Congo : 70% de la population vit en milieu urbain

C’est ce qui ressort des données préliminaires du cinquième Recensement général de la population et de l’habitation (RGPH-5), publiées le 29 décembre 2023.

 

En République du Congo, 4 314 130 personnes vivent en milieu urbain sur les 6 142 180 que compte le pays. Ces chiffres représentent 70% de la population totale. C’est ce qui ressort de données préliminaires du RGPH-5 publiées le 29 décembre dernier, par l’institut national de la statistique (INS).

Les résultats du RGPH-5 révèle que Brazzaville et Pointe-Noire restent les deux principales agglomérations, avec respectivement 2 138 236 et 1 398 812 habitants. Et qu’avec 19 000 habitants, Ngombé est le village le plus peuplé du Congo.

Autre information démontrée par le RGPH-5, les jeunes Congolais, âgés de 0 à 35 ans, constituent 76% de la population totale soit 4 592 075 jeunes.

Congo : rareté du gaz butane, la colère de la population monte

Depuis quelques semaines, les brazzavillois font face à la pénurie de gaz butane.

 

À bout de bras, dans des brouettes, les pousses-pousses, sur les motos ou encore dans les taxis, les consommateurs transportent leurs bombonnes de gaz et font le tour de la cité à la recherche du gaz butane. Le seul endroit où ils peuvent s’approvisionner, c’est l’entrepôt de la société de distribution dénommée Faaki. Mais ils y parviennent avec beaucoup de peine.

Plusieurs points de vente de gaz butane sont fermés dans la capitale et la colère de la population monte. La rareté serait due à un problème d’approvisionnement.

Pour pallier cette pénurie, les utilisateurs ont recours au bois de chauffe et au charbon de bois pour la cuisson. Mais « même le prix du charbon a augmenté. Le sac qui était à 5000F est maintenant à 6500 F voire 7000 F », relève Juste.

Selon une source au ministère des Hydrocarbures, la pénurie est due au problème de maintenance des installations du gisement de Nkossa, qui est la principale source d’approvisionnement.

Congo : 56% de la population souffrent d’une insécurité alimentaire sévère

C’est ce qu’a révélé un rapport sur le suivi de la situation économique et financière de la République du Congo, publié par la Banque mondiale.

 

En République du Congo, 56% de la population souffre d’une insécurité alimentaire sévère et la pauvreté demeure élevée avec plus d’un Congolais sur deux vivant avec moins de 2,15 dollars par jour en 2022. C’est ce qui ressort d’un rapport publié par la Banque mondiale. C’est le résultat d’une enquête mené sur le suivi de la situation économique et financière du Congo.

Ces données mettent en lumière les indices d’une situation difficile que plus de la moitié de la population devra se préparer à affronter dans les prochains jours. Au regard de cette situation, huit associations se sont regroupées au sein d’une Coalition contre la vie chère au Congo, dont la sortie officielle a eu lieu vendredi 11 aout 2023, à Moungali, à Brazzaville.

La création de la Coalition contre la vie chère au Congo est née à la suite d’une note de position publiée le 6 juillet 2023, par l’Observatoire congolais des droits des consommateurs, sur le mutisme du gouvernement sur les effets inflationnistes de l’augmentation de 30% du prix du super à la pompe.

La coalition demande au gouvernement, entre autres, d’accélérer les travaux de la commission chargée de réaliser l’étude sur l’impact de l’augmentation des prix à la pompe des produits pétroliers et de veiller sur la crédibilité de cette commission; limiter l’augmentation des prix des produits pétroliers à la pompe au niveau actuel; lancer un programme d’urgence d’appui aux producteurs locaux.

Au FMI d’accompagner le gouvernement dans l’assistance technique, en vue de la renégociation des contrats de partage de production et la gestion des coûts pétroliers et s’assurer de la mise en place, par le gouvernement congolais, des outils et dispositifs fonctionnels et indépendants dans la lutte contre la corruption. Les effets de cette nouvelle augmentation devraient inspirer plus de solidarité de la République envers les populations exposées à ce nouveau choc.

Notons que, la Coalition contre la vie chère au Congo, est constitué de huit associations: C.a.d (Centre d’actions pour le développement); O.2.c.d (Observatoire congolais des droits des consommateurs); Cacros (Cadre de concertation des réseaux des organisations de la société civile); R.e.d.y.c.c (Réseau des dynamiques collectives du Congo); Renaije (Réseau national d’appui aux initiatives des jeunes); U.s.c (Union syndicale du Congo); C.u.d.h.o.c (Cercle uni pour les droits de l’homme et culture de paix); A.c.a.t section Congo (Action chrétienne pour l’abolition de la torture).

Congo : démolition des maisons situées à moins de 400m des casernes militaires

Ce déguerpissement a eu lieu mercredi 24 mai 2023, sous la supervision du ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du domaine public chargé des relations avec le parlement.

 

Toutes les habitations situées à moins de 400 mètres des casernes militaires de Ndoua à Mfilou dans le 7ème arrondissement de Brazzaville, ont été détruits. L’opération de démolition qui a commencé le 24 mai, était supervisée par Le ministre d’Etat, ministre des Affaires foncières et du domaine public chargé des relations avec le parlement, Pierre Mabiala.

Dans un extrait tiré d’une publication de Vox.cg, le ministre explique que « L’heure est arrivée de procéder à l’opération de déguerpissement des habitations à proximité des casernes militaires Mont Barnier, Mont Mambou, et Ndouo dans le 7ème arrondissement de Brazzaville Mfilou. Toutes les maisons qui se trouvent dans le périmètre de ces casernes militaires doivent être démolies ».

Présent sur le terrain lors de l’opération de déguerpissement, le ministre assuré qu’un délai de 45 jours avait été accordé à la population.

Ce sont au total 269 propriétaires des terrains, dont certains comportent déjà des maisons construites de matériaux durables, des maisons en tôles, et d’autres encore à l’étape d’érection des fondations seront démolies. Pour ce qui est du site de Ndouo 160 bâtiments sur une surface de 72 hectares, celui de Mont Mambou 87 bâtiments, sur une surface de 75 hectares et de Mont Barnier 12 bâtiments sur une surface de 83 hectares sont concernés par cette opération de déguerpissement.

Congo : début de la 5ème opération de recensement de la population

Le République du Congo a officiellement lancé lundi 24 avril 2023, la 5ème opération de recensement général de la population et de l’habitat (RGPH5).

 

L’enquête démographique destinée à dénombrer les habitants du pays, va mobiliser d’importants moyens humain, matériel et financier. Au moins 33 coordonnateurs départementaux, 284 superviseurs, 1.400 contrôleurs et 6.700 agents recenseurs seront déployés sur le terrain. L’information a été donnée par le ministre du Plan, de la Statistique et de l’Intégration régionale, Ingrid Ghislaine Olga Ebouka-Babackas,

Pour ce qui est des moyens techniques, le ministre a indiqué que le gouvernement a mis à disposition des agents de recensement environ 9.000 tablettes numériques, 239 GPS et des serveurs.

Le résultat du RGPH-5 devra aboutir sur une cartographie géo-référencée des localités et des infrastructures de base pour les projets socio-économiques. C’est ce qu’a déclaré le ministre, tous en précisant que les données qui seraient recueillies contribueraient à la mise à jour des connaissances sur la composition, la répartition et les besoins de la population ainsi qu’au suivi de l’agenda 2030 des Nations unies relatif aux Objectifs de développement durable et celui 2063 de l’Union africaine.

« Ces données serviront aussi au suivi de la mise en œuvre des plans stratégiques de développement, à l’instar du Plan national de développement 2022-2026 », a-t-elle souligné.

La ministre congolaise a par ailleurs fait savoir que les résultats officiels de cette opération pourraient être disponibles avant la fin de l’année.
« La phase de dénombrement, l’équipe de coordination de l’Institut national de la statistique va procéder à la cartographie post-censitaire et à l’analyse des données. Le RGPG 5 constitue un challenge pour le gouvernement après les quatre premiers recensements de 1974, 1984, 1996 et 2007 », a-t-elle fait savoir.

Rappelons que la dernière opération de 2007 avait estimé la population congolaise à 3.697.490 habitants.

Niono : la population demande le départ du commissaire Principal de la Police

Le Commissaire Tounkara aurait eu un incident avec un motocycliste pendant une opération de contrôle de vignettes.

Les habitants de la ville de Niono demandent le départ du Commissaire Principal de la Police TOUNKARA. Tout aurait commencé dimanche 28 juillet dernier, au cours d’une opération de contrôle de vignettes. Un policier aurait donné un coup de pied à un motocycliste qui s’est retrouvé avec une jambe cassée. Ce serait à cause de cet incident que la population a demandé le départ du commissaire.

Dans ses propos suite à cet incident, le Sous-préfet de Niono a indiqué qu’il lui a été rapporté que lors d’un contrôle de routine des vignettes moto sur initiative de la Mairie, le 28 juillet dernier, un motocycliste transportant un homme serait tombé et se serait fracturé la jambe.

La population de Mossendjo est dans le noir

Les deux groupes électrogènes qui alimentent la deuxième ville du Niari (sud) sont en panne.

Depuis 6 jours, les habitants de la ville de Mossendjo n’ont pas d’électricité. La cause de cette situation n’est rien d’autre que la panne des deux groupes électrogènes qui alimentent la ville.

Les nuits sont longues pour ceux qui y vivent. Dès la tombée de la nuit, la ville est plongée dans une obscurité totale. Les habitants résignés se retirent petit à petit chez eux en attendant le levé du jour.

Une situation « insupportable », a dénoncé cette population. En attendant un changement de la situation, la vie continue paisiblement à Mossendjo.

 

Congo: une enveloppe de 10 milliards F CFA pour recenser la population en 2018

Les fonds vont servir au 5e Recensement général de la population et de l’habitat du pays, a annoncé le directeur de l’Institut national de la statistique, Gabriel Batsanga, le 15 décembre

Le gouvernement de la République du Congo a prévu de débloquer une enveloppe de 10 milliards de FCFA pour procéder en 2018 au 5e Recensement général de la population et de l’habitat du pays, a annoncé le directeur de l’Institut national de la statistique (INS), Gabriel Batsanga, vendredi 15 décembre à Brazzaville

Selon le directeur de l’INS, « ce recensement général vise à produire et diffuser des données démographiques et socio-économiques actualisées, pertinentes et fiables, pour contribuer efficacement à l’élaboration, au suivi et à l’évaluation des politiques, programmes et projets de développement dans les douze départements du Congo».

Conçue en plusieurs étapes, l’opération va mobiliser près de 7000 agents. Formés et équipés, ils visiteront environ 1 250 000 ménages congolais, a indiqué M. Batsanga, précisant que recensement bénéficiera du soutien du Fonds des nations unies pour la population.

Selon le dernier recensement effectué en 2007, la population de la République du Congo s’élevait à 3,976 millions d’habitants.