Brésil : Un jeune réfugié congolais battu à mort

Moïse Mugenyi Kabagambe est allé réclamer son salaire lorsqu’une dispute s’est déclenchée entre lui et son employeur qui la conduit à la mort.

 

A 24 ans, Moïse Mugenyi Kabagambe, jeune originaire de la RDC a été tué au Brésil. Il travaillait dans un stand de plage populaire à Rio de Janeiro. Mugenyi Kabagambe a été sauvagement battu à mort près d’un kiosque de la plage de Barra da Tijuca où il travaillait. Il était allé réclamer deux jours d’arriérés de salaire, ce qui, selon sa famille, a déclenché une dispute qui a tourné à la violence.

« Il voulait son argent avant de rentrer chez lui et le gérant du kiosque n’a pas voulu le payer. Ils se sont disputés, le gérant a pris un bâton pour le frapper et Moïse s’est saisi d’une chaise pour se défendre », a raconté son frère, Sammy Kabagambe, 28 ans, qui vit également à Rio.

Selon lui, le gérant a ensuite fait appel à d’autres individus qui l’ont frappé durant de nombreuses minutes avec des bâtons et une batte de base-ball. Pour neutraliser Moïse, ses agresseurs ont également attaché ses poignets et ses chevilles à l’aide d’une corde.

Mais Selon le rapport d’autopsie, Kabagambe est mort des suites d’une contusion pulmonaire.

« Depuis notre arrivée ici, les Brésiliens ont toujours été des gens bien », a déclaré sa mère, Lotsove Lolo Lavy Ivone. « Mais, aujourd’hui, je ne sais plus. Moïse travaillait dans ce kiosque avant la pandémie, pendant la pandémie. Il connaissait tout le monde là-bas. Ils le connaissaient, et ils lui ont ôté la vie. »

La police a déclaré au Washington Post qu’elle avait obtenu des images du meurtre et qu’une enquête a été ouverte.

« La police travaille pour démêler l’affaire, identifier et arrêter les personnes qui ont commis ce crime. »

La vidéo du passage à tabac n’a pas été rendue publique. Des membres de la famille ont déclaré aux médias locaux qu’elle était trop violente pour la télévision. L’incident a suscité une vague d’indignation au Brésil, de nombreux internautes réclament une justice pour le jeune Moise.

RDC-universités : les professeurs rallongent leur grève de 21 jours

Les enseignants, réunis au sein du Réseau des professeurs d’universités et instituts supérieurs du Congo, exigent l’amélioration de leurs conditions salariales.

 

Vingt et un (21) jours de plus pour la grève des professeurs d’universités et instituts supérieurs en République démocratique du Congo. Ils se sont réunis mercredi 26 janvier en assemblée générale dans la capitale congolaise Kinshasa. A l’issue de cette assemblée, il en ressort que la grève devient générale sèche et rallongé de 21 jours.

Ces enseignants, réunis au sein du Réseau des professeurs d’universités et instituts supérieurs du Congo, exigent du gouvernement l’amélioration de leurs conditions salariales, notamment la réalisation « sans délai » de la totalité de leur cahier de charges.

Les professeurs d’universités et des instituts supérieurs sont en grève depuis le 5 janvier 2022, date de la rentrée de la nouvelle année académique. Ils accusent le gouvernement de manque de considération et d’avoir fait du communiqué émis par leur rassemblement, une lettre morte.

Congo-RDC : signature de deux accords pour renforcer la coopération

Ces accords signés entre les deux pays portent sur les secteurs de la lutte contre les maladies endémo-épidémiques, du commerce et autres.

 

La République du Congo et la République démocratique du Congo (RDC) ont conclu lundi à Brazzaville des accords de coopération. Ces accords sont destinés à renforcer les relations entre les deux pays.

Ces accords signés lundi 20 décembre 2021, portent sur les secteurs de la lutte contre les maladies endémo-épidémiques, du commerce, de l’enseignement technique, de la formation professionnelle, de l’intégration et de la promotion de la femme et du genre.

Les deux délégations ont également focalisé leur attention sur les projets d’accords de coopération entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, la lutte contre la traite des enfants et la criminalité urbaine.

Elles ont aussi évoqué les projets de coopération dans le domaine militaire et technique, ainsi que ceux liés au développement de la culture, du tourisme, de la jeunesse et du sauvetage des populations en détresse.

Congo : la rumba désormais au patrimoine mondial de l’Unesco

C’est l’aboutissement d’une campagne menée par la République démocratique du Congo et son voisin la République du Congo.

 

C’est officiel, la rumba congolaise est inscrite dans le patrimoine mondial de l’Unesco. C’est l’un des genres les plus influents de la musique et de la danse africaines. Elle bénéficie désormais du statut de protection de l’Unesco.

Il faut dire que c’est l’aboutissement d’une campagne menée par la République démocratique du Congo et la République du Congo, deux pays voisins qui partagent ce rythme. Ces deux pays occupent ce qui était autrefois l’ancien royaume de Kongo, d’où est issue cette danse, selon la demande conjointe des deux nations

Origine de la rumba

Le mot « rumba » lui-même vient du mot kikongo et désigne le nombril, « Nkumba ». Malgré ses origines africaines, la rumba est, dans l’esprit de nombreuses personnes hors du continent, plus étroitement associée aux danses latines. En effet, la rumba cubaine a été classée au patrimoine mondial de l’Unesco en 2016.

La rumba « a fait partie de notre identité, descendants de l’Afrique et nous tous, à travers les âges », a déclaré la ministre de la Culture de la RD Congo, Catherine Kathungu Furaha, plus tôt cette année. « Nous voulons que la rumba soit reconnue comme la nôtre. C’est notre identité. Lorsque nos ancêtres qui ont été emmenés à l’étranger voulaient se souvenir de leur histoire, de leur origine, de leur mémoire, ils dansaient la danse du nombril.»

Le style de rumba qui est apparu à Cuba au XIXe siècle trouve ses racines dans les tambours des esclaves d’Afrique centrale, qui ont ensuite été combinés avec les mélodies des colonisateurs espagnols de Cuba.

Mais le rythme a conservé son caractère distinctif, à tel point que lorsque des enregistrements en vinyle ont été exportés en Afrique centrale au XXe siècle, on a immédiatement reconnu la rumba.

RDC : signature d’un accord entre l’armée et la Monusco

Les deux parties ont signé un accord à Kinshasa, pour mener des opérations conjointes contre la centaine de groupes armés actifs dans l’est du pays.

 

L’armée congolaise et la force de l’ONU en RDC (Monusco) se sont dotées mardi 07 décembre d’un cadre pour mener des opérations conjointes contre la centaine de groupes armés actifs dans l’est du pays depuis près de trois décennies. Les deux parties ont signé un accord à Kinshasa.

Le document intitulé « Directives des opérations conjointes » a été signé au siège de l’armée congolaise. Une occasion pour l’ensemble des contingents des casques bleus en RDC de s’engager pour « l’application stricte de la force » contre les groupes armés, selon le général Célestin Mbala Munsense, chef d’état-major général des Forces armées de la RDC. « Jusque-là, le chapitre 7 réservait que la FIB (la brigade d’intervention de la Monusco) et le reste de la force avait l’attitude de suivre le chapitre 4, qui est la mission d’observation », rajoute le chef d’état-major.

Pour le général Affonso Da Costa, commandant en chef de la force de la Monusco, l’engagement des casques bleus sur le théâtre des combats ne se fera qu’aux côtés des FARDC : « Nous sommes là en soutien des opérations conjointes : renforts, intelligence, logistique, protection des civils aux alentours avec la FARDC. »

Ce document vient combler un vide « parce qu’il n’y avait pas un mécanisme de coordination au niveau opérationnel », a déploré le général Da Costa, ajoutant que désormais, avec ce manuel de procédure, la force de l’ONU en RDC va davantage être mobilisée.

Les responsables militaires ont rappelé que les casques bleus de la Monusco ne participeraient pas aux opérations en cours menées conjointement par les FARDC et l’armée ougandaise dans l’est de la RDC. Mais pour « éviter des dégâts entre amis », les trois forces partagent les renseignements.

Coopération Congo-RDC : tête à tête entre Anatole Colinet et Sama Lukonde

Les Premiers ministres respectifs de la République du Congo et de la République démocratique du Congo ont eu un échange lundi 6 décembre 2021 à Brazzaville.

 

Anatole Colinet Makosso, Premier ministre de la République du Congo a accueilli son homologue Jean-Michel Sama Lukonde lors de son arrivée à Brazzaville. C’était lundi 06 décembre 2021,

Les deux hommes d’État ont échangé sur plusieurs domaines de la vie socio-économique de leur deux pays. À l’issue de ce tête-à-tête, les deux Premiers ministres ont apposé leurs signatures sur les documents de l’accord signés précédemment officiellement par les deux Chefs d’État de leur pays respectif. Cette séance de travail entre Sama Lukonde et Anatole Colinet a eu lieu à la Primature de la République du Congo.

« Nous avons d’abord parlé de ce besoin de coopération accrue entre nos deux pays. Nous faisons face aux mêmes problèmes. Ce n’est que normal que nous puissions échanger sur les problèmes socio-économiques qui nous concernent tous. C’était de bons échanges. Nous sommes convaincus qu’aujourd’hui, c’est une première rencontre, du moins entre ma personne et le Premier Ministre du Congo Brazzaville. Mais, il y aura certainement d’autres rencontres, qui vont suivre », a laissé entendre Sama Lukonde.

Congo : l’opposant Marcel Makomé en détention à Kinshasa

Celui qui se fait appeler « Premier ministre du Congo », serait gardé dans les locaux des services de renseignements, ANR.

 

L’opposant Marcel Makomé est arrêté en République démocratique du Congo. L’information relayée sur les réseaux sociaux a été confirmée par ses proches. Selon son entourage, celui qui se faisait appelé « Premier ministre » se rendait régulièrement à Kinshasa, à l’invitation du gouverneur de cette ville. Au terme de sa mission, l’homme aurait été enlevé et depuis une semaine, l’opposant au régime du Congo Brazzaville serait gardé dans les locaux des services de renseignements, ANR.

Selon des indices concordants, Marcel Makomé, opposant congolais exilé en France, aurait bel et bien été interpellé par les services de renseignements de la République Démocratique du Congo.

Pour l’instant, on ignore les raisons de cette interpellation, les services de renseignements de la RDC se gardant de communiquer, sauf avec l’ambassade de France qui a depuis, fait valoir de la protection diplomatique à l’égard de Marcel Makomé, l’opposant congolais disposant également de la nationalité française.

Notons que Marcel Makomé s’est construit une image d’opposant farouche, tout en faisant des appels de pied au pouvoir de Brazzaville. Il avait écrit au chef de l’État congolais, pour solliciter des aides sociales.

Salon du livre africain : le Congo sera représenté

La République du Congo sera représentées à ce salon par les écrivains de la diaspora et ceux venus de Brazzaville.

 

Après deux reports, la capitale française accueille le premier Salon du livre africain à la mairie du VIe arrondissement, du 24 au 26 septembre. La République du Congo et la République démocratique du Congo sont représentées à la fois par les écrivains de la diaspora et ceux venus de Brazzaville et Kinshasa.

À l’image de Genève abritant son salon africain sous le baobab, ou plutôt du Stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo, stand représentant toute l’Afrique au plus grand événement littéraire de France, Paris, au « quartier latin », accueille à son tour, pour la première fois, une rencontre des littératures africaines, en présence naturellement d’éditeurs, de libraires et d’autres partenaires du monde du livre. Écrivains, éditeurs, universitaires et journalistes, tous viennent à la découverte de la constellation d’offres culturelles africaines.

Les organisateurs, à l’initiative d’Erick Monjour, directeur du salon, garantissent l’indépendance et la liberté de parole au cœur de la philosophie de cet événement dont l’ambition est de faire découvrir, et de faire écho, à la pluralité des écritures d’un continent en pleine mutation.

Les visiteurs pourront rencontrer des auteurs reconnus ainsi que des jeunes talents à découvrir. Ils auront à leur disposition des tables rondes, des débats, des séances de dédicaces et le loisir d’assister à la remise du Prix Senghor 2021.

En parallèle de la littérature, des expositions, spectacles et défilés de mode seront au rendez-vous de l’événement. À noter également qu’un espace jeunesse sera consacré à la littérature pour enfants, à la bande dessinée et aux livres éducatifs. Le Mobile Film Festival Africa diffusera les films courts réalisés sur mobile par les lauréats de cette année, choisis parmi des centaines de candidats provenant de trente-cinq pays africains.

Le Salon fait une part belle aux littératures et aux auteurs subsahariens. Les deux Congo y participent en force avec les auteurs et écrivains suivants : Marien Fauney Ngombé, Fiston Mwanza Mujila, Boniface Mongo-Mboussa, Alphonsine Mobe Mukazali, Délice Mankou, Brêche Laura Malanda Mabouanga, Huppert Malanda, Joyce Veronica Batisa, Mireille Opa-Elion, Alphonse N’Kala, Henri Djombo, Obambe Gakosso, Serge Eugène Ghoma Boubanga, Auguy Ibanga, Christian Kader Keita, Doris Kélanou, Christian Kotto, Digne Elvis Okombi Tsalissan, Exaucé Elvin Ngaba Nsilou, Anicet Cyrille Ngouloubi, Virginie Ngolo, Bersol Exaucé Ngambili Ibam, Blaise Ndala Hem’Sey Mina, Prince Arnie Matoko, Guy Stan Matingou, Didier Mavinga Lake et Ferréol Gassackys.

Dans le but de permettre au plus grand nombre d’assister à cet événement, « il sera possible de prendre part aux tables rondes et présentations à distance, via zoom, entre autres, mais aussi via les réseaux sociaux », précise-t-on.

Éric Kalala Nsantu, nouveau Président Directeur Général de Bolloré Transport & Logistics RDC

Éric KALALA NSANTU est le nouveau Président Directeur Général de Bolloré Transport et Logistics en RDC. Directeur Général depuis 2019 de la filiale congolaise, il succède ainsi à François KANIKI qui a été Président du Conseil d’Administration de Bolloré Transport & Logistics pendant plus de dix ans. Éric KALALA NSANTU possède une solide expérience dans les métiers de la gestion financière et de la logistique minière. Ingénieur de Gestion de l’Institut d’Administration et de Gestion à l’Université Catholique de Louvain, il est aussi titulaire d’un « Master in International Management » de HEC-Paris et du « General Management Program » de la Harvard Business School.

Éric KALALA a pour mission de renforcer l’offre logistique de l’entreprise en RDC. Il va notamment soutenir les projets de développement de la chaîne logistique du pays. Grâce à l’expertise et l’expérience des 800 collaborateurs RD Congolais, le nouveau Président Directeur Général va apporter la contribution de Bolloré Transport & Logistics au développement socio-économique du pays.

« Je remercie notre Président et la Direction générale de Bolloré Transport & Logistics pour cette belle marque de confiance. Je mesure pleinement le sens du relai que me passe François Kaniki dont j’ai eu le privilège de bénéficier des précieux conseils. A une période où la covid-19 déstabilise les économies, nous allons fédérer nos équipes pour résister à la crise, se frayer un chemin vers la relance économique et continuer à garantir un service de qualité à nos clients. »

A propos de Bolloré Transport & Logistics RDC Bolloré Transport & Logistics est un acteur de référence de la logistique en République Démocratique du Congo. Il assure le transport, le stockage, l’entreposage et la livraison des marchandises grâce à ses 25 agences déployées à travers le pays. Spécialiste de la consignation maritime, commissionnaire agréé en douane, il offre des solutions logistiques sur-mesure et apporte son expertise aux opérateurs miniers. Fort de ses 800 collaborateurs, Bolloré Transport & Logistics RDC participe au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans le secteur de la santé, de l’éducation et de l’environnement.

RDC : Denis Sassou N’Guesso aux obsèques du cardinal Laurent Monsengwo

Le président congolais est arrivé, mardi, à Kinshasa, pour prendre part aux funérailles du cardinal qui s’est déroulé ce 21 juillet 2021.

 

Le cardinal Laurent Monsengwo qui est décédé à Paris, le 11 juillet, a été inhumé ce mercredi 21 juillet 2021.

Le président de la République du Congo est arrivé, mardi, à Kinshasa, en RDC, pour les funérailles du cardinal Laurent Monsengwo Pasinya qui ont eu lieu ce jour. Denis Sassou N’Guesso a été accueilli à sa descente d’hélicoptère dans les jardins du Palais de la nation de la capitale Rd-congolaise par son homologue Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Les deux chefs d’Etat se sont rendus au Palais du peuple où été exposée la dépouille du cardinal et ont procédé ensemble au rituel du dépôt de la gerbe de fleurs, avant de suivre l’éloge funéraire dit par le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa. Plusieurs personnalités ont pris part cérémonie funèbre.

Grands lacs-Coopération : la RDC et le Rwanda concluent trois accords

C’est la raison de la rencontre entre le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et son homologue Paul Kagame.

 

Après la première réunion  bilatérale tenue à  Gisenyi  la veille  le  26 juin,  c’était au tour du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo d’accueillir en territoire congolais son homologue rwandais Paul Kagame, rapporte la cellule de communication de la Présidence RD-congolaise.

Les deux chefs d’État ont fait jonction à la grande  barrière  de Gisenyi d’où  ils sont allés visiter Kibati, le quartier de Goma le plus touché  par l’éruption volcanique du 22 mai dernier. Au pied du volcan Nyiragongo et à une dizaine de kilomètres du centre-ville, les présidents Tshisekedi  et Kagame ont vu de près les dégâts causés par le volcan. Ils ont eu droit aux explications techniques  du préposé  de l’observatoire volcanologique de  Goma.

Pour cet expert, « le lac de laves qui  culmine à  trois mille cinq cents mètres  d’altitude reste un danger permanent  pour les villes de Goma et Gisenyi  situées plus bas ». Après avoir évalué l’impact du volcan de part et d’autre, les deux chefs d’État ont convenu sur place de renforcer les mécanismes conjoints de prévention  et gestion des catastrophes naturelles.

Sur le chemin  de retour de Kibati, les présidents Tshisekedi et Kagame,  embarqués dans un même véhicule,  ont été  vivement  ovationnés par la population de Goma qui voit par ce geste une volonté  manifeste des deux chefs d’État d’ouvrir une nouvelle page de relations pacifiques entre les deux peuples. À l’hôtel Serena de Goma, les deux présidents ont eu un nouveau tête-à-tête après celui de la veille à Rubavu. Par la suite, ils ont assisté à la signature  de trois accords bilatéraux.

Le premier accord gouvernemental porte sur la promotion  et la protection des investissements, il a été signé par  les ministres du Commerce extérieur des deux pays. Le deuxième accord est une convention  entre les deux pays en vue d’éviter la double imposition et prévenir l’évasion fiscale en matière d’impôts sur le revenu signé par les ministres des Finances  du Rwanda et de la RDC. Le dernier contrat est un protocole d’accord  de coopération  entre la société  aurifère  du Kivu-Maniema (Sakima SA) et Dither LTD signé  par les directeurs  généraux  des deux entreprises.

Au cours du point de presse  conjoint  ayant sanctionné  cette bilatérale, les deux chefs d’Etat ont  réitéré leurs engagements à  poursuivre leur collaboration pour la consolidation des relations entre les deux pays pour le bénéfice de leurs populations respectives. «  Nous  avons perdu beaucoup  d’années  en se regardant en chiens de faïence, le moment est venu de partager la paix, l’amour et des échanges fraternels et économiques entre les deux pays », a déclaré  le président Felix Tshisekedi. De son côté, le président Paul Kagame a affirmé  que son pays est engagé  à aider la RDC dans sa lutte contre l’insécurité dans la région. « L’insécurité empêche le développement économique des deux états » , a-t=il dit.

RDC : Constant Omari quitte la Fécofa

Après 18 années à la tête de l’organe faîtier du football congolais, il a annoncé sa démission, ce 16 juin, au cours d’une conférence de presse.

 

La rumeur a couvé pendant deux jours, faisant état de la démission du président de la Fédération congolaise de football association (Fécofa), Constant Omari Selemani. « L’homme moderne » comme l’appellent ses proches a finalement officialisé son départ de l’instance congolaise de football où il a été maître à bord pendant pratiquement 18 ans. Il y a deux jours, il a déclaré à la presse qu’il ne « partira pas en catimini ».

C’est donc au cours d’une conférence de presse tenue le 16 juin au siège de la Fécofa à Kinshasa qu’il a annoncé sa démission effective.  « C’est la tête haute que j’ai décidé de rendre le tablier et de quitter la Fécofa. Pendant 21 ans, nous avons réussi à stabiliser cette fédération parce que tout le monde savait ce qu’elle était bien avant. Mon projet était de casser le bâtiment actuel et doter la fédération d’un immeuble à dix étages. Malheureusement, cela n’est pas arrivé et c’est mon grand regret. Néanmoins, ceux qui viendront et ceux avec qui j’ai travaillé et qui pourront revenir pourront réaliser cela », a confié Constant Omari.

Et pour sa succession, le vice-président Donation Tshimanga Mwamba va assurer l’intérim à la tête de l’instance faîtière du football congolais jusqu’à l’organisation des élections en décembre 2021.

Notons qu’il avait évoqué déjà son départ en mars dernier, après la défaite des Léopards de la République démocratique du Congo à Franceville face aux Panthères du Gabon, en cinquième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Cameroun 2022. Cette défaite avait sonné l’élimination des Léopards et l’opinion sportive nationale s’était abattue sur le président de la Fédération, lui demandant de quitter son poste. Et Omari avait déclaré qu’il n’allait pas se présenter aux prochaines élections à la Fécofa prévues pour décembre 2021.

Il l’a rappelé à la conférence de presse en ces termes : « C’est depuis le mois de mars que j’ai commencé ma réflexion, au lendemain du match contre le Gabon. J’avais dit qu’il était grand temps de quitter la Fécofa, et permettre à une autre génération de passer à une autre expérience ».

Constant Omari s’en va bien avant le début des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar. Les Léopards débutent en septembre prochain contre les Taifa Stars de la Tanzanie. En 18 ans de gouvernance d’Omari, les Léopards locaux ont remporté deux titres de Championnat d’Afrique des nations en 2009 et 2016, et une médaille de bronze à la Coupe d’Afrique des nations en 2015.

RDC : les médecins rallongent leur grève de 10 jours

En cette période de la 3e vague de la covid-19 où les hôpitaux sont bondés des malades, les médecins ont  rallongé leur mouvement de débrayage.

 

Bien qu’ils aient  été reçus par le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, le Dr Jean-Jacques Mbungani qui leur a promis de prendre en compte leurs revendications, les professionnels de santé viennent de radicaliser leur grève. Ils ont  rallongé leur mouvement  de  débrayage de dix jours à compter du  12 juin.

Le  secrétaire  général  adjoint  du Syndicat  national  du  personnel technico-administratif  de la  santé (Synapetas) , Léonard  Kusimana, qui  confirme cette information, fait savoir que le  but  de  la grève,  est  de  réclamer  le paiement.  «  Par-là, nous  parlons de l’alignement et  de la réduction des  écarts  entre  les  plus  payés et  les  moins  payés  ».

Le syndicaliste n’est pas allé par le dos de la cuillère pour faire porter le chapeau à  l’ancien ministre de la Santé, le Dr Eteni Longondo, qui n’avait jamais pris en compte leurs desiderata préférant partager l’enveloppe allouée à la prime des risques entre  eux les médecins. «   Il  y  a eu un  budget  de rémunération. Dans  cette rémunération,  ce  n’est  pas  le salaire  de  base mais la prime de risque. Cette  enveloppe  a été dégagée par le directeur-chef de  service  de  paie  du  ministère du Budget en faveur des  agents du  ministère  de  la  Santé publique.  Mais  à  l’éclatement, l’administration  de  la  santé,  le ministre  lui-même,  ont  pris  tout l’argent  et  ont  versé uniquement  pour  le  compte  de médecins », explique-t-il. Et de poursuivre :   « Pourtant  cette  enveloppe  ne concerne  pas  spécialement  les médecins,  mais  plutôt  tout  le personnel de santé, à savoir  les médecins,  les  chirurgiens  les dentistes,  les  administratifs licenciés  et  maîtrises,  les médecins physiques,  les kinésithérapeutes, les nutritionnistes,  etc. Tout  le monde devrait  se  retrouver »

Ce syndicaliste soutient qu’il est normal que l’ancien  patron  de  la Santé  ne  favorise  que  les médecins  et  demande  aux autres  catégories  d’attendre parce  qu’il est  lui-même  médecin.  Le secrétaire  général  est  médecin et  le  directeur  du  cabinet  aussi, pour  qu’à  la  fin  de  leur mandature  qu’ils  se  retrouvent de  l’autre  côté.

Il est grand temps que des solutions soient trouvées au plus vite pour répondre aux revendications des professionnels de santé. En cette période de la 3e vague de la covid-19 où les hôpitaux sont bondés des malades, si rien n’est fait, la situation ira de mal en pis. L’on pense que la rencontre qui a eu lieu récemment entre les syndicalistes et le ministre  de la Santé publique, le Dr Jean-Jacques Mbungani, ouvrira la voie à la réponse aux revendications des professionnels de santé.

RDC : l’opposition rejette au projet de loi Tshiani

Didace Pembe, Vidiye Tshimanga, Moïse Katumbi et Olive Lembe dénoncent une loi discriminatoire et portant des germes de conflit.

 

La proposition de loi de Noël Tshiani Mwadiamvita sur la congolité ne cesse de susciter des réactions dans les milieux politiques. La dernière en date est celle du président du parti écologique et député national, Didace Pembe, qui la considère discriminatoire et estime, par conséquent, qu’elle ne passera pas à l’Assemblée nationale. Dans un tweet partagé le  2 juin, le député national estime que ladite proposition ne sert uniquement qu’à mettre en vedette son initiateur pour masquer ses mésaventures de la présidentielle de 2018.

Dans un autre tweet, le conseiller spécial du chef de l’Etat chargé des questions stratégiques, Vidiye Tshimanga, a fustigé le fait que la proposition de Noël Tshiani exclut de la compétition électorale les personnes dont l’un des parents n’est pas Congolais qui pourtant ont bravé les violences et la prison pour libérer le pays. Pour l’intéressé, cette catégorie devrait également avoir la chance de se porter candidat président de la République.

Le président national du parti politique Ensemble, Moise Katumbi Chapwe, qui s’est farouchement opposé à la proposition de loi Tshiani a relevé, le  30 mai dernier, que ledit projet visait l’unité nationale. « Les demandeurs d’emploi peuvent tout faire mais je reste serein. Leur  utopie, leur rêve ne passera pas », a-t-il dit. Même son de cloche du côté de l’ancienne première dame, Olive Lembe, qui estime que l’initiative de Tshiani risque de freiner l’avancement du pays.

Alors qu’enfle le nombre des personnalités opposées au projet de loi sur la congolité, des sources concordantes font état de l’annulation de la marche de soutien à ladite loi prévu pour le  2 juin à Lubumbashi. « Vu la situation sécuritaire sur le terrain, je viens de suspendre la marche. Et aussi, à cause de la pandémie de covid-19. Le climat n’est pas bon et il ne faudra pas aggraver la situation », a déclaré le maire de Lubumbashi. La proposition de loi sur la congolité vise à verrouiller l’accès à la présidentielle aux Congolais de père et de mère.

Belgique : « Le Congo mis en cases » au Musée africain de Namur

Cette exposition s’ouvrira le 1er septembre prochain en Belgique vise à porter l’image de la République démocratique du Congo dans une représentation de bande dessinée.

 

Initiée par le Musée africain de Namur (MusAfrica), l’exposition « Congo mis en cases » s’ouvrira le 1er septembre prochain en Belgique. L’initiative vise à porter l’image de la RDC dans une représentation de bande dessinée.

« Le Congo mis en cases » permettra d’explorer un univers extrêmement riche et fécond, celui de la bande-dessinée, invitant le public à voir ce grand pays d’Afrique centrale sous des facettes multiples.

En République démocratique du Congo (RDC), la bande-dessinée constitue un média très captivant qui intéresse beaucoup de monde. Ce, depuis l’arrivée de celui-ci à la période coloniale. De nos jours comme dans le passé, les auteurs congolais ont beaucoup à dire sur leur pays, son actualité, sa population, son histoire et bien d’autres points.

Dans le cadre de ses missions, le MusAfrica interroge les rapports établis entre la Belgique et l’Afrique, en particulier l’Afrique centrale. Or, plus que tout autre média, la bande dessinée aborde ces rapports sous des formes extrêmement variées, permettant l’exploration de réalités historiques et contemporaines sous divers points de vue.

Du côté européen, depuis trois décennies, le monde de la bande dessinée franco-belge démontre un nouvel intérêt pour l’Afrique et, en particulier, pour le Congo. Les auteurs reprennent par là une exploration déjà entamée par leurs prédécesseurs au milieu du 20e siècle, mais définitivement avec un regard nouveau.

Fondé en 1912, le MuAfrica est conçu comme un lieu de mémoire, de débats, de création, de formation, de recherche, de sensibilisation et de lien social. Il entend valoriser les liens qui ont rapproché et rapprochent les Belges et les Africains.

Congo : la RDC réclame plus de 4 milliards de dollars de réparations à l’Ouganda

La Cour internationale de justice (CIJ) tient, depuis le 20 avril, jusqu’au 30 avril, de nouvelles audiences publiques sur la question des réparations dans l’affaire des activités armées de l’Ouganda sur le territoire de la République démocratique du Congo (RDC).

 

Les avocats de la RDC ont déclaré mardi à la CIJ basée à la Haye que le pays réclame 4,3 milliards de dollars de réparations à l’Ouganda voisin pour son rôle dans les conflits dans la province de l’Ituri, riche en minéraux, indique l’agence Reuters.

Le représentant de la RDC devant la Cour, Paul-Crispin Kakhozi Bin-Bulongo, cité par Reuters, a déclaré aux juges que les dommages causés à son pays par l’Ouganda pendant les cinq années de conflit en Ituri étaient d’une « ampleur sans commune mesure » et a poursuivi que l’Ouganda n’avait pas négocié de bonne foi lors des entretiens sur les réparations. « Le préjudice subi par mon pays du fait des actes de l’Ouganda a été d’une ampleur colossale. Les faits illicites commis par l’Ouganda à l’encontre de la République démocratique du Congo ont fauché la vie de nombreux de nos soldats, affecté de manière profonde et durable son infrastructure et son environnement, meurtri sa population civile, et épuisé son économie et ses ressources naturelles », a dit Paul-Crispin Kakhozi Bin-Bulongo, précisant que le conflit armé livré par l’Ouganda l’était sur une très large échelle. « Une occupation de cinq ans marquée par de très graves atteintes aux droits de l’Homme qui tendaient à la barbarie », a-t-il signifié.

L’Ouganda, qui a nommé dix-neuf experts nationaux et internationaux pour le représenter dans ce dossier, présentera son cas et ses demandes de réparation ce 22 avril. Dans une correspondance adressée aux parlementaires ougandais en janvier 2020, le procureur général de l’Ouganda, William Byaruhanga, avait annoncé que lors des négociations à l’amiable, la RDC avait proposé à l’Ouganda de payer 23 milliards de dollars à titre de réparations tandis que l’Ouganda avait une contre-proposition de 150 millions de dollars.

La RDC estime que les activités militaires de l’Ouganda sur son territoire ont causé le décès de 400 000 personnes, que 1 730 viols ont été perpétrés, 2 500 enfants ont été enrôlés et 600 000 civils ont fui leurs maisons. Des chiffres rejetés par l’Ouganda.

RDC : l’Eglise a lancé le processus de désignation du nouveau président de la CENI

Les confessions religieuses ont lancé le processus de désignation du remplacement de Corneille Nangaa, président de la Céni.

 

Alors qu’elles insistaient en juin 2020 pour que les réformes électorales précèdent le choix des dirigeants de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) et non le contraire, les confessions religieuses ont changé d’avis. Elles ont lancé le processus de désignation du remplacement de Corneille Nangaa, président de la Céni. Des candidats commencent à déposer leurs dossiers.

Les confessions religieuses soutiennent qu’elles n’abandonnent pas les combats des réformes électorales. Elles expliquent leur position actuelle par le souci, disent-elles, de faire respecter le calendrier électoral.

« Nous ne voulons pas être accusés d’avoir retardé l’organisation les élections. Il faut absolument que ces élections se tiennent en 2023 », explique Éric Nsenga, porte-parole de l’Église protestante et membre du secrétariat technique de la plateforme des confessions religieuses.

Elles expliquent que le processus de désignation des animateurs de la Centrale électorale peut se mener concomitamment lors des discussions sur les réformes électorales.

Les musulmans et les protestants enregistrent déjà des candidatures. Les catholiques attendent également des dossiers.

La semaine dernière, l’épiscopat a lancé sa feuille des routes électorale, c’est-à-dire les actions qui seront menées par la conférence épiscopale pour accompagner le processus électoral : la prévention et la gestion des conflits électoraux, l’éducation civique et le rôle des observateurs.

Demande d’un débat à l’Assemblée nationale

Les confessions religieuses souhaitent aussi qu’avant toute chose le débat soit engagé à l’Assemblée nationale sur les différents rapports de la Céni. Elles disent avoir obtenu de Christophe Mboso, président de l’Assemblée nationale, la garantie que la proposition de loi qui a été déjà déposées sera examinée en priorité lors de cette session parlementaire.

Crise politique en RDC : Alain Akouala demande aux congolais à se ressaisir

L’ancien ministre congolais des Zones Économiques Spéciales, Alain Akouala Atipault s’est exprimé sur son compte Tweeter.

Après des incidents qui ont éclaté lundi 7 décembre dans l’enceinte du Parlement, à Kinshasa, au lendemain de l’annonce par le chef de l’État congolais, Antoine Félix Tshisekedi, de la fin de la coalition au pouvoir, l’ancien ministre congolais des Zones Économiques Spéciales, Alain Akouala Atipault appelle les congolais à se ressaisir.

«J’espère un ressaisissement. La RDC est un pays stratégiquement trop important pour la sous-région pour qu’il ne tombe dans une zone de turbulences après avoir suscité tant d’espoir après cette alternance pacifique qui s’est produite à la tête du pays », a écrit celui qui jouit d’une popularité sans précédent au Congo-Brazzaville et très loin des frontières nationales,  sur son compte Tweeter.

Le président congolais Félix Tshisekedi a annoncé dimanche la fin de la coalition au pouvoir qu’il formait avec la majorité parlementaire de son prédécesseur Joseph Kabila. Ces décisions ont été qualifiées d’«unilatérales» et «violant gravement la Constitution» par le parti de ce dernier, le Front commun pour le Congo (FCC).

Lundi, une plénière a été convoquée pour 13h00. Des députés congolais ont débarqué dans la salle et ont commencé à détruire des pupitres. Une source accuse des élus du parti du président de la République démocratique du Congo (RDC). Une vidéo immédiatement partagée sur les réseaux sociaux montre des pupitres renversés sur la tribune.

Du côté de l’ONU, on estime que la RDC «ne peut pas se permettre une crise institutionnelle grave». L’émissaire de l’ONU pour ce pays, Leila Zerrougui a mis en garde contre les conséquences de la crise actuelle si elle devait durer.

Si «cette situation politique délicate persistait, (elle) pourrait avoir des répercussions sérieuses sur la situation économique et sécuritaire du pays», a averti la représentante de l’ONU par vidéo lors d’une réunion prévue de longue date du Conseil de sécurité sur l’avenir de la mission de paix Monusco (environ 15.000 Casques bleus) dont le mandat arrive à échéance le 20 décembre 2020.

Congo : la rumba pourrait bientôt être inscrite dans la liste de l’Unesco

Les membres du comité scientifique national de la République du Congo ont échangé le week-end dernier à Brazzaville avec la presse à ce sujet.

Membres du comité national constitués d’Honoré Mobonda, Ghislain Amédée Moussoungou, Jean Omer Ntady, Charles Bouetoumoussa-Bouetoum-Kiyindou, Romain Pindou et le président dudit comité le Pr Joachim Ngomathéthé, ont édifié la presse sur la candidature de l’inscription de la rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel de l’humanité de l’UNESCO.

Le comité scientifique a rappelé que les présidents des deux Congo, Denis Sassou N’Guesso et Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ont, par une démarche conjointe, entrepris d’inscrire la rumba congolaise au patrimoine de l’humanité. A cet effet, un comité scientifique conjoint a été institué au travers des ministères en charge de la Culture des deux pays. Ce comité conjoint est chargé de mener à bien la mission d’inscription de la rumba congolaise sur la prestigieuse liste représentative tenue par l’UNESCO.

La mission des membres du comité consiste d’une part, à préparer le dossier de candidature et de le déposer auprès de l’UNESCO dans les formes et les délais prescrits et d’autre part, à réaliser les actions liées à la convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (convention de l’UNESCO de 2003), une fois le dossier de candidature déposé.

La candidature de la rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité a été déposée au siège de l’UNESCO à Paris (France) le 26 mars 2020.

En dépit du contexte financier difficile dû à la pandémie de covid-19, le dossier de candidature a été déposé suivant les normes de la convention de 2003. Pour les experts en charge de la question, c’est « un dossier hautement éloquent ». Il reste au comité conjoint de tout mettre en œuvre pour organiser le plaidoyer d’accompagnement de ce dossier et d’implémenter les mesures de sauvegarde obligatoires.

Les membres du comité ont rappelé que les résultats de l’évaluation de la candidature des deux Congo seront donnés par l’UNESCO en fin d’année 2021. Une course à la montre devrait déjà avoir lieu quant à l’organisation au plus vite d’un grand lobbying de soutien à la candidature et la mise en œuvre des autres actions recommandées. Dans tous les cas, les membres du comité scientifique ont fait savoir qu’ils ont déjà commencé à mener une série d’actions allant dans le sens de l’appui à la candidature.

Au nombre d’actions pertinentes réalisées, il y a la rédaction par le comité conjoint du document présentant la stratégie de promotion et de sauvegarde de la rumba congolaise. Il y a aussi dans ce même registre, la vulgarisation de la notion de patrimoine culturel immatériel, le dévoilement du contenu scientifique du concept « rumba congolaise », le début de collecte du corpus phonographique nécessaire ou la vulgarisation des retombées liées à une éventuelle inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

Congo : Jean-Claude Gakosso en visite de travail en RDC

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l’étranger du Congo Brazzaville, Jean-Claude Gakosso, est arrivé ce lundi 12 octobre 2020 à Kinshasa.

Jean-Claude Gakosso, ministre congolais des Affaires étrangères est arrivé à Kinshasa ce lundi, il était porteur d’un message du Président Denis Sassou à Félix Tshisekedi. Il a été accueilli au Beach Ngobila par son homologue la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Marie Tumba Nzeza.

Selon le service de communication du ministère des affaires étrangères, le chef de la diplomatie congolaise est porteur d’un message du président Denis Sassou Nguesso à son homologue, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

La venue de Jean-Claude Gakosso intervient après la visite privée de Denis Sassou Nguesso de 48 heures à Kinshasa au mois de septembre, à la suite du décès de Madame Germaine Djembo, sœur cadette de son épouse.

À la fin de son séjour à Kinshasa, Denis Sassou Nguesso avait remercié la RDC pour son soutien, sa sollicitude et la solidarité qu’elle a manifestée au moment de cette douloureuse épreuve.

Congo : un braconnier condamné à 30 ans de prison

Originaire de la République démocratique du Congo, Gérard Mombaza Mombembo a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, tentative de meurtre, abattage d’espèces protégées et chasse avec armes de guerre.

Trente années de prison, c’est la sentence qu’a obtenu Gérard Mombaza Mombembo. Ce congolais de RDC a été reconnu coupable d’association de malfaiteurs, tentative de meurtre, abattage d’espèces protégées et chasse avec armes de guerre. Il a été jugé mardi 25 août 2020, dans un tribunal d’Ouessso dans la région du nord de Brazzaville.

Ce braconnier de 35 ans, surnommé «le boucher de Nouabalé Ndoki», du nom du parc national où il sévissait

« Cet arrêt est une grande première pour la lutte contre le braconnage et le trafic illicite des produits de la faune. Cela ouvre des opportunités de criminaliser les actes de braconnage et donc de punir encore plus sévèrement les braconniers », a commenté dans un communiqué Richard Malonga, directeur de l’ONG WCS Congo, associée à la gestion du parc de Noubalé Ndoki.

Pont-route-rail Brazzaville-Kinshasa : début des travaux e 2021

Les travaux de construction du pont qui va relier Brazzaville de Kinshasa pourrait commencer dès l’année 2021, après l’étape de la ratification du projet par les parlements des deux pays, et surtout le déblocage des fonds.

L’évolution du projet intégrateur porté par l’Union africaine, à travers le Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), a été évoquée au cours d’une rencontre à Brazzaville, le 14 août, des ministres de construction des deux pays. Conduite par le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, Pius Muabilu, la délégation de la République démocratique du Congo était venue s’inspirer de l’expérience de son voisin en matière d’aménagement du territoire et évoquer le projet de pont entre les deux capitales.

Le futur pont va être construit à Maloukou, à environ 45km de la sortie nord de Brazzaville, en raison de la navigabilité du fleuve, de sa proximité avec les Zones économiques spéciales prévues de part et d’autre des deux villes. Il permet enfin de se rattacher au prolongement du chemin de fer de Kinshasa à Ilebo pour connecter la route d’intégration est-ouest du continent. Toutes les études de faisabilité sont déjà disponibles, celles du pont et celles du chemin de fer de Kinshasa à Ilebo.

Les deux parties misent, en effet, sur le partenariat public-privé pour parvenir à financer ce mégaprojet, dont le coût est estimé à 2,5 milliards d’euros, pas moins de 1639 milliards de FCFA. « Nous avons pris toutes les dispositions pour que les partenaires économiques puissent s’intéresser aux autres projets intégrateurs tel que le port de Matadi, afin de créer la cohérence dans la réalisation des chantiers prévus. Ce projet tient à cœur nos deux chefs d’État », a signifié le ministre congolais de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux, Jean- Jacques Bouya.

La supervision du projet est assurée par la Communauté économique des États de l’Afrique centrale, appuyée par un comité technique mixte institué dans chacun des deux pays concernés. Les États ont pour cela confié le développement et la structuration du projet à Africa 50, qui devrait également mobiliser les partenaires techniques et financiers. Une table ronde était prévue le 19 mars dernier, mais a été reportée à cause de la pandémie de Covid-19. C’est ainsi qu’ils projettent le début des travaux de la construction pour l’année 2021, tenant compte de l’évolution de la pandémie.

Notons qu’avant la visite guidée, la délégation de la RDC a eu une séance de travail avec la partie congolaise conduite par le ministre Jean-Jacques Bouya accompagné de son collègue de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat, Josué Rodrigue Ngouonimba.

« Nous sommes venus nous inspirer de l’expérience de nos frères voisins de la République du Congo qui ont réalisé d’importants projets dans le domaine de l’aménagement, de la construction et de l’habitat. Car nous avons des projets dans ce sens, notamment la construction de notre corniche, l’aménagement de la ville de Kinshasa », a déclaré Pius Muabilu, peu après la visite des emblématiques, les tours de Mpila et son supermarché, l’université Denis Sassou N’Guesso de Kintélé.

Coopération : Denis Sassou-Nguesso reçoit Félix Tshisekedi

Le Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo est en visite en république du Congo, où il a eu plusieurs entretiens avec son homologue.

Félix Tshisekedi est arrivé mercredi 15 juillet à Brazzaville. Le Chef de l’Etat de la RDC a eu une série d’entretiens avec son homologue congolais Denis Sassou-Nguesso. Il faut dire que ces entretiens devront se poursuivre ce jeudi avant le retour à Kinshasa du président Tshisekedi.

Notons que Félix Tshisekedi s’est déplacé seul, sans sa ministre des Affaires étrangères ni aucun autre membre du gouvernement. Et tous les entretiens de mercredi se sont tenus exclusivement en tête-à-tête avec son homologue Denis Sassou-Nguesso.

Selon des sources diplomatiques, les deux chefs d’État ont parlé de la pandémie du coronavirus et évoqué notamment à ce propos la réouverture prochaine des frontières entre les deux pays, fermées depuis environ un trimestre dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire décrété dans le monde entier. Cette fermeture affecte non seulement les échanges commerciaux entre Kinshasa et Brazzaville, mais aussi les familles qui vivent des deux côtés du fleuve Congo, restées depuis de longs mois sans se voir.

Un autre sujet important a été évoqué mercredi : le contentieux frontalier entre la RDC et la Zambie. Depuis des mois, Kinshasa dénonce la présence, sur son territoire de l’armée zambienne. Brazzaville a déjà offert sa médiation. À ce propos, un mini-sommet est en préparation et devrait se tenir dans la capitale congolaise. Devraient y prendre part les deux pays en conflit ainsi que le Zimbabwe pour le compte de la SADC et le Congo-Brazzaville qui préside la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL). Pour les autorités de Brazzaville, la stabilité de la RDC doit être préservée pour assurer celle de la région.

Tensions à la frontière entre la RDC et la Zambie : le Congo joue le médiateur

Le ministre des Affaires étrangères de la République du Congo, Jean-Claude Ngakosso a été reçu par le Président de la RDC, Félix Tshisekedi  jeudi 28 mai 2020.

La rencontre entre Félix Tshisekedi et Jean-Claude Ngakosso a porté sur les possibilités de trouver une solution pacifique au différend frontalier qui oppose la RDC à la Zambie. Cette information a été rapportée sur le compte twitter de la présidence.

Selon le chef de la diplomatie de la République du Congo, les dirigeants africains doivent travailler au développent de l’économique dans la sous-région, au bénéfice des populations et, de ce fait, ne peuvent pas dépenser de l’argent dans des conflits fratricides inutiles.

« Nous sommes venus traduire nos sentiments de solidarité fraternelle au président de la République. Nous avons également évoqué ce qui pourrait ressembler à un différend frontalier entre la RDC et la Zambie. Parce que nous avons des choses plus importantes à faire dans notre sous-région : le développement économique au bénéfice de nos populations. Nous ne pouvons pas nous permettre de dépenser de l’argent pour des conflits fratricides ; nous travaillons pour qu’il y ait l’apaisement au niveau de cette frontière entre la RDC et la Zambie », a expliqué Jean-Claude Ngakosso.

Le ministre Ngakosso a aussi été reçu par le Président Edgard Lungu de la Zambie. Ce vendredi 29 mai, il sera reçu par le Président Emerson Mnagagwa du Zimbabwe pour le compte de la SADC.

Coronavirus : les deux Congo unissent leurs forces

La République démocratique du Congo et la République du Congo ont institué un cadre de collaboration pour trouver des solutions idoines en vue d’endiguer l’épidémie.

Un protocole concernant le niveau de recherche sur le coronavirus est en étude entre les experts de la RDC et du Congo. Cette information a été confirmée par le Premier ministre de la RDC, Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

« Un protocole a été rédigé et partagé avec les scientifiques de Congo-Brazzaville », a affirmé Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

Le Premier ministre de la RDC a soutenu que les deux pays ont institué un cadre de collaboration pour trouver des solutions idoines en vue d’endiguer l’épidémie. Il a rassuré que ledit protocole sera soumis aux comités éthiques des deux pays pour approbation avant des essais cliniques.

Préparation CHAN 2020 : le Congo invite son voisin la RDC

Dans le cadre d’un tournoi international qu’organise la République du Congo, le pays de Sassou N’Guesso fait appel à la République Démocratique du Congo.

Le Congo va accueillir à la mi-février, un tournoi amical international inscrit dans le cadre de la préparation du CHAN 2020, auquel participeront les Diables Rouges. Ce tournoi attend deux sélections hormis le pays hôte ; le Cameroun et la RDC.

On se souvient que lors du Tournoi International de Football de la RDC (TIFOCO), organisé à Kinshasa il y a peu, la RDC avec son équipe nationale des joueurs locaux devra prendre part à une autre compétition toujours de connotation amicale. C’est à l’autre bord de la rive du fleuve Congo, dans la ville Brazzaville que la RDC s’était tournée.

Le Congo a pris part à la première édition du TIFOCO organisée en RDC. Comme pour rendre la pareille à son voisin le plus proche, le Congo a fait une invitation à son voisin.

Lutte contre Ebola : l’OMS appelle à la solidarité régionale

OMS a appelé lundi à Brazzaville les neuf pays frontaliers de la RDC à faire « preuve de solidarité » dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui a déjà tué plus de 1.930 personnes dans ce pays.

L’appel concerne les neuf pays voisins de la République démocratique du Congo et a été lancé lundi à Brazzaville par le Dr Tedros Adhanom Ghebreyessus, directeur général de l’OMS, lors de la 69e Session du comité régional de l’organisation onusienne pour l’Afrique.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a appelé lundi à Brazzaville les partenaires des Nations unies, principalement les neuf pays frontaliers de la République démocratique du Congo (RDC) à faire « preuve de solidarité » dans la lutte contre l’épidémie d’Ebola qui a déjà tué plus de 1.930 personnes dans ce pays.

« Le moment est venu pour que tous les partenaires, notamment les neuf pays voisins de la RDC, fassent preuve de solidarité pour barrer la route à la propagation d’Ebola », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyessus, directeur général de l’OMS.

« La stratégie régionale de surveillance et de riposte de la maladie est si importante. Elle (…) peut combler toutes les lacunes constatées », a-t-il estimé.

« Ebola est une urgence de santé qui est complexe », en RDC où les agents de santé font parfois face à l’insécurité dans les zones touchées puis au manque de confiance de certaines communautés, a-t-il souligné.

Le Dr Ghebreyessus prenait part lundi à Brazzaville à la 69e Session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique, qui sera marquée par l’élection du nouveau directeur de l’OMS/Afrique, qui a son siège dans la capitale congolaise.

Au moins 400 participants, dont 47 ministres de la Santé du continent, prennent part à cette session, dont les assises ont été inaugurées par le président congolais Denis Sassou Nguesso.

« Ebola est une maladie évitable et traitable. Nous avons un vaccin qui est à plus de 97% efficace et des médicaments qui le sont à plus de 90% », a affirmé le directeur général de l’OMS.

Par ailleurs, une équipe japonaise spécialisée dans la réponse aux urgences concernant les maladies infectieuses sera déployée à partir de vendredi.

Elle doit permettre le renforcement de la quarantaine et la participation à d’autres activités pertinentes en vue de prévenir la propagation de l’épidémie, a annoncé l’ambassade du Japon en RDC.

En juillet, le comité d’urgence de l’OMS avait élevé la dixième épidémie d’Ebola en RDC au rang d’une urgence de santé publique de portée internationale.

Cette épidémie a déjà tué plus de 1.934 personnes en RDC où elle sévit dans la partie orientale, frontalière de l’Ouganda, du Rwanda ou encore du Burundi.

Le HCR annonce le rapatriement des réfugiés se trouvant à Brazzaville

L’annonce a été faite par le Fafa Olivier Attidzah, représentant régional par intérim du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (HCR) en RD-Congo.

Une discussion tripartite a eu lieu entre le gouvernement du Congo-Brazzaville, celui de la République Démocratique du Congo et le Haut-Commissariat de Nations-Unies pour les réfugiés. Il s’est agi de définir le cadre de rapatriement de ces réfugiés de Yumbi.

« Pour ce qui concerne les réfugiés qui sont au Congo-Brazzaville, nous venons d’avoir des discussions tripartites avec le Gouvernement congolais de Brazzaville et celui de la RDC, la semaine passée. Nous avons défini le cadre de ce rapatriement-là. Donc, très bientôt, il y aura un groupe technique de travail qui va travailler sur les dates et un chronogramme clair pour commencer ce rapatriement », a affirmé Fafa Olivier Attidzah.

Le représentant régional par intérim du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés -HCR- en RD-Congo, a fait cette annonce lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Mission de l’organisation des Nations-Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO), tenue mercredi 12 juin 2019 à son quartier  général dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Joseph Okania publie un essai critique sur la presse congolaise des deux

L’ouvrage,  publié aux éditions L’Harmattan Congo-Brazzaville, est un véritable réquisitoire contre les journalistes dont l’auteur estime qu’ils exercent leur profession dans l’amateurisme.

Le livre compte cent soixante-deux pages et s’organise autour de deux parties essentielles : « L’amateurisme des journalistes congolais ou l’excellence bafouée » et « Penser la presse ». Joseph Okania étale les maux qui minent, selon lui, la presse des deux Congo, notamment la médiocrité, l’amateurisme, l’ignorance, la mendicité, le manque de formation… L’auteur appuie son argumentaire en ces termes : « J’écris donc pour invalider cette criante défaillance car jamais auteur de textes supposé connaisseur donc expert n’a été autant déraisonnable dans ses rendus comme le sont, ces derniers temps, certains journalistes congolais des deux rives ». (Page 22).

Dans le même ordre d’idées, il se demande « … si ces journalistes en paille relisaient leurs textes avant et après la publication définitive », ajoutant : « non seulement je les ai plaints, mais surtout, j’ai été dérangé dans mon for intérieur. Car jamais, l’auteur d’un texte se sachant être publié dans un canard fût-il de la place de sa ville, tout au moins lu par autrui, n’a fait montre d’autant de négligences dans la livraison de son produit fini ! C’est même à croire qu’ils n’auraient pas de secrétaires de rédaction… » (P. 24)

Par ailleurs, Joseph Okania dénonce fermement les journalistes qui sont «  à la solde des gens du pouvoir dans la course effrénée qu’ils se livrent au per diem remis en fin de reportage » appelé la camorra. Se disant homme averti, il mentionne également dans son ouvrage les fautes d’orthographe et lexicales commises par les journalistes.

Néanmoins, il reconnaît l’émergence d’une certaine élite qui s’illustre dans la corporation. « Médiocres à tous égards et piètres tous azimuts mises à part quelques exceptions… » Toutefois, poursuit-il dans ses pages, « une nette évolution a été perçue vers fin 2017 où certains journalistes de mes deux Congos ont commencé à exceller, comme avertis de la parution de ce livre, ma bombe H alors en préparation ! »

L’auteur pose la question : « Quelle presse demain ? » si l’on retient les repères essentiels. Car, estime Joseph Okania, les médias congolais doivent être tenus de mains de maître et animés par des hommes et des femmes de grande qualité, spécialistes aguerris de la profession, performants, en vue de perpétuer la culture…

Un arroseur arrosé

Mais dans cet essai où l’on relève des phrases qui vont à l’encontre de la syntaxe, Joseph Okania doit revoir ses sources d’information. En ce sens, il ignore fâcheusement les noms de certains journalistes. En effet, il n’existe  nulle part dans la presse congolaise des noms comme Pandi Ibombo, Richard Ondzoungou, Obargui de la presse présidentielle, sinon Sandi Ibombo, ancien directeur général par intérim de Radio Congo, paix à son âme ; Ghislin Giscard Ondzongo, débarqué de la Radio Congo pour l’Agence congolaise de l’iinformation par l’ancien ministre, Bienvenu Okiemy, et Alain Bienvenu Obargui qui évolue à la presse présidentielle.

Pire encore, l’écrivain parle des « présidentielles » de 2016, ne sachant pas qu’il s’agit plutôt de la « présidentielle » de 2016, car les postulants briguent un seul fauteuil. Aussi, il a une impéritie totale et accrue des rôles d’une institution de la République du Congo qui régule les médias et une association indépendante des journalistes de la République démocratique du Congo (RDC) qui soutient les journalistes.  Le Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) n’a jamais été l’équivalent de l’Union nationale de la presse du Congo. Au contraire, le CSLC du Congo Brazzaville est comparable au Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication de la RDC, auparavant appelé la Haute autorité des médias. C’est ce qu’Asie Dominique de Marseille, promoteur du journal « Le Choc », appelle « le mélange intrépide des torchons et des serviettes ».

Loin de maîtriser la nomenclature des médias congolais, Joseph Okania, se réclamant d’être Kouyou, incite à l’ethnocentrisme lorsqu’il écrit : «  Autant je m’étonne de savoir que Télé-Congo n’ait de national que son appellation quand je lis à l’écran son générique fourmillant de ces nombreux noms spécialement nordistes à part Louviboudoulou qui, à mon entendement, serait loin d’être d’Oyo, d’Abala, d’Ewo et d’Ollombo… » P.147. Et de poursuivre : « …la chaîne mère qui s’est illustrée par la mbochisation de ses équipes en recueillent toute la cohorte journaleuse mbochie venue notamment de MNTV la chaîne  mourante de Maurice Nguesso… », P. 153.

Craignant le lynchage et pleurnichant d’être poursuivi pour outrage à autrui, Joseph Okania conclut son ouvrage en ces termes : « Aussi j’espère ne pas être  poursuivi un jour pour atteinte au journalisme que l’on m’accuserait de vilipender, de violenter, voire d’assassiner, pour le fait d’avoir dit ici, cette vérité pourtant connue de tous… ».

Notons que Joseph Okania est un écrivain congolais et évangéliste né en 1953, au village Okouma, à Owando, département de la Cuvette. Outre « Etat des lieux de la presse aux Congos », il a déjà publié « Les amours  emprisonnées de l’homme de Dieu ».

Coopération : Dénis Christel Sassou N’Guesso reçu par le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi

Le président de la Fondation Perspectives d’Avenir, Denis Christel Sassou N’Guesso, a été reçu en audience par Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo.

Même si rien n’a filtré des entretiens entre les deux hommes, la Presse croit savoir que le partage d’expérience lié aux actions que mène Denis Christel Sassou N’Guesso, à travers sa Fondation, en matière de santé, d’éducation et de formation qualifiante a été au cœur des entretiens.

Le député d’Oyo (nord) a également profité  de l’occasion de présenter au nouveau président de la RDC ses vœux de réussite dans ses nouvelles fonctions.

Pour Denis Christel Sassou N’Guesso, il n’a pas fallu aller bien loin, pour comprendre que l’impact des actions qu’il mène à travers la Fondation Perspectives d’Avenir qui, sans se substituer à l’État, s’est engagée à garantir à ses concitoyens un accès aux droits fondamentaux que sont le droit à la santé, à l’éducation et à la formation qualifiante est allé au-delà des frontières nationales.