Congo-Sénatoriales 2023 : atelier de restitution des rapports du CSLC

Les membres du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), se sont réunis hier mercredi 30 août, en atelier pour faire une restitution de leurs rapports sur la régulation de la couverture médiatique des sénatoriales.

 

Le CSLC fait le point de ces missions pendant les sénatoriales du 20 août 2023. Au cours de la séance de restitution, un groupe de travail supervisé par le secrétaire général du conseil a été mis en place. Le but étant de procéder à la rédaction du rapport final qui sera transmis à qui de droit.

La République du Congo a tenu ses élections sénatoriales le 20 août 2023. A cette occasion, le CSLC a déployé des délégués dans onze des douze départements du pays pour s’assurer de la régulation de la couverture médiatique des élections sénatoriales.

Cette institution a entre autres pour missions en période électorale de de participer à l’établissement de la liste des formations et groupements politiques habilités à utiliser les antennes du service public de radiodiffusion et de télévision pour les émissions de propagande électorale ; fixer les règles pour la durée de la campagne électorale qui s’impose à tous les exploitants de services de communication audiovisuelle autorisés.

Autres missions du CSLC, arrêter la liste des médias autorisés à couvrir la campagne électorale ; répartir le temps d’antenne et le temps de parole entre les différents candidats ; déterminer les règles et les conditions de diffusion des activités des candidats, des partis et groupements politiques dans les médias retenus ; suivre et contrôler le respect scrupuleux du principe d’égalité de traitement aussi bien dans le cadre de la campagne électorale officielle que celui de l’information largement diffusée par les chaînes de communication audiovisuelle.

Congo-présidentielle 2021 : des observateurs déposent leurs rapports préliminaires au maire de Brazzaville

Le maire de Brazzaville Dieudonné Bantsimba a reçu le 30 mars à Brazzaville, les rapports préliminaires de deux missions d’observation électorale ayant observé le scrutin présidentiel du 21 mars dernier.

 

La mission de l’ONG Afrique Espérance, une institution panafricaine dotée du statut consultatif spécial des Nations unies a déployé, au cours de la présidentielle, des observateurs venus du Benin, de Côte d’Ivoire, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, du Togo et du Burkina-Faso.

« Nous avons travaillé pendant deux semaines pour superviser l’élection présidentielle. Nous avons constaté la qualité des travaux qui ont été menés ; ce qui a valu les élections apaisées et transparentes. Les recommandations faites en 2016 sont prises en compte. Nous avons apporté notre contribution à l’élan de démocratie au Congo », a indiqué Oyéoussi Charles Balogoun, chef de cette mission.

« Il revient à la Cour constitutionnelle de travailler de manière diligente et professionnelle pour décrisper le climat afin que le pays puisse reprendre avec ses activités », a-t-il ajouté.

Dans la même optique, le maire de Brazzaville a échangé avec une délégation de la Mission d’observation électorale de la société civile africaine (Moesca) conduite par son chef, Ben Barri qui s’est félicité du respect du calendrier électoral et de l’organisation en temps de crise financière du scrutin présidentiel au Congo.

« Le Congo a osé d’organiser cette élection dans la transparence et la non-violence. Nous avons remis au maire notre rapport préliminaire assorti des recommandations », a-t-il expliqué.

Congo-présidentielle 2021 : les rapports préliminaires des observateurs à la cour constitutionnelle

La cour constitutionnelle reçu les rapports préliminaires des observateurs le mercredi 24 mars 2021. Ces rapports pourront servir en cas de contentieux électoral.

 

Les résultats provisoires de la présidentielle ont été publiés en République du Congo. La Diaspora africaine en Europe, l’Observatoire panafricain des missions d’observation et le Plan international pour la démocratie et la paix en Afrique ont remis le 24 mars au président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki, les rapports préliminaires de leur mission relative à la présidentielle du 21 mars dernier.

Pour ces trois missions électorales d’observation, même si les élections se sont passées dans le calme, ils relèvent tout de même quelques irrégularités. Chef de mission de la Diaspora africaine en Europe, Jean K. Amoykon Eba a indiqué que la Cour constitutionnelle a besoin de ces rapports pour se prononcer en cas de contentieux électoral.

Pour le chef de mission du Plan international pour la démocratie et la paix en Afrique, Jean Marie Ngondjibangangte, c’est une nécessité de remettre une copie de leurs rapports à la Cour constitutionnelle.

« L’élection s’est très bien passée en dépit de quelques irrégularités. Nous disons honnêtement que le Congo a encore marqué un pas important dans le processus de la démocratisation. C’est une bonne chose pour le peuple congolais parce que nous avons senti sa maturité. Dans l’ensemble, les résultats reflètent ce qui s’est passé exactement dans les urnes », a-t-il souligné.