Denis Sassou Nguesso, un artisan de paix dans la sous-région

L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin a salué les efforts du président congolais, dans son effort à assurer la paix et la quiétude dans sous-région, notamment lors du processus électoral en RDC.

Ma Fulin a s’exprimé le mercredi à l’issue d’une rencontre avec le numéro un congolais au Palais du peuple à Brazzaville.

A trois jours de la présidentielle en République démocratique du Congo (RDC) et après une campagne marquée par des violences, le numéro un congolais qui ne cache pas son inquiétude face au risque d’une crise post-électorale, et des répercussions qu’elle pourrait avoir dans la sous-région, a invité plusieurs chefs d’Etat de la SADC [Conférence de coordination pour le développement de l’Afrique australe] et de la CIRGL [Conférence internationale sur la région des Grands Lacs] le mercredi 26 décembre dernier à Brazzaville pour un sommet exceptionnel sur la RDC.

Les chefs d’Etat et de gouvernement ont notamment exprimé leur préoccupation suite aux violences pendant la campagne électorale et réaffirmé leur disponibilité à accompagner la RDC dans cette période jugée sensible.

Denis Sassou Nguesso a adressé un message d’« apaisement » à tous les acteurs du processus électoral en RDC avant de réaffirmer l’importance de la paix, de la sécurité et de la stabilité, conditions essentielles au développement.

Brazzaville accueille 16000 réfugiés venus de la RDC

Ces personnes ont quitté leurs domiciles en République Démocratique du Congo, à cause des conflits interethniques qui auraient fait plus de 200 morts.

Ce sont 16000 personnes de la RDC, qui se sont réfugiés en République du Congo. Les causes de ce déplacement sont les violences qui opposent les ethnies dans certaines régions du pays. Violences qui auraient causées la mort de plus de 200 morts. Une situation qui a créé la psychose au sein des familles.

Au nord de Brazzaville, plus précisément à Makotipoko 7000 personnes y ont trouvé refuge. Mais l’endroit est très difficilement accessible et il semble aussi oublié. Les réfugiés manquent de tout. Parmi eux, des centaines d’enfants. Ils sont rassemblés dans une cour d’école. Pas des écoliers, mais des réfugiés. Des vieilles couvertures jonchent le sol, beaucoup doivent dormir à la belle étoile.

Dans cette petite ville, la plupart des lieux publics sont aujourd’hui réquisitionnés pour l’accueil de ces réfugiés, même les bureaux en construction de la sous-préfecture. Il faut le dire ce bâtiment n’a pas encore de toit, seulement des briques.

Selon les chefs de villages, ces réfugiés ne rentreront pas chez eux d’aussitôt. Il y a eu moins de violences ces derniers jours, mais ils ne se sentent pas protégés par les autorités de la RDC. « Depuis que nous sommes agressés, il n’y a aucune occupation du gouvernement congolais. Même ne serait-ce que venir nous voir. Les cadavres peuvent durer pendant près de 12 à 13 jours avant d’être enterrés », explique un homme.

Brazzaville : la situation politique en RDC au centre d’un mini-sommet

Des chefs d’Etats d’Afrique centrale et Australe sont réunis depuis mercredi 26 décembre 2018, pour parler de la situation sur la paix et la sécurité dans la sous-région.

Cette rencontre a pour objectif principal, le processus électoral en République Démocratique du Congo. Les chefs d’État présent à cette réunion ont décidé de mettre un point d’honneur sur la situation en République démocratique du Congo. Mais il faut tout de même signaler que Kinshasa s’est fait remarquer par son l’absence.

« Les chefs d’État sont réunis pour passer en revue la situation sur la paix et la sécurité dans la sous-région. Mais ils vont débattre essentiellement du processus électoral en RDC », a déclaré le secrétaire général des affaires étrangères de la République du Congo-Brazzaville, Cyprien Sylvestre Mamina.

« La RDC n’est pas représentée pour l’heure, mais il n’est pas exclu qu’une délégation venant de ce pays vienne en retard au mini-sommet », a-t-il ajouté.

Le sommet a commencé à huis-clos ce mercredi et étaient présent les présidents de trois des neuf pays voisins de la RDC: Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), Joao Lourenço (Angola), et Edgar Lungu (Zambie).

Les présidents de la Namibie, Hage Geingob, et du Botswana, Mokgweetsi Masisi, sont également présents à ce sommet conjoint de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc) et de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (Cirgl).

En revanche, trois pays qui suivent de près la situation en RDC sont représentés : le Rwanda par son ministre des Affaires étrangères, et l’Ouganda et l’Afrique du Sud par des diplomates.

Le mini-sommet de Brazzaville intervient à quatre jours des élections générales reprogrammées le 30 décembre en RDC après un troisième report.

Congo : plus de 4000 nouveaux réfugiés de la RDC à Brazzaville

L’information a été révélé mardi 18 décembre, par François Ntsuini, sous-préfet de Makotimpoko.

Depuis dimanche 16 décembre, plus de 4.000 réfugiés de la République Démocratique du Congo, se sont installés au Congo. Certains d’entre eux sont arrivés blessés et trois ont trouvé la mort lors du déplacement. Tous fuyaient un conflit intercommunautaire, dans cette province du nord de Kinshasa. Des membres de l’ethnie banunu du Mai-Ndombe (ouest de la RDC, au nord de Kinshasa) seraient pourchassés par les Batendé

Selon les informations qui ont été données par François Ntsuini, sous-préfet de Makotimpoko, au total 4.358 réfugiés sont arrivés dans une région à plus de 300 km au nord de Brazzaville.

« Aujourd’hui (mardi) nous avons enregistré trois morts : deux enfants d’un et trois ans des suites de leurs blessures, puis une femme », a ajouté le sous-préfet.

« Nous avons également reçu 53 blessés essentiellement par balle de fusil de chasse. Ils sont actuellement pris en charge dans un Centre de santé intégré (CSI) », a-t-il affirmé.

Les ministres congolais de l’Intérieur Raymond Mboulou et sa collègue Antoine Ndinga Nzondo de l’action humanitaire se sont rendus mardi à Makotimpoko, pour constater la situation.

Congo Airways désapprouve l’actualisation de la liste noire des compagnies aériennes par l’UE

Le DG de Congo Airways a rassuré que des meilleures perspectives se profilent à l’horizon en faveur de Congo Airways qui, présentement, compte amorcer le processus de « TCO » en plus des avancées déjà enregistrées.

Le directeur général de Congo Airways, Désiré Balazire, a indiqué que la dernière actualisation de la liste noire des compagnies aériennes, dressée par l’Union européenne, n’a pas pris en compte des progrès significatifs enregistrés par la société ces dernières années. Il l’a fait savoir vendredi à Kinshasa, au cours d’une communication à la presse.

Ce dernier a en effet rappelé que les conclusions provisoires de la mission d’audit menée du 6 au 19 novembre par l’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI), créditent la République Démocratique du Congo du taux de progression de 49,31 %, en termes de mise en œuvre des normes internationales en matière de sécurité de l’aviation civile, alors que le taux de conformité était de 21,1 % en janvier 2013. M. Balazire a rassuré que des perspectives meilleures se profilent à l’horizon en faveur de Congo Airways qui, présentement, compte amorcer le processus de « TCO » (opérations de surveillance aérienne) en plus des avancées déjà enregistrées.

Ce qui permettra à l’entreprise de faire des meilleures projections pour opérer dans l’espace européen en 2019, dès qu’il obtiendra la carte lui permettant de desservir le territoire européen en se faisant inscrire sur la liste annexe B. Le directeur général de Congo Airways s’est également insurgé contre le fait que les informations relayées par des médias nationaux et internationaux n’ont pas relevé que dans l’annexe A de cette même liste, il y a certaines compagnies aériennes listées, mais autorisées de voler avec des avions pris en « Wet lease » auprès des compagnies habilitées à exploiter la zone de l’UE sans restriction aucune.

Pour M. Balazire ce n’est pas Congo Airways qui est frappée par cette mesure, mais c’est plutôt le pays, soutenant que cette liste de bannissement de l’UE a été élaborée bien avant la création de Congo Airways et qu’elle s’était basée sur certains reproches formulés à l’endroit de l’Autorité de l’aviation civile de la RDC (MC).

Cette structure, selon le DG de Congo Airways, a enregistré actuellement d’énormes progrès en matière de l’aviation civile. Congo Airways, rappelle-t-on, a été créée au mois d’août 2014, elle a effectué son premier vol inaugural en octobre 2015. Après trois ans d’existence, elle a réalisé des performances qui lui ont valu l’obtention du Certificat de transporteur aérien (CTA), délivré par des experts internationaux en matière de l’aviation civile après que la société a satisfait aux différents audits de « IOSA » sur la sécurité des opérations aériennes.

Dans le même cadre, cette année Congo Airways est reconnue comme membre effectif de l’Association internationale des transporteurs africains (AITA). Au cours de cette année l’AAC vient de recevoir la mission de validation coordonnée dite ICVM, menée par l’OACI. Suite à ces performances, la Compagnie aérienne nationale dessert plusieurs villes africaines et en 2019 d’autres destinations seront lancées.

 

RDC : Denis Mukwege dénonce les massacres qui perdurent dans son pays

Surnommé l’homme qui répare les femmes, le gynécologue de Bukavu, est devenu depuis lundi 10 décembre, co-lauréat du prix Nobel de la paix.

C’est fait, la République démocratique du Congo a son prix Nobel de la paix. Le docteur Denis Mukwege, le gynécologue de Bukavu, est devenu depuis hier co-lauréat de ce prix. Dans son discours d’acceptation, un discours à la fois émouvant et cinglant, le docteur Mukwege a dénoncé les violences qui perdurent dans son pays, plus de 20 ans d’impunité, de massacres et de viols et trop souvent encore, le silence de la communauté internationale. Mais l’homme qui répare les femmes, c’est son surnom, n’est pas venu à Oslo uniquement pour dénoncer, il en a profité, pour faire plusieurs recommandations.

C’est un véritable appel à l’action et pas seulement à la dénonciation que le docteur Denis Mukwege a lancé hier lundi. Il a d’ailleurs insisté là-dessus: agir, ce serait pour lui par exemple : ne pas dérouler le tapis rouge aux dirigeants responsables des violences dans son pays et surtout pas ceux qui ont utilisé le viol comme arme de guerre. Il demande à la communauté internationale de tracer « une ligne rouge »… ce sont ses mots.

En clair, le prix Nobel de la paix congolais veut « des sanctions politiques, économiques et des poursuites judiciaires » contre tous les responsables des exactions, congolais comme étrangers. Et pour cela, Denis Mukwege a appelé l’ONU à ne plus conserver leur identité secrète. Dans le cadre de son projet mapping, le Haut-commissariat des Nations unies aux droits de l’homme avait recensé pas moins de 617 crimes de guerre et crimes contre l’humanité, commis au Congo entre 1993 et 2003.

Mais les noms des responsables de ces violences n’ont jamais été révélés. Huit ans après la publication de ce rapport, aucun crime n’a été jugé, ses recommandations sont restées lettre morte, c’est ce que le docteur Mukwege veut voir changer.  Il a aussi appelé à soutenir la création d’un fonds global de réparation pour les victimes de violences sexuelles, mais aussi le public à être plus vigilant dans le choix de ses belles voitures, bijoux et autres gadgets et de s’assurer qu’ils aient été produits dans le respect de la dignité humaine…

En réaction du discours de Denis Mukwege, et à l’interview qu’il nous accordée, le porte-parole de la majorité présidentielle de République démocratique du Congo, Alain-André Atundu, estime qu’avec ses prises de position le prix Nobel sortirait de son rôle en se mêlant de politique.

« Il ne faut pas confondre la science et la politique, rétorque Alain-André Atundu. Je crois qu’il devrait être un peu plus modeste. Il doit remercier pour la reconnaissance de la souffrance de ces dames qui au moins une fois va éclater aux yeux du monde plutôt que de se jeter dans un domaine où il n’est pas coutumier. Mr Mukwege, il n’est pas reconnu comme leader d’un parti politique et c’est à ce titre qu’il aurait été (élu) prix Nobel de la paix.

Cela signifie qu’il n’y a que les hommes politiques qui ont le droit de porter un regard sur la situation de la RDC ?

Non, mais il faut être honnête. Il ne peut pas profiter de sa situation de prix Nobel de la paix pour prendre des postures qui ne sont pas dans la nature du prix Nobel de la paix.

Sur le fond il dit aussi que c’est une parodie d’élection qui se prépare le 23 décembre en RDC

Puisque c’est une parodie, nous sommes tous des comédiens, tous les 21 acteurs, il serait donc le seul éclairé dans cette cité de Galilée ! Soyons modestes. Que chacun fasse son travail et le pays va avancer ».

Congo/RDC : les fonctionnaires parlementaires en formation

Cette semaine de formation est organisée par l’assemblée parlementaire de la francophonie.

Le premier secrétaire du bureau du Sénat, Julien Epola a indiqué le 12 novembre à Brazzaville que la semaine de formation des fonctionnaires parlementaires des deux Congo devrait contribuer à améliorer l’efficacité de ceux qui assistent les parlementaires dans l’exécution de leurs tâches quotidiennes.

« La question de la formation est au centre des préoccupations des parlements. Aucune institution au monde ne peut prétendre assurer son développement et son épanouissement s’il ne place pas la question du renforcement des capacités de ses cadres dans ses priorités. La présente session s’inscrit dans cette logique pour le parlement congolais », a souligné Julien Epola, à l’ouverture de la formation diplômante de l’université Senghor à l’endroit des fonctionnaires parlementaires congolais.

De son côté le secrétaire général de l’Assemblée parlementaire de la francophonie, Jacques Krabal a signifié que cette formation avait pour objectif de permettre aux fonctionnaires et administrateurs parlementaires de renforcer les compétences indispensables à une meilleure maîtrise de leurs fonctions. Il s’agit aussi d’améliorer le soutien qu’ils apportent aux parlementaires tout en perfectionnant leurs connaissances en ce qui concerne le cadre général de leur mission. « Vous serrez, par cette formation, outillés afin d’identifier et de coordonner les moyens d’améliorer l’administration et le fonctionnement des institutions parlementaires des deux côtés du fleuve », a-t-il dit.

Pendant une semaine, les fonctionnaires seront édifiés sur les régimes politiques francophones comparés, les fonctions parlementaires de législateurs et de contrôleur, les grandes tendances du contrôle de constitutionnalité des lois, la déontologie parlementaires, les statuts et carrières des fonctionnaires parlementaires et la rédaction des documents.

Ils examineront aussi le travail des commissions, la préparation et le déroulement de la séance plénière et les relations extérieures du parlement. La formation sera assurée par des spécialistes venus de la France et du Bénin

Léopards football : Lualua intègre le staff technique

L’annonce a été faite par le directoire de la fédération congolaise de football association qui a procédé à la restructuration du staff technique de l’équipe nationale.

La fédération congolaise de football association veut maximaliser ses chances de qualifications pour la CAN 2019 qui se tiendra au Cameroun. Elle vient de procéder à des nominations au sein de son staff technique en intégrantles anciennes gloires. Ainsi, l’ancien international Trésor Lualua débute une nouvelle carrière d’encadreur. Il prend la place de Christian Nsengi Biembe dans le suivi des joueurs congolais évoluant à l’extérieur du pays.

Il a notamment fait une longue carrière de footballeur car il a évolué en Angleterre (Colchester, Newcastle, Portsmouth, Blackpool FC), en Grèce (Olympiakos Le Pirée), au Qatar (Al-Arabi SC), en Chypre (Omonia Nicosie), en Turquie (Kardemir Karabükspor, Çaykur Rizespor, Akhisar Belediyespor, Şanlıurfaspor).

La fédération a dans le même élan d’esprit choisit le technicien congolais, Christian Nsengi Biembe comme directeur technique national. Il remplace à ce poste Joseph Mukeba Mulumba. Avant d’être ainsi promu, il a fait partie du staff technique de la sélection en charge du suivi des joueurs évoluant en Europe.

Sport : Yannick Bolasie pose ses valises en deuxième division anglaise

Le congolais qui n’entrait visiblement plus dans les plans du coach portugais, Marco Silva a été prêté jusqu’à la fin de la saison à Aston Villa.

C’est officiel, Yannick Bolasie jouera cette saison en deuxième division anglaise, le congolais a été prêté par Everton jusqu’en fin de championnat. Gravement blessé, peu après son arrivée en 2016 chez les Toffees en provenance de Crystal Palace (ligaments croisés), Yannick Bolasie est resté éloigné de terrain pendant plus d’une année. Malgré les sollicitations de plusieurs clubs en Turquie et en Europe, il a voulu rester en Angleterre pour des raisons familiales.

Florent Ibenge le sélectionneur de la RDC s’est exprimé sur le choix de son joueur : « Mon conseil a été tout simple. Il faut qu’il joue, s’il n’a pas la possibilité de jouer à quoi ça sert de rester à Éverton ? Mais à ce moment là, il m’a dit qu’il va rester, parce que ceux qui sont là ne sont pas meilleurs que lui et à force de travailler, il va finir par jouer. »

« Je pense que vous n’êtes pas sans savoir que ce gars a été blessé pendant une année. Après la blessure, il a besoin de certitude, s’expatrier pour aller découvrir une autre culture, s’adapter à d’autres choses, c’est encore du temps perdu, alors qu’à Aston Villa, il reste dans son environnement bien connu et il va pouvoir gagner du temps de jeu, avec l’envie qu’il a de rejouer et de venir en équipe nationale même s’il va jouer une seule minute », a-t-il conclu.

Economie : Samsung electronics ferme ses portes en RDC

La firme sud-coréenne a finalement jeté l’éponge après quatre années d’exercice en République démocratique du Congo.

C’est la représentation diplomatique sud coréenne qui a annoncé la nouvelle, Samsung electronics quitte le marché en RDC. A en croire les spécialistes, la puissante firme serait victime comme Nestlé, Hasson et frères de concurrence déloyale. Le pays paie ainsi de nouveau le prix fort de l’écoulement de ces produits pirates sur le marché local.

Selon les informations glanées auprès des sources dignes de foi, ce phénomène a contribué largement à la dégringolade du chiffre d’affaires de Samsung electronics en RDC. Plusieurs déplorent l’incapacité des services étatiques commis aux frontières nationales à empêcher l’entrée massive des produits contrefaits qui inondent finalement le marché local et trompent les consommateurs. À cela, il faut ajouter la persistance des contraintes juridiques néfastes pour les affaires en RDC.

Une mauvaise nouvelle pour l’économie du pays, surtout lorsqu’on sait que cette fermeture entraînera automatiquement les suppressions d’emplois.

 

 

Présidentielle 2018 : E. Shadary désigné dauphin par Kabila ce mercredi 08 août

Fin de suspens, il n’y aura pas un 3e mandat présidentiel pour Joseph Kabila en République Démocratique du Congo.

Le chef de l’Etat  vient de désigner Emmanuel Shadary Ramazani ce mercredi 8 août 2018 comme son successeur  à la présidentielle du 23 décembre prochain.

Le secrétaire général du  Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) et ancien ministre de l’intérieur  est donc le candidat du Front Commun pour le Congo (FCC), la grande coalition électorale  initié par le président Joseph Kabila qui est d’ailleurs son autorité morale. Reste à savoir si après ce choix, la majorité présidentielle recomposée en FCC restera unie.

Avec cette non candidature du chef de l’Etat sortant, une partie de la crise politique congolaise vient de s’évaporer car les opposants et la société civile le soupçonnaient de vouloir briguer un 3e mandat anticonstitutionnel.

Le 23 décembre prochain, l’opposition et les indépendants feront ainsi face à Shadary candidat de la majorité présidentielle, pour tenter de bénéficier de la confiance du souverain primaire et accéder à la magistrature suprême.

Le président de la République a attendu le dernier jour de clôture de réception des candidatures, pour lever l’équivoque sur son avenir politique.

Sport : Claude Makelele veut entraîner les Léopards A football de RDC

L’ancien milieu de terrain de l’équipe de France a postulé comme sélectionneur de l’équipe nationale senior de football de la République démocratique du Congo.

Alors que la Fédération congolaise de football s’apprête à démarrer les éliminatoires de la Can 2019, la problématique du sélectionneur revient sur la table. Il faut dire que contrat du sélectionneur actuel Florent Ibenge n’a pas encore été prolongé.

A en croire les sources bien introduites au sein du secrétariat général de la Fécofa, deux candidatures auraient été reçue pour le poste de sélectionneur des Léopards A football de la RDC. Notamment, celui de Claude Makelele Sinda, ancien international français de souche congolaise et de Christian Nsengi Biembe, superviseur des Léopards pour les joueurs évoluant en Europe.

Claude Makélele qui a débuté sa carrière d’entraîneur comme entraîneur adjoint du Paris Saint Germain veut désormais explorer l’Afrique.

 

RDC : onze ans après, Jean Pierre Bemba repose ses pieds à Kinshasa

Le jet privé du président du Mouvement de libération du Congo (MLC) a atterri ce mercredi 1 er août à 9h25 min sur le tarmac de l’aéroport de Kinshasa.

C’est fait, après onze années passées hors de la République démocratique du Congo, Jean Pierre Bemba est de retour à Kinshasa depuis ce matin du 1er Août. Le président du Mouvement de libération du Congo a été accueilli à sa descente d’avion par ses partisans venus nombreux à l’aéroport.

Toutefois, seuls ses proches, ceux qui font partie de son cercle restreint ont eu droit de l’approcher sur le tarmac de l’aéroport. Même sa sœur, la députée Françoise Bemba a fait les pieds et les mains pour franchir le cordon de sécurité afin de le retrouver au pied de l’avion.

L’ancien vice-président qui était accompagné de sa femme et de leurs enfants a annoncé son intention de se présenter comme candidats aux prochaines élections présidentielles. D’ailleurs, à en croire les sources dignes de foi, il déposera sa candidature ce jeudi 2 Août. L’élection présidentielle en RDC se tiendra le 23 décembre prochain.

Congo : Sassou N’Guesso reçoit Saïd Djinnit et Zachary Muburi-Muita

Les trois hommes ont parlé de l’’évolution du processus électoral en RDC et de la situation sécuritaire en RCA.

Le 20 juillet dernier à Brazzaville, Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), a eu un entretien avec l’envoyé spécial des Nations unies, Saïd Djinnit, et le secrétaire exécutif de la CIRGL, Zachary Muburi-Muita.

L’évolution du processus électoral en République démocratique du Congo (RDC) et de la situation sécuritaire en République centrafricaine (RCA). Ce sont les deux sujets au centre de la discussion de Denis Sassou N’Guesso et Saïd Djinnit.

« Nous avons échangé sur la situation en RCA qui demeure toujours inquiétante », a déclaré Saïd Djinnit, à l’issue de l’audience.

Concernant la RDC, il a expliqué : « Nous avons évoqué la question du rapatriement des forces M23 et FDLR, tout en émettant le souhait de voir le pays suivre la feuille de route des accords de la Saint-Sylvestre. Nous continuons à encourager les dirigeants à aller vers les élections prévues pour le 23 décembre 2018 ».

L’envoyé spécial de l’ONU pour la région des Grands lacs a, en outre, affiché son optimisme sur la tenue des élections en RDC au regard du dernier discours du président Joseph Kabila sur l’état de la nation.

Le secrétaire exécutif de la CIRGL a, pour sa part, souligné l’amélioration de la situation sécuritaire dans la région.

« Là où il y a des troubles, les parties belligérantes affichent, désormais, la volonté et l’engagement de trouver des solutions aux problèmes qui se posent. Mais il y a encore un souci lié à l’insécurité toujours visible en RCA », a-t-il dit.

 

Tournoi international de handball : le Congo, l’Angola et la RDC en confrontation

Les équipes nationales dames des trois pays vont s’affronter en aller-retour, dans une compétition qui se disputera pendant six jours au gymnase Nicole-Oba de Brazzaville, à partir du 18 juillet.

Dans le cadre de la préparation de la Coupe d’Afrique des nations 2018 dénommée « Challenge Edith-Lucie-Bongo-Ondimba », la Fédération congolaise de handball organise à Brazzaville un tournoi international. Le Congo pays hôte, l’Angola et la République démocratique du Congo (RDC) prennent part à cette compétition. Une occasion de mise en jambes pour chacun des pays participants et davantage pour le tout nouveau sélectionneur du Congo, Thierry Vincent, qui vient de prendre en main les Diables rouges il y a à peine quelques semaines.

Programme des matches

18 juillet : Congo-Angola

19 juillet : RDC-Congo

20 juillet : Angola-Congo

21 juillet : RDC-Angola

22 juillet : Angola-RDC

23 juillet : Congo-RDC

Région des Grands Lacs : les pays membres discutent des questions diplomatiques

La Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL), s’est ouvert jeudi 19 juillet à Brazzaville.

La capitale congolaise, Brazzaville accueille depuis jeudi 19 juillet 2018, la conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL). Les sujets examinés pendant cette rencontre sont entre autres le point de la réunion tenue à Kinshasa, en juin dernier, l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations des ministres et du sommet des chefs d’Etat de la CIRGL et la restructuration du secrétariat de l’organisation.

« Cette rencontre est marquée par les préoccupations d’ordre politique, sécuritaire et humanitaire. Un contexte marqué aussi par des difficultés d’ordre financier que connaissent bon nombre de pays membres. Ces difficultés qui ont un rejaillissement sur la bonne administration de notre organisation », a indiqué le ministre congolais des Affaires étrangères, Jean-Claude Gakosso.

Jean-Claude Gakosso félicité le mécanisme de suivi de l’accord cadre d’Addis-Abeba sur la République démocratique du Congo et sur la Région des Grands lacs.

Pour l’ambassadeur itinérant, Raphaël Malongo, a, quant à lui, plaidé pour la paix entre les deux Soudan. Il reconnait tout de même, les avancées de paix en République centrafricaine (RCA) et en République démocratique du Congo, malgré la persistance de quelques foyers de tensions.

« Nous sommes tous attentionnés car le président Joseph Kabila va s’adresser au parlement. Mais nous souhaitons que rien ne vienne entraver ce processus engagé. Au Soudan du Sud, nous espérons que le tout se consolidera pour qu’on arrive à un climat de paix. En RCA, nous espérons que les choses vont avancer », a indiqué Raphaël Malongo.

Les coordonnateurs nationaux de la CIRGL comptent veiller aux conclusions des travaux de la réunion du comité de gouvernance du Fonds spécial pour la reconstruction et le développement, la libre circulation des détenteurs de passeports diplomatiques sur les territoires des Etats membres de la CIGRL et les relations entre le secrétariat et le bureau de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies dans la Région des Grands Lacs.

Congo/RDC : les deux pays optent pour une cartographie professionnelle des frontières

Décision prise au cours de la 5ème session de la commission Technique Mixte des frontières entre la RD. Congo et le Congo-Brazzaville en matière de frontières terrestres et fluviales.

Les experts en matière de frontières terrestres et fluviales de la République du Congo et de la République Démocratique du Congo se concertés. C’était à l’occasion de la 5ème session de la commission Technique Mixte des frontières entre la RD. Congo et le Congo-Brazzaville. Il s’est agi pour les experts des deux pays, d’examiner les recommandations issues de la 3éme et 4ème session tenue respectivement, à Kinshasa en mars 2015 et à Brazzaville en juin 2017.

Pendant trois jours d’analyses et d’échanges, les experts de deux pays se sont accordés sur l’accord-cadre de coopération entre les deux Congo et l’Institut géographique National France International (IGN FI), partenaire choisi pour la réalisation de la cartographie.

Pour le Directeur de Cabinet du Vice-Premier ministre de l’intérieur de la RDC, Henri Mova « les recommandations adoptées vont déterminer l’avenir de ces deux peuples pour le temps à venir ». Pour sa part, son homologue du Congo-Brazzaville, Séraphin Onde le, a affirmé que « la réalisation d’une plus grande unité et d’une solidarité entre Kinshasa et Brazzaville exige l’atténuation du poids des frontières qui les séparent ».

Les recommandations adoptées au cours de la session vont déterminer l’avenir de ces deux peuples pour le temps à venir ». Pour sa part, Séraphin Onde le, a affirmé que « la réalisation d’une plus grande unité et d’une solidarité entre Kinshasa et Brazzaville exige l’atténuation du poids des frontières qui les séparent ».

Un envoyé spécial de l’UE en visite chez Sassou N’Guesso

Koen Vervaeke a échangé jeudi 5 juillet, avec le président congolais sur le processus électoral en RDC et les rapports entre l’Union Européenne et la République du Congo.

C’est dans le cadre de la mise en service du siège de l’Union européenne (UE) dans la capitale congolaise, que Koen Vervaeke, s’est rendu au Congo. L’envoyé spécial de l’UE, a eu un échange avec le président Sassou N’Guesso, jeudi 5 juillet à Brazzaville. Au centre de leur rencontre, tout d’abord, les relations qui unissent le Congo et l’Union Européenne. En fin, les deux hommes ont parlé du processus électoral de la République Démocratique du Congo.

Koen Vervaeke, a expliqué à Sassou N’Guesso, président en exercice de la Conférence internationale sur la Région des Grands lacs (CIRGL), que son institution tient à ce que les autorités de la RDC respectent leurs engagements en ce qui concerne l’organisation des élections le 23 décembre 2018. Cette date avait été arrêtée à la suit des accords de la Saint-Sylvestre signés le 31 décembre 2016, par le gouvernement, les partis politiques et la société civile.

Il faut noter que le choix de l’UE d’envoyer Koen Vervaeke n’a pas été fait au hasard. Cet envoyé spécial de l’UE est le directeur général pour l’Afrique du service européen pour l’action extérieure et envoyé spécial de l’UE pour la CIRGL.

Cambasketball 2018 : les Lions sport du Congo bouclent leur préparation à domicile

L’équipe nationale militaire de basketball achève son stage au pays par un tournoi amical international dont le coup d’envoi est prévu ce 2 juin, à Brazzaville. Les formations venues du Gabon et de la République démocratique du Congo (RDC) seront de la partie.

Le Congo est déterminé à réussir la première édition du Championnat d’Afrique militaire de basketball (Cambasketball) non seulement en réussissant son organisation mais encore en obtenant de bons résultats sur le terrain. « La compétition se joue chez nous, nous avons l’obligation de l’emporter », a souligné le capitaine de l’équipe nationale militaire de la discipline, le commandant Rock Bakat.

En attendant le coup d’envoi de la compétition continentale qui se disputera du 11 au 19 juin à Brazzaville, dénommée Trophée Denis-Sassou-N’Guesso, les basketteurs de l’équipe nationale militaire vont poursuivre leurs réglages techniques au tournoi amical qui se disputera à partir de ce 2 juin, au gymnase Maxime-Matsima, à Makélékélé.

Après quelques rencontres amicales en RDC, les Lions sport du Congo ont pris part à un tournoi amical international à Libreville, au Gabon, du 16 au 28 mai. Cinq victoires en autant de matchs. Les résultats dans cette phase de préparation, au-delà des frontières nationales, paraissent rassurants même si la compétition proprement dite est une autre réalité avec des adversaires de taille qui ne se présenteront pas en victimes résignées. Pour ne pas porter préjudice à l’ossature de l’équipe, Inter club (club militaire) qui a plus de basketteurs au sein des Lions sport du Congo, a décidé de ne plus participer aux rencontres du championnat de ligue de Brazzaville.

En dehors des compétiteurs, les officiels aussi se préparent. Prélude à ce Championnat d’Afrique, en effet, un stage de mise à niveau des statisticiens a lieu au gymnase Maxime-Matsima et prendra fin le 3 juin.

En rappel, pour cette première édition de la Coupe d’Afrique militaire que le Congo va abriter, le Maroc, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Kenya, la Guinée Conakry, le Cameroun, l’Angola, le Mali et l’Algérie figurent parmi les pays ayant déjà confirmé leur participation. C’est sur le terrain que le public sportif africain découvrira le pays qui va remporter la première édition de cette compétition réunissant les militaires basketteurs du continent pour favoriser, entre autres, le rapprochement des armées et leur intégration africaine.

RDC : les confessions religieuses cherchent des moyens pour protéger le bassin du Congo

Ils se sont réunis le mercredi 30 mai à Kinshasa, avec pour objectif de trouver un moyen de mener une action en faveur de la protection de la forêt du bassin du Congo.

Les représentants de confessions religieuses et de peuples autochtones en République démocratique du Congo ont eu une rencontre à Kinshasa, le mercredi 30 mai 2018. Il s’est agi pour eux de s’engagés pour une action commune en faveur de la protection de la forêt du Bassin du Congo.

La rencontre de Kinshasa avait pour but de « sensibiliser les différentes confessions religieuses en vue d’une action commune au bénéfice de la protection des forêts tropicales et spécialement la forêt du Bassin du Congo », a expliqué Henri Muhiya de la commission des ressources naturelles de l’Eglise catholique.

Outre les confessions religieuses (catholique, protestante, musulmane), les représentants des peuples autochtones pygmées ont également participé à cette rencontre qui fait suite à l’initiative interconfessionnelle lancée à Oslo en juin 2017 pour la protection de la forêt tropicale à laquelle la RDC avait pris part.

Avant cette réunion, des chefs religieux et spirituels s’étaient réunis à Oslo en Norvège pour mettre leur autorité morale au service de la lutte contre la déforestation, fléau qui prive chaque année la planète de dizaines de milliers de km2 de forêt tropicale et avait adopter un plan d’action interconfessionnel en 2018.

La vingtaine de participants ont estimé que la promotion des valeurs traditionnelles congolaises dans des forêts dites « sacrées » – espaces interdits d’accès mais réservés à certains rites d’initiation ou autres rites spirituels – peuvent contribuer à la conservation de forêts congolaises.

La plateforme se donne également pour mission « d’influencer les politiques positivement mais aussi d’influencer le comportement des multinationales » au profit de l’exploitation rationnelle de la forêt congolaise.  » A quoi servirait aux multinationales de voir la planète disparaître », s’est demandé Muhiya.

Avec 220 millions d’hectares de forêts, le bassin du Congo représente le deuxième massif forestier et le deuxième poumon écologique de la planète après l’Amazonie à travers plusieurs pays (République démocratique du Congo, Congo-Brazzaville et Gabon notamment).

Dépistage d’Ebola obligatoire pour les Léopards du Congo avant le match contre le Nigéria

La menace du virus Ebola est prise au sérieux par les autorités nigérianes qui reçoivent les léopards du Congo en match amical. Les joueurs de la RDC vont passer un test de dépistage avant de fouler le sol du Nigéria.

Les Super Eagles du Nigéria accueillent ce 28 mai les Léopards du Congo pour un match amical en vue de leur préparation pour la prochaine coupe du monde. Une rencontre marquée par le contexte du virus Ebola qui a refait son apparition en RDC. Le Nigeria a annoncé des dispositions spécifiques pour éviter toutes contagion.

« L’équipe congolaise arrivera par un vol spécial, ils seront contrôlés à leur départ de RDC et le seront de nouveau à leur arrivée au Nigeria », a indiqué à la presse le ministre nigérian des Sports, Salomon Dalung. Une mesure comprehensible, surtout lorsqu’on sait que 26 personnes sont déjà décédées en RDC depuis la réapparition du virus.

Au Congo Brazzaville, pays voisin, le ministère de la santé a déjà mis en place un plan dit  »Riposte Ebola », portant en une restriction des flux migratoires entre les deux pays avec notamment l’interdiction des marchés forains transfrontaliers, sur le corridor fluvial.

Ebola : Brazzaville adopte des mesures préventives contre la maladie

La République du Congo vient d’opter pour un plan de contingence visant à renforcer les capacités nationales à lutter contre la propagation de cette maladie qui sévit au nord-ouest de la RDC.

Pour préparer, prévenir et riposter contre l’épidémie d’Ebola, le gouvernement congolais en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et d’autres partenaires ont arrêté un ensemble de mesures. Il s’agit d’un plan de contingence qui consiste entre autres, à assurer la prise en charge des cas ; à renforcer les mesures d’hygiène, la surveillance épidémiologique, la mobilisation, l’information et la communication.

Depuis quelques jours, l’épidémie d’Ebola a été déclarée dans la province de l’équateur, au Nord-Ouest de la République Démocratique du Congo. Pour la représentante de l’OMS, le Dr Fatoumata Binta Diallo, il y a des risques de propagation dans certains départements du Congo-Brazzaville voire dans certains pays de la sous-région.

« L’épidémie a éclaté dans l’Equateur, donc vers les localités de Mbandaka et Bikoro qui sont très proches du département de la Likouala, plus précisément de la ville de Liranga. A ce titre, l’OMS a déclaré certains pays à très haut risque. Ce sont le Congo, la République centrafricaine, tous ces pays qui sont limitrophes de la RDC et surtout de cette zone. Nous sommes en alerte totale, on se met déjà en position de se préparer et de répondre rapidement », a-t-elle indiqué.

Bon à savoir, la région de l’Equateur en RDC est frontalière au département de la Likouala. Les deux régions, dont les populations échangent quotidiennement, sont séparées par le fleuve Oubangui qui mène jusqu’en République centrafricaine.

« On a identifié, dans notre pays, les départements à risque qui sont la Likouala, la Cuvette, les Plateaux, le Pool, voire même Brazzaville », a expliqué la représentante de l’OMS au Congo. « Pour cela, on a réactivé le comité de coordination de la lutte contre les épidémies qui réunit les représentants des départements impliqués et des différents partenaires », a ajouté Fatoumata Binta Diallo.

Pour rappel, le Congo a connu deux épidémies d’Ebola en 2001 et 2003 dans le département de la Cuvette ouest.

Pont reliant les deux Congo: une réunion de mise au point sans la RDC

Les experts de la BAD, de la CEEAC et des ministres représentant le Congo-Brazza ont examiné, le 8 mai à Brazzaville, le projet concernant la construction du Pont-Route-Rail sur le fleuve Congo.

Un pont devant rallier les deux capitales congolaises est en vue. Les experts de la BAD, de la CEEAC et des ministres représentant le Congo-Brazza se sont retrouvés mardi 08 mai à Brazzaville pour une séance de travail. Il s’est agi d’examiner les différents aspects de cette réalisation. C’est un projet d’intégration sous régionale financés par la BAD et initiés dans le cadre du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad).

Après avoir débattu sur les différents aspects, les trois parties présentes, en l’absence de la RDC, ont voulu donner une nouvelle impulsion à ce projet, en le confiant à Africa fifty, un fonds stratégique pour l’Afrique créé par la BAD pour financer les infrastructures dans la sous-région d’Afrique Centrale. Le but de ce fond sera de constituer un partenariat public-privé avec un partenaire qui sera choisi pour la construction de l’ouvrage.

Des contraintes pour le Pont-Route-Rail

La réunion de ce matin avait pour objectif de confier le projet Route-Rail à un développeur qui s’appelle Africa 50. Elle a pour mission de conduire ce projet jusqu’à sa bancabilité, en vue de constituer un partenariat public-privé avec un partenaire qui sera choisi pour la construction de l’ouvrage », a précisé le président du Comité technique interministériel brazzavillois, Oscar Otoka.

Le ministre brazzavillois Jean Jacques Bouya a indiqué qu’en dehors du pont Route-Rail à construire, il y a aussi les raccordements à prendre en ligne de compte, car aucun concessionnaire ne peut prendre une infrastructure non raccordée.

Quant à l’étude du Pont-Route-Rail entre le Congo et la République Démocratique du Congo, réside une complexité pour la réalisation du projet. En termes d’avancement, le choix du site imposé (Maluku) présente des contraintes physiques et particulières. Du point de vue de la topographie et géophysique, pas du tout facile, mais le Congo a décidé de le construire à cet endroit.

Du côté de la RDC, c’est encore pire car il faudrait affronter le relief et d’autres contraintes. Le consultant chargé de la question a proposé des pistes. Reste aux deux Etats de mettre les moyens conséquents, afin que ce projet intégrateur, dans le cadre de la facilitation des échanges sorte de terre. Un travail de communication est impérieux sur cette notion de juxtaposition qui semble ne pas être perçue par les uns et les autres.

Pour financer l’étude de ce projet, la BAD a accordé deux dons aux deux Etats et à la CEEAC à hauteur d’environ 8 millions USD. Ces dons ont été complétés par les fonds de contrepartie versés par les deux pays à hauteur de 2 088 099 USD.

Le pont, qui est un projet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), sera constitué d’une route pour automobile et de rail pour le chemin de fer Kinshasa-Ilebo.

Les autorités des deux pays s’étaient mis d’accord, en décembre 2013, sur le site où le Pont-Route-Rail sera érigé. Le site de Maluku, des deux côtés congolais, a été retenu pour ce projet.

Les deux Congo implanteront des zones économiques spéciales (ZES) sur les deux rives pour intensifier les échanges économiques grâce à cette infrastructure.

La réalisation du projet permettra de toucher trois piliers de cette démarche d’intégration sous régionale. Il renforcera la libre circulation des biens et des personnes entre les deux pays. Il conduira à une réduction de délais d’attente lors de la traversée du fleuve, d’un pays à l’autre.

Enfin, il améliorera la qualité des services de transport et réduira les coûts associés.

Par la suite, le groupe de travail a examiné un projet de construction d’une route sur plus de 1.200 km reliant Brazzaville à Ndjamena (Tchad) en passant la République démocratique du Congo (RDC) et Bangui (RCA). Il ressort de leurs échanges que cette route moderne, qui rentre dans le cadre de l’intégration sous-régionale, sera appelée « Corridor treize ».

La délégation de la BAD a été conduite par le chef de division de la région centre et ouest du département des transports et des technologies de l’information et de la communication, Jean Kizito Kabanguka. Il était accompagné de l’ingénieur des Transports en chef, Augustin Karanga et l’économiste des Transports, Jean Paterne Megne Ekoga. La délégation brazzavilloise, quant à elle, était composée des ministres de l’Aménagement et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, des Finances, Calixte Nganongo, du Plan, Ingrid Olga Ebouka Babackas, de l’Equipement et l’Entretien routier, Emile Ouosso, des Transports et de l’Aviation civile, Philippe Dimou.

La route reliant Brazzaville à N’Djamena va bientôt voir le jour

Ce projet de 1 200 Km a été examiné, le 8 mai à Brazzaville, au cours d’une séance de travail entre le gouvernement congolais et une délégation de la Banque africaine de développement (BAD).

La route reliant Brazzaville à Ndjamena (Tchad) passera par la République Démocratique du Congo, le projet a été pensé dans le  cadre de l’intégration sous-régionale. A en croire les résolutions des échanges entre le le gouvernement congolais et une délégation de la Banque africaine de développement (BAD), cette route sera appelée « Corridor treize ».

L’autre point à l’ordre du jour était le projet de construction du pont route-rail sur le fleuve Congo, reliant Brazzaville et Kinshasa, les deux capitales les plus rapprochées du monde. Les experts de la BAD, de la CEEAC et des ministres représentant le Congo ont décidé de confier la suite du projet au fonds Africa 50 qui est un fonds stratégique pour l’Afrique. Notons que pour financer l’étude de ce projet, la BAD a accordé deux dons aux deux Etats et à la CEEAC à hauteur de 5 millions d’UC soit environ 8 millions USD.

La délégation congolaise était composée des ministres de l’Aménagement et des Grands travaux, Jean Jacques Bouya, des Finances, Calixte Nganongo, du Plan, Ingrid Olga Ebouka Babackas, de l’Equipement et l’Entretien routier, Emile Ouosso, des Transports et de l’Aviation civile, Philippe Dimou. La délégation de la BAD quant à elle était conduite par Jean Kizito Kabanguka.

RDC: l’AFDC se positionne dans la perspective d’une présidentielle en décembre

Le parti de Modeste Bahati Lukuebo exige désormais de participer à toutes les décisions qui seront prises au niveau de la Majorité présidentielle.

L’AFDC, l’alliance des forces démocratiques du Congo, hausse la voix. Le parti de Modeste Bahati Lukuebo exige désormais de participer à toutes les décisions qui seront prises au niveau de la Majorité présidentielle… Le ministre d’Etat au Plan n’est vraisemblablement pas assuré de ses alliés au sein de la plateforme comme en témoignent ses propos tenus ce week-end dans les installations de la Foire internationale de Kinshasa.

Cris, coups de sifflet, presque le délire… La foule immense agite les drapeaux de l’AFDC. Modeste Bahati Lukuebo, initiateur ou autorité morale de cette formation politique, accueilles-en ce seul week-end sept cents nouveaux adhérents.

L’AFDC veut prouver qu’elle est, après le PPRD, la deuxième force politique au sein de la Majorité présidentielle. « Nous voulons que ça soit clair, nous n’accepterons aucune décision qui sera prise sans nous par un groupe de gens au sein de la Majorité présidentielle… », déclare le ministre d’Etat au Plan.

Modeste Bahati Lukuebo insiste ensuite sur les élections qui devront, selon lui- se tenir effectivement en décembre 2018. « Avec le seuil imposé, ajoute l’orateur, ça sera compliqué pour tout le monde et c’est pour ça que j’appelle nos candidats à rester solidaires pour gagner ce scrutin ».

L’AFDC a plusieurs fois menacé de claquer la porte de la Majorité présidentielle. Ce parti vient d’ailleurs de constituer, avec d’autres alliés, une plate-forme électorale au sein de la Majorité. Après la défection du G7, le poste de secrétaire général adjoint de la Majorité présidentielle, a été confié à l’AFDC.

RDC: la Monusco fait la découverte de charniers humains à Djugu, en Ituri

Dans un rapport publié ce mercredi 25 avril, la Mission de l’ONU en République démocratique du Congo révèle la découverte de charniers dans le territoire de Djugu dans l’Ituri.

Une mission d’enquête sur des affrontements entre les communautés Hema et Lendu, qui ont eu lieu en décembre 2017, a dénombré au moins 263 morts, dont 91 femmes, 120 villages pillés et l’existence de 5 fosses communes à Blukwa Centre et Maze Waliba, creusées par les proches des victimes pour rapidement enterrer les morts et éviter les problèmes sanitaires.

D’après l’ONU, la majorité des victimes est de l’ethnie Hema. Les enquêteurs étaient sur place du 14 au 22 mars. Mais leur bilan reste provisoire car la situation est toujours tendue et les déplacements massifs de population rendent les investigations difficiles. Une enquête plus approfondie doit être lancée.

« Dans le rapport, nous avons mentionné l’existence de cinq fosses communes qui en réalité sont des tombes communes qui ont été créées pour enterrer les victimes. Certaines ont eu à faire face à une violence inouïe, des décapitations et des mutilations. Ce qui ressort de notre évaluation, c’est qu’évidemment les attaques étaient assez bien organisées et assez coordonnées. Ce qui laisse penser qu’il y a un certain délai d’organisation. Pour le reste, à l’heure actuelle, il est trop tôt pour nous de pouvoir dire concrètement s’il s’agissait d’un groupe armé, d’une milice armée. Donc nous continuons les vérifications. Je dois aussi rappeler que les autorités ont mis en place une commission qui travaille sur ces questions-là. Et également les autorités judiciaires qui font le suivi des dossiers et les enquêtes sont en train d’être préparées », explique Abdul Aziz Thioye, le directeur du Bureau de l’ONU aux droits de l’homme en RDC.

UNIFAC : le Congo sera face à la RDC, samedi 07 avril

La RDC affronte le Congo Brazzaville, samedi au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, en match de la 1ère journée du tournoi de l’Union des fédérations de football de l’Afrique centrale (UNIFFAC).

Le tirage au sort effectué mercredi à Felicia Hôtel de Yaoundé a mis les Diables Rouges du Congo de moins de 20 ans sur le chemin des Léopards de la RDC en groupe B que les deux pays partagent avec la RCA et la Guinée Equatoriale. Les Diables Rouges sont détenteurs du titre.

Le groupe A est composé de : Tchad, Sao Tomé et Principe, Cameroun. Le Gabon, placé également dans ce groupe A, a été disqualifié pour n’avoir pas confirmé sa participation dans le délai. Il en est de même de la Guinée Equatoriale qui s’est déplacée avec des joueurs sans passeports.

Congo : des réfugiés centrafricains veulent rentrer chez eux

Ils sont encore 450 000 à vivre hors de leurs frontières, selon les derniers chiffres du HCR. Réfugiés depuis maintenant cinq ans, des Centrafricains ont décidé de revenir volontairement depuis le Congo-Brazzaville, dans leur région d’origine de la Lobaye, au sud-ouest de Bangui, où la paix est revenue contrairement à la grande majorité du reste du pays.
A l’arrière du camion, les amis courent pour leur souhaiter un bon voyage. A Betou, en RDC, à une soixantaine de kilomètres au sud de la frontière centrafricaine, ils sont 101 à dire adieu à cette ville de la République du Congo qui les accueillis.

Julie s’est réfugiée ici il y a cinq ans. « Il y a cinq ans, j’ai fui mon village de Mbata à cause de la guerre en Centrafrique. Pendant tout ce temps, je faisais un peu de commerce, mais le rendement n’était pas suffisant et c’est pourquoi j’ai décidé de rentrer. »

« Nous sommes de retour », crie Archange, alors que les camions viennent de passer la frontière. Dans tous les villages, les habitants se pressent, saluent et applaudissent au passage du convoi, leurs compatriotes retrouvés. « Bon retour chez vous ! », lance cet homme.

Et c’est à Moungoumba, à quelques kilomètres de là, qu’ils sont accueillis symboliquement dans un centre de transit par le ministre de la Sécurité publique, Henri-Wanzet Linguissara.

Si le sud-ouest est sécurisé, le reste du pays est toujours occupé à 80% par les groupes armés, ce que semble oublier le ministre. « La guerre est passée par là, les événements sont passés par là… Chacun pour une raison ou une autre a cherché à se mettre à l’abri et aujourd’hui la paix est revenue et chacun se manifeste pour rentrer chez lui », dit-il.

Dans les prochaines semaines, c’est un millier de réfugiés qui vont suivre la route du retour. Une goutte d’eau parmi les 450 000 Centrafricains qui vivent toujours hors de leurs frontières.

Foot-amical: les Léopards perdent face aux Taifa Stars (0-2)

Les Léopards de la RDC ont été battus par les Taifa Stars de la Tanzanie (0-2), en match amical disputé mardi 27 mars au Benjamin Mkapa national stadium à Dar- es- Salam.

Avec Matampi Vumi- Issama Mpeko- Ngonda Muzinga- Moke Wilfred- Bangala Litombo- Chancel Mbemba- Aaron Tshibola (Lema Mabidi 46’)- Neskens Kebano- Yannick Bolasie (Cédric Akolo 72’)- Benik Afobe (Britt Asombalanga 64’) et Firmin Mubele (Junior Kabananga 56’), la RDC a résisté dans les 45 premières minutes, avant de sombrer.

M’bwana Ali Samantha (74’) et Yahya Shiza Ramadhani (88’) sont les bourreaux des Léopards.

Une défaite qui sûrement aura des conséquences néfastes dans le prochain classement mondial de la FIFA.
La RDC occupe actuellement la 3e place en Afrique et 39e au monde.

Des congolais de Brazzaville et de Kinshasa détenus à Franceville

Ces prisonniers sont accusés d’avoir facilité l’entrée frauduleuse sur le territoire gabonais de l’ex chef d’Etat-major général des forces armées de la RDC, Faustin Munene.

Trois congolais de Brazzaville et de Kinshasa sont détenus à Franceville au sud-est du Gabon. Ils sont accusés d’avoir facilité l’entrée frauduleuse sur le territoire gabonais de l’ex chef d’Etat-major général des forces armées de la République démocratiques du Congo (RDC), le général Faustin Munene. Cette information a été indiqué dans un communiqué de l’Organisation de défense des Droits de L’Homme et de la Démocratie au Gabon (ROLBG).

Le ROLBG affirme avoir été saisi par les familles de « plusieurs ressortissants congolais incarcérés depuis le 10 janvier 2018 à Franceville ». Selon le ROLBG les personnes en détention sont François Luakabuanga Mukungishi de nationalité congolaise de la RDC, professeur de sciences physiques au lycée Mr Jean Jérôme Adam de Franceville. Amses Tongu Makuala de nationalité congolaise de Brazzaville résidant à Moanda et représentant les réfugiés auprès du HCR Moanda et  de Thierry Massamba de nationalité congolaise de Brazzaville résidant à Moanda, transporteur.
D’après les informations de la société civile recueillies auprès des familles concernées, les 3 personnes incriminées dans cette affaire sont accusées par les autorités gabonaises d’avoir facilité l’exfiltration du Congo pour le Gabon à titre humanitaire, du Général Munene , ancien chef d’Etat-major de la RDC sous le régime de Kabila père.
Selon la lettre adressée à la Société civile par les familles des personnes détenues, le Général Munene a été arrêté au Gabon et aux dernières nouvelles ce dernier a été expulsé du Gabon vers le Congo.

« La société civile exige des clarifications du ministère de l’intérieur sur cette affaire et la libération des 3 ressortissants congolais abusivement détenus », indique le communiqué de ROLBG.
« Outre, les éclaircissements demandés au ministère de l’intérieur, la société civile exige que les intimidations exercées par les forces de l’ordre sur les familles des détenus, cessent immédiatement », poursuit le communiqué.
« A compter de ce jour, la société civile s’engage à saisir le Haut-commissariat des Nations Unies aux Droits de l’homme à Genève, le bureau du HCR au Gabon, ainsi que les organisations de défense des droits de l’homme à l’international », conclu le texte.

Selon des sources contactées par Gabonactu.com, le général Munene était rentré au Gabon pour déposer un dossier de demande d’asile au consulat de Suisse au Gabon. Son fils l’a confirmé sur Radio France internationale (RFI).