Congo-présidentielle 2021 : les rapports préliminaires des observateurs à la cour constitutionnelle

La cour constitutionnelle reçu les rapports préliminaires des observateurs le mercredi 24 mars 2021. Ces rapports pourront servir en cas de contentieux électoral.

 

Les résultats provisoires de la présidentielle ont été publiés en République du Congo. La Diaspora africaine en Europe, l’Observatoire panafricain des missions d’observation et le Plan international pour la démocratie et la paix en Afrique ont remis le 24 mars au président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki, les rapports préliminaires de leur mission relative à la présidentielle du 21 mars dernier.

Pour ces trois missions électorales d’observation, même si les élections se sont passées dans le calme, ils relèvent tout de même quelques irrégularités. Chef de mission de la Diaspora africaine en Europe, Jean K. Amoykon Eba a indiqué que la Cour constitutionnelle a besoin de ces rapports pour se prononcer en cas de contentieux électoral.

Pour le chef de mission du Plan international pour la démocratie et la paix en Afrique, Jean Marie Ngondjibangangte, c’est une nécessité de remettre une copie de leurs rapports à la Cour constitutionnelle.

« L’élection s’est très bien passée en dépit de quelques irrégularités. Nous disons honnêtement que le Congo a encore marqué un pas important dans le processus de la démocratisation. C’est une bonne chose pour le peuple congolais parce que nous avons senti sa maturité. Dans l’ensemble, les résultats reflètent ce qui s’est passé exactement dans les urnes », a-t-il souligné.

Congo : « Difficile de se taire » pour Bertin Pandi Ngouari

L’auteur congolais vient de commettre un ouvrage dans lequel il parle de sa vie, ses aspirations et son programme en tant que candidat à l’élection présidentielle de 2021.

« Difficile de se taire », fait son entrée dans la sphère littéraire congolaise. C’est le titre du nouvel ouvrage de Bertin Pandi Ngouari. Cet auteur congolais et homme politique dévoile dans son livre son parcours, ses succès comme ses échecs. L’auteur confesse aussi tout l’amour et l’espoir qu’il a pour son pays le Congo. Un pays selon lui qui a plein de promesses où il ambitionne de devenir le prochain président. « Difficile de se taire » a été édité par les Éditions Jets d’Encre.

« En 2008, alors que j’étais en prison, pour avoir été accusé de complot contre la sûreté de l’État, Dieu me parla dans un songe, me demandant d’écrire un livre sur les œuvres qu’il a faites afin de fortifier son peuple et montrer sa gloire dans nos vies quotidiennes. J’acceptai d’écrire pour sa gloire et uniquement pour sa gloire. Alors, il multiplia ses bénédictions à mon égard, en dépit du fait que les combats allaient continuer. Face à cette ordonnance de Dieu, je ne peux pas prendre le risque de me taire. Car il est Dieu, je le connais, et je ne mentirai pas à Dieu. », extrait du livre.

Il est véritablement découvert au Congo en 2009, lorsqu’il se présente aux élections présidentielles. Candidat malheureux de ces élections, il décide alors de soutenir la candidature en 2016, de Jean-Marie Michel Mokoko. Un joker qui ne gagnera pas.

Bertin Pandi Ngouari  a connu l’exil et la prison. De cette expérience, il en ressort avec pour ambition de brigué la magistrature suprême en 2021. Il se voit comme celui-là qui doit rompre le silence qui n’a que trop duré pour que le Congo prospère comme il le mérite. Pour ce congolais,  il est grand temps de s’extraire des querelles ancestrales et de planter les graines du bien, de l’amour et de la fraternité.

Né le 19 septembre 1965 à Pointe-Noire, Bertin Pandi Ngouari se propose d’emprunter, le chemin d’avenir sur lequel il appelle ses compatriotes à le suivre.