La République du Congo Brazzaville compte solliciter son adhésion en tant que membre à part entière, à l’Organisation des pays producteurs et exportateurs de pétrole (OPEP).
Dans un communiqué, la présidence congolaise indique que les démarches sont déjà entamées pour permettre au Congo de jouer un rôle plus actif sur le marché international du pétrole. Si son adhésion est acceptée, le pays sera alors le 3ème d’Afrique centrale à rejoindre le cartel depuis 2016 et le 7ème pays africain à devenir membre de l’OPEP.
Après le Gabon en 2016 et la Guinée équatoriale en 2017, c’est au tour du Congo de soumettre sa demande d’adhésion au principal cartel international du marché mondial de l’or noir.
Le directeur de cabinet du chef de l’Etat congolais, Florent Ntsiba, a fait noter que l’initiative vise à placer le pays au rang des leaders mondiaux, porteurs de propositions dans les négociations internationales.
L’autre objectif est de donner au Congo les moyens de prendre sa place dans la définition des politiques et la prise de décision au sein de cette organisation, souligne Ntsiba.
Ce statut de membre de plein droit, poursuit-il, témoigne de l’engagement du Congo d’appartenir à un cartel ayant, entre autres missions, la fixation des quotas de production qui influe sur les prix de vente du pétrole, et ce, dans l’intérêt des pays membres.
Les autorités congolaises annoncent avoir déjà reçu le soutien de l’Arabie saoudite, l’un des membres les plus influents de l’OPEP.
Le Congo, 4ème producteur de pétrole du continent, entend désormais booster sa production lors des prochains mois afin de franchir le cap des 300.000 barils par jour, dès cette année et ce, grâce notamment à de nouveaux investissements dans l’industrie pétrolière.
Les recettes pétrolières représentent près des deux tiers du PIB du Congo, 90% de ses recettes à l’exportation et 75 % des ressources publiques.