Congo : les recettes fiscales de 2024 estimé à 935 milliards F

Le projet de loi de finances pour l’exercice 2024 a été présenté lors du Conseil des ministres, le 7 octobre.

 

Les recettes fiscales seront en hausse de 17,2% en 2024. L’exécutif a estimé ses prévisions de recettes fiscales à 935 milliards de FCFA, contre 798 milliards de FCFA en 2023, soit une hausse de 137 milliards de FCFA (17,2%).

Le projet de loi de finances pour l’exercice 2024 a été présenté lors du Conseil des ministres, le 7 octobre. Celle-ci prévoit un déficit de 563 milliards FCFA qui, d’après les autorités, fera l’objet d’un financement selon des modalités d’affectation du solde budgétaire et de financement intérieur et extérieur.

Congo : le budget de l’État 2020 met un accent particulier sur les actions sociales

Celui-ci est fixé en recettes à 2 175 milliards 400 millions francs CFA et en  dépenses à 1 679 milliards 400 millions francs CFA.

Le conseil des ministres a adopté le projet de loi de finances exercice 2020, lundi 07 octobre 2019. Ce projet a ceci de particulier qu’il met un point d’honneur sur les actions sociales. Selon le conseil des ministres, ce budget a été conçu suivant les prescriptions du Fonds monétaire international (FMI). Une décision qui fait partie de l’accord qui a été signé en juillet dernier entre le Congo et le FMI.

D’après des études menées par cette institution financière, l’investissement public dans la santé et l’éducation stimule la productivité et la croissance, et réduit les inégalités d’opportunité et de revenu. Il permet également d’assurer la stabilité sociopolitique et d’investir dans le capital humain.

Lors d’une visite de travail à Brazzaville pour négocier un programme de relance économique d’Abdoul Aziz Wane, chef de mission du FMI, avait indiqué « Nous pensons que le rééquilibrage budgétaire pour renforcer l’aide à la population est important pour l’avenir du pays ».

Il est important de noter que les recettes fiscales prévues à 864 milliards  francs CFA seront en progression de 2% par rapport à 2019. Elles représentent 39,7% des recettes budgétaires et sont détaillées ainsi qu’il suit : impôts et taxes intérieurs y compris la parafiscalité: 729 milliards 500 millions  francs CFA;  taxes et droits de douanes: 134 milliards 500 millions francs CFA.

Quant aux recettes pétrolières, elles sont évaluées à 1228 milliards 488 millions francs CFA contre 1137 milliards 776 millions francs CFA cette année.

Recettes fiscales : le gouvernement congolais veut expérimenter le système électronique

Ce nouveau modèle de timbre faciliterait le suivi et le contrôle de paiements des taxes, des impôts ou des amendes.

Le gouvernement congolais entend mettre instaurer des timbres électroniques. Ceux-ci faciliteront le suivi et le contrôle de paiements des taxes, des impôts ou des amendes.

L’objectif de cette réforme, selon le directeur de cabinet du ministre des Finances et du budget, Henri Loundou, est de mettre en place un système électronique pour dématérialiser et automatiser la collecte des recettes de timbre. Notons que l’étude de faisabilité est déjà finalisée de même que le cahier de charges.

Le lancement de ladite l’opération est prévu dès le 31 décembre prochain. C’est une étape vers la dématérialisation des timbres fiscaux en papier au Congo. L’initiative est du ministère des finances.

Le comité de pilotage des réformes, s’est réuni le 21 septembre à Brazzaville, et a planché sur le projet « automatisation du timbre ». Ce projet avance difficilement avec à peine 10% des réalisations attendues, de quoi susciter les interrogations des membres du comité.

D’autres réformes sont également en cours d’exécution, cependant, mieux avancées, notamment l’interconnexion des services des impôts et des douanes. Les travaux de l’extension se font à partir des centres de Brazzaville et de Pointe-Noire. Le projet est jugé primordial par les partenaires du Congo, dont la Banque mondiale, qui en assure la facilitation.

Un nouveau site de formation est créé à cet effet sous l’initiative les cadres à l’usage des services numériques et essayer de vulgariser ces réformes. « La formation en ligne permet de faciliter l’accès à toutes les administrations », a indiqué Guy Noël Londongo, le directeur du système de l’information auprès du ministère des Finances et du budget.