Congo : préavis de grève lancé à la mairie de Brazzaville

C’est une décision prise par l’intersyndical de la mairie de Brazzaville pendant une assemblée générale qui s’est tenue 30 octobre dernier.

 

L’intersyndical de la mairie de Brazzaville a lancé un préavis de grève de 72 heures. Les agents municipaux réclament le non-paiement des salaires des mois d’août, septembre et octobre de cette année. Ils voudraient savoir pourquoi 250 dossiers de leurs collègues potentiels retraités ont été rejetés par la Caisse nationale de sécurité sociale.

Outre le non-paiement des salaires des agents municipaux actifs depuis trois mois, les agents municipaux exigent la continuation du paiement du différentiel des salaires de l’année 2016 ; le départ immédiat des délégataires commis aux recouvrements des recettes de la mairie ; le paiement des divers mandats des potentiels retraités et actifs agents municipaux par la recette municipale ; le départ immédiat de tous les tâcherons des pompes funèbres municipales.

L’intersyndical demande aux agents municipaux actifs et potentiels retraités au calme en attendant l’aboutissement de leurs revendications.

Congo : grève générale illimitée à l’Université Marien-Ngouabi

Initié par le collège intersyndical de cette structure universitaire, la décision de grever fait suite à l’inaction du gouvernement face aux problèmes des travailleurs.

 

Mardi 1er octobre à Brazzaville, le collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi (UMNG) a entamé une grève générale illimitée. Les plateformes syndicales revendiquent le paiement de tous les salaires dus, le règlement des heures non payées depuis 2018 et la signature d’un nouveau protocole d’accord.

La décision de grève fait suite selon le collège à l’inaction du gouvernement face aux problèmes des travailleurs de l’UMNG énumérés dans le préavis de grève émis le 26 septembre 2024. La plateforme se dit indignée face à l’indifférence des autorités en cette période de rentrée scolaire. Elle met en garde contre toute tentative de récupération politique de cette grève.

Toutes les activités académiques sont suspendues à l’UMNG, à l’exception des soutenances de thèses de doctorat. Dans les onze établissements de l’université, le même décor se répète : aucune activité. Pour les étudiants, c’est une situation désespérante.

Congo-Université Marien-Ngouabi : un préavis de grève annoncé

Le collège intersyndical dénonce entre autres le non-paiement des salaires des travailleurs de l’UMNG depuis le mois de juillet 2024.

 

Les travailleurs revendiquent le non-paiement des salaires depuis le mois de juillet 2024, le paiement de toutes les heures diverses dues depuis 2018 ; la signature du nouveau Protocole d’accord, gage d’une paix sociale à l’Université Marien-Ngouabi (UMNG).

Le collège intersyndical de l’UMNG a publié, jeudi 26 septembre, à Brazzaville un préavis de grève de 72 heures. Pour le collège intersyndical, à la veille de la rentrée scolaire, le gouvernement n’a toujours pas respecté les engagements qu’il avait pris. Et met en garde toute personne qui tenterait de récupérer politiquement ce préavis de grève.

Il est important de préciser que le collège intersyndical de l’UMNG regroupe le Syndicat national de l’Université, le Synesup et le Syndicat du personnel non-enseignant du supérieur.

Congo-Université Marien-Ngouabi : l’intersyndical publie un préavis de grève

Suite au non-paiement des salaires des mois d’avril et mai derniers, le collège intersyndical de cet établissement a lancé un préavis de grève de 72 heures.

 

Le collège intersyndical de l’Université Marien-Ngouabi (UMNG) a publié, le 4 juin à Brazzaville, un préavis d’une grève de soixante-douze heures. Cette sortie fait suite au non-paiement des salaires des mois d’avril et mai derniers.

Les syndicalistes ont rappelé que le gouvernement avait pris l’engagement sur la question de la simultanéité du paiement des salaires des travailleurs de l’UMNG avec les agents de la fonction publique. Outre la concomitance de la paye, les agents de l’UMNG demandent la signature urgente du protocole d’accord entre le gouvernement et l’intersyndicale.

« Dans le protocole d’accord, il y a le problème des heures impayées, des heures d’encadrement des mémoires et thèses que nous avons mis, depuis une année, sur la table du gouvernement, mais pas encore signé. Nous savons que nous sommes face à un gouvernement responsable mais après soixante-douze heures, le préavis de grève pourrait déclencher une grève générale et illimitée », a indiqué Kimbouala Nkaya, secrétaire général adjoint du Syndicat des enseignants du supérieur privé (Synesup).

Congo : les syndicats des transports en commun lancent un préavis de grève

Celui-ci entrera en vigueur à compter du 26 février au 1er mars prochain et sera suivie de l’interruption de la circulation des transports en commun de 12 h 00 à 15 h 00.

 

« Nous avons déposé le 15 février au cabinet du Premier ministre un préavis de grève. Cette décision s’explique par le fait que l’appui sollicité par le Premier ministre aux plateformes syndicales de transporteurs en commun pour éviter l’inflation sur le marché, eu égard à l’augmentation du prix du carburant.  Nous avons signifié au Chef du gouvernement, qu’il restait quelques situations à résoudre pour que cet accompagnement devienne effectif, liées entre autres à la hausse du carburant, qui à un impact sur les employés du secteur de transport et non les employeurs », a fait savoir le président du Syndicats des Transporteurs et activités connexes au transport du Congo (SYTRACO), Cyrille Carel Dzounou.

Le préavis de grève devrait entrer en vigueur à compter du 26 février prochain puis suivra l’interruption de circulation des transports en commun de 12h00 à 15h00. Les syndicats des Transporteurs et activités connexes au transport du Congo et le groupement des transporteurs terrestres du Congo expliquent que la suppression de certaines taxes par l’Etat pour combler le prix du carburant profite aux patrons de véhicules en commun.

L’exécutif et les représentants des transporteurs en commun étaient convenus de revoir de 15 % les versements journaliers à verser au propriétaire, passant de 20 000 francs CFA à 17000 francs CFA.  Et les 3000 francs CFA, devraient permettre au chauffeur de combler l’écart du carburant. C’est du moins ce qu’affirme Cyrille Carel Dzounou.

Les transporteurs en commun envisagent après l’observation du préavis de grève, de déclencher un mouvement de grève à partir du 4 mars.