L’acte conventionnel constituant la mise en œuvre de ce projet a été paraphé jeudi 28 mars à Brazzaville.
Le gouvernement congolais, en partenariat avec la Société des plantations forestières Batékés Brazzaville (SPF2B), projette de reboiser plus de dix mille hectares à travers le pays durant les dix prochaines années en vue de lutter contre la déforestation et la dégradation des forêts naturelles.
L’acte conventionnel constituant la mise en œuvre de ce projet a été paraphé jeudi soir à Brazzaville par la ministre de l’Economie forestière, Rosalie Matondo, et le directeur général de la Société des plantations forestières Batéké Brazzaville (SPF2B), Bernard Cassagne, sous la supervision du Premier ministre Clément Mouamba.
Les sites de mise en œuvre du projet sont situés à près de 95 km au nord de Brazzaville dans les localités d’Inga, avec une superficie de 1842 hectares, d’Oka, 5331 hectares et d’Ibina 3309 hectares, précise le document.
A travers ce projet, la SPF2B, spécialisée dans les plantations forestières et agro-forestières sur les plateaux Batéké, au nord de la capitale congolaise, compte également, d’après son directeur, se substituer au charbon de bois issu de la déforestation des forêts naturelles pour approvisionner le marché.
« La forêt plantée produit vingt à quarante fois plus de bois qu’une forêt naturelle tropicale. Elle occupe moins de surface, est facile à gérer et les coûts d’exploitation sont moindres », a-t-il dit.
« Ce projet illustre parfaitement l’engagement du Congo au plus haut niveau de l’Etat, en matière de gestion durable des forêts et constitue une des réponses à la dégradation des forêts et à la déforestation », a déclaré, de son côté, le Premier ministre, Clément Mouamba, réaffirmant l’accompagnement du gouvernement dans la mise en œuvre de ce projet à travers le Programme national d’afforestation et de reboisement (Pronar).
Le financement nécessaire pour la mise en œuvre de ce projet qui va générer environ cinq cents emplois directs, sera recherché par la SPF2B, le gouvernement devant faciliter l’accès aux matériels végétaux améliorés disponibles dans le pays, indique la convention.