Congo : les retraités réclament 39 mois d’arriérés de pensions

Les pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires, résidant à Brazzaville vont tenir une assemblée générale extraordinaire mardi 29 octobre 2024.

 

Les retraités envisagent un sitting pour réclamer 39 mois d’arriérés de pensions. C’est ce qui a été décidé mardi 15 octobre à Brazzaville, par la Coordination nationale des associations des fonctionnaires assimilés et affiliés à la caisse des retraités fonctionnaires (CNAFARA / CRF) et l’Union pour la défense des intérêts des retraités (UDIR).

Les plateformes syndicales des retraités dans une déclaration ont savoir qu’elles continuent de plaider pour le paiement des arriérés de pensions. Elles envisagent aussi un sitting pour ce faire entendre.

Les responsables des Organisations des retraités ont invité tous les pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires, résidant à Brazzaville à prendre part à l’assemblée générale extraordinaire, qui aura lieu le mardi 29 octobre 2024, dans la salle polyvalente de la mairie de Ouenzé. Il sera question d’organiser le sitting envisagé.

Ladite manifestation fait suite aux promesses non tenues par le Chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, relatives au paiement régulier des pensions de l’année en cours.

Congo : environ 600 retraités réclament une prise en charge

Ces ex-agents de la municipalité de la ville de Brazzaville allés en retraite entre 2015 et 2022, n’ont toujours pas droits à une pension.

 

Au moins 600 ex-agents de la municipalité de Brazzaville qui ont fait valoir leurs droits à la retraite entre 2015 et 2022 ne peuvent toujours pas prétendre à leurs pensions.

La raison évoquée pour justifier cette était des choses est que leurs dossiers n’ont pas encore été pris en charge par la sécurité sociale. Ces ex-agents ont décidé de montrer leur mécontentement en organisant des sit-in hebdomadaires devant le siège de la mairie.

Les 600 retraités ont prévu des sit-in chaque mardi et vendredi jusqu’à ce qu’ils soient entendus.

Congo-arriérés de pensions : les retraités de la CRF demandent l’intervention du Sénat

Ils ont rencontré jeudi 05 octobre 2022à Brazzaville, le président du Sénat Pierre Ngolo pour exposer leur problème d’arriérés de pensions.

 

Les membres de l’Union pour la défense des retraités de la Caisse de retraite des fonctionnaires (UDIR/CRF) et la Coordination nationale des associations des retraités affiliés à la CRF, ont eu une rencontre avec le président du Sénat, Pierre Ngolo. C’était à Brazzaville jeudi 5 octobre 2022. Ils ont sollicité l’intervention de cette institution pour le paiement de 39 mois d’arriérés de pensions.

Ayant obtenu la totalité de leurs pensions de retraite dans le budget de l’Etat exercice 2022, les retraités de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) sollicite du gouvernement une prise en compte effective des pensions dans le budget de l’état exercice 2023.

« La loi de finances 2023 étant en préparation, nous sommes revenus plaider, une fois de plus, au président de la chambre haute du Parlement, Pierre Ngolo, pour que le gouvernement fasse la même chose dans la loi de finances 2023 », a indiqué le président de UDIR/CRF, Eugène Bakoula,

Ces derniers réclament également le paiement de trente-neuf (39) mois d’arriérés de pensions ainsi que l’harmonisation de la valeur du point d’indice dont le gouvernement avait pris l’engagement de relever à tous les agents de l’Etat.

Congo : grève au budget

Les grévistes ont barricadé les entrées des bureaux jeudi 09 décembre, pour exiger le départ des responsables qui ont atteint l’âge de la retraite.

 

« Au revoir au directeurs retraités, les DGB exigent le départ immédiat des directeurs retraités. ». Ce sont des phrases inscrites sur des bouts de cartons que scandaient les grévistes. Ils ont tenté de barricader jeudi 09 décembre 2021,  les bureaux de certains responsables qui ont déjà atteint l’âge de la retraite.

En février dernier, le secrétaire général de la confédération syndicale des travailleurs du Congo (CSTC), Justin Oyenga avait demandé, à travers une note circulaire, à tous les directeurs centraux et chefs de services admis à la retraite au Trésor Public de continuer leurs activités.

Le ministre congolais des Finances et du Budget, Calixte Nganongo, a demandé, pour sa part à travers la circulaire N° 0182/MFB-CAB du 15 novembre 2018, à tous les directeurs généraux d’établir des attestations de cessation de service à tous les fonctionnaires admis à faire valoir leur droits à la retraite.

Congo : le gouvernement promet de payer au moins un mois de pension des retraités par trimestre

C’est une promesse faite par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso mercredi 04 août 2021, dans la capitale congolaise, Brazzaville.

 

Le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, répondant, le 4 août 2021 à Brazzaville, aux questions des sénateurs à l’occasion de la séance des questions orales avec débats, s’est engagé à garantir le paiement d’au moins un mois de pension des retraités par trimestre.

Plusieurs questions sur les thématiques telles que : la sécurité des citoyens, les actes criminels perpétrés dans le département de la Lékoumou par des hors-la-loi dans le but de récupérer les ossements humains, la décentralisation, les recrutements à la fonction publique qui ne se font pas selon une planification bien établie, la question des pensions des retraités, la redevance audiovisuelle, la situation du bâtiment du Musée national se trouvant dans un état de délabrement très avancé, les pénalités imposées aux usagers des sociétés d’électricité et d’eau, les frais élevés des funérailles, le problème des 1125 jeunes gendarmes en attente de recrutement depuis 2017, le rançonnage des usagers des routes nationales 1 et 2 par les agents de la force publique, le manque criard des soignants dans les hôpitaux, ont trouvé des réponses de la part du gouvernement.

Il ressort au terme de ces échanges que le gouvernement s’attelle à la résolution avec réalisme des problèmes posés et ce, en fonction de la conjoncture actuelle.

Congo : 39 000 retraités réclament des arriérés de pensions

À l’appel de leur Syndicat ces pensionnaires ont lancé ce lundi 10 mai 2021, un sit-in devant la primature même si celle-ci n’a pas plus de locataire.

 

À l’appel de leur Syndicat au moins 39 000 pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) lancent ce lundi 10 mai 2021 un sit-in illimité devant la primature, même si celle-ci n’a pas plus de locataire puisque le Congo attend la nomination d’un nouveau Premier ministre depuis une semaine. Ces pensionnés demandent le paiement de plus de 33 mois cumulés d’arriérés de pensions. Nombreux vivent une situation sociale difficile.

Tête rasée, une montre sur le bras droit, son pantalon jeans négligemment enfilé, Raymond Kihoulou, un ancien employé de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac) est arrivé visiblement en colère à la réunion qui a décidé de l’organisation du sit-in des retraités. Ils disent avoir épuisé toutes les voies pour obtenir le paiement de leurs arriérés de pension.

Quelques jours avant cette réunion, Raymond Kihoulou a simplement demandé aux agents des compagnies d’eau et d’électricité qui lui brandissaient des factures de repasser plus tard. « Nous traversons une situation très difficile. C’est très difficile d’autant plus que je suis incapable de faire face aux factures d’eau et d’électricité. De temps en temps nous faisons appel à l’aide des pays amis parce que les pensions sont payées en dents de scie. Nous avons touché notre pension en décembre. Ça fait plus de quatre mois. C’est difficile de vivre sans pension », clame ce retraité impayé depuis des mois.

Cet homme a travaillé pendant plus de 30 ans. Il ne comprend vraiment pas pourquoi il ne perçoit pas sa pension : « Je ne vois pas la raison parce que l’argent est retiré à la source. Dès qu’on paie les fonctionnaires, il faut automatiquement penser aux retraités. Je crois que c’est un fait exprès, un manque de volonté, une mauvaise gouvernance. »

Raymond Kihoulou et ses collègues retraités pensent qu’ils sont victimes d’un « détournement d’argent des allocations ». Ils ne comprennent surtout pas la précarité dans laquelle ils vivent après une période électorale où l’argent a coulé à flot, notamment pendant la campagne.

Congo : vers le payement des arriérés des retraités

C’est du moins ce que a annoncé le président Denis Sassou Nguesso lors de sa rencontre avec la presse le 06 mars, à Pointe-Noire.

Les retraités auront bientôt la totalité de leurs arriérés de salaire. C’est une annonce faite par le Chef de l’Etat congolais dans la ville océane, au lendemain du lancement officiel de la campagne électorale au Congo. Le président sortant et candidat à sa propre succession, était face à la presse nationale et internationale.

« Toutes les dispositions sont prises. Nous y sommes et cela est prévu dans notre projet de société. Le gouvernement a également pris toutes les dispositions, les textes qui permettent la mise en œuvre effective de la décentralisation. Quant aux pensions, le gouvernement se bat pour que les retraités touchent leur pension. Je peux vous rassurer qu’avant de quitter Brazzaville pour Pointe-Noire, le gouvernement avait déjà bouclé le mécanisme de financement qui va permettre à la caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) de payer totalement les arriérés des retraités », a-t-il assuré à la presse.

Le candidat de la majorité présidentielle, Denis Sassou N’Gueso, répondait aux questions de la presse après un bref exposé de son projet axé sur neuf points et dans lequel il « accorde de l’attention à la jeunesse ».

Congo : 44 000 retraités vivent dans la précarité

Ces hommes et femmes qui ont servi l’Etat congolais cumulent dix-huit trimestres d’arriérés de pensions de retraite depuis 1997.

En République du Congo, 44 000 retraités immatriculés à la Caisse nationale de sécurité sociale congolaise (CNSS) peinent à joindre les deux bouts. Ils cumulent dix-huit trimestres d’arriérés de pensions de retraite depuis 1997. Ces hommes et femmes sont convaincus que leur situation est due à l’indifférence de l’État qui ne paie pas ses créances. Il faut dire que cet avis est partagé par des analystes économiques qui demandent l’assainissement de toutes les caisses de retraite du pays.

« Moi, personnellement, c’est par miracle que je vis. On vivote : quelqu’un peut vous donner 1 000 FCFA pour faire le bouillon avec les enfants et vous mangez. Quant à l’électricité nous nous contentons de la lampe tempête « luciole » parce qu’on n’a pas d’autres moyens de vivre », se plaint Félix Tendi, un retraité de plus de 70 ans.

Cet homme exige le paiement de ses arriérés de pensions qui s’élèvent à dix-huit trimestres depuis 1997.

« Vis-à-vis de l’État, nous demandons le paiement de nos arriérés de pensions ; et cela sans délai », menace M. Tendi.

Du côté de la CNSS, l’on accuse des difficultés pour payer ses pensionnés qui sont des anciens employés des entreprises, des établissements dits à budget de transfert et autres contractuels, pour diverses raisons. À titre d’exemple jusqu’à fin décembre 2020, l’État n’avait pas pu faire face à des charges sociales estimées à près de 49 milliards de FCFA.

Gaspard Bakadiankouka, président de la Confédération des retraités contractuels du Congo vit cette situation comme une injustice de la part des autorités.

« Pendant que les retraités croupissent sous le poids de la misère, paradoxalement les autorités habilitées pratiquent la politique de deux poids, deux mesures. En effet, au cours de la même période les fonctionnaires congolais accumulant 23 mois d’arriérés de salaires depuis 1990, ont pu être payés par l’Etat qui a versé la totalité de leurs arriérés de salaires », s’insurge M. Bakadiankouka.

De son côté, Roch Euloge Nzobo du Cercle des droits de l’homme pour le développement (CDHD) juge peu satisfaisante la gestion de la retraite au Congo. À la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF), la situation n’est vraiment pas reluisante.

« La gestion de nos deux caisses de retraite (CRF et CNSS) est chaotique. C’est un peu malheureusement à l’image de la situation du Congo. On ne peut pas laisser les retraités à l’abandon et les soumettre à une paupérisation alors que ce sont des personnes qui ont travaillé pour ce pays », analyse M. Nzobo.

Roch Euloge Nzobo propose des pistes pour régler le problème.

« Qu’on commence par un audit, qu’on identifie le vrai problème et que le gouvernement prenne des mesures pour que le paiement (des pensions) se fasse au même rythme que le paiement des salaires des fonctionnaires », suggère-t-il.

La constitution en vigueur dans le pays indique que les personnes âgées et vivant avec handicap ont droit à des mesures de protection en rapport avec leurs besoins physiques et moraux, affirme une source gouvernementale.

Congo : les retraités de la CRF réclament 28 mois de pensions impayés

Une situation qui met en mal plus de 420000 citoyens congolais dont les conditions de vie sont liées à la pension de retraite.

Les retraités de la Caisse de Retraites des Fonctionnaires (CRF) accusent des retards de paiements de leur pension retraite. Il faut tout de même le signaler ce n’est pas un fait nouveau, ça fait longtemps que ça dure. Ces retraités réclament plus de 28 mois d’arriérés de pensions.  Notons que cette situation met en mal plus de 420000 citoyens congolais qui dépendent de cette pension de retraite.

Les temps sont durs pour les retraités parce que la CRF n’arrive plus à leurs verser les prestations pour lesquelles ils ont cotisé toute leur vie.

Rappelons qu’en mars 2018, les retraités avaient écrit au président de la République, Denis Sassou N’Guesso pour lui demander la création, lors du prochain remaniement du gouvernement, d’un Ministère dirigé par eux-mêmes.

L’incapacité de la Caisse de Retraites des Fonctionnaires à verser aux retraités serait certainement due à la crise économique que traverse le pays à cause de la chute des coûts du pétrole.

Congo : les retraités de la fonction publique réclament 26 mois d’arriérés de pensions

Ils accusent le ministère des Finances de faire preuve de mauvaise foi parce qu’ils versent régulièrement les salaires des fonctionnaires.

Vingt-six, c’est le nombre de mois d’impayés que réclament les retraités de la fonction publique. Ils accusent le ministère des Finances de faire preuve de mauvaise foi parce qu’ils versent régulièrement les salaires des fonctionnaires. Des accusations rejetées par ce dernier qui évoquent des tensions de trésorerie.

À la tête de la Coordination nationale des associations des pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF), Alphonse Lebva est convaincu que les arriérés de pensions s’accumulent à cause d’un manque de volonté du ministère des Finances de les payer. Il demande un geste « fort » de la part du gouvernement pour soulager tant soit peu les souffrances des retraités.

Une situation économique difficile

« Les salaires sont payés régulièrement et les pensions dépendent de la seule volonté du ministre des Finances. Nous accusons vingt-six mois d’arriérés de pensions. Nous demandons que désormais qu’une solution définitive soit trouvée au problème de la retraite au Congo, parce que notre douleur d’aujourd’hui c’est la mort des actifs de demain », explique Alphonse Lebva.

Les accusations et revendications des retraités ont provoqué la réaction de Ludovic Ngatsé, ministre délégué au budget. Il a indiqué que l’apurement des dépenses sociales fait partie des priorités du gouvernement, mais qui fait face à une situation économique difficile.

« Les recettes budgétaires ont baissé de 50 %, malheureusement dans la même période la masse des pensions de retraité a augmenté aussi de 50 %. En dépit de ces difficultés, nous nous arrangeons chaque mois à payer au moins la moitié des retraités », a expliqué Ludovic Ngatsé.

Le nombre d’anciens fonctionnaires admis à la retraite serait passé de 26 à 39 000 personnes ces dernières années.

Congo : le confinement, un deuxième malheur pour les retraités

Devenus plus que jamais inactifs, ils appellent le gouvernement au secours et à plus de solidarité.

Les pensionnés de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF) qui accusent au moins vingt mois d’arriérés de pensions et ceux des sociétés étatiques et paraétatiques liquidées, en attente d’une prise en charge, vivent le confinement comme un deuxième malheur.

C’est à l’aide d’un solide crochet que Daniel Tsoumou Ngouaka ferme le portail de sa parcelle. Il filtre les visiteurs : seuls ceux qui portent leurs masques son autorités à entrer chez ce journaliste à la retraite qui se présente comme un vulnérable en raison de son âge bien avancé.

Le confinement et les arriérés de pensions qu’il accuse sont pour lui une double peine : « Nous sommes des serpents sans venin et ne présentons aucun danger pour le pays dit-on. Je trouve cela aberrant pour des gens qui ont travaillé. Nous avons travaillé pour ce pays et ne pouvons pas mériter le sort qui nous est réservé aujourd’hui. Ce que nous vivons aujourd’hui est une très lourde peine à laquelle il faut ajouter les maladies », témoigne Tsoumou Ngouaka.

« Le malheur ne vient jamais seul. Le confinement est le deuxième malheur »

Le Covid-19 et le confinement ont arrêté net un concert de casseroles de plus de deux mois organisé par plusieurs centaines d’ex-travailleurs de l’ancien Office national des postes et télécommunications (ONPT) qui réclament leur prise en charge par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). C’est sans la moindre assistance qu’ils vivent le confinement, selon Gilbert Edouli, le président de leur syndicat.

« Les travailleurs de l’ex-ONPT sont meurtris. On dit très souvent que le malheur ne vient jamais seul. Le confinement est le deuxième malheur qui est en train de fouetter les ex-travailleurs de l’ONPT », déplore Gilbert Edouli.

Les retraités demandent tout simplement au gouvernement d’être plus regardant alors que le Congo attend un deconfinement par paliers à partir du 16 mai. L’état d’urgence sanitaire a été prorogé par le Parlement jusqu’au 31 mai.

Congo : plus de 26 000 retraités réclament 21 mois d’arriérés de pensions

Ils ont adressé une lettre ouverte au Premier ministre congolais Clément Mouamba, dans laquelle ils formulent une série de revendications.

L’Union pour la défense des intérêts des retraités immatriculés à la Caisse de retraite des fonctionnaires vient d’adresser une lettre ouverte au Premier ministre congolais Clément Mouamba. Ce courrier contient une série de revendications de plus de 26 000 retraités, qui exigent notamment le paiement de 21 mois d’arriérés de pension cumulés depuis 2016.

Dans une lettre ouverte à Clément Mouamba, les retraités rappellent au chef du gouvernement que « la pension n’est pas une aumône, ni une bourse, ni un salaire » et lui demandent de diligenter le règlement des arriérés de pension qui s’élèvent à 21 mois.

« Nous rappelons au Premier ministre que nous sommes des retraités, des gens qui ont rendu d’énormes services à l’État et nous ne pouvons pas être traités comme des bêtes. Et même les bêtes dans une ferme sont nourries », a déclaré Eugène Bakoula, président du syndicat de défense des intérêts des retraités.

Faute de pension, la vie des retraités a pris un tour tragique. « Nous souffrons et nous mourrons de faim et d’autres maladies. Nous ne pouvons pas acheter des produits dans certains cas », affirme Eugène Bakoula. « Ils sont venus me couper l’eau, et les agents de la société de distribution d’eau ont emporté le compteur. J’ai pu avoir un peu d’eau parce qu’il a plu, témoigne, écœuré, un autre retraité. Regardez comment on nous traite pour des sottises. »

Pour l’heure, les arriérés de pension concernent 26 600 personnes, tandis que 8 100 nouveaux retraités attendent leur prise en charge, selon leur syndicat.

 

Congo : les retraités réclament quinze mois d’arriéré de pension

Ils se sont exprimés lors d’une assemblée générale ordinaire, le 26 avril, à Brazzaville, ces agents de la Fonction publique ayant fait valoir leur droit à la retraite.

Les retraités demande au gouvernement le paiement de la pension des mois de novembre et décembre 2016, pour les uns, et de quinze mois, pour les autres, ainsi que la non prise en compte de ceux qui sont déjà en possession de leurs arrêts de concession de pension signés depuis 2014, par la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF).

Ils ont aussi déploré le non reversement par le ministère des Finances et du budget du montant total des cotisations des fonctionnaires et assimilés actifs, équivalent au montant total des pensions, dans un compte de dépôt ouvert au nom de la CRF au Trésor; la suppression verbale et brutale de la subvention d’équilibre d’un milliard cinq cent millions francs CFA; le détournement des cotisations sociales des mois de novembre et décembre et bien d’autres, à l’origine du non-paiement de leur pension.

« Devant la gravité de la situation dans laquelle se trouvent plus de trente mille citoyens congolais qui ont pourtant rendu de bons et loyaux services à la nation et le silence des autorités qui ne semblent pas s’intéresser à ce problème, nous recommandons au bureau exécutif national de tout mettre en œuvre pour rencontrer les ministres en charge des Finances et budget, de la Fonction publique ainsi que le Premier ministre afin d’examiner les points inscrits dans le cahier des charges de la coordination », ont-ils dit. A cet effet, les pensionnés ont instruit le bureau exécutif de faire partie de l’organe de suivi chargé d’exécuter les recommandations du forum national sur la retraite, tenu à Brazzaville.

Il faut noter que l’assemblée générale ordinaire de la coordination nationale des associations des fonctionnaires et assimilés retraités affiliées à la CRF, la troisième du genre, a été dirigée par son président, Alphonse Lebvoua, qui a invité les membres à l’unité et à l’engagement afin de trouver des solutions idoines à leur situation.

Congo : les retraités poursuivent leur manifestation

Depuis près de deux mois, les anciens travailleurs de l’Office national des postes et télécommunications réclament leurs pensions.

Quinze milliards de francs CFA, c’est la somme que devrait verser l’Office nationale des postes et télécommunications à la caisse nationale de sécurité sociale. Du moins c’est la demande à travers un concert de casseroles de ces ex-employés. A cela, il faudrait ajouter la somme de 580 millions de francs CFA, due à la mutuelle et reconnue dans le plan de liquidation.

C’est en plein centre-ville de Brazzaville, à un coin de leur ancienne entreprise, que ces hommes et femmes, essaye de se faire entendre.

Pour ces eux seul le paiement de leurs droits pourrait mettre un terme à cette manifestation. Au moins 1200 personnes sont concernées par cette situation.

« Ce serait peut-être le plus long concert de casseroles jamais organisé au Congo. Nous avons dit que tant que ces deux problèmes ne trouveront pas de solution définitive, nous ne pouvons pas quitter les lieux de la manifestation », a expliqué Gilbert Idouli, président du comité de suivi des anciens travailleurs de l’ex-ONPT.

« Le gouvernement ne dit mot mais il constate parce que tous les jours le Premier ministre passe par là, précise-t-il. C’est comme si le gouvernement était en train de nous tuer à petit feu », affirme Gilbert Idouli.

Dolisie reçoit de l’argent pour payer les fonctionnaires et les retraités

L’argent est arrivé au trésor public de la troisième ville du pays convoyé à bord d’un hélicoptère, immatriculé TN 370.

Très bonne nouvelle pour les agents de l’Etat et les retraités du département du Niari (sud) qui n’ont pas pu toucher leur argent ces derniers temps. Les liquidités dans les caisses du Trésor de Dolisie sont disponibles a-t-on appris.

L’argent est arrivé au trésor public de la troisième ville du pays convoyé à bord d’un hélicoptère, immatriculé TN 370, par des militaires et sous l’œil vigilant de l’adjudant Audrey Gaston Eboulabeka, le chef de mission.

Les autorités affirment que le pays vit une situation socio-économique difficile due à la baisse du prix du pétrole, une ressource dont le Congo est le quatrième producteur en Afrique subsaharienne.