Cette exigence permettra au Congo de se doter d’un document de deuxième génération qui prendra en compte les engagements internationaux liés aux défis actuels.
La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault a indiqué le 9 juin à Brazzaville que l’actualisation du Programme national d’action pour l’environnement (PNAE) allait permettre au Congo de se doter d’un document de deuxième génération qui prendra en compte les engagements internationaux liés aux défis actuels et aux thématiques émergentes sur la gestion environnementale.
«La question environnementale est devenue une variable majeure du développement durable, dont il représente l’un des trois piliers. On ne peut en effet assurer un développement durable sans une gestion écologiquement rationnelle de l’environnement », a expliqué Soudan Nonault, à l’ouverture de l’atelier de validation du Programme national d’action pour l’environnement.
Pour la ministre du Tourisme et de l’environnement, cette exigence reste plus ou moins limitée par le PNAE en vigueur depuis 1996 et qui ne s’adapte plus aux commodités internationales en matière de gestion de l’environnement. « D’où l’urgence de revoir ce plan national en vue de le moderniser et rendre plus efficace les politiques gouvernementales dans le secteur du tourisme et de l’environnement », a-t-elle dit.
« Près de trois décennies après son adoption, il est plus que nécessaire d’actualiser le PNAE en vue de le mettre en cohérence avec les évolutions socioéconomiques du pays et en y intégrant les problématiques environnementales qui ont émergé au cours de ces dernières décennies », a poursuivi Arlette Soudan Nonault.
Le représentant résident du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Maleye Diop, a souligné que son organisme continuera à accompagner le Congo dans l’amélioration de sa gestion des écosystèmes, la conservation de la biodiversité et, partant, l’amélioration des conditions de vie des populations.
« L’objectif global de ce travail d’actualisation du PNAE initié par le ministère du Tourisme et de l’environnement consiste à garantir un environnement sain et la mise en œuvre des mécanismes du développement durable par le pays au bénéfice des populations, et cela par la prise en compte de la durabilité environnementale dans les politiques, les stratégies, les plans, les programmes et les projets de développement », a-t-il fait savoir.
Le Congo, qui s’est inscrit dans la promotion de la biodiversité et de la lutte contre les effets de la dégradation de son environnement par le président de la République Dénis Sassou N’Guesso, par ailleurs initiateur du Fonds Bleu pour le bassin du Congo, s’assigne ainsi la mission d’améliorer sa gouvernance environnementale, en partant du cadre légal : le Plan national d’action pour l’environnement, en cours d’actualisation.