Congo-mort de Guy-Brice Parfait Kolélas : aucun impact sur le processus électoral

La mort de l’opposant congolais est survenue après que les congolais soient passés devant les urnes dimanche 21 mars 2021.

 

Quel sera l’impact du décès de Guy-Brice Parfait Kolélas sur le processus électoral au Congo-Brazzaville ? Dimanche 21 mars, il faisait partie des sept candidats en lice au scrutin avec pour objectif d’empêcher le président Denis Sassou Nguesso d’obtenir un nouveau mandat. Mais il s’est éteint dans la nuit de dimanche à lundi, alors qu’il venait de gagner Paris après une brutale dégradation de son état de santé causée par le Covid-19.

Pour le président de la Commission électorale, le processus continue : l’article 70 de la Constitution prévoit un report en cas de décès ou d’empêchement avant le premier tour. Or, « quand la mort a arraché notre frère (candidat) à notre affection, le choix des Congolaises et des Congolais était déjà dans les urnes » a déclaré Henri Bouka à notre correspondant, Loïcia Martial.

Un nouveau scrutin ?

Les proches du candidat décédé poursuivent leur propre compilation en attendant de comparer leurs chiffres avec ceux de la CENI, et de former leurs recours. Soit, si Guy-Brice Parfait Kolélas est donné qualifié pour le second tour, pour demander un nouveau scrutin en vertu du même article de la Loi fondamentale qui prévoit de  « procéder de nouveau à l’ensemble des opérations électorales ».

Premier tour « calamiteux »

Soit, dans le cas où Denis Sassou Nguesso est annoncé vainqueur dès le premier tour, pour dénoncer les « irrégularités » dans le vote. Autre candidat d’opposition, Mathias Dzon affirme qu’il saisira de toutes les manières la Cour constitutionnelle pour faire annuler le premier tour, qu’il juge « calamiteux ».

Congo-JIF : les femmes ont leur mot à dire dans le processus électoral

C’est ce que pense la ministre en charge de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo.

Les femmes congolaises de concert avec le reste des femmes du monde ont célébré la Journée internationale de la femme. Cette journée dédiée aux revendications des droits des femmes. A cet effet, la ministre qui présidée une rencontre pour l’occasion a demandé à ses sœurs de ne permettre à personne de détruire leurs rêves.

La Journée internationale de la femme commémorée au Congo sous  le thème : « Femme congolaise, la paix et le processus électoral dans le contexte de la pandémie à coronavirus ». Un thème qui devrait interpeller la femme congolaise, a-t-elle expliqué.

Pour Jacqueline Lydia Mikolo, la femme a une voix qui compte et ne doit pas permettre qu’on lui vole la paix. Elle doit aussi s’impliquer dans la réalisation des activités du mois de la femme.

Les femmes ont aussi été édifiées sur l’avant-projet de loi sur les violences faites aux femmes transmis au secrétariat général du gouvernement qui suit son cours. « L’avant-projet de loi intègre les nouvelles formes de violences basées sur le genre : les violences en milieu professionnel, les violences économiques et prend en compte la femme refugiée en tant qu’une personne vulnérable », a-t-elle déclaré.

Il faut relever qu’un numéro vert d’urgence est mis à la disposition des femmes  pour dénoncer toutes formes de violences faites à leur égard.  Le 14 44 est un numéro gratuit permettant aux victimes et aux témoins des actes de violences basées sur le genre de joindre les services de sécurité dans l’anonymat.

La ministre a rappelé quelques avancées significatives dans le domaine de l’éducation des filles. Selon elle, la scolarité est obligatoire jusqu’à l’âge de seize ans. Dans le domaine de la santé avec la gratuité de la césarienne, de la chirurgie de la grossesse extra utérine,  de l’implantation des Centres de santé intégrés maternels et infantiles et bien d’autres.

Congo-Présidentielle 2021 : l’Union européenne entend soutenir le processus

C’est pour confirmer cette information que l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula a rencontré Henri Bouka, le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI).

Le 21 mars prochain, les congolais devront élire leur nouveau président de la République. Une échéance qui s’annonce déjà mouvementé au sein de la classe politique. L’UE vient de rassurer de son soutien au processus électoral. C’est ce qui a permis la rencontre entre Raul Mateus Paula, ambassadeur de l’UE au Congo et Henri Bouka, président de la CNEI, mardi 26 janvier à Brazzaville.

Au menu des échanges des deux personnalités, l’évolution du processus électoral en cours, allant de la révision des listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats.

« Le président Bouka a bien mis en avant sa volonté en tant que commission électorale indépendante d’assurer un processus électoral transparent. Il m’a aussi rassuré que c’est possible d’avoir des missions d’observation électorale », a expliqué le chef de la délégation de l’UE en République du Congo.

Le soutien de l’UE, c’est aussi permettre aux journalistes de bien couvrir la campagne électorale. C’est à cet effet que cette organisation tient ce 28 janvier, en partenariat avec le Conseil supérieur de la liberté de communication, un séminaire de formation sur les processus électoraux. Animé par les experts nationaux et internationaux, ce déroulera par visioconférence et en présentiel à cause de la crise sanitaire.

Brazzaville va abriter le 8e sommet des chefs d’Etat et gouvernement du Comité de haut niveau de l’UA

Brazzaville va accueillir ce jeudi 30 janvier 2020 le 8ème sommet des chefs d’Etat et de gouvernement du Comité de haut niveau de l’Union Africaine (UA) sur la Libye.

Ce sommet, convoqué à l’initiative du chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso, président en exercice de ce Comité de haut de niveau de l’UA sur la Libye, va se tenir après celui de Berlin il y a quelques jours.

L’objectif est la recherche des solutions en vue de la résolution de la crise libyenne conformément aux recommandations de la dernière conférence de Berlin (Allemagne).

Sont attendus à Brazzaville : les Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye et des pays limitrophes de la Libye, les Représentants des Nations-Unies et de l’Union africaine ; les Représentants de la Communauté des Etats sahélo- sahariens ; les Représentants des pays impliqués dans la crise libyenne, ainsi que les différentes parties libyennes.

Cette réunion qui se tient avant le 33ème sommet de l’Union africaine permettra au comité de haut niveau et à tous les autres Chefs d’Etat et de Gouvernement attendus à Brazzaville, de réaffirmer la position de toute l’Afrique, celle qui consiste à privilégier le dialogue inter-libyen dans la recherche de la solution au conflit avant tout processus électoral.

Cette retrouvaille permettra à Son Excellence Denis Sassou N’Guesso, président du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la Libye de faire part à ses pairs du continent, les conclusions de la conférence tenue à Berlin, le 19 janvier dernier et de tous les efforts jusque-là consentis par le comité de haut niveau.

Brazzaville a accueilli plusieurs rencontres sur cette crise libyenne depuis 2018, toujours à l’initiative de Denis Sassou N’Guesso qui s’est insurgé à plusieurs reprises des tentatives de la communauté internationale de marginaliser l’Afrique dans la résolution de cette crise libyenne.

Brazzaville : la situation politique en RDC au centre d’un mini-sommet

Des chefs d’Etats d’Afrique centrale et Australe sont réunis depuis mercredi 26 décembre 2018, pour parler de la situation sur la paix et la sécurité dans la sous-région.

Cette rencontre a pour objectif principal, le processus électoral en République Démocratique du Congo. Les chefs d’État présent à cette réunion ont décidé de mettre un point d’honneur sur la situation en République démocratique du Congo. Mais il faut tout de même signaler que Kinshasa s’est fait remarquer par son l’absence.

« Les chefs d’État sont réunis pour passer en revue la situation sur la paix et la sécurité dans la sous-région. Mais ils vont débattre essentiellement du processus électoral en RDC », a déclaré le secrétaire général des affaires étrangères de la République du Congo-Brazzaville, Cyprien Sylvestre Mamina.

« La RDC n’est pas représentée pour l’heure, mais il n’est pas exclu qu’une délégation venant de ce pays vienne en retard au mini-sommet », a-t-il ajouté.

Le sommet a commencé à huis-clos ce mercredi et étaient présent les présidents de trois des neuf pays voisins de la RDC: Denis Sassou Nguesso (Congo-Brazzaville), Joao Lourenço (Angola), et Edgar Lungu (Zambie).

Les présidents de la Namibie, Hage Geingob, et du Botswana, Mokgweetsi Masisi, sont également présents à ce sommet conjoint de la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc) et de la Conférence internationale sur la région des Grands lacs (Cirgl).

En revanche, trois pays qui suivent de près la situation en RDC sont représentés : le Rwanda par son ministre des Affaires étrangères, et l’Ouganda et l’Afrique du Sud par des diplomates.

Le mini-sommet de Brazzaville intervient à quatre jours des élections générales reprogrammées le 30 décembre en RDC après un troisième report.

En RDC, la réunion tripartite note des «avancées» sur le processus électoral

Les présidents Joao Lourenço, Denis Sassou Nguesso et Joseph Kabila sont ressortis après 2h30 d’entretien de la salle sans adresser un seul mot aux  journalistes rassemblés au Palais de la Nation. Prenant place à bord d’un bus, ils se sont éloignés de la présidence vers le lieu du déjeuner. Ce n’est qu’après leur départ que le communiqué final a été distribué.

Ce communiqué final parle de « l’avancée du processus consensuel porté par l’Accord du 31 décembre 2016 ». En même temps, il « réitère l’appel à la retenue lancé à toutes les parties prenantes au processus électoral, appel lancé lors du dernier sommet de l’Union africaine… »

Denis Sassou Nguesso et Joao Manuel Lourenço demandent ainsi « à tous les acteurs politiques congolais et ceux de la société civile qu’ils se mobilisent en vue de la concrétisation de l’agenda électoral dans l’unité, le calme et la paix ». Cela comme pour dire, et le communiqué le souligne, non à « toute tentative d’accession au pouvoir par des voies non constitutionnelles ».

Mais comme le relève un diplomate, ce communiqué final est resté muet sur les tueries en cours en Ituri, sur la répression sanglante des marches des chrétiens ainsi que sur le harcèlement des religieux…