Congo : la police interpelle deux présumés trafiquants d’écailles de pangolin

Ces individus ont été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux gros sacs d’écailles et des griffes de pangolin géant.

 

Le 10 août 2024 à Owando, dans le département de la Cuvette, ces présumés trafiquants ont été interpellés. Ils avaient à leur possession deux gros sacs contenant une importante quantité d’écailles et des griffes de pangolin géant, espèce animale intégralement protégée par la loi.

Ces présumés délinquants fauniques auraient ramené ces produits de faune de Ouesso dans le Département de la Sangha. Ils avaient pour Objectif de trouver des clients à Owando à qui ils vendraient la marchandise.

Le premier malfrat, aurait acheté ces écailles dans plusieurs villages du département de la Sangha, où il a participé aux travaux d’installation de la fibre optique. Le second quant à lui, s’en est procuré dans les villages environnants de Ouesso. Pour échapper au contrôle des agents des Eaux et Forêts, ils auraient camouflé ces écailles et griffes de pangolin géant dans les roues de secours des véhicules.

Ces malfrats ont été arrêtés par les éléments de la Région de Gendarmerie d’Owando avec l’appui des agents de la Direction Départementale de l’Economie Forestière de la Cuvette et celui du Projet d’Appui à l’Application de la Loi sur la Faune sauvage (PALF). Ils sont accusés de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux gros sacs d’écailles et 24 griffes de pangolin géant.

Ils risquent des peines allant de deux à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende pouvant atteindre cinq millions de FCFA conformément à la loi.

Congo : deux présumés trafiquants de peau de panthère arrêtés à Pointe-Noire

Ils ont été interpellés par les éléments de la région de gendarmerie de Pointe-Noire et agents de la direction départementale de l’Economie forestière.

 

Les deux présumés délinquants fauniques appartiendraient à un réseau bien organisé. L’un des deux aurait ramené cette peau de panthère au village Bokania dans le district de Makoua, département de la Cuvette. La peau de panthère aurait été transporté par cet individu de ce village jusqu’à Pointe-Noire pour être revendue.

Les deux présumés trafiquants seront auditionnés par les autres services habilités car la panthère fait partie des espèces animales intégralement protégées par la loi au Congo. Ils ont été interpellés par les éléments de la région de gendarmerie de Pointe-Noire et agents de la direction départementale de l’Economie forestière en collaboration avec ceux du Projet d’appui à l’application de la loi sur la Faune sauvage pour délit de détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère. 

Ces présumés délinquants sont poursuivis pour détention, circulation et tentative de commercialisation d’une peau de panthère.

Les deux présumés trafiquants fauniques et leurs acolytes, une fois rattrapés par les services habilités, risquent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme ainsi qu’une amende allant jusqu’à cinq millions de francs CFA chacun conformément à la loi.

Congo : deux présumés trafiquants d’ivoire devant la justice

Ils ont été pris en flagrant délit de détention, circulation et tentative de commercialisation de quatre pointes d’ivoire représentant deux éléphants massacrés.

 

Deux présumés trafiquants d’ivoire ont été déféré le 06 août 2023, au tribunal de grande instance de Brazzaville. Ils sont accusés de détention, circulation et tentative de commercialisation de quatre pointes d’ivoire représentant deux éléphants massacrés.

Les ivoires saisis auraient été achetés dans le département des Plateaux et transportés jusqu’à Brazzaville pour la commercialisation. Ces malfrats ont été interpellés par les éléments de la Région de gendarmerie de Brazzaville et ceux de la Direction départementale de l’Economie forestière avec le concours technique du Projet d’appui à l’application de la loi sur la Faune sauvage (Palf).

En République du Congo, l’éléphant fait partie des espèces animales intégralement protégées, conformément à loi.

Congo : interpellation de 04 présumés trafiquants de perroquets gris du Gabon

Ils ont été interpellés le 28 juin 2023, à Pointe-Noire, avec en leur possession quarante-cinq perroquets gris du Gabon.

 

La police de Pointe-Noire a interpellé quatre présumés trafiquants pour la détention et la circulation illégales des perroquets gris du Gabon, ces oiseaux protégés, en voie de disparition.

Les animaux sauvages, intégralement protégés par la loi, ne doivent pas être des animaux de compagnie. Ils peuvent être porteurs de maladies contagieuses. Les conventions signées et ratifiées par le Congo interdissent de les capturer, les abattre, les blesser ou les détenir.

Ces quarante-cinq perroquets gris du Gabon auraient été capturés dans les forêts du village Mboulevoka, district de Loango, dans le département du Kouilou, avant d’être placés dans deux cages de fortune par l’un de ces quatre présumés trafiquants. Ce dernier les aurait transportés de ce village pour Pointe-Noire avec pour objectif de les vendre. Les trois autres ont soit préfinancé la capture, soit joué le rôle de démarcheurs. L’un d’eux aurait même publié les photos des perroquets dans les réseaux sociaux afin d’attirer la clientèle.

Célestin Boussiengué, directeur départemental de l’Economie forestière de Pointe-Noire, a indiqué : « Pour ces citoyens qui ont été pris la main dans le sac, c’est la prison qui les attend », ajoutant: « Nous avons engagé la procédure avec nos collègues de la gendarmerie pour que ces individus-là finissent en prison ».

L’interpellation a été réalisée par les agents de la section de recherches judiciaires et de ceux de l’escadron de sécurité et d’intervention de la région de gendarmerie évoluant à Pointe-Noire, en collaboration avec les agents de la direction départementale de l’Economie forestière de Pointe-Noire et appuyés techniquement par le Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (Palf).

Congo : deux présumés trafiquants de mandrill devant la justice

Les deux présumés délinquants fauniques, interpellés le 19 mars dernier à Dolisie, détenaient de manière illégale un jeune mandrill, animal intégralement protégé par la loi au Congo.

 

Le tribunal de grande instance de la ville de Dolisie aura à la barre, ce 22 octobre, deux présumés trafiquants d’un bébé mandrill vivant, interpellés par les services de lutte contre le trafic illicite d’espèces protégées.

Les deux présumés délinquants fauniques, interpellés le 19 mars dernier à Dolisie, chef-lieu du département du Niari, détenaient de manière illégale un jeune mandrill, animal intégralement protégé par la loi au Congo. Ils l’avaient transporté de la ville de Mossendjo à Dolisie dans des conditions inadéquates, dans le but de le vendre.

Conformément à la loi, les deux présumés trafiquants sont passibles de peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme et d’une amende dont le montant peut s’élever jusqu’à cinq millions de FCFA.

Le mandrill est classé parmi les espèces animaliers vulnérables par l’Union internationale de la conservation de la nature et figure dans l’annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, c’est-à-dire dans la catégorie la plus menacée de disparition.

Plus rare dans les massifs forestiers de la République du Congo, le mandrill est une espèce de primates que l’on trouve dans le sud du Cameroun, au Gabon et en Guinée équatoriale. Après sa saisie, le jeune mandrill avait été confié à une équipe de l’Institut Jane Goodall pour recevoir les soins appropriés avant d’être relâché dans son habitat naturel.

Signalons que l’interpellation de ces deux contrevenants avait été faite par les agents de la direction départementale de l’Economie forestière, en collaboration avec ceux de la gendarmerie, avec le concours technique de ceux du Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage.