Le ministre de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Hugues Ngouélondélé a procédé au lancement de ce projet d’inclusion socio-économique des jeunes.
La mise en pratique de ce projet pourra impacter près de 5 000 jeunes dont 50% des femmes. Mosala vise à renforcer l’adéquation formation-emploi, à améliorer l’employabilité des jeunes, à réduire les inégalités de genre et à maintenir les jeunes dans un emploi décent. Sa mise en œuvre est de la responsabilité du ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi à travers le Fonds national d’appui à l’employabilité et l’apprentissage et l’Agence congolaise pour l’emploi.
Financé par l’Agence française de développement et la délégation de l’Union européenne à hauteur de 6.7 milliards de FCFA, le projet Mosala sera exécuté pendant cinq ans au profit de la jeunesse congolaise.
Notons que les associations, les regroupements patronaux et institutions de formations sont aussi partenaires du projet. La carnaval Mosala va parcourir plusieurs départements du Congo afin de vulgariser ce projet. Pour le premier conseiller à la délégation de l’Union européenne, Bondo Tshiani, les enjeux de ce projet vise, entre autres, à préparer la jeunesse à se lancer dans le monde du travail en leur offrant les possibilités d’apprendre et de travailler.
Il sera question de faciliter la divulgation de l’information sur l’emploi avant de les orienter sur les métiers dont la demande est forte. Des jeunes demandeurs d’emploi et porteurs de projet qui souhaitent bénéficier des services de Mosala s’inscrivent déjà auprès des différents stands disponibles au village Mosala qui a été inauguré récemment.
Le projet interviendra dans plusieurs secteurs dont les plus importants sont le numérique, l’écotourisme, l’agriculture et la logistique.