoulaye Seck (Antwerp, Belgique), Ibrahima Mbaye (Bologne, Italie).

Milieux de terrain : Mamadou Loum Ndiaye (Alaves, Espagne), Idrissa Gana Guèye (PSG, France), Nampalys Mendy (Leicester, Angleterre), Pape Matar Sarr (Metz, France), Joseph Lopy (Sochaux, France), Moustapha Name (Paris FC, France), Krépin Diatta (Monaco, France).

Attaquants : Sada Thioub (Angers, France), Ismaïla Sarr (Watford, Angleterre), Habib Diallo (Strasbourg, France), Boulaye Dia (Reims, France), Sadio Mané (Liverpool, Angleterre), Famara Diédhiou (Alanyaspor, Turquie), Abdallah Sima (Slavia, Tchéquie).

Politique, incendie et sport à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les élections locales 2022, l’incendie au Building administratif et la qualification de l’équipe nationale de Beach Soccer en demi-finale de la Coupe du monde.« A Yoff, ici repose Hissène Habré », titre le quotidien national Le Soleil. Vox Populi souligne que l’ex-président tchadien a reçu hier « l’ultime hommage » lors de son inhumation. Hamid, un de ses fils, a à l’occasion livré un « témoignage poignant », promettant de « réhabiliter » son défunt père.

Sur un autre sujet, Sud Quotidien note que la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY) est face « au défi du bilan » sur plusieurs problématiques comme le chômage des jeunes, les inondations, la hausse des prix et la gestion de la Covid-19. Pour le journal, la demande sociale constitue « l’autre juge des Locales de janvier 2022 ».

Dans ce cadre, Le Témoin note que « les leaders de BBY jouent à fond la carte Macky Sall ». Ce dernier s’adresse dans Le Quotidien à ses alliés : « Nous devons nous faire confiance ».

En outre, Walf Quotidien se demande « pourquoi les +Grands+ ne veulent pas des +Petits+ » dans les coalitions de l’opposition. EnQuête voit toutefois « les grandes manœuvres » au sein de ce camp en vue des prochaines joutes électorales : « La grande coalition est en gestation malgré les dissensions ».

Sur un autre sujet, le journal rapporte que la société civile met à nu dans un rapport la gestion des fonds Covid-19, en se posant « 1000 milliards de questions ». Moundiaye Cissé de l’ONG 3D souhaite que ce rapport ne devienne pas « un rapport de plus » et exige « un suivi ».

Sur le même sujet, le commandant Moustapha Sylla réagit dans Libération face aux attaques contre le comité de suivi de « Force-Covid-19 ». Pour l’officier gendarme, « l’indiscipline commence à devenir notre sport national » en voyant « ceux qui sont derrière les claviers ou sur des plateaux à raconter ce qu’ils veulent, ce n’est pas sérieux ».

Le journal titre également sur l’incendie au Building Administratif et raconte « ce qui s’est réellement passé », avec « à l’origine, des travaux de la société +dooke+ ». Quoi qu’il en soit, Vox Populi indique que le feu au Building a causé de « grosses frayeurs vite maitrisées ». A l’origine de l’incendie au 10e étage, des travaux d’une entreprise qui procédait à des rénovations sur la façade, explique le journal.

Le Quotidien ne clôt pas le sujet et titre : « Une fumée 100 interrogations ». En effet, près de 40 milliards ont été investis dans la réfection de l’immeuble. Aussi, les conditions d’attribution du marché « avaient fait l’objet d’une polémique », rappelle le journal.

En sports, L’Observateur plonge « au cœur de l’exploit de Moscou » où l’équipe nationale de Beach Soccer s’est qualifiée jeudi en demi-finale de la Coupe du monde pour la première fois de son histoire. Les Lions ont dompté (5-4) le Brésil, favori et plusieurs fois vainqueur de la compétition, dans un match âprement disputé.

« Enfin dans le carré d’as du Mondial », jubile Stades. Raoul Mendy, un des leaders techniques et double buteur face aux Auriverde, veut avec ses partenaires « continuer à faire rêver les Sénégalais ». Pour leur entraîneur Ngalla Sylla, « il fallait un bon mental pour revenir » dans la partie.

Edouard Mendy, meilleur gardien de la Ligue européenne des champions

L’international sénégalais récolte les fruits de sa brillante première participation à la plus grande compétition interclubs.Dans la confrérie des gardiens de but, Edouard Mendy s’est construit une solide réputation à une vitesse éclair. Au chômage en 2014, l’imposant portier a gagné sa place au soleil en Premier League, le championnat anglais où rien ne se donne.

Avec Chelsea FC, club de Londres, Edouard Mendy a marché sur l’Europe en s’adjugeant la Coupe aux grandes oreilles au détriment de Manchester City. Dans les cages des Blues, l’athlète de 29 ans a bouclé neuf matchs sur douze sans encaisser le moindre but.

Une campagne de haute volée que l’Union des associations européennes de football (Uefa) a sanctionnée ce jeudi par le titre de meilleur gardien de la C1 pour la saison 2020/2021.

Opposé à Villareal, en finale de la Supercoupe d’Europe, Chelsea s’est également imposé aux tirs au but. Un autre triomphe d’Edouard Mendy plus que jamais favori pour le trophée de meilleur joueur africain de l’année.

Macky Sall à Berlin pour la Conférence « Compact avec l’Afrique »

Le président sénégalais, invité par la chancelière allemande Angela Merkel, quitte Dakar ce 26 août.Lancée en 2017 sous la présidence allemande du G20, la Conférence « Compact avec l’Afrique » du 27 août est une initiative visant à « stimuler l’investissement en Afrique par différents mécanismes de soutien, y compris les réformes nécessaires à l’amélioration de l’environnement des affaires ».

Le Sénégal et onze autres pays africains sont « bénéficiaires » de ce programme. En marge de la Conférence, indique le Pôle communication de la Présidence de la République du Sénégal, le chef de l’Etat « aura plusieurs entretiens les 27 et 28 août avec des officiels et représentants du secteur privé ». Le retour de Macky Sall au Sénégal est prévu le 29 août.

L’Afrique s’engage à éradiquer toutes les formes de polio

Près de 100 millions d’enfants africains ont été vaccinés contre la poliomyélite depuis juillet 2020.L’Afrique a été certifiée exempte de poliovirus sauvage il y a un an, après quatre années consécutives sans nouveau cas. Mais des flambées de poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale (PVDVc) continuent de se propager, notamment au sein des communautés où peu d’enfants ont été vaccinés contre ce virus.

Le nombre de cas a augmenté l’année dernière, en partie à cause des perturbations des campagnes de vaccination contre la poliomyélite causée par la Covid-19. Depuis 2018, 23 pays africains ont été touchés par des flambées et plus de la moitié des 1071 cas de PVDVc dans le monde ont été enregistrés en Afrique.

C’est pourquoi, les gouvernements de la Région africaine de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) se sont engagés à éliminer toutes les formes de poliomyélite qui subsistent. Pour ce faire, ils ont présenté un tableau de bord conçu pour suivre les progrès accomplis en vue de l’éradication du virus. Ces engagements ont été pris lors d’une réunion consacrée à la lutte contre la poliomyélite organisée dans le cadre de la 71ème session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique tenue du 24 au 26 août en mode virtuel.

« En tant que Président de l’Union africaine, je suis résolu à travailler de concert avec les autres pays dans le but de préserver les acquis obtenus grâce à nos efforts multiples dans la lutte contre la poliomyélite et d’éradiquer toutes les autres formes de cette maladie en Afrique. Une fois cette ambition réalisée, nous serons en mesure de dire que nous avons tenu notre promesse », a déclaré Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.

Lors du Comité régional, les pays ont discuté de la manière d’amorcer la mise en œuvre de la nouvelle Stratégie d’éradication de la poliomyélite 2022-2026 lancée en juin pour stopper de toute urgence la propagation des poliovirus circulants dérivés d’une souche vaccinale. La stratégie décrit divers outils et tactiques visant à endiguer les épidémies.

Ainsi, il a été décidé d’accélérer et d’améliorer la qualité de la riposte aux flambées épidémiques ; d’intégrer davantage les campagnes de lutte contre la poliomyélite à la prestation des services de santé essentiels et à la vaccination systématique ; et d’accélérer le déploiement du nouveau vaccin antipoliomyélitique oral de type 2 (nOPV2).

« La poliomyélite ignore et méprise les frontières. Sa présence dans n’importe quel coin ou recoin de notre région constitue une menace pour tous les pays. Le Togo s’engage à travailler avec nos partenaires régionaux et à agir de toute urgence pour mettre en œuvre des meilleures campagnes de lutte contre la polio et protéger les enfants dans toute l’Afrique. Avec une action collective, nous vaincrons toutes les formes de polio », a déclaré le professeur Moustafa Mijiyawa, ministre de la santé du Togo.

Le tableau de bord lancé par le Comité régional permettra de suivre les indicateurs de la mise en œuvre d’une riposte rapide et de qualité aux flambées de poliomyélite, de la préparation à l’introduction du nOPV2 lorsque le nouveau vaccin pourra être utilisé à plus grande échelle, du renforcement de la vaccination systématique pour combler les lacunes en matière de vaccination, et de la transition des actifs consacrés à la poliomyélite vers les systèmes de santé nationaux selon une approche stratégique et progressive.

Les ministres se sont engagés à examiner régulièrement les progrès réalisés sur chacun de ces indicateurs afin d’assurer une réussite collective dans la clôture en toute urgence du processus d’éradication de la poliomyélite et dans la garantie d’un avenir sans poliomyélite pour chaque enfant de la Région.

« Notre succès dans l’éradication du poliovirus sauvage dans la Région témoigne de ce que nous pouvons accomplir lorsque nous œuvrons de concert en ayant pleinement conscience de l’urgence. La Covid-19 a menacé cette victoire, dans la mesure où les gouvernements ont travaillé d’arrache-pied pour limiter la propagation de la pandémie en suspendant certaines campagnes de vaccination », a dit Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Elle a ajouté : « Néanmoins, nous ne pouvons pas hésiter, et grâce à une détermination renouvelée, nous pouvons surmonter les derniers obstacles qui compromettent nos chances de succès. Nous disposons du savoir-faire, mais il doit être adossé à des ressources humaines dévouées pour atteindre toutes les communautés sous-vaccinées et faire en sorte que tous les enfants s’épanouissent dans un monde exempt de poliomyélite. Ensemble, nous pouvons aider le monde à venir à bout de la poliomyélite ».

Mondial Beach Soccer : le Sénégal en demi-finale

L’équipe nationale du Sénégal de Beach Soccer a battu (5-4) jeudi en quart de finale de la Coupe du monde devant le Brésil, se qualifiant pour la première fois de son histoire en demi-finale de cette compétition qui se déroule en Russie.Dans un match plein de suspense joué jusqu’aux prolongations, les Lions du Sénégal sont arrivés à bout des Auriverde, candidat au titre. Menés deux fois au score (1-0 et 3-1), les poulains du coach Ngalla Sylla ont à chaque fois pu trouver les arguments pour revenir dans la partie.

Mandione Diagne et Raoul Mendy, auteurs de doublés, ainsi que Mamour Diagne ont inscrit les buts du Sénégal.

En dépit de la tension apparente sanctionnée parfois par des cartons jaunes, les Lions ont rivalisé au plan technique, mental et physique avec l’armada brésilienne, cinq fois championne du monde de cette discipline dans le format actuel organisé par la FIFA depuis 2005.

Le Brésil était donc le principal favori de ce tournoi qui se déroule en Russie. Parce que le tenant du titre, le Portugal, a été éliminé dans la poule du Sénégal (D) où il a terminé troisième.

Avec leur exploit en quart de finale, les partenaires du capitaine Alsény Ndiaye ont vaincu le signe indien. Ils rencontreront en demi-finale le vainqueur du quart de finale Tahiti-Japon.

Mondial 2022 : la Caf demande une « dérogation » au gouvernement britannique

L’instance dirigeante du football africain a lancé un appel aux autorités britanniques pour qu’elles autorisent les joueurs africains évoluant en Premier League (1ère division anglaise) à participer aux éliminatoires de la Coupe du monde 2022.Plusieurs nations africaines risquent d’être privées de leurs joueurs pour les dates Fifa de septembre 2021 qui coïncideront avec le début des éliminatoires de la coupe du monde 2022 au Qatar.

Face au refus des clubs de la Premier League de libérer les joueurs africains, et aussi sud-américains pour des raisons sanitaires, la Confédération africaine de football (Caf) a adressé un courrier au gouvernement britannique.

Dans cette lettre consultée jeudi à APA, la Confédération africaine de football (Caf) a demandé au gouvernement britannique d’accorder des dérogations aux internationaux africains évoluant en Premier League afin qu’ils puissent participer aux éliminatoires. « La Caf, au nom de toutes les associations africaines, des joueurs et des supporters africains, a exhorté le gouvernement britannique à fournir de toute urgence les exemptions requises pour permettre aux joueurs africains de concourir pour leur pays lors des prochains éliminatoires de la Coupe du monde, écrit la Caf dans un communiqué.

Cette demande intervient à un moment où les clubs de la Premier League anglaise interdisent à leurs joueurs de se rendre dans les pays figurant sur la « liste rouge du coronavirus ».

Les joueurs de ces pays sont soumis à une quarantaine prolongée à leur retour au Royaume-Uni, une situation que les clubs de la Premier League jugent indésirable.

Cependant, lors de l’Euro 2020 qui s’est terminé le mois dernier, le gouvernement britannique avait fait preuve de souplesse en allégeant son dispositif sanitaire pour pouvoir accueillir la demi-finale et la finale de la compétition.

Un système de deux poids deux mesures décrié par la Caf. « La Caf note que des dérogations similaires ont été accordées par le gouvernement britannique pour permettre la participation de délégations et d’officiels, entre autres, à la finale du Championnat d’Europe qui s’est tenue il y a moins de deux mois. »

La Caf a déclaré que le même traitement devrait être accordé aux joueurs africains appelés par leurs équipes nationales pour jouer les qualifications en Afrique. Les autorités britanniques n’ont pas réagi à cette demande de la Caf.

Tchad : Hissène Habré finalement inhumé au Sénégal

L’ancien président tchadien reposera finalement au cimetière musulman de Dakar.Deux jours après son décès de la Covid-19 à l’âge de 79 ans, Hissène Habré sera enterré ce jeudi 26 août à Yoff, dans la capitale sénégalaise.

La polémique demeure toujours mais le corps de Hissène Habré va reposer au cimetière musulman Dakar dans la commune de Yoff. Le gouvernement tchadien ne s’est pas opposé à son rapatriement, mais l’une de ses veuves, Fatimé Raymonne Habré, a indiqué que son époux sera enterré « en terre sénégalaise, une terre d’islam ».

La levée du corps d’Hissène Habré est d’abord prévue en début d’après-midi à la mosquée omarienne de Dakar, distante de quelques kilomètres du cimetière de Yoff où repose également l’ex-président camerounais Ahmadou Ahidjo depuis 1989 et son épouse Germaine Ahidjo décédée en avril dernier.

Hissène Habré a dirigé le Tchad de 1982 à 1990 avant d’être renversé par son ex-lieutenant Idriss Déby Itno. Pendant plus de deux décennies, l’ancien chef de guerre va mener une vie calme et paisible à Ouakam, une zone résidentielle à l’ouest de la capitale sénégalaise. Mais en mai 2016, son exil se transforme en cauchemar après son jugement et sa condamnation à perpétuité par les Chambres Africaines Extraordinaires de l’Union Africaine (UA) pour crimes contre l’humanité durant son règne. Un verdict confirmé en appel par la chambre d’assises présidée par le magistrat malien Wafi Ougadèye le 27 avril 2017

Jusqu’à son décès, Hissène Habré purgeait sa peine à la prison du Cap Manuel de Dakar. Il avait bénéficié le 7 mars 2020 d’une assignation en résidence surveillée pour une durée de 60 jours à cause de la pandémie du coronavirus.

Cette mesure du ministère sénégalais de la Justice visait à le protéger du coronavirus qui l’emportera finalement. Son épouse et des organisations de droits de l’homme continuaient de plaider pour sa remise en liberté vu sa santé chancelante et son âge avancé particulièrement vulnérable.

Dans la presse locale, le ministre de la Justice Me Malick Sall a affirmé en revanche que Hissène Habré n’a pas été contaminé en prison mais « au niveau de la clinique » où il a été interné. Du reste, « le Sénégal a tout fait pour mettre Habré et sa famille à l’aise », a-t-il ajouté.

Ayant mené une « vie à Sahel ouvert », ce « farouche combattant emporté par le Covid-19 n’en a pas fini outre-mesure avec les batailles d’après Le Quotidien. « L’indemnisation de ses victimes » demeure « l’autre combat » qu’il laisse derrière lui, souligne le journal. Il devait verser un montant de plus de 82 milliards FCFA aux 7396 victimes officiellement recensées.

En outre, le Sénégalais Assane Dioma Ndiaye, un des avocats des victimes, a déclaré jeudi dans le quotidien national Le Soleil que « la disparition de Habré n’aura aucun impact sur l’effectivité des réparations ».

« Si la réparation n’est pas faite, ce procès aurait un goût d’inachevé. Cela prouverait que l’Afrique n’est pas capable d’organiser elle-même des procès pour juger ses fils. Donc, il y a un autre enjeu dans ce procès », a indiqué Me Ndiaye.

Sénégal: Politique, société, fait divers et sport au menu de la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets allant des interrogations autour des élections locales et ses acteurs aux problèmes d’inondations, en passant par les faits divers et la première victoire du Sénégal à l’Afrobasket 2021.Sud Quotidien titre sur « l’impossible entente » au sein de l’opposition sénégalaise. Pour le journaliste et analyste politique Momar Diongue, « toute l’opposition ne peut pas se retrouver dans un seul cadre ».

Mais pendant que « l’opposition (est) minée par la zizanie », Vox Populi note que la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar « lisse son unité ». En effet, Macky Sall a rassemblé hier mercredi « l’état-major politique de la coalition présidentielle pour préparer les échéances de 2022 ».

Pour ces élections locales, Walf Quotidien désigne les candidatures indépendantes comme « là où le bat blesse ». Le journal cite notamment « le gros obstacle de la caution ».

L’AS analyse de son côté la médiatisation et l’ancrage territorial des hommes politiques et souligne qu’il y a « mille interrogations sur le poids des acteurs ».

Sur un autre sujet, Le Quotidien note que « la contestation enfle » sur les 30 milliards FCFA pour les tenues scolaires. Cheikh Bamba Dièye, député de l’opposition, a déjà adressé une question écrite au ministre de l’Education nationale pour s’interroger sur l’opportunité d’une telle initiative.

Sous le feu de projecteurs suite aux inondations enregistrées dernièrement à Dakar, le ministre des Collectivités territoriales Oumar Guèye est qualifié de « Monsieur inondations » par EnQuête. Le journal note qu’il « a du pain sur la planche », étant « sur tous les fronts pour régler » cette lancinante question.

Le Soleil se courrouce contre l’obstruction des canalisations qu’il dénonce comme « un incivisme persistant ». Le quotidien national explique que ces canalisations qui devaient servir à l’évacuation des eaux de pluies et eaux usées sont « aujourd’hui transformées en dépotoirs d’ordures à ciel ouvert ».

En fait divers, L’Observateur titre sur la nouvelle affaire de mœurs, « plus grave qu’il n’y parait », de la jeune chanteuse Dieyna Baldé. Elle a été extraite hier et conduite devant le canal derrière la gendarmerie de la Foire, informe le journal.

Sous le titre « une +opération+ de destruction », Libération souligne que « Dieyna Baldé a mis en œuvre un plan machiavélique pour faire payer à son petit ami son infidélité présumée ». « Des vidéos et photos compromettantes retrouvées dans le téléphone de son copain, elle décide de le +couler et commence à supprimer ses cinq vidéos les plus vues sur sa chaine YouTube », note encore le journal.

En sport, Le Quotidien rapporte que « les Lions démarrent +90+ à l’heure », étant larges vainqueurs (93-55) de l’Ouganda pour leur match d’ouverture de l’Afrobasket qui se déroule au Rwanda.

« Un carton d’entrée pour les Lions », salue EnQuête là où Le Soleil s’extasie pour cette « belle entrée en manière ». Dans L’Observateur, la star Gorgui Sy Dieng déclare que cette première victoire du Sénégal est « la meilleure façon d’aller loin dans cette Afrobasket ».

Coupe du monde 2022 : 26 Diables rouges sélectionnés

Le Belge Paul Put, nouveau sélectionneur du Congo a dévoilé la liste des 26 joueurs qui affronteront la Namibie et le Sénégal en éliminatoires de la Coupe du monde 2022.

 

La liste des 26 joueurs sélectionnés pour affronter les équipes de Namibie et du Sénégal dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2022  a été publiée, mardi. Le nouveau sélectionneur du Congo, a en dehors des 26 sélectionnés, a mis en réserve six joueurs dont cinq locaux pour parer à d’éventuelles défections dans le cadre de ces éliminatoires.

On remarque que les cadres habituels des Diables Rouges, Thierry Bifouma (Shenzen, Chine) et Delvin Ndinga (Panatelikos, Grèce), sont absents de cette première liste.

Toutefois, le gardien Christopher Mafoumbi (RF Mosta, Malte), le défenseur Christopher Missilou (Newport Country, Angleterre), ainsi que les attaquants Dylan Bahamboula (Oldham, Angleterre), Ganvoula Silvere et Prince Ibarra, actuellement en Inde (Bengaluru) ont été rappelés.

Ces différents joueurs étaient présents lors de la dernière confrontation contre le Sénégal en mars dernier, une rencontre qui s’était soldée par un nul 0-0 à Brazzaville.

Au match aller, les Lions l’avaient emporté par 2-0. À Brazzaville pour le retour, ils avaient déjà assuré leur qualification avec quatre victoires en autant de matchs (Congo, Eswatini et deux fois contre la Guinée Bissau).

Le technicien congolais ayant remplacé le Brésilien Valdo (ancienne star du PSG dans les années 90) avait dirigé les Diables Rouges pour les deux derniers matchs éliminatoires de la CAN 2021, sans toutefois réussir à qualifier la sélection congolaise pour la compétition phare du continent.

Avant de jouer le Congo, le Sénégal sera opposé au Togo, le premier septembre au stade Lat Dior de Thiès, à partir de 16h.

Voici la liste des Diables Rouges :

Gardiens : Mafoumbi Christopher (FC Mosta, Malte), Koubassanath Prince Heritier (KF Trekpa, Kosovo), Pavel Ndzila (Etoile du Congo)

Défenseurs : Paddy Ovouka (Hearts of Oak, Ghana), Mazikou Bradley (CSKA Sofia, Bulgarie), Poaty Morgan (Seraing, Belgique), Emmerson Illoy-Allet (SKA Khabarovsk, Russie), Baron Kibamba (Séville, Espagne), Ravy Tsouka (Helsingborg, Suède), Mbemba Nolan (Havre, France), Missilou Christopher (Newport County, Angleterre).

Milieux : Makoumbou Antoine (Maribor, Slovénie), Gaius Makouta (Boasvita, Portugal), Benguila Hardy (Diables Noirs), Merveill Ndocky (Osijek, Croatie), Scott Bitsindou (Lierse, Belgique), Mabella Yann (Luxembourg), Itali Ossette Mick-Harvy (Najran SC, Arabie Saoudite)

Attaquants : Navis Tchibouta (Ludogorests, Bulgarie), Saint-Louis Dylan (Hatyaspor, Turquie), Prestige Mboungou (Abha, Arabie Saoudite), Dylan Bahamboula (Oldham, Angleterre), Ganvoula Silvere (Bochum, Allemagne), Prince Ibarra (Bengaluru, Inde), Guy Mbenza (Antwerp, Belgique), Makouana Béni (Montpellier, France).

Relance post-Covid : 23 milliards de DTS du FMI à l’Afrique

Le Fonds monétaire international (FMI) va verser aux pays africains 23,73 milliards de droits de tirage spéciaux (DTS), soit 33,66 milliards de dollars US, pour financer notamment leurs achats de vaccins contre la Covid-19.Sans surprise, les deux géants du continent que sont l’Afrique du Sud et le Nigéria, sont les plus gros bénéficiaires de l’assistance du Fonds monétaire international. Pretoria et Abuja vont respectivement recevoir 2,92 milliards de DTS (4,15 milliards de dollars) et 2,35 milliards de DTS (3,34 milliards de dollars).

Ils sont suivis par l’Egypte, l’Algérie et la Libye avec des avoirs estimés respectivement à 1,95 milliard de DTS (2,77 milliards de dollars), 1,88 milliard de DTS (2,66 milliards de dollars) et 1,51 milliards de DTS (2,14 milliards de dollars).

Le top 10 des plus importants bénéficiaires de cette allocation en DTS sur le continent est complété par la République démocratique du Congo (1449 millions de dollars), la Zambie (937,6 millions de DTS/1330 millions de dollars), le Maroc (857,2 millions de DTS/1216 millions de dollars), l’Angola (709,4 millions de DTS/1006 millions de dollars) et le Ghana (707,3 millions de DTS/1003 millions de dollars).

Dans la zone Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine), la Côte d’Ivoire, grâce à son poids économique, reçoit la part la plus importante avec une allocation équivalente à 884,3 millions de dollars, soit près de 496 milliards FCFA.

Elle est suivie par le Sénégal qui pourra renforcer ses réserves de change à hauteur de 440 millions de dollars. Dans le même sillage, on retrouve successivement le Mali avec 254 millions de dollars, le Togo pour 200 millions de dollars, le Niger doté de 179 millions de dollars, le Bénin avec 168 millions de dollars et le Burkina Faso qui bénéficie de 164 millions de dollars.

Le Fonds monétaire international a procédé depuis ce 23 août 2021 à l’injection record d’une liquidité de 456,5 milliards de Droits de tirage spéciaux (DTS) estimés à 650 milliards de dollars dans l’économie mondiale.

A travers ces fonds, le FMI espère renforcer la stabilité du système monétaire international face aux dégâts économiques et sociaux sans précédent causés par la pandémie de la Covid19. Cette injection historique, qui est la réponse de l’institution de Bretton Woods à la grave crise sanitaire que connaît actuellement le monde, vise à compléter les réserves de change des pays membres du FMI.

Cette manne financière constitue donc une véritable bouffée d’oxygène pour les pays dont le compte des transactions courantes est structurellement déficitaire comme la plupart des pays en développement.

Sénégal: la mort de Habré en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement du décès de Hissein Habré, revenant sur son passage à la tête du Tchad jusqu’à son exil dans la capitale sénégalaise.« Hissène, un combat Habrégé par le virus », titre L’Observateur. Décédé mardi à 79 ans à Dakar, l’ex-chef de l’Etat tchadien sera enterré au Sénégal et ne recevra « pas de cérémonie officielle » dans son pays d’origine, souligne le journal.

Le quotidien national Le Soleil parle de « la reddition du guerrier Toubou » et précise que Hissène Habré n’a pas été contaminé en prison, citant l’Administration pénitentiaire. « Le Sénégal a tout fait pour mettre Habré et sa famille à l’aise », indique le ministre de la Justice.

En revanche, Vox Populi note que « l’Etat se donne bonne conscience ». « C’est au niveau de la clinique que Habré a attrapé la Covid », précise Me Malick Sall, ministre de la Justice.

La mort de Habré a causé malgré tout une « onde de choc », d’après Le Témoin qui pointe en même temps « l’embarras du président Macky Sall » et « les regrets de Me Malick Sall ».

EnQuête relève « des questions » sur le décès de l’ancien président du Tchad. Mais L’AS précise que Habré a été « terrassé par la Covid ». Le journal a recueilli également des témoignages des voisins qui décrivent Hissène Habré comme « un homme pieux » bien que la controverse demeure toujours s’il est « ange ou démon ».

Walf Quotidien décrit sa vie dans la capitale sénégalaise où son « exil doré » a viré « au cauchemar ». Sud Quotidien lui tire toutefois le chapeau et dit « adieu El Guérillero ».

Le Quotidien note que Hissein Habré a bénéficié d’une « vie à Sahel ouvert », ayant été un « farouche combattant emporté par le Covid-19 ». Mais après son décès, « l’indemnisation de ses victimes » constitue « l’autre combat », selon le journal.

Vox Populi note pour sa part que la mort de Habré constitue « la fin d’une vie de combats ». Sa veuve Fatime Raymonne informe dans le même journal que « Hissein Habré reposera en terre sénégalaise, une terre d’islam ».

Sur un autre sujet, le quotidien sportif Stades s’interroge sur l’état de forme affiché en club par les attaquants sénégalais à deux jours de la publication de la liste du sélectionneur Aliou Cissé, dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 de football.

A propos du Mondial de Beach Soccer qui se déroule en Russie, les Lions héritent du Brésil en quarts de finale. Malgré leur défaite (3-2) mardi contre Oman pour leur troisième match de la poule D, les poulains de Ngalla Sylla sont sortis premiers du groupe où le champion en titre, le Portugal, est éliminé.

Sénégal-Mali : la reprise du trafic routier en bonne voie

Les deux Etats œuvrent pour un retour à la normale du trafic sur le corridor Dakar-Bamako interrompu suite à un accident de la circulation ayant fait quatre morts le 15 août dernier à Kaolack, au Centre du Sénégal.Le Sénégal et le Mali, deux pays liés par l’histoire et la géographie. Ensemble, ils formaient la Fédération du Mali. Ce passé commun justifie, selon un communiqué conjoint, « les excellentes relations bilatérales » entre le Sénégal et son voisin malien.

Les délégations ministérielles des deux pays ont tenu, mardi 24 août à Diamniadio (périphérie de Dakar), une réunion pour poser les jalons d’une reprise immédiate du trafic routier de part et d’autre.

Cette rencontre a été coprésidée par Mansour Faye, ministre sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement et son homologue malienne, Madina Sissoko Dembélé.

A l’issue des discussions, les autorités ont appelé les acteurs du transport et les populations « à travailler » à la reprise du trafic routier inter-Etats. Pour y arriver,  les deux Etats se sont engagés « à faire respecter l’ordre public » afin de garantir la libre circulation des personnes, biens et services.

En outre, les deux ministres ont demandé aux acteurs « de faire preuve de plus de responsabilité dans l’exercice de leurs activités » en veillant notamment au strict respect Code de la route.

Pour une meilleure gouvernance de l’axe routier Dakar-Bamako, les deux délégations ministérielles ont recommandé « la construction et la mise en service des aires de repos et de stationnement, l’amélioration de la fluidité du trafic en veillant au respect des normes de sécurité routière et du dispositif communautaire en matière de limitation de postes de contrôle pour lutter contre les tracasseries ».

L’accident de Kaolack, à environ 200 kilomètres de la capitale Dakar, est la cause de l’arrêt du ballet des voitures entre les deux frontières. Un camion immatriculé au Mali a fini sa course sur un taxi local tuant sur le coup quatre personnes à son bord.

La violence du choc a irrité des habitants de cette localité. Ils ont alors exercé des représailles sur des chauffeurs maliens. De l’autre côté de la frontière, des transporteurs sénégalais ont également subi des violences.

Le Sénégal en passe d’adhérer à l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique

La signature de l’Accord de participation, dernière condition préalable à l’adhésion, a été effectuée ce mardi par les deux parties.Dans sa quête de « financements à plus long terme et à des taux concurrentiels », le gouvernement du Sénégal a porté son dévolu sur l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA), un fournisseur réputé de garanties d’assurance.

Selon un communiqué du ministère sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération, cet engagement « donnera aux investisseurs et aux financiers internationaux l’assurance que les transactions souveraines et autres investissements bénéficient d’un soutien de l’ACA ».

La notation de catégorie investissement de l’ACA, souligne la source, permet d’atténuer les risques d’investissement et d’obtenir une capacité d’assurance-investissement pour couvrir d’importants emprunts.

Le Sénégal pourra ainsi satisfaire les conditions des prêteurs et investisseurs internationaux. Son adhésion à l’ACA s’inscrit dans le plan stratégique (2019-2023) qui vise à contribuer à la réalisation de la stratégie nationale de développement socio-économique du pays.

L’Accord de participation sera suivi du versement d’une contribution de 15 millions d’euros à l’ACA par la Banque Européenne d’Investissement (BEI) au nom du gouvernement sénégalais. Il y a dix mois, le Sénégal et la BEI avaient paraphé à cet effet un accord de financement.

En outre, indique le document, les secteurs privé et public locaux bénéficieront de la disposition de solutions d’assurance innovantes. Objectif, soutenir le commerce et les investissements mais aussi renforcer l’accès du Sénégal aux Investissements Directs Étrangers (IDE).

Le président Macky Sall a signé le traité de l’ACA en mars 2020. Sa ratification confère à l’ACA un statut de créancier privilégié au Sénégal. Le rôle de l’ACA comme « assureur de dernier recours » est reconnu par l’Etat du Sénégal qui, par conséquent, s’est engagé à lui rembourser toutes les réclamations et recouvrements effectués dans le cadre des obligations ou défauts souverains.

Désormais, l’exposition de l’ACA au Sénégal s’élève à 21 millions de dollars américains grâce à son mandat panafricain qui lui permet de soutenir des transactions stratégiques dans des pays non-membres.

« Cette exposition brute est prévue d’augmenter au cours des prochaines années, vu que les requêtes commerciales provenant du Sénégal s’élèvent à plus de 4 milliards de dollars américains – couvrant principalement les secteurs de la finance, de l’énergie et des infrastructures », indique le document.

Pour Amadou Hott, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, « avec l’option du Sénégal de faire de l’investissement privé et des Partenariats Public-Privé (PPP) un des leviers du Plan d’actions prioritaires ajusté et accéléré (PAP2A) et du Plan Sénégal Emergent (PSE), l’ACA pourra servir d’interface fiable entre le secteur public et le secteur privé pour des partenariats solides et gagnant-gagnant pour notre pays ».

De son côté, Manuel Moses, Directeur Général de l’ACA, a affirmé que « le Sénégal est en bonne voie pour devenir le 19e État membre de l’ACA », non sans saluer « l’engagement du pays envers le renforcement de la croissance économique inclusive qui, avec certitude, ouvrira la voie à une croissance et à un développement plus durables ».

L’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (ACA) a été fondée en 2001 par des États africains afin de couvrir les risques commerciaux et d’investissement des entreprises faisant des affaires sur le continent. L’ACA fournit principalement de l’assurance risques politiques, de l’assurance-crédit et des cautions.

Elle est de plus en plus considérée comme un partenaire de développement stratégique pour les gouvernements africains, assurant entre 1 et 2% du PIB annuel de ses États membres et participant à certains des plus grands projets stratégiques de développement du continent en vue de stimuler l’investissement et le commerce intra-africain à l’appui de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Covid-19 en Afrique : les 12 prochains mois sous le signe de la résilience

La 71e session du Comité régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique, tenue en ligne comme l’année dernière, a mis la lutte contre le nouveau coronavirus à la tête des priorités du continent.Ce mardi, 47 ministres de la Santé de l’Afrique et les représentants des différents pays se sont virtuellement réunis pour définir leur programme de santé. En ouverture de ce rassemblement annuel de trois jours (du 24 au 26 août), Victoire Tomegah Dogbé, la Première ministre du Togo, a déclaré que « la Covid-19 a démontré l’impérieuse nécessité d’une solidarité mondiale, en mettant en exergue la nécessité pour chaque pays de rechercher les meilleures protections, tant individuelles que collectives ».

De son côté, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, le Directeur Général de l’OMS, a invité les pays africains « à soutenir un traité international ou tout autre instrument légal permettant d’améliorer la coopération internationale concernant la préparation et la riposte à la pandémie ».

En novembre 2021, a renseigné l’ex-ministre éthiopien des Affaires étrangères, ce traité pourrait être discuté lors de la session spéciale de l’Assemble mondiale de la Santé. Pour le patron de l’OMS, « la crise liée au vaccin illustre la faiblesse fondamentale aux racines de la pandémie : le manque de solidarité mondiale et de partage – partage d’informations et de données, d’échantillons biologiques, de ressources, de technologie et d’outils ».

Le difficile accès des pays défavorisés aux vaccins contre la Covid-19 pousse à « repenser les systèmes qui renforcent l’équité et d’investir davantage dans le développement d’un monde plus sain et plus juste », a souligné Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

Outre la Covid-19, la plus importante réunion sur la santé publique en Afrique sera consacrée aux efforts visant à mettre fin à toutes les formes de polio, à éliminer le cancer du col de l’utérus responsable en 2020 de la mort de plus de 72.000 femmes africaines et à renforcer l’utilisation des technologies liées à la santé.

Cette rencontre sera aussi l’occasion de discuter des mesures d’amélioration d’un vieillissement sain sur le continent, de même que du renforcement de la lutte contre la tuberculose, le VIH, les infections sexuellement transmissibles et l’hépatite, et de la fin de la méningite d’ici 2030.

Afrobasket 2021 : la Tunisie étrille la Guinée en ouverture

Le champion en titre n’a fait qu’une bouchée de la sélection guinéenne en match d’ouverture de la 30ème édition de l’Afrobasket à Kigali (Rwanda).Pour son retour sur la scène africaine après 38 ans d’absence, la Guinée n’a pas fait le poids devant la Tunisie, tenante du trophée.

Les Tunisiens se sont montrés irrésistibles pour leur entrée en matière en battant largement la Guinée (82-46) mardi matin, pour le compte de la première journée de l’Afrobasket.

La Tunisie, dont la seule ambition est la défense de son titre remporté en 2017 chez elle, a fait la course en tête durant toute la partie, menant à la pause (41-20).

Les Aigles de Carthage sont déjà en tête du groupe B en attendant l’autre rencontre de la poule prévue à 11h30 entre l’Egypte et la République centrafricaine.

Pour sa deuxième sortie prévue jeudi, le Syli tentera de se relancer devant la Centrafrique, tandis que les Tunisiens affronteront les Pharaons d’Egypte dans un duel qui s’annonce électrique.

Sénégal : la caution pour les Locales fait la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent essentiellement de la caution pour participer aux élections locales du 22 janvier 2022.« Antoine Diome fait son arbitrage », titre Sud Quotidien, soulignant que le ministre de l’Intérieur et de la sécurité publique « exige 30 millions pour les municipales et départementales. »

Cela pousse EnQuête à arborer cette Une : « Le régime dicte sa loi ». Dans les colonnes du journal, « opposition et non-alignés étalent leur déception ». Ces derniers qui avaient plaidé pour une caution de 5 millions de FCFA pour chaque type d’élection s’attendaient en effet « à un maxima de 10 millions FCFA. »

« Après la fixation du montant de la caution à 15 millions pour les élections locales, l’opposition parle de +glissement vers une démocratie censitaire+. La majorité, elle, applaudit et parle de +protection du système électoral+ », relate Le Quotidien.

En fixant la caution à 15 millions, « Diome met en branle le filtre à sous », commente L’AS. Ce dernier signale par ailleurs que « ce n’est pas encore le rush » dans les points destinés aux révisions des listes électorales à Mbour (ouest), Saint-Louis (nord), Ziguinchor (sud) et Fatick (centre).

WalfQuotidien s’intéresse aux investitures aux Locales et parle de « difficiles choix à Benno (coalition au pouvoir) ». A sa page 3, le journal affirme qu’« « entre candidatures d’alliés et de membres de l’APR (parti du président), Macky Sall (est) sous très haute pression. »

L’alliance Sonko-Karim et Khalifa n’est ne passe auprès de Thierno Bocoum, leader du mouvement Agir. Dans les colonnes du Le Quotidien, il dénonce « une coalition de pression, une entente politicienne et non idéologique. »

« L’enjeu, ce n’est pas le départ de Macky Sall, mais c’est le remplaçant de Macky Sall qu’ils veulent régler maintenant », affirme Thierno Bocoum dans Vox Populi.

Sur un tout autre sujet, le même journal révèle que « Habré (a été) testé positif à la Covid-19 et hospitalisé ». L’ancien président tchadien, « mal en point et interné dans une clinique, a finalement été transféré dans un hôpital public », informe la publication.

Selon Le Quotidien « Habré (est) en garde à vie » et « son état jugé alarmant. »

L’Observateur se livre à un « diagnostic du cancer des +eaux+ » en référence aux récentes inondations dans la banlieue dakaroise et note « de fausses solutions à de vrais problèmes. »

Le Soleil fait un saut dans le passé en partant à la découverte d’Emile Badiane « enseignant et éducateur émérite, leader des masses paysannes ; fervent militant du BDS et partisan de Léopold Sédar Senghor dans une Casamance dominée par le SFIO de Lamine Guèye (et) membre fondateur du MFDC (Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance), mais patriote anti-indépendantiste. »

Sénégal : décès à Dakar de Hissène Habré

L’ancien président de la République du Tchad, admis aux urgences depuis hier, est décédé ce mardi 24 août.Hissène Habré était admis dans un hôpital dakarois, à cause des complications liées au diabète et à l’hypertension. Il y a quelques heures, sa contamination au coronavirus était confirmée par son épouse, Fatima Raymonde Habré.

Hissène Habré, 79 ans, a dirigé le Tchad de 1982 à 1990 à la suite du coup d’État contre Goukouni Oueddei. Renversé à son tour par le défunt président tchadien Idriss Deby Itno en 1990, il se réfugie au Sénégal après sa chute.

Inculpé puis poursuivi pour les crimes de guerre, crimes contre l’humanité, viols, exécutions.., l’ancien chef de guerre va longtemps échapper à la justice africaine. Il a été finalement jugé et condamné à perpétuité le 30 mai 2016 par les Chambres africaines extraordinaires (CAE).

Sénégal : la caution pour les élections territoriales connue

Le ministère de l’intérieur, dans un arrêté rendu public ce lundi, a fixé à 15 millions la caution pour participer aux prochaines élections municipales et départementales de 2022.Antoine Diome n’aura finalement accédé à aucune des propositions faites par la mouvance présidentielle et l’opposition. La première avait demandé à ce que la caution pour les Locales soit fixée à 20 millions, alors que la seconde plaidait pour 5 millions.

Faute de consensus entre les différents acteurs, le ministre de l’intérieur a donc fixé le montant à verser pour participer à ces joutes électorales à 15 millions de FCFA pour chaque type d’élection.  

Selon l’arrêté, cette somme est à verser à la Caisse de dépôts et consignations pour chaque type d’élection et par chaque liste quel que soit le nombre de départements ou de communes où la liste de candidats se présente.  

Cette caution est déposée par le mandataire au nom d’un parti politique légalement constitué, d’une coalition de partis politiques légalement constitués ou d’une entité regroupant des personnes indépendantes, précise le document.

La Francophonie porteuse d’une stratégie économique

Louise Mushikiwabo, la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), présentera le 24 août à Paris (France) les grandes lignes d’un plan visant à renforcer les échanges et les coopérations entre acteurs économiques de l’espace francophone.L’économie n’est pas la vocation première de la Francophonie. Mais, souligne la Rwandaise Louise Mushikiwabo, « en tant que catalyseur et acteur aux côtés de (ses) partenaires », elle doit jouer un « rôle important » dans la dynamique économique des Etats membres.

C’est pourquoi la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), indique un communiqué reçu lundi à APA, « a voulu une nouvelle Stratégie économique de la Francophonie (SEF) pour la période 2021-2025 ».

Ladite stratégie sera à l’honneur lors de La Rencontre des entrepreneurs francophones (LaREF 21) organisée par le Mouvement des entreprises de France (Medef) et élargie à une vingtaine d’associations patronales francophones (Algérie, Cameroun, RD Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Gabon, Madagascar, Maroc, Maurice, G-5 Sahel patronal, Congo, Sénégal, Togo, Tunisie…).

Sur la route de Djerba

L’OIF va lancer, dans le cadre de LaREF 21, les Rencontres précédant son Forum économique prévu en marge du 18e Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement qui aura lieu du 20 au 21 novembre 2021 à Djerba, en Tunisie.

Avant ce rendez-vous, les discussions dans la capitale française ont pour ambition « d’ouvrir des horizons partagés au sein de l’espace francophone en temps de relance économique post-Covid et d’illustrer de manière concrète les opportunités offertes sur le terrain ».

A cet effet, les participants se poseront notamment ces questions : quelles nouvelles opportunités pour des échanges économiques et commerciaux diversifiés ?  Quelles solutions pour accompagner les entreprises en croissance ? Quelles réponses au défi du numérique pour une employabilité efficace ?

Sénégal : les inondations et le Plan Orsec à la Une

Les dégâts causés par les inondations et le déclenchement du Plan Orsec (organisation des secours), sont les sujets dominants des journaux sénégalais parvenus ce lundi à APA.« Revoilà Orsec » titre Sud Quotidien, qui revient sur la descente mouvementée, dimanche en banlieue, du ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome.

« Une visite sous haute tension » souligne L’AS, qui informe que « Keur Massar noie le Plan Orsec dans les inondations ».

Devant la gravité du problème, « L’Etat mobilise de gros moyens » en déclenchant le Plan Orsec national, informe Le Soleil. 120 motopompes et une cinquantaine d’hydro-cureurs mobilisés, ajoute le journal.

Le Quotidien évoque une « pompe à fric » dans la gestion des inondations. Abdoulaye Wade et son « plan Jaaxay » et Macky avec son « plan décennal », ont injecté plus de 1000 milliards sans résultats probants, renchérit le journal.

L’AS pour sa part, annonce que l’Etat mobilise 27,8 milliards sur fonds propre « pour arriver au bout des inondations ».

« Les cris déchirants de la banlieue » racontés dans L’Observateur. Le journal estime que certains quartiers de Keur Massar (département de Dakar) sont dans le désarroi. Les fortes pluies de ces derniers jours « ont failli emporter un nouveau-né de cinq mois » indique le journal.

Devant l’ampleur des dégâts, « la banlieue étale sa colère » souligne Libération. Des manifestants venus des communes de Lansar, Tivaouane Diacksao, et Diamaguène ont bloqué l’autoroute à péage », hier dimanche.

Vox Populi estime que la « colère des jeunes est toujours vive » dans la banlieue. Le journal relate les scènes de manifestations à Keur Massar et le blocage de l’autoroute à péage.

«La banlieue se révolte, le cortège du ministre de l’Intérieur bloqué » souligne Walf Quotidien, qui parle de « chaos et désordre » organisés dans les zones touchées.

Dans Vox Populi, Alioune Fall, ministre conseiller du Président de la République, tempère et soutient que les « inondations sont un problème mondial, à l’image de la Covid-19 ».

Des inondations à l’hivernage, on reste dans les eaux. EnQuête annonce que malgré les fortes pluies, une « panique » s’empare des paysans dans certaines régions du pays. « Avec des sols appauvris et sans engrais, les paysans redoutent des récoltes catastrophiques à Matam, Kaolack, et Diourbel ».

En politique, Walf Quotidien craint « une stratégie perdante pour l’opposition » en prévision des élections locales du 23 janvier 2022, en raison de nombreuses coalitions en gestation. Le journal note « plusieurs divergences » au sein de l’opposition qui « avantage les actuels gérants du pouvoir ».

En sport, Stades met en exergue les Lions du Beach Soccer, qualifiés en quart de finale de la Coupe du monde à Moscou (Russie). Le Sénégal s’est offert le Portugal, triple champion du monde (3-5) pour sa deuxième sortie. Une victoire que les Lions dédient à leur coéquipier Raoul Mendy, qui a perdu sa mère à la veille de la rencontre.

Afrique : la Zlecaf peut favoriser le commerce durable (CNUCED)

Une nouvelle étude montre comment transformer l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) en un instrument de promotion du commerce durable de la biodiversité.L’Afrique dispose d’une des plus riches biodiversités de la planète. Pourtant, jusque -là les négociations qui se déroulent dans le cadre de l’accord historique sur la Zlecaf font à peine référence à l’environnement.

Il s’agit là d’une occasion manquée de parvenir à un développement durable grâce à l’intégration commerciale en Afrique, tel que prévu par l’Agenda 2063 pour l’Afrique. C’est ce que souligne une nouvelle étude de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) intitulée « Implications of the African Continental Free Trade Area for Trade and Biodiversity : Policy and Regulatory Recommendations ».

L’étude porte sur le lien entre le commerce et la biodiversité et les engagements des parties prenantes à l’accord sur la Zlecaf.

Elle recommande des moyens de transformer l’Accord en un catalyseur du commerce durable de la biodiversité et en un moteur essentiel du redressement et du développement de l’Afrique après la pandémie de Covid-19.

« L’Initiative BioTrade pourrait jouer un rôle central dans l’établissement d’une voie de développement vert pour les pays africains et ainsi assurer une reprise respectueuse de l’environnement après la pandémie de Covid-19 », a déclaré David Vivas, juriste de la CNUCED travaillant sur les questions de commerce et d’environnement.

BioTrade englobe les activités liées à la collecte, à la production, à la transformation et au commerce de biens et de services issus de la biodiversité qui respectent des critères de durabilité environnementale, sociale et économique, connus sous le nom de Critères et Principes BioTrade.

L’étude identifie des points d’inclusion potentielle de considérations environnementales dans le texte juridique de l’Accord actuellement en cours de négociation. Elle met en évidence les incitations économiques positives pour le commerce durable des produits de la biodiversité afin de contribuer aux objectifs environnementaux tels que la conservation des écosystèmes et la lutte contre le changement climatique.

Le commerce des produits issus de la biodiversité constitue une part importante des exportations des pays africains. En 2017, près de 78 milliards de dollars de produits d’origine biologique ont été exportés par les membres de l’Union africaine, soit 3,5 % de leur PIB combiné. Le capital naturel représente entre 30 et 50 % de la richesse totale de la plupart des pays africains.

En outre, l’Afrique abrite huit des 36 points chauds de la biodiversité mondiale – des régions biogéographiques présentant des niveaux importants de biodiversité – et près d’un cinquième de toutes les espèces de mammifères, d’oiseaux et de plantes y vivraient.

« L’avantage comparatif dont disposent de nombreux pays africains en matière de ressources biologiques et de produits dérivés représente une opportunité économique énorme », a poursuivi M. Vivas.

Selon lui, alors que les pays progressent dans les négociations de l’Accord sur la Zlecaf, les prochaines étapes doivent se concentrer sur ces opportunités, y compris sur la nature et les solutions basées sur la biodiversité comme BioTrade.

Outre les considérations relatives au développement durable, l’étude préconise également l’inclusion dans l’Accord sur la Zlecaf d’un protocole supplémentaire liant le commerce aux considérations.

Inondations et politique au menu des quotidiens sénégalais

Les dégâts causés par les fortes pluies de ces derniers au Sénégal et divers sujets politiques font la Une de la presse sénégalaise de ce samedi.« Retour des inondations en banlieue : Eau, source de malheurs », titre Le Quotidien, soulignant que le nouveau Département de Dakar, Keur Massar, est envahi par les eaux, malgré les investissements.

Se focalisant sur les conséquences des fortes pluies, Libération note des « scènes de désespoir dans la banlieue de Dakar », poussant les populations à manifester leur colère en barrant la route nationale à Diamaguène et à Mbao.

Selon nos confrères, l’effondrement d’une dalle a fait 3 blessés graves à Djedda Thiaroye Kao. A Keur Massar, Libération constate que plusieurs familles sont prisonnières des eaux.

« De Touba à Keur Massar, en passant par Diamaguène, Boune…Les victimes des inondations ont bu le calice des inondations jusqu’à la lie : Début des mutineries », rapporte Source A.

Toutes choses qui font dire à Vox Populi que « l’eau fait bouillir la banlieue de colère ». Ce journal écrit que les fortes précipitations ont noyé les efforts de l’Etat.

« Banlieue sous les eaux-Les populations déversent leur colère dans la rue. Le Plan Orsec (Plan d’organisation des secours) réclamé », titre Walf Quotidien, à côté de Sud Quotidien qui renseigne : « Dakar s’enlise, Saint-Louis patauge. Keur Massar et Diamaguène Sicap Mbao dans la rue, Rufisque réclame un plan ».

« Dakar patauge », renchérit EnQuête, qui note que les pluies de ces derniers ont exacerbé les souffrances des sinistrés.

De son côté, Le Soleil met l’accent sur la réunion d’urgence convoquée, hier au Palais, par le président Macky Sall, qui promet que « l’Etat sera au chevet des victimes ».

De l’avis de nos confrères de ce quotidien national, le dispositif de pompage des eaux de pluies sera renforcé et élargi.

« Réunion d’urgence-Macky tape sur la table », révèle Vox Populi, dans lequel journal, le président Sall affirme : « Si les choses ne marchent pas, on a besoin de savoir exactement quelle est la situation réelle pour que des mesures appropriées puissent être prises ».

« Inondations dans la banlieue-Macky convoque une réunion d’urgence au Palais », ajoute L’As.

En politique, ce quotidien écrit : « Coalition Sonko, Khalifa et Karim : Une alliance au goût amer ».

« Naissance d’une grande coalition de l’opposition composée du PUR, du PASTEF, du PDS et de Taxawu Sénégal : Certains interdits de manger à sa table », informe Source A, précisant que dans des tribunes différentes, Thierno Bocoum et Mamadou Lamine Massaly brûlent vifs Ousmane Sonko, Karim Wade, Khalifa Sall et Serigne Moustapha Sy.

Cela pousse Vox Populi à faire état d’une « opération de lynchage du triumvirat Karim-Sonko-Khalifa ».

« Elections locales-Tirs groupés sur Sonko, Khalifa, Karim…La coalition en gestation fait grincer des dents », poursuit Walf Quotidien.

A propos de la caution pour ces élections, Le Soleil informe que le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, recueille les propositions des partis politiques.

Mais pour Sud Quotidien, malgré les concertations autour du montant de la caution aux locales, « le statu quo perdure », poussant EnQuête à conclure : « La caution de la discorde ».

Covid-19 : le Sénégal réceptionne deux centrales à oxygène

Le Sénégal renforce son autonomie en oxygène dans le cadre de la lutte contre la pandémie du coronavirus.Cette acquisition importante, entre dans le cadre de la stratégie du gouvernement de doter tous les hôpitaux du Sénégal de centrales d’oxygène. La réception de ces deux premières centrales à oxygènes entre dans le cadre d’une commande globale de 35 centrales d’oxygènes passée par l’Etat du Sénégal. 

Elles seront installées à l’hôpital Fann de Dakar et Dalal Jamm de Guédiawaye (département dakarois) et visent à renforcer considérablement l’autonomie en oxygène de ces Centres de traitement des épidémies (CTE). « De manière progressive, chaque mois, nous allons recevoir deux centrales à oxygène pour couvrir totalement le pays » a indiqué Abdoulaye Diouf Sarr, ministre de la Santé.

L’importance de ces centrales est qu’elles sont configurées en conteneurs. « Il suffit juste de les brancher et commencer la production en oxygène. Ce qui nous permettra d’économiser toute l’infrastructure qui devait les accompagner. Ce sont des centrales modernes dotées d’une technologie de dernière génération. Elles peuvent produire jusqu’à 40 mètres cubes par heure en oxygène et remplir des bouteilles en direction des autres structures de santé », a déclaré le ministre de la Santé.

Ce dernier d’ajouter que le système sanitaire du Sénégal est désormais autonome du fait que tous les hôpitaux du Sénégal sont dotés de centrales d’oxygène. Avant de préciser que les deux centrales vont davantage renforcer l’autonomie de ces deux établissements de santé en oxygène.

Le Sénégal touché par le variant Delta, a déjà enregistré 1648 décès à la journée du 19 août 2021. Depuis l’apparition de la pandémie en mars 2020, le pays compte comptabilise 71.628 cas positifs dont 56.331 guéris et 13.648 sous traitement.