La secrétaire d’État chargée du développement durable, Nezha El Ouafi, a réitéré cet engagement du Maroc, à l’ouverture des travaux de la Commission d’évaluation des offres technico-financières.
Le Maroc s’engage à accompagner le processus d’opérationnalisation du fonds bleu pour le bassin du Congo. La secrétaire d’État chargée du développement durable de ce pays, Nezha El Ouafi, l’à réitéré à l’ouverture des travaux de la Commission d’évaluation des offres technico-financières relatives à l’étude de préfiguration de ce Fonds.
Un processus qui a pour ambition de redéfinir les bases d’une économie collaborative associant exploitation raisonnée des forêts et gestion durable des eaux des côtes maritimes, du fleuve Congo et de ses affluents.
El Ouafi a souligné que le processus d’opérationnalisation du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo se veut un outil financier de la Commission climat du même bassin, dont le Maroc s’est engagé à mobiliser le financement requis pour la réalisation de l’étude de préfiguration et à accompagner l’exécution de ses différentes étapes.
Elle a, dans ce sens, relevé que ce processus couronné par le premier Sommet des Chefs d’États et de Gouvernement sur le bassin du Congo, qui a eu lieu récemment à Brazzaville, a inauguré une nouvelle étape dans cet effort à travers la mobilisation active de tous les acteurs concernés, dans le cadre d’une coopération internationale et régionale résolument engagée.
« Ce sommet a été marqué par une déclaration qui a mis l’accent sur l’engagement de toutes les parties prenantes pour la mise en place des outils et des mécanismes nécessaires au lancement du Fonds », a-t-elle rappelé.
Pour sa part, la ministre du tourisme et de l’environnement de la République du Congo, et coordinatrice technique de la Commission, Arlette Soudan Nonault, a salué le rôle du Maroc dans l’accompagnement des pays du Congo dans la mise en place de cet instrument financier, en vue de favoriser le développement des populations et des communautés et de lutter contre les effets des changements climatiques.
La responsable congolaise a, par ailleurs, rappelé que la Commission d’évaluation des offres constitue la dernière étape dans l’attente de recruter un bureau d’études sur la préfiguration du Fonds bleu pour le Bassin du Congo, notant que cette phase doit être menée sur une base « transparente et inclusive », privilégiant la participation de toutes les parties prenantes.
Le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo sera l’outil opérationnel de la Commission Climat du Bassin du Congo, qui est l’une des trois Commissions créées lors du sommet des Chefs d’État et de Gouvernement Africains tenu à Marrakech, en marge de la COP22 à l’initiative de SM le Roi Mohammed VI, pour concilier la lutte contre les changements climatiques et le développement économique pour une émergence de l’Afrique.
L’initiative du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo, portée lors de la COP 22 à Marrakech par le président du Congo Denis Sassou N’Guesso vise à renforcer l’approche écosystémique de gestion intégrée du massif forestier et des eaux du Bassin du Congo, zone géographique couverte qui comprend plusieurs bassins hydrographiques et d’importantes zones côtières.