Congo : Raymond Malonga libéré après six mois de détention

Le journaliste avait été reconnu coupable d’avoir diffamé Georgette Okemba, épouse de l’amiral Jean-Dominique Okemba.

 

Raymond Malonga, le directeur de l’hebdomadaire satirique indépendant Sel-Piment a été accueilli à sa sortie de prison par des membres de sa famille, ainsi que par quelques responsables d’ONG de défense des droits humains.

« Je suis soulagé de quitter la prison. Mais je suis malade parce que je souffre d’hypertension. Les conditions de détention sont vraiment déplorables (…). Je vais prendre un peu de repos avant de reprendre le travail », a déclaré Raymond Malonga,le journaliste de 60 ans.

L avait été arrêté sur son lit d’hôpital en février dernier, jugé et condamné à six mois d’emprisonnement ferme et à une amende 30 millions de FCFA (45 000 euros) pour avoir diffamé l’épouse d’un dignitaire du pouvoir, le journaliste Raymond Malonga a été libéré mercredi 11 août après avoir purgé sa peine.

Congo : le journaliste Raymond Malonga condamné à six mois de prison

Le directeur d’un hebdomadaire satirique congolais critique du régime en place a été condamné lundi à six mois d’emprisonnement ferme et à payer une amende de 30 millions de FCFA.

 

Le journaliste Raymond Malonga a été condamné à six de prison et à payer une amende de 30 millions de FCFA. Arrêté au début du mois de février pour diffamation, il a été jugé devant la Chambre correctionnelle du tribunal de Brazzaville qui l’a reconnu coupable. L’information a été confirmée par sa famille et plusieurs journalistes locaux l’ont relayée sur les réseaux sociaux.

« Raymond Malonga, 60 ans, a été jugé devant la Chambre correctionnelle du tribunal de Brazzaville qui l’a reconnu coupable de diffamation, l’a condamné à six mois de prison et à payer une amende de 30 millions de FCFA (plus de 45 000 euros) », a déclaré Trésor Nzila de l’Observatoire congolais des droits de l’homme (OCDH).

Le directeur de l’hebdomadaire satirique « Sel-Piment », aurait diffamé Georgette Okemba, épouse de l’Amiral Jean-Dominique Okemba, conseiller spécial du président Denis Sassou Nguesso, l’accusant d’avoir détourné un milliard de FCFA (1,5 million d’euros) du Trésor public. Arrêté début février sur le lit dans une clinique où il suivait un traitement, il avait été conduit directement à la maison d’arrêt.

Il faut dire que peu avant son arrestation son journal avait été suspendu pour une durée indéterminée par le Conseil supérieur de la liberté de communication que dirige Philippe Mvouo, un ancien ministre (2002-2007) et membre du Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir).

Notons que sa condamnation intervient le 3 mai alors que le monde célèbre la Journée internationale de la Liberté de la presse.

« Par cette condamnation le Congo envoie un signal négatif et inquiétant de la liberté de la presse », a indiqué Trésor Nzila. « On ne peut pas écoper d’une peine d’emprisonnement pour diffamation et d’une amende qui n’est pas proportionnelle à la faute », a-t-il encore dénoncé.

Rappelons que le classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontière (RSF) en 2020, met le Congo à la 118e place sur 180.

Congo : le journaliste Raymond Malonga a été emprisonné

Le directeur d’un hebdomadaire satirique congolais est accusé de diffamation et a été transféré à la maison d’arrêt de Brazzaville mardi 23 février 2021.

Raymond Malonga séjourne à la maison d’arrêt de Brazzaville depuis mardi 22 février 2021. Il a été arrêté pour diffamation, c’est du moins ce qu’a révélé l’union des professionnels de la presse.

« Notre collègue Raymond Malonga a été arrêté hier (mardi) et conduit directement à la maison d’arrêt parce qu’il aurait diffamé la femme d’une haute autorité du pays », a déclaré Jean-Charles Maniongui, président de l’Union des professionnels de la presse du Congo (UPPC).

« Cette arrestation intervient à un moment où l’attention du peuple congolais est focalisée sur l’élection présidentielle du 21 mars. C’est une tentative de musellement de la presse », a-t-il ajouté.

« A notre niveau nous sommes en train de rassembler tous les documents pour établir la responsabilité ou non de notre collègue », a expliqué M. Maniongui.

Congo: le directeur de publication de «Sel-Piment» interpellé

Le journaliste Raymond Malonga a été incarcéré, mardi 2 février, à la maison d’arrêt de Brazzaville sur ordre du procureur de la République.

L’hebdomadaire satirique « Sel-Piment » et son directeur de publication séjourne à la maison d’arrêt de Brazzaville. Raymond Malonga a été arrêté mardi 2 février 2021, sur ordre du procureur de la république. Il lui est reproché de n’avoir pas répondu à deux convocations après qu’il ait tenu des propos diffamatoires à l’endroit de l’épouse d’une autorité administrative.

Joe Ebina Washington, membre de la société civile et défenseur des droits de l’Homme, dénonce l’arrêt de Sel-Piment. Il a été joint au téléphone par nos confrères de RFI. Celui-ci estime que cette arrestation est excessive et envoie un mauvais signal à deux mois de l’élection présidentielle du 21 mars prochain.

« Nous demandons la libération évidemment de Raymond Malonga parce que les conditions de son arrestation sont inadmissibles. Il est souffrant, il est dans une clinique de Brazzaville. Et d’après le rapport que nous avons reçu, la police l’a arrêté et directement il a été conduit au tribunal et après écroué à la maison d’arrêt.

Cette méthode que nous considérons outrageuse est incompréhensible ! Je crois qu’il y a d’autres méthodes, je crois que les journalistes ont une représentation au ministère de la Communication. Il y a une autre méthode pour au moins qu’il soit écouté ou bien qu’il y ait une autre procédure.

Mais qu’il soit arrêté manu militari, nous pensons que cette arrestation est excessive. Surtout que nous sommes dans une période assez sensible dans la mesure où les élections sont à peu près dans deux mois. Donc, arrêter un journal et arrêter sa publication, cela pose problème sur la liberté des journalistes au Congo Brazzaville ! »