Congo : Alassane Ouattara et Félix Tshisekedi invités à l’investiture de Sassou N’Guesso

Les chefs des Etats de la Côte d’Ivoire et de la République démocratique du Congo prendront par la prestation de serment du président congolais.

 

Selon un communiqué de la Présidence ivoirienne, Alassane Ouattara qui est en séjour en France se rendra ensuite au Congo pour assister à l’investiture de Denis Sassou N’Guesso. Ladite cérémonie aura lieu vendredi 16 avril au Palais des congrès de Brazzaville.

Un autre chef d’Etat dont on sait qu’il sera présent à cette cérémonie d’investiture, c’est Félix-Antoine Tshisekedi. Le président de la RDC a reçu en audience à la Cité de l’Union africaine, l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Démocratique du Congo en République du Congo, Christophe Muzungu. Celui-ci était porteur de l’invitation l’investiture du Président Denis Sassou Nguesso.

La Cour constitutionnelle du Congo a validé le mardi 6 avril dernier l’élection de Denis Sassou-Nguesso au scrutin du 21 mars 2021. Il a recueilli 88,40% de suffrages au lieu de 88,57% de voix, selon les résultats provisoires que la Cour a légèrement modifiés après avoir rejeté les recours en annulation de trois opposants.

Congo : Denis Sassou N’Guesso prête serment le 16 avril 2021

La cour constitutionnelle a confirmé la réélection du Chef de l’Etat congolais. Son investiture aura lieu le 16 avril au palais des congrès.

 

Denis Sassou N’Guesso va entamer un quatrième mandat en République du Congo. Il est le vainqueur de l’élection présidentielle qui s’est déroulé les 17 et 21 mars 2021. La cour constitutionnelle a confirmé sa réélection et son investiture est prévue le 16 avril prochain au Palais des congrès.

Face aux crises sanitaire, économique et financière, Denis Sassou N’Guesso sera confronté à une présidence des plus difficiles. Le 16 avril marquera un nouveau tournant dans la vie politique nationale. Après son investiture, le Président de la République s’adressera au peuple congolais dans une allocution solennelle.

L’opposant et candidat malheureux à la présidentielle du 21 mars dernier, Mathias Dzon continue de protester les résultats de la présidentielle de 21 mars 2021. Dans un communiqué de presse, ce dernier a réaffirmé que « les résultats ne sont pas conformes aux vrais résultats sortis des urnes ».

Congo-présidentielle 2021 : Alassane Ouattara félicite Denis Sassou N’Guesso

Le Chef d’Etat ivoirien a adressé ses félicitations à son homologue congolais qui vient d’être réélu pour un quatrième mandat.

La cour constitutionnelle de Brazzaville a confirmé la réélection de Denis Sassou N’Guesso à la magistrature du suprême de la République du Congo. Son homologue ivoirien, Alassane Ouattara l’a congratulé « pour brillante réélection ».

« J’adresse mes chaleureuses félicitations à mon ami et frère, Denis Sassou N’Guesso pour sa brillante réélection à la présidence de la République du Congo. Je lui réitère ma disponibilité à œuvrer au raffermissement des excellentes relations de fraternité et de coopération qui unissent nos deux pays », a écrit le Président ivoirien sur son compte Twitter.

Rappelons qu’en décembre 2020, Alassane Ouattara qui avait prêté serment palais présidentiel d’Abidjan, avait remercié Denis Sassou N’Guesso de sa présence en le désignant par un surnom affectueux : « Empereur ».

Congo-présidentielle 2021 : la cour constitutionnelle approuve la victoire de Denis Sassou N’Guesso

Après avoir rejeté les recours de l’opposition, la plus haute instance juridique de la République du Congo valide l’élection du Candidat Denis Sassou N’Guesso.

 

C’est définitif, Denis Sassou Nguesso est de nouveau élu à la magistrature suprême de la République du Congo. La Cour constitutionnelle de la République du Congo a entériné sa réélection ce mardi 6 avril 2021 et a rejeté les recours de l’opposition.

« Sur les résultats définitifs de l’élection (…), la Cour constitutionnelle a procédé aux rectifications et ajustements nécessaires. Est déclaré élu le candidat Denis Sassou Nguesso qui, à l’occasion du scrutin présidentiel, a recueilli 88,40% », a déclaré Auguste Iloki, président de la plus haute instance judiciaire du pays.

L’élection présidentielle s’est tenue en République du Congo le 17 mars pour les militaires et le 21 mars pour le reste de la population. Il s’est agi d’élire le président de la République du Congo pour un mandat de cinq ans.

Congo-Présidentielle 2021 : la Cour constitutionnelle statue sur trois recours en annulation

L’audience relative au contentieux de l’élection présidentielle des 17 et 21 mars derniers se déroule le 6 avril à Brazzaville, a annoncé un communiqué de la Cour constitutionnelle.

 

Le juge du contentieux électoral va, en effet, statuer sur trois recours dont deux aux fins d’annulation et de report du premier tour de l’élection du président de la République, déposés par le candidat Mathias Dzon et l’allié du feu candidat Guy Brice Parfait Kolelas, Jean-Jacques Serge Yhomby-Opango. Le troisième recours aux fins du report du premier tour du scrutin des 17 et 21 mars émane de Christian Mozoma.

Le président de la Cour constitutionnelle, Auguste Iloki, prévenait déjà après la réception des résultats provisoires qu’en cas d’irrégularités constatées dans les procès-verbaux, le juge du contentieux électoral appliquera la loi en annulant partiellement ou totalement l’élection.

« La Cour appliquera simplement la loi. Ceci au regard des procès-verbaux, des réclamations que feront les candidats qui contestent l’élection présidentielle », promettait-il.

Notons que selon les résultats provisoires, le président sortant Denis Sassou N’Guesso a remporté le scrutin dès le premier tour avec 1 562 948 voix, soit 88,57% contre 138 433 voix, soit 7,84% pour le défunt Guy Brice Parfait Kolelas, décédé le lendemain du vote. Mathias Dzon qui a déposé un recours en annulation a obtenu 33 496 voix, soit 1,90% ; Joseph Kignoumbi-Kia-Mboungou : 10 607 voix, soit 0,60% ; Dave Uphrem Mafoula : 9 585 voix, soit 0,54% ; Albert Oniangué : 6 908 voix, soit 0,39% ; Anguios Nganguia Engambé : 2 701 voix, soit 0,15.

« Conformément aux textes en vigueur, la Cour constitutionnelle va examiner ces résultats et proclamer élu le candidat qui a gagné l’élection présidentielle », assurait Auguste Iloki.

Congo-présidentielle 2021 : des observateurs déposent leurs rapports préliminaires au maire de Brazzaville

Le maire de Brazzaville Dieudonné Bantsimba a reçu le 30 mars à Brazzaville, les rapports préliminaires de deux missions d’observation électorale ayant observé le scrutin présidentiel du 21 mars dernier.

 

La mission de l’ONG Afrique Espérance, une institution panafricaine dotée du statut consultatif spécial des Nations unies a déployé, au cours de la présidentielle, des observateurs venus du Benin, de Côte d’Ivoire, du Cameroun, de la République démocratique du Congo, du Togo et du Burkina-Faso.

« Nous avons travaillé pendant deux semaines pour superviser l’élection présidentielle. Nous avons constaté la qualité des travaux qui ont été menés ; ce qui a valu les élections apaisées et transparentes. Les recommandations faites en 2016 sont prises en compte. Nous avons apporté notre contribution à l’élan de démocratie au Congo », a indiqué Oyéoussi Charles Balogoun, chef de cette mission.

« Il revient à la Cour constitutionnelle de travailler de manière diligente et professionnelle pour décrisper le climat afin que le pays puisse reprendre avec ses activités », a-t-il ajouté.

Dans la même optique, le maire de Brazzaville a échangé avec une délégation de la Mission d’observation électorale de la société civile africaine (Moesca) conduite par son chef, Ben Barri qui s’est félicité du respect du calendrier électoral et de l’organisation en temps de crise financière du scrutin présidentiel au Congo.

« Le Congo a osé d’organiser cette élection dans la transparence et la non-violence. Nous avons remis au maire notre rapport préliminaire assorti des recommandations », a-t-il expliqué.

Congo-présidentielle 2021 : un parti allié au camp Kolélas dépose un recours

Le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), a déposé lundi 29 mars un recours auprès de la Cour constitutionnelle.

 

Lundi 29 mars 2021, le Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), parti allié qui a battu campagne pour le regretté opposant Guy-Brice Parfait Kolélas, a déposé un recours auprès de la Cour constitutionnelle. L’objectif est d’obtenir l’annulation du scrutin présidentiel du 21 mars dont les résultats provisoires ont donné vainqueur le président Denis Sassou Nguesso qui cumule 36 ans à la tête du pays.

« Notre recours a été réceptionné par la Cour. Maintenant, nous attendons ce que les juges décideront dans les jours qui viennent », déclare Jean-Jacques Serge Yhombi Opango, dirigeant du RDD qui a déposé le recours à titre personnel.

Pour cet homme politique, l’élection doit être annulée parce que son partenaire, le regretté candidat Guy-Brice Parfait Kolélas, n’a pas pris part au processus jusqu’au bout. Un argument qui s’appuie notamment sur l’article 70 de la constitution.

« Nous nous appuyons sur l’aspect de l’article 70, qui dit simplement que si avant le premier tour un des candidats décède ou se trouve définitivement empêché, la Cour constitutionnelle prononce le report de l’élection. Ce qui était le cas parce que nous avons bien vu que le candidat Guy-Brice Parfait Kolélas n’a pas pu venir au meeting de clôture [du 19 mars, à deux jours du vote, NDLR]. Il a donc été empêché. Il est rentré en clinique dès 14 heures et il s’en est suivi son décès », a-t-il argumenté.

Jean-Jacques Serge Yhombi Opango déclare qu’il aurait une autre raison pour demander l’annulation de l’élection, en sus de l’article évoqué, les conditions de son organisation. Pour lui, le scrutin s’est tenu dans le désordre.

Avant lui, le candidat Mathias Dzon a également déposé un recours.

Congo-présidentielle 2021 : Dave Uphrem Mafoula félicite Denis Sassou N’Guesso pour sa réélection

Le benjamin des sept candidats en lice pour le scrutin présidentiel du 21 mars dernier, a pris acte des résultats provisoires.

 

Dave Uphrem Mafoula, 38 ans, le benjamin des sept candidats en lice pour le scrutin présidentiel du 21 mars dernier, a pris acte des résultats provisoires de l’élection présidentielle et félicite Denis Sassou N’Guesso, Président réélu, « par amour patriotique ».

Le candidat malheureux, Dave Uphrem Mafoula, rappelle en outre que le peuple s’attend à une « gouvernance juste et équitable ».

Dirigeant survivant de l’époque des partis uniques, Denis Sassou N’Guesso a été réélu dès le premier tour à la tête du Congo-Brazzaville, avec 88,57% des voix, selon les résultats provisoires de la Commission électorale, annoncés mardi par le ministre de l’Intérieur.

Sassou N’Guesso, 77 ans dont 36 au pouvoir, distance très largement son principal rival, Guy-Brice Parfait Kolélas, décédé lundi (7,84%). L’ancien ministre Mathias Dzon obtient 1,90% et les autres candidats sont en dessous de 1% d’après ces mêmes résultats.

La participation au scrutin de dimanche 21 mars 2021 s’est établie à 67,55%.

L’opposant congolais, Mathias Dzon, 73 ans, a déposé jeudi 25 mars 2021 un recours en annulation du scrutin présidentiel du 21 mars. Il pense que le vote a été entaché de nombreuses irrégularités et doit être annulé également suite à la mort d’un candidat en plein processus, notamment Guy-Brice Parfait Kolélas.

La Cour constitutionnelle dispose de deux semaines pour proclamer les résultats définitifs.

Congo-présidentielle 2021 : Mathias Dzon dépose un recours en annulation des résultats du 1er tour de l’élection

Arrivé en troisième position avec 1, 90% des suffrages exprimés, Le candidat de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), conteste les résultats provisoires.

 

Le candidat de l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD), Mathias Dzon, a déposé à la Cour constitutionnelle le 25 mars 2021. Ce recours vise l’annulation des résultats du 1er tour de l’élection présidentielle des 17 et 21 mars derniers.

Arrivé en troisième position avec 1, 90% des suffrages exprimés, le 1er secrétaire national de l’Union patriotique pour le renouveau national (UPRN), a contesté le 24 mars lors d’un point presse, les résultats provisoires rendus publics par le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou.

« Je ne reconnais pas ces faux résultats et les rejette catégoriquement. J’attaquerai ce mensonge d’Etat auprès de la Cour constitutionnelle », avait lancé Mathias Dzon.

Lors de ce point de presse, Mathias Dzon a aussi soulevé l’empêchement « définitif » d’un des sept candidats en lice, feu Guy Brice Parfait Kolelas, appelant à l’application immédiate de l’article 70 de la Constitution. Cet article dispose, a-t-il rappelé : « Avant le premier tour, en cas de décès ou d’empêchement définitif d’un candidat, l’élection est reportée de 90 jours, à compter de la date du report… Le pouvoir a délibérément camouflé à l’opinion nationale et internationale, l’empêchement définitif du candidat Parfait Kolelas avant le premier tour, pour se donner les moyens de perpétrer un nouveau coup d’Etat électoral ».

Congo-Présidentielle 2021 : UJ-CEMAC et le Parlement africain note un scrutin crédible

La mission conjointe des organisations africaines, membres de l’Ecosoc des Nations unies, a publié, le 23 mars à Brazzaville, son rapport préliminaire d’inspection.

Pour s’assurer du bon déroulement du vote au Congo, la mission conjointe d’observation est composée du Parlement africain, Afrique Espérance et l’UJ-CEMAC a déployé des délégués à travers le pays. Sur la base des rapports du terrain, la mission conjointe d’observation a relevé que le scrutin s’est tenu globalement dans le calme et la paix. Elle a, par ailleurs, relevé quelques défaillances techniques d’ordre organisationnel, faiblesses qui, selon elle, n’étaient pas de nature à entacher la fiabilité et la crédibilité du vote.

La mission conjointe a émis quelques recommandations. A l’endroit du gouvernement et de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), elle suggère, entre autres, l’implication des femmes dans le processus électoral et encourage les candidatures féminines à l’élection présidentielle.

De même, elle recommande la formation des journalistes sur les questions électorales et sur leur responsabilité sociale et professionnelle en période d’élection. La mission conjointe exige aussi l’implication de la diaspora dans le cheminement politique du pays, en créant les conditions de leur participation au scrutin.

Aux candidats à l’élection et aux formations politiques, cette  mission leur propose l’éducation de leurs militants aux valeurs civiques, à la culture de la tolérance, l’amour de la patrie et à faire recours à des voies légales en cas de contestation des résultats.

A la société civile, par contre, la mission conjointe d’observation recommande la poursuite de la sensibilisation auprès des populations sur le processus électoral. Elle a été co-conduite par l’Ivoirien Jean Claude Dro Kessé, le Béninois Charles Oyéoussi Balogoun et le Camerounais Cyrile N’Tchasep Nguiegang.

Congo-présidentielle 2021 : 2,5 millions d’électeurs doivent élire leur président

Les bureaux de vote ont ouvert, dimanche 21 mars, pour recevoir les quelques 2,5 millions d’électeurs dans le cadre de l’élection présidentielle.

 

Quelque 2,5 millions d’électeurs sont appelés aux urnes, dimanche, au Congo-Brazzaville. L’indétrônable président sortant, Denis Sassou Nguesso, veut s’y faire réélire dès le premier tour face à six adversaires qui mettent déjà en cause la transparence du scrutin.

Les bureaux de vote ont ouvert, dimanche 21 mars, pour l’élection présidentielle au Congo-Brazzaville. Quelque 2,5 millions d’électeurs sont appelés à voter pour l’un des sept candidats, dont le président sortant Denis Sassou Nguesso qui veut se faire réélire dès le premier tour.

« Un coup, K-O », ont annoncé les affiches de campagne du président-candidat, 77 ans dont 36 au pouvoir, tout à sa volonté de valider dès dimanche un nouveau mandat de cinq ans. L’ancien officier a déjà été réélu trois fois depuis 2002.

Au fil d’une campagne sans incident, il a déroulé ses deux priorités, la jeunesse et le développement de l’agriculture, pour rompre avec l’économie de la rente pétrolière et la dépendance aux importations.

Congo-présidentielle : les congolais devant les urnes

Sept adversaires sont en lice, dont le président sortant Denis Sassou-Ngueso qui cumule déjà à 77 ans, 36 ans à la tête du pays.

 

Au total près de 2,5 millions d’électeurs sont attendus aux urnes. Avant eux, environ 60 000 agents de la force publique ont accompli leur devoir mercredi dernier. Les électeurs qui n’ont pas reçu leurs cartes à domicile peuvent les retirer à l’entrée du bureau de vote. C’est du moins ce qu’a indiqué le ministère de l’Intérieur.

Ce sont plus de 5 700 bureaux de vote qui seront ouverts entre 7 heures et 18 heures. « Il ne se pose pas du tout un problème de matériel électoral. Celui-ci est bien en place déjà », assure une source à la Commission nationale électorale indépendante.

Un des principaux enjeux du scrutin est sans nul doute le taux de participation. Elle a eu tendance à baisser au Congo depuis une quinzaine d’année, à l’exception notable de la présidentielle de 2016. Verra-t-on cette année encore des files d’attente devant les bureaux de vote ? Beaucoup en doutent à Brazzaville, où la lassitude est grande vis-à-vis de la classe politique, et où une part non négligeable de la population considère ce scrutin « joué d’avance ».

Autre enjeu, celui de la transparence. Tous les candidats seront-ils par exemple en mesure de déployer des délégués dans chacun des plus de 5 700 bureaux de vote ? Tous les procès-verbaux leurs seront-ils remis à la fin de la journée ? Questions d’autant plus importantes que certains opposants ont déjà laissé annoncer qu’ils se préparaient à contester les résultats et que la Conférence épiscopale n’a pas été autorisée à déployer ses observateurs sur le terrain.

Moins d’observateurs que prévus

Le scrutin se déroulera donc avec moins d’observateurs que prévus. Du côté des observateurs nationaux, ils seront près d’un millier sur le terrain ce dimanche, selon l’un des vice-présidents de la commission électorale. Cela aurait pu être beaucoup plus si l’Eglise catholique ne s’était pas vu refuser l’accréditation des quelques 4 000 observateurs qu’elle a formés et pensait déployer.

Du côté des internationaux seront présents une vingtaine d’observateurs de l’Union africaine,– moins que prévu en raison de la pandémie de Covid-19. Ils seront répartis entre Brazzaville, Ouesso, le Niari, la Sangha et le Pool. Il y aura aussi une trentaine d’observateurs de la CIRGL ainsi qu’une équipe de la CEEAC. Tous sont arrivés récemment, pour des missions dites « de court terme », et non pour une observation de l’ensemble du processus.

L’Union européenne, elle, n’a pas déployé de mission, faute d’avoir été saisie d’une requête formelle des autorités congolaises. Pour ce qui est des diplomates en poste à Brazzaville, peu d’ambassades ont sollicité une accréditation. « Ce genre d’observation ne peut être que très partielle », explique un diplomate qui pointe aussi la crainte de certaines chancelleries.

Sur le plan sécuritaire, le climat qui entoure ce scrutin paraît cependant moins lourd qu’il y a cinq ans. Cette semaine, le pasteur Ntumi, ex-chef rebelle du Pool, théâtre d’une guerre civile au lendemain de dernière présentielle a lancé un appel à la « paix ». Sans soutenir aucun candidat cette fois il a estimé que cette élection « ne doit pas être l’occasion de réveiller les vieux démons de la division ».

Congo : Esther Gayama invite les femmes cadres à soutenir la candidature de Sassou Nguesso

C’était l’objet de la rencontre entre la porte-parole du candidat à la présidentielle de mars prochain, Denis Sassou Nguesso et les femmes cadres du Congo.

 

Elles étaient nombreuses ces femmes médecins, universitaires, banquières, économistes, Cheffes d’entreprises entre autres à cette rencontre organisée par Esther Gayama. Il s’est agi pour la porte-parole de Dénis Sassou Nguesso, en charge des questions du genre et des personnes vulnérables de transmettre un message de son candidat. Ce message était celui de soutenir ce candidat à la présidentielle du 21 mars 2021.

Dans un double contexte du mois de la femme et de l’élection présidentielle au Congo, le moment était opportun pour Esther Gayama de susciter l’engagement des femmes dans la sphère politique et rassurer celles-ci sur la politique du Président Denis Sassou Nguesso en faveur de la gent féminine. Esther Gayama a tenu à rappeler les nombreux chantiers tantôt entamés, tantôt achevés par Dénis Sassou Nguesso sur les questions du genre. Une opportunité pour la porte-parole d’inviter les femmes cadres à accompagner l’action du Président sortant.

Le développement du Congo ne saurait être effectif sans l’implication des femmes cadres selon Esther Gayama. « L’engagement massif des femmes cadres en politique est la condition sine qua none à l’érection de la parité dans notre pays le Congo » a argué Esther Gayama.

« Message entendu et approuvé » par les femmes cadres du Congo.

Congo-présidentielle 2021 : un vote serein pour les agents de force publique

Au moins 131 bureaux étaient ouverts entre 7 et 17 heures sur l’ensemble du pays, pour recevoir entre 55 000 et 60 000 personnes.

Mercredi 17 mars, en République du Congo, c’est un jour de vote pas comme souvent. Les militaires sont passés devant les urnes pour choisir leur prochain Président de la République. Ils étaient compris entre 55 000 et 60 000 personnes, extraites du fichier général de plus de 2,5 millions d’électeurs. Au moins 131 bureaux étaient ouverts entre 7 et 17 heures sur l’ensemble du pays. Avec le plus grand contingent, Brazzaville et ses trente bureaux de vote ont été envahis par les militaires, gendarmes et policiers dont certains étaient en civile.

Même si c’est un vote anticipé, dépouillement du vote de la force publique se fera le même jour celui du vote du 21 mars prochain.

Cependant comme l’a expliqué le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI), Henri Bouka, les délégués des candidats pouvaient au fur et à mesure demander que soient insérées les observations qu’ils croient utiles dans le procès-verbal tout au long du vote.

Les congolais qui gardent encore les séquelles des violences de la présidentielle précédente, craignent que des troubles n’éclatent après la proclamation des résultats dans certains quartiers de Brazzaville et Pointe-Noire.

Congo-présidentielle 2021 : les meetings se multiplient

La campagne électorale a officiellement été lancée le vendredi 05 mars dernier en République du Congo. Les meetings se multiplient pour convaincre l’électorat.

Le dimanche 21 mars 2021, ce sont plus de 2,5 millions d’électeurs qui devront passer devant les urnes pour choisir leur prochain président. Les meetings se multiplient tant du côté de l’opposition que de la majorité présidentielle, les alliances se tissent.

A l’occasion de la Journée internationale de la femme qui s’est célébrée le 08 mars dans le monde, les congolaise n’étaient en reste. Michrist Kaba-Mboko, élu local de Ouenzé saisie l’occasion pour parler aux femmes de sa localité, de leur importance dans la vie politique du Congo à la veille de l’élection présidentielle.

Cet élu local a exhorté les femmes de Ouenzé à élire massivement son candidat, Denis Sassou Nguesso. Michrist KABA-MBOKO entend poursuivre ses échanges avec toutes les couches sociales pour fédérer une forte mobilisation autour de Dénis Sassou Nguesso à Ouenzé.

Congo-présidentielle 2021 : le corps électoral estimé à plus de 2,5 millions d’électeurs

La République du Congo a enregistré 335 000 nouveaux inscrits sur les listes électorales, ce qui fait un total de plus de 2,5 millions d’électeurs attendus dans les urnes.

 

Le 21 mars prochain, ce sont 2.545.578 électeurs qui doivent accomplir leur devoir civique. Après la révision des listes électorales, l’on enregistre 335 000 nouveaux inscrits. C’est du moins ce que présente le bilan provisoires dressé par le président de la commission nationale électorale indépendante (CNEI), Henri Bouka.

«En ce qui concerne le vote général, nous avons l’ancien corps électoral issu des élections législatives et locales de 2017, auquel nous avons ajouté les nouveaux inscrits de 2021, qui est de 2.545.578 électeurs en attendant les listes définitives », a déclaré Henri Bouka au cours d’une conférence de presse animée ce jeudi 4 mars à Brazzaville.

Il faut dire que ces chiffres sont critiqués par l’opposition congolaise.

Congo-présidentielle 2021 : des élus locaux indépendants de Pointe-Noire soutiennent la candidature de Sassou N’Guesso

Dans une déclaration rendue publique le 22 février, en présence du conseiller spécial du chef de l’Etat, Juste Désiré Mondélé.

Le collectif des élus locaux indépendants de la ville de Pointe-Noire a annoncé son soutien à la présidentielle au candidat Denis Sassou N’Guesso. Ils justifient leur démarche par les réalisations en cours pour l’industrialisation et la modernisation du département de Pointe-Noire. Il s’agit, entre autres, de la pose de la première pierre de construction de la raffinerie « Atlantique pétrochimie » et de l’extension de la centrale à gaz de Djeno ; du pavage des quartiers précaires ; de la construction de l’hôpital général de Pointe-Noire, ainsi que des marchés Ndji-Ndji et Tié-Tié.

« Nous, collectif des élus locaux indépendants de Pointe-Noire, réuni ce jour en assemblée générale…, après avoir constaté les réalisations que bénéficient notre ville et au regard de la constance de ces facteurs de développement socioéconomique, soutenons de manière indéfectible le candidat Denis Sassou N’Guesso et l’accompagnons sans faille à la victoire dès le premier tour au scrutin présidentiel du 21 mars 2021 », peut-on lire dans la motion de soutien lue par le président du collectif, Parfait Ndongui.

Il faut dire qu’après le Niari, la Lékoumou et la Bouenza, Pointe-Noire est devenue le quatrième département à adhérer à cette initiative.

Congo-présidentielle : Sassou N’Guesso prévoit de faire 12 meetings

Le candidat à sa propre succession à la présidentielle du 21 mars 2021 entend organiser 12 meetings pour les 12 départements du Congo.

La République du Congo tiendra sa présidentielle le 21 mars prochain. La cour constitutionnelle a retenu 7 candidats sur les 08 qui avaient déposé leurs dossiers. Les stratégies se multiplient pour gagner l’électorat. Le candidat Denis Sassou N’Guesso prévoit d’organiser 12 meetings dans les 12 départements que compte le Congo, c’est-à-dire un meeting par département.

Denis Sassou N’Guesso organisera du 5 au 19 mars des meetings à Pointe-Noire, Loango (Kouilou), Dolisie (Niari), Sibiti (Lékoumou), Madingou (Bouenza), Kinkala (Pool), Impfondo (Likouala), Ouesso (Sangha), Ewo (cuvette-Ouest), Djambala (Plateaux), Owando (Cuvette) et Brazzaville.

Sa direction de campagne précise que, dans les zones jugées utiles à la visite du Président-candidat, les directeurs de campagne locaux devront prendre le relais et préparer aussi les futures élections législatives.

Rappelons que la campagne électorale en vue de la présidentielle du 21 mars, s’ouvre le 5 mars et s’achève le 19 mars 2021.

Congo-présidentielle 2021 : des journalistes révisent la déontologie

Ils se rassemblent depuis lundi 22 février,  dans le cadre d’un atelier de formation portant sur l’application des règles déontologiques et de la couverture médiatique en période électorale.

L’initiative est du Système des Nations unies en partenariat avec les institutions nationales compétentes. Ladite formation qui prendra fin ce 24 février a pour objectif de faire la promotion de la paix, des droits de l’homme et du genre. Celle-ci est axée sur plusieurs thèmes, notamment : comprendre le cadre juridique et connaître les acteurs du processus électoral, les droits et devoirs du journaliste en période électoral, médias et protection des droits de l’homme en période électorale et la couverture médiatique d’un processus électoral.

Il est question de sensibiliser les participants sur les enjeux de la prévention des violences électorales et de renforcer leurs capacités sur les techniques de traitement et de diffusion de l’information électorale, notamment dans un contexte marqué par l’inflation des fake news. Ce sont environ 120  hommes et femmes des médias privés et publics issus de tous les départements du pays, ainsi que les membres de la Force publique qui participent à cet atelier de formation.

Plusieurs personnalités se sont exprimés aux cours de l’atelier, telles que le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Lézin Moungala, le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo, sans oublier le coordonnateur Résident du Système des Nations unies, Chris Mburu et les chefs d’agence onusiens en poste au Congo.

Notons que, la ville de Pointe-Noire abritera la deuxième phase de la formation qui est prévue du 1er au 6 mars 2021.

Congo : qui sont les huit candidats à la présidentielle de mars ?

La Direction générale des affaires électorales (DGAE) a clôturé lundi 8 février 2021 l’opération d’enregistrement de candidatures à l’élection présidentielle du 21 mars 2021.

Ce sont au total, huit personnalités politiques qui ont notamment versé la caution de 25 millions de francs CFA (38 000 euros) et prendront part à ce scrutin.

A 77 ans le président Denis Sassou-Nguesso est le doyen des candidats. Il brigue un quatrième mandat. Depuis 2002, il a remporté tous les scrutins organisés dans le pays. Celui de 2016 a été le plus contesté.

A 38 ans, Dève Mafoula est le benjamin des candidats. Il a échoué aux législatives de 2017. Ses proches le présentent comme le candidat de l’audace.

Ministre des Finances entre 1997 et 2002, Mathias Dzon, 73 ans, fait partie des prétendants. Il a l’ambition d’aller jusqu’au bout. En 2009, il avait appelé au boycott.

Ancien membre du gouvernement passé à l’opposition, Guy-Brice Parfait Kolélas qui s’est classé deuxième à la dernière présidentielle entend gagner cette fois.

Tout comme Albert Oniangué, ancien aide de camp de Sassou-Nguesso. Il veut sauver un pays qui vit « un naufrage collectif » selon son expression.

Député à l’Assemblée nationale, Joseph Kignoumbi Kia Mbougou, ancien dissident de l’UPADS, se présente pour la quatrième fois. Une fois élu, il se propose de mener une grande lutte contre l’impunité. Il en est de même pour Anguios Nganguia Engambé, inspecteur principal des douanes, qui tente la chance pour la troisième fois.

Michel Mboussi Ngouari, maître d’éducation physique, député de Mouyondzi boucle la liste qui sera transmise à la Cour constitutionnelle pour validation.

Présidentielle 2021 : huit candidats en lice

En attendant la confirmation par la direction générale des affaires électorales, après vérification des pièces jointes au dossier de candidature, Denis Sassou N’Guesso, Mathias Dzon, Guy Brice Parfait Kolelas, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Albert Oniangué, Anguios Nganguia Engambé, Michel Mboussi Ngouari et Dave Uphrem Mafoula sont les huit candidats à l’élection présidentielle du 21 mars prochain.

Denis Sassou N’Guesso est candidat à sa propre succession. Il traine une longue expérience administrative et politique. En 2016, il s’était présenté aux Congolais avec un programme de gouvernement dénommé « La marche vers le développement ». Le président sortant fera face, en attendant la décision de la Cour constitutionnelle, à sept autres candidats, soit un de moins qu’en 2016. Parmi eux, quatre candidats malheureux à la dernière élection, notamment Guy Brice Parfait Kolelas, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Anguios Nganguia Engambé, Michel Mboussi Ngouari.

Investi par l’Alliance pour la République et la démocratie (ARD) et le Collectif des partis de l’opposition congolaise (CPOC), Mathias Dzon, qui a toujours critiqué le processus électoral en cours, a décidé d’aller jusqu’au bout. L’ancien ministre des Finances et président de l’Union patriotique pour le renouveau national avait, en effet, jeté l’éponge en pleine campagne électorale en 2009. « Cette fois-ci j’irai jusqu’au bout parce que je pourrais gagner pour changer ce pays », déclarait-il au cours d’une conférence de presse.

Arrivé en deuxième position en 2016 avec 15,04% de suffrages exprimés, Guy Brice Parfait Kolelas veut faire mieux en 2021. L’ancien ministre de la Fonction publique et président de l’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) a reconduit son projet de société : le Plan Parfait pour le redressement du Congo.

Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, est quant à lui, un habitué. Deuxième aux élections présidentielles de 2002 et 2009, le président de « La Chaîne » et 2e secrétaire de l’Assemblée nationale a occupé la 7e place sur neuf en 2016.

Candidat malheureux aux scrutins présidentiels de 2009 et 2016, Anguios Nganguia Engambé a également déposé sa candidature à la présidentielle de mars prochain. Le président du Parti pour l’action de la République a occupé la dernière place en 2016, soit 0, 21%.

Michel Mboussi Ngouari, candidat de la Convention des partis républicains en 2016, qui a rallié, par la suite, l’opposition politique congolaise de Pascal Tsaty-Mabiala, se positionne pour le compte de son parti le Mouvement national pour la libération du Congo. Il avait obtenu 0,24% en 2016.

Sur cette liste, Albert Oniangué et Dave Uphrem Mafoula paraissent comme des néophytes. Ancien aide de camp du feu président Jacques Joachim Yhombi Opango et du président Denis Sassou N’Guesso, c’est pour la première fois que le pasteur Albert Oniangué va se présenter à une élection. Colonel à la retraite, il a rappelé que « sa candidature n’était pas le fruit d’un calcul politicien, mais un appel de Dieu ».

Candidat malheureux aux dernières élections législatives dans la circonscription de Loukolela, dans le département de la Cuvette, Dave Uphrem Mafoula a placé sa candidature sous le signe de l’audace et du renouveau. Candidat à la présidentielle de 2016 avant de se désister, l’économiste de formation, âgé de 39 ans aujourd’hui, entend mettre son expérience au service du Congo à travers son projet de société intitulé « Contrat présidentiel ».

Notons que Guy Brice Parfait Kolelas, Anguios Nganguia Engambé et Michel Mboussi Ngouari, tous membres de l’opposition constitutionnelle de Pascal Tsaty-Mabiala ont été investis par leurs partis respectifs. L’Union panafricaine pour la démocratie sociale, pour sa part, a décidé de ne pas prendre part à la prochaine élection présidentielle.

Congo-présidentielle 2021 : l’opération « Ma voix compte » est lancée

C’est une initiative du ministre de la promotion de la femme qui vise à inciter les congolaises à s’inscrire massivement sur les listes électorales.

La ministre en charge de la Promotion de la femme et de l’Intégration de la femme au développement, Jacqueline Lydia Mikolo, a lancé l’opération « Ma voix compte ». Celle-ci a pour objectif d’inciter les femmes, notamment les vendeuses dans les marchés domaniaux de Brazzaville, à s’inscrire sur les listes électorales.

C’est d’ailleurs ce qui a favorisé une rencontre citoyenne entre la ministre et les vendeuses dans les marchés domaniaux de Madibou, de Mfilou, de Moungali et de Talangaï le 3 février dernier à Brazzaville. La campagne « Ma voix compte » était au centre de l’échange.

« Cette campagne est faite d’une série d’activités facilitant l’implication de la femme dans le processus électoral à travers l’expression de l’un de ses droits fondamentaux qui est celui de vote », a indiqué la directrice générale du Centre d’information et de documentation sur la femme, Virginie Ndessabeka.

Jacqueline Lydia Mikolo a précisé à ces femmes qu’elles constituent plus de la moitié de la population congolaise. Ainsi, elle les a appelées à le prouver par le taux de participation aux différentes échéances électorales qui pointent à l’horizon.

Congo-présidentielle 2021 : Mathias Dzon a déposé son dossier de candidature

L’ancien ministre des Finances a déposé son dossier de candidature mercredi 3 févier à la Direction générale des affaires électorales (DGAE).

En République du Congo, à moins de deux mois de l’élection présidentielle, ils sont nombreux, ces personnalités qui se sont déclarés candidats. L’ancien ministre des Finances Mathias Dzon, 73 ans, a fait un pas de plus mercredi 3 févier en déposant son dossier de candidature à la Direction générale des affaires électorales (DGAE), qui l’a enregistré. Il était accompagné d’une fourchette de ses militants. Selon ses proches, il aurait payé sa caution de 25 millions de FCFA lundi.

Le candidat à la présidentielle de 2021, Mathias Dzon, dans un message a assuré l’opinion nationale et internationale qu’il se porte bien, en témoigne le certificat médical joint à son dossier, délivré par trois médecins de la Cour constitutionnelle.

« Je suis un candidat rassuré, rassuré parce que c’est le devoir qui me le commande. Ce devoir on l’assume sans rechigner. Nous participons à cette élection parce que la sanction du vote se fait dans l’urne. S’agissant de mes chances, je ne sais pas si normalement quelqu’un peut me battre. Je vais pour gagner. Que chaque Congolais mette son bulletin (dans l’urne) et c’est ce bulletin qui comptera pour le choix de celui qui dirigera les destinées de notre pays », a déclaré le candidat.

Rappelons que Mathias Dzon est un ancien cadre de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), ministre des Finances entre 1997 et 2002.Il également a été député de la première circonscription de Gamboma dans les Plateaux (Centre) entre 1992 et 1997. Après la présidentielle de 2009, Mathias Dzon tente l’expérience pour la deuxième.

Congo-Présidentielle 2021 : Parfait Kolélas est le candidat de l’UDH-Yuki

L’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki), a investi Parfait Koléla comme étant leur candidat à la l’élection présidentielle du 21 mars 2021.

Guy-Brice Parfait Kolélas, est le candidat de l’UDH-Yuki. Il a été investi par ce parti politique le 1er février 202. Ladite investiture a eu lieu au siège du parti à Bacongo, en présence de plusieurs militants de cette formation politique.

Une fois intronisé, le candidat de 60 ans repart au combat après celui qu’il a perdu en 2016. « Je veux libérer les énergies et les consciences. Le Congo est devenu un État policier. Je veux redonner certaines libertés fondamentales au peuple congolais. Je veux redonner espoir au peuple congolais parce qu’aujourd’hui la jeunesse congolaise vacille sur ses bases », a déclaré M. Kolélas à la presse.

Il a surtout demandé à ses militants d’aller s’inscrire massivement sur les listes électorales. Les candidats ont jusqu’au 7 février pour déposer leurs dossiers à la Direction générale des affaires électorales (DGAE).

Congo-Présidentielle 2021 : l’Upads n’y sera pas

C’est ce qui en ressort de la troisième session ordinaire du Conseil national de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) qui s’est tenue du 27 au 30 janvier à Brazzaville.

L’Upads ne prendra pas part à l’élection présidentielle du 21 mars prochain. C’est ce qui a été arrêté à l’issue de la troisième session ordinaire du Conseil national de ce parti politique qui a eu lieu à Brazzaville du 27 au 30 janvier 2021.

Selon les membres de l’Upads, la décision du Conseil national de ne pas participer à l’élection présidentielle trouve son fondement, dans l’impréparation de cette échéance par le gouvernement qui, cinq ans durant, n’a pas été capable d’améliorer le système électoral pour en garantir la crédibilité et la sincérité des résultats.

« …les militants de l’Upads sont appelés au cours de cette élection présidentielle à observer la discipline républicaine aux fins du maintien de l’ordre public et de la grandeur dont ils ont toujours fait montre face au prescrit nationaliste édicté par Pascal Lissouba, fondateur de l’Upads », a précisé le communiqué final des travaux lu par Honoré Sayi, porte-parole du parti.

Une « grave décision » que le Premier secrétaire de l’Upads, Pascal Tsaty Mabiala, appelle les membres du Conseil national à expliquer à la base du parti, en se fondant notamment sur l’argument relatif au souci de l’Upads de ne pas créer les conditions de désunion au sein de l’organisation. Il est important de préciser que l’Upads n’entend soutenir aucun autre candidat à cette échéance de 2021.

Il en ressort aussi de cette session que, le congrès sera convoqué après les élections législatives, locales et sénatoriales. Notons aussi un organe informel dénommé « Comité de conciliation pour l’unité et le rassemblement au sein du parti » placé sous l’autorité du Premier secrétaire, est désormais mis en place.

Congo-Présidentielle 2021 : la Copar n’y participera pas

La Convention des partis républicains (Copar), plateforme politique regroupant six partis, se déclare non partante à l’élection présidentielle du 21 mars prochain. Elle s’est exprimée le 28 janvier lors d’une conférence de presse.

« Nous sommes au regret de faire savoir à l’opinion nationale et internationale que la Copar ne présentera pas de candidat à la prochaine élection présidentielle parce qu’aucune unanimité ne s’est dégagée autour des deux candidatures, celle de Bonaventure Boudzika  et celle de Chris Walembaut », a indiqué le coordonateur de cette plateforme politique, Chris Walembaut.

Il a souligné que la charte régissant cette famille politique prescrit que son candidat à la magistrature suprême soit désigné à l’unanimité par le collège des présidents, élargi aux membres des bureaux des différentes formations politiques.

La Copar devait présenter un seul candidat, afin d’éviter l’implosion de ce groupement politique.

« Après de larges concertations, le souci de la préservation de l’unité fonctionnelle et la cohésion politique de la convention étant supérieur aux antagonismes circonstanciels et ponctuels et aux ambitions individuelles et dans l’intérêt d’une marche ordonnée et coordonnée de l’ensemble des camarades, nous avons estimé fructueux de ne pas présenter de candidat en mars 2021», a précisé Christ Walembaut.

La Copar dit attendre la divulgation des projets de société des différents candidats, afin de donner la consigne de vote qui se fera au profit de celui dont le programme se rapprochera le plus de la vision de cohésion et de développement de cette plateforme. Sur la révision des listes électotales, la Copar déplore le manque de transparence sur le fichier de la force publique, ainsi que le nombre réduit des points d’enrôlement. « Nous constatons un bégaiement sur la façon dont le processus se déroule mais espérons que le gouvernement se rattrapera », a conclu Christ Walembaut.

Congo-Présidentielle 2021 : l’Union européenne entend soutenir le processus

C’est pour confirmer cette information que l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo, Raul Mateus Paula a rencontré Henri Bouka, le président de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI).

Le 21 mars prochain, les congolais devront élire leur nouveau président de la République. Une échéance qui s’annonce déjà mouvementé au sein de la classe politique. L’UE vient de rassurer de son soutien au processus électoral. C’est ce qui a permis la rencontre entre Raul Mateus Paula, ambassadeur de l’UE au Congo et Henri Bouka, président de la CNEI, mardi 26 janvier à Brazzaville.

Au menu des échanges des deux personnalités, l’évolution du processus électoral en cours, allant de la révision des listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats.

« Le président Bouka a bien mis en avant sa volonté en tant que commission électorale indépendante d’assurer un processus électoral transparent. Il m’a aussi rassuré que c’est possible d’avoir des missions d’observation électorale », a expliqué le chef de la délégation de l’UE en République du Congo.

Le soutien de l’UE, c’est aussi permettre aux journalistes de bien couvrir la campagne électorale. C’est à cet effet que cette organisation tient ce 28 janvier, en partenariat avec le Conseil supérieur de la liberté de communication, un séminaire de formation sur les processus électoraux. Animé par les experts nationaux et internationaux, ce déroulera par visioconférence et en présentiel à cause de la crise sanitaire.

Congo-présidentielle 2021 : la Fédération de l’opposition congolaise critique la reconduction des membres de la CNEI

Le président par intérim de la Fédération de l’opposition congolaise (FOC), Clément Miérassa, a, au cours d’une conférence de presse animée le 6 janvier à Brazzaville, critiqué la reconduction des membres de la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) et le lancement des opérations de révision des listes électorales.

Devant le collège des présidents de la FOC dont Michel Mampouya, Bonaventure Mbaya, Paulin Makaya et Jacques Banangandzala, Clément Miérassa a signifié que le pouvoir a réuni les conditions pour « une élection non crédible en mars prochain». « Le régime de Brazzaville qui a laissé passer tout le temps de son mandat…, n’a pas cru utile de préparer l’élection présidentielle de 2021. Voilà que, quelques jours avant cette échéance, il se précipite à créer les conditions d’une élection crédible, transparente et apaisée », a-t-il déclaré.

Pour lui, la concertation politique de Madingou a été « une occasion de distraction » de l’opinion nationale et internationale. Ainsi, il a fustigé la reconduction des membres de la CNEI et la non-maîtrise du corps électoral. D’après Clément Mierassa, sans une bonne mise à jour du fichier électoral, il n’y a pas de maîtrise de corps électoral.

« La méthodologie consistant à déterminer le corps électoral au moyen d’une révision des listes électorales n’est pas de nature à permettre une bonne mise à jour du fichier électoral. L’organisation des élections apaisées, libres et transparentes ainsi que la préservation de la paix sociale dépendent d’une bonne maîtrise du corps électoral », a-t-il lancé.

Quant à leur participation à l’élection présidentielle de mars prochain, Clément Miérassa et les autres membres du collège des présidents entendent se prononcer lors de la troisième convention de leur groupement politique qui se tiendra avant la fin du mois de janvier.

Se réclamant d’être des démocrates et des républicains, les leaders de la FOC prévoient de mener leur combat en respectant des lois et règlements de la République. D’où ils revendiquent le respect de la Constitution sur les libertés de réunions, de manifestation et de libre circulation ; la décrispation de la situation politique par « la libération des prisonniers politiques » ; la convocation d’un dialogue national inclusif.

Sur la situation générale du pays, cette plate-forme de l’opposition a affirmé que le Congo n’avait jamais connu un tel effondrement. Elle a, par ailleurs, dénoncé la violation des dispositions constitutionnelles et réglementaires par les autorités nationales. « Le non exercice du jeu démocratique s’est érigé en système de gestion de la cité. La propagande médiatique naguère révolue, a refait surface au sein des médias publics. Les systèmes éducatif et sanitaire sont totalement délabrés et désarticulés ; l’économie nationale s’est effondrée ; les villes et routes sont dans une dégradation prononcée ; l’électricité et l’eau sont devenues des denrées rares », a souligné Clément Miérassa.

Notons que Clément Miérassa a été récemment désigné par ses pairs pour assurer l’intérim à la présidence de la FOC avec la déchéance de Claudine Munari, en attendant la tenue de la prochaine convention nationale.

Madingou : une concertation pour préparer la prochaine présidentielle

Plus d’une centaine d’acteurs politiques et des membres de la société civile vont discuter pendant 48 heures de l’organisation consensuelle de l’élection présidentielle de mars 2021.

Une concertation politique s’est ouverte à Madingou, dans le sud-ouest du Congo, pour discuter de l’organisation de la prochaine élection présidentielle. Quelques jours avant, ces assises ont donné lieu à des déclarations contradictoires au sein de la classe politique congolaise.

Le chef de la majorité présidentielle, Pierre Moussa, et celui de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala, prennent part à cette concertation. D’autres figures de proue de l’opposition comme Claudine Munari sont également à Madingou.

Mais avant le départ pour Madingou, l’annonce de cette concertation politique avait divisé la classe politique. L’opposition avait posé plusieurs conditions avant de s’y rendre.

Volte-face au Rassemblement pour la démocratie et le développement (RDD), où son président Jean Jacques Serge Yhombi Opango avait d’abord annoncé dans un communiqué qu’il n’ira pas à cette concertation.

« Je suis venu vous dire que nous, le RDD, nous serons à Madingou pour dire notre mot à cette concertation », s’est-il rebiffé mardi devant la presse, accusant le chef de file de l’opposition d’avoir mal réparti les quotas.

Anatole Limbongo Ngoka, candidat déclaré à la présidentielle de 2021, régulièrement invité pour participer à cette concertation, s’est vu empêché d’embarquer pour un motif judiciaire.

« C’est à l’aéroport qu’on m’a signifié que mon nom n’était plus sur la liste car la Cour suprême aurait rendu une décision me refusant le titre de président du parti, suite à ma condamnation en 2016. J’ai donc été empêché d’embarquer, donc je suis revenu à la maison », témoigne-t-il, désillusionné.

A l’UPC de Paulain Makaya, les militants estiment que Madingou est un faux-fuyant.

« Nous demandons au pouvoir de respecter l’ordre constitutionnel. Ce qui se passe à Madingou est un faux-fuyant, cela n’a rien à voir avec le peuple congolais », affirme-t-il. « Ils sont en train de vouloir préparer leurs arrières pour avoir à manger et à boire. Nous disons: non, nous n’en voulons pas. Nous attendons le vrai dialogue », affirme Paulin Makaya.

Ce que ne soutient pas Jean Valère Mbani, président du Congo en marche.

« Nous estimons que c’est une opportunité unique et importante pour que nous puissions avoir une élection présidentielle transparente et apaisée. Notre parti Le Congo en marche prône la paix et le dialogue et sommes donc heureux d’être à Madingou », défend-t-il.

Pour l’ancien ministre Alain Akouala, le dialogue devrait éviter des confrontations inutiles et meurtrières.

« Je pense que le Congo ne pourra pas faire l’économie d’un dialogue refondateur à travers lequel nous définirons une vision commune. C’est une interpellation de toute la classe politique, et ce dialogue est de la mission du Conseil national de dialogue », analyse l’ancien ministre et membre du PCT, le parti au pouvoir.

La concertation qui s’est ouverte mercredi matin à Madingou vise l’adhésion de la classe à l’organisation consensuelle de l’élection présidentielle par l’administration.

L’actuel président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, 76 ans, est au pouvoir depuis 1997.

Congo : la concertation de Madingou s’ouvre le mercredi 25 novembre

Cette concertation politique portera sur le thème : « Consolidons les acquis de la démocratie par les élections libres, transparentes et apaisées ».

Initialement prévue pour ce lundi 23 novembre, la concertation politique pouvoir-opposition, voulue par le gouvernement congolais, à quatre mois de la présidentielle de 2021, va finalement commencer ce mercredi à Madingou dans le département de la Bouenza (sud).

Les participants vont débattre de la gouvernance électorale et des derniers développements de l’actualité politique nationale, dans la perspective des préparatifs de l’élection présidentielle de l’année prochaine.

Evoquant la question sur l’élection présidentielle de mars 2021 samedi avec le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le secrétaire général de l’UPADS également patron de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala a suggéré au numéro un congolais, que toutes les conditions soient réunies pour une élection crédible, transparente, démocratique et apaisée.

Pascal Tsaty Mabiala a souhaité également que la concertation politique de Madingou examine toutes les questions de transparence électorale pour maintenir le pays dans la paix et éviter les crises post électorales et des affrontements entre partisans de l’opposition et de la majorité présidentielle.

Cependant, quelques leaders de l’opposition très dubitatifs ont émis de sérieux doutes quant à la qualité et à l’issue de cette concertation politique de Madingou.

«Ça ne sera que la cinquième concertation pour des élections qui se terminent toujours de la même manière, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas crédibles et contestées. C’est plus un rituel qu’une concertation. En fait, c’est le rituel avant élection », a déclaré récemment Claudine Munari, présidente de la fédération de l’opposition congolaise.

Pour sa part, Anatole Limbongo Ngoka, leader du Parti africain pour un développement intégral et solidaire ne s’attend pas à grand-chose.

«Je suppose que même s’il y a des conclusions, elles n’auront pas une grande portée institutionnelle. Les concertations ! Il y en a eu pas mal, mais en général, ça n’aboutit à pas grand-chose », a expliqué Anatole Limbongo Ngoka.

Pour Paulin Makaya dont le parti (UPC) a été exclu de la liste des 45 partis agréés au Congo-Brazzaville et son siège de Madingou vandalisé par les hommes non identifiés, cette concertation est un « non-événement ».