Congo : le Sénat adopte la loi sur la procréation médicalement assistée

Cette proposition de loi, initiée par le Sénateur Julien Ignace Matété Mounoi, médecin de formation a été votée avec amendements.

 

Les sénateurs ont adopté avec amendement vendredi 15 novembre la proposition de loi sur la procréation médicalement assistée (PMA). Cette loi a été initié par le Sénateur Julien Ignace Matété Mounoi, médecin de formation et rapporteur de la Commission Santé, Affaires sociales, Famille et Genre.

La PMA est pratiquée en République du Congo, mais de façon non officielle. C’est du moins ce qu’a affirmé le président de la Commission Santé, Affaires sociales, Famille et Genre, Jean Roger Ekoundzola. « La prise d’une loi pour encadrer cette méthode était devenue une impérieuse nécessité », a-t-il souligné lors de la présentation de la proposition de loi.

En République du Congo, le coût de la PMA varie entre 150.000 FCFA et 3.000.000 F CFA en fonction des techniques utilisées.

Congo : la proposition de loi sur le statut de l’artiste renvoyée à la Commission éducation

L’auteur de la proposition de loi et les membres de la commission ne s’entendent pas sur un ensemble d’amendements selon Pierre Ngolo, président du Sénat.

 

Le Sénat a renvoyé la proposition de loi portant statut de l’artiste, du spectacle, des arts visuels, graphiques et plastiques, de la mode, de la publicité, du technicien et de l’entrepreneur culturel et artistique à la Commission éducation, culture, science, information et technologie. Ce renvoie a pour but de dissiper  les divergences avec l’auteur de ladite proposition, Léonidas Carel Mottom Mamoni et la Commission.

« Apparemment, l’auteur de la proposition de loi et les membres de la commission ne s’entendent pas sur un ensemble de points. Il n’est pas donc utile de faire examiner cette proposition de loi par la plénière. Il est préférable que la proposition de loi soit renvoyée en commission pour mieux s’accorder avec son auteur », a dit, Pierre Ngolo, lors de la plénière qui devait adopter la proposition de loi.

Notons que, la Commission éducation, culture, science, information et technologie et l’auteur de la proposition de loi portant statut de l’artiste du spectacle, des arts visuels, graphiques et plastiques, de la mode, de la publicité, du technicien et de l’entrepreneur culturel et artistique ne sont pas tombés d’accord sur les amendements apportés dans la loi par les membres de la commission. Il s’agit du déplacement d’un alinéa de la loi et de la suppression d’un autre, proposé par l’auteur que les membres de la commission ont refusé d’acter.

« Nous avons assez d’arguments pour faire adopter cette proposition de loi. Nous allons simplement harmoniser nos violents à notre prochaine rencontre avec la commission du Sénat », est confiant Carel Mottom Mamoni.

La proposition de loi portant statut de l’artiste du spectacle, des arts visuels, graphiques et plastiques, de la mode, de la publicité, du technicien et de l’entrepreneur culturel et artistique consacre la reconnaissance de ce secteur par les lois en vigueur au Congo.

Elle reconnaît les travailleurs et entrepreneurs du secteur culturel et artistique et met en place le droit du travail applicable à cette catégorie d’acteurs qui ne sont pas pris en compte ni par le code du travail actuel, ni par le code de sécurité sociale et le régime fiscal.

Rappelons que cette proposition de loi a déjà été adoptée par l’Assemblée nationale le 18 décembre 2019 à sa plénière lors  de la 7e session.